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Des mesures pour prévenir le terrorisme

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La Suisse veut élargir les mesures préventives pour éviter que le terrorisme ne frappe (archives). (©KEYSTONE/AP/JEROME DELAY)

Des mesures supplémentaires devraient pouvoir être prises pour prévenir le terrorisme. Il s'agit essentiellement d'avoir sous contrôle une personne potentiellement dangereuse. Le Conseil fédéral a remis mercredi au Parlement son projet.

Comme d'autres pays, la Suisse doit s'armer contre le terrorisme, a fait valoir Karin Keller-Sutter devant la presse. Tout en précisant que ces mesures policières seront utilisées à titre subsidiaire, de manière complémentaire à d'autres et de façon proportionnée.

La libérale-radicale a remplacé la socialiste Simonetta Sommaruga à la tête du département de justice et police. Le nouvel arsenal cible les individus représentant une menace mais ne pouvant faire l'objet d'une procédure pénale. Ces mesures pourront aussi être appliquées à une personne ayant purgé une peine et continuant de présenter un danger et, dans certaines circonstances, pendant une procédure pénale.

Mesures prévues

Il sera ainsi possible d'obliger quelqu'un à se présenter à un poste de police ou à une autre autorité à des horaires déterminés, de lui interdire de quitter la Suisse en lui confisquant son passeport, de le confiner dans un périmètre déterminé ou de ne pas lui permettre de se rendre dans un endroit ou d'entrer en contact avec certaines personnes.

Ces mesures pourront concerner des personnes dès l'âge de 12 ans. Elles seront limitées à six mois reconductibles une fois. L'idée est de commencer par la moins restrictive et de prévoir parallèlement un accompagnement social ou thérapeutique. Elles seront décidées et autorisées par l'Office fédéral de la police (fedpol) et pourront être combattues devant le Tribunal administratif fédéral. Elles devraient se chiffrer à quelques dizaines.

Assignation à domicile

En dernier recours, il sera possible de prononcer une assignation à domicile, mais il faudra alors l'aval d'un juge. Cette mesure sera limitée à trois, reconductibles deux fois. Elle ne concernera que les plus de 15 ans. Comme pour d'autres mesures, il sera possible de recourir à la surveillance électronique ou la localisation par téléphonie mobile pour l'appliquer.

Le projet complète par ailleurs le droit actuel pour qu'il soit possible de prononcer une détention en vue du renvoi ou de l'expulsion lorsqu'une personne représente une menace pour la sécurité. Par ailleurs, un étranger à expulser et ne pouvant être renvoyé dans son pays d'origine ne sera plus admis provisoirement.

Il perdra alors la possibilité d'exercer une activité lucrative ou de faire venir sa famille. Il ne pourra plus bénéficier que d'une aide d'urgence en lieu et place de l'aide sociale. Cette disposition a été ajoutée après la consultation pour ne pas privilégier un terroriste potentiel face à un simple requérant débouté.

Solution écartée

Durant la consultation, les cantons avaient proposé d'instaurer un placement sécurisé pour les terroristes potentiels. Avis de droit à l'appui, ils y ont renoncé d'entente avec le Conseil fédéral. Contrairement à l'assignation à domicile, cette mesure n'est pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme.

Plusieurs autres instruments permettent de régler le problème, comme une garde à vue. S'il faut isoler une personne plus longtemps, il serait possible de recourir à l'assignation à domicile. Autres mesures alternatives: la détention en vue du renvoi ou de l'expulsion ou le placement à des fins d'assistance ou de traitement pour une personne atteinte de troubles psychiques et dont le comportement représente une menace.

Enfin, le droit actuel permet d'interner un individu qui a commis une infraction grave et dont on peut sérieusement craindre qu'il ne commette d'autres infractions du même genre.

Définition du terroriste

Le gouvernement a opéré plusieurs autres retouches au projet en consultation. La notion de "terroriste potentiel" a été précisée dans la loi: il s'agit d'une personne dont on présume sur la base d'indices concrets et actuels qu'ils pourrait mener des activités terroristes.

Ces dernières sont définies comme étant destinées à influencer ou à modifier l'ordre étatique et susceptibles d'être réalisées ou favorisées par des infractions graves, la menace de telles infractions ou la propagation de la crainte. Le risque sera évalué par les cantons de conserve avec fedpol et le Service de renseignement de la Confédération.

Contrôles

Le Conseil fédéral propose par ailleurs de créer une base expresse pour la vérification des antécédents du personnel des entreprises de transport aérien et des exploitants d'aéroport. Afin de déceler à temps les réseaux d'organisations terroristes, fedpol pourra en outre mener des recherches discrètes sur Internet et dans les médias électroniques.

L'élargissement des droits d'accès aux systèmes d'information fédéraux permettra quant à lui d'optimiser l'échange d'informations entre les autorités.

Source : ATS

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International

Un rapport indépendant conclut que l’AMA a bien géré l’affaire

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Eric Cottier a rendu son rapport final concernant la gestion par l'AMA de l'affaire des nageurs chinois (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Agence mondiale antidopage (AMA) n'a pas favorisé la Chine dans l'affaire des 23 nageurs chinois contrôlés positifs mais non sanctionnés avant les Jeux de Tokyo en 2021.

Eric Cottier, procureur indépendant missionné par l'instance, le confirme dans un rapport publié jeudi mais observe que les règles pourraient être renforcées.

"Les informations contenues dans le dossier montrent que l'AMA a fait son travail de manière autonome, indépendante et professionnelle, et qu'il n'y a pas de preuve du contraire", a déclaré le procureur vaudois Eric Cottier, cité dans un communiqué de l'AMA.

Son rapport provisoire, publié le 9 juillet, à deux semaines de l'ouverture des JO de Paris (26 juillet - 11 août), portait déjà les mêmes conclusions.

Dans la tourmente après les révélations de la chaîne allemande ARD et du New York Times en avril, l'AMA répète depuis le début qu'elle n'a commis aucune faute en ne sanctionnant pas ces nageurs contrôlés positifs à la trimétazidine avant les JO de Tokyo en 2021, acceptant l'argument des autorités chinoises d'une "contamination alimentaire" dans un hôtel.

"Des leçons à tirer"

Les règles antidopage et les procédures administratives de l'AMA pourraient toutefois être renforcées, note cependant le rapport final, et il y a "certainement des leçons à tirer de cette situation", a reconnu le Suisse Olivier Niggli, directeur général de l'agence internationale.

Le rapport recommande par exemple d'améliorer les lignes directrices internes de l'AMA pour la gestion des cas de dopage, de mieux communiquer sur les cas présumés avec les agences nationales antidopage et les athlètes, et d'optimiser une base de données appelée ADAMS pour alerter les responsables en cas de retard dans l'analyse des tests.

Le gendarme mondial de l'antidopage a indiqué jeudi qu'un groupe de travail avait été mis sur pied pour soumettre des recommandations en décembre. Ce rapport final exonère donc l'AMA dans cette affaire alors que l'Usada, l'agence antidopage des Etats-Unis, l'accuse depuis le début de l'avoir étouffée.

Le président de l'AMA, Witold Bańka, a déclaré jeudi que le cas des 23 nageurs chinois illustrait la "difficulté inhérente de traiter les cas de contamination présumée".

Un défi

Les laboratoires sont désormais capables de détecter des traces infimes de substances interdites, a-t-il expliqué, ce qui pose à l'AMA le défi de "distinguer entre les cas de contamination réelle (accidentelle) et les tricheurs qui ont les ressources suffisantes pour fabriquer une défense fondée sur la contamination".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mécontent, Musk qualifie le gouvernement australien de "fasciste"

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Elon Musk, le patron de X, a vivement critiqué le gouvernement australien. (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de "fasciste", mécontent d'un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.

"Fascistes", a écrit en un seul mot sur Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien.

Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5% de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.

En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.

Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la "toxicité et de la haine" sur la plateforme.

La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision que Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.

Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre "la suspension immédiate" de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Sport

Un nouveau piège pour le FC Sion ?

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Ne pas se prendre les pieds dans le tapis ce soir à Zurich: tel est le mot d'ordre pour Kevin Bua et les Sédunois. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Deux équipes romandes de Super League sont en lice ce vendredi en 16es de la Coupe de Suisse. Le FC Sion se déplace à Zurich pour y affronter YF Juventus. Yverdon jouera pour sa part à Emmen.

Contraint d’aller jusqu’aux tirs au but au tour précédent à Delémont, le FC Sion espère vivre une soirée plus paisible face à une autre formation de Promotion League. Nouvelle recrue du club, le Russe Anton Miranchuk ne sera pas du voyage.

Yverdon affrontera, pour sa part, une équipe de 2e ligue inter. Eliminés l’an dernier au 1er tour par Rapperswil-Jona, les Vaudois rêvent sans doute de réussir un parcours aussi brillant qu’il y a trois ans qui les avait menés jusqu’en demi-finales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Corée du Nord montre une installation d'uranium enrichi

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Kim Jong Un a appelé à un renforcement des capacités d'enrichissement d'uranium en Corée du Nord (© KEYSTONE/AP KCNA via KNS)

La Corée du Nord a publié pour la première fois vendredi des images de ses installations d'enrichissement d'uranium, à l'occasion d'une visite de Kim Jong Un qui a appelé à un renforcement des capacités d'enrichissement du pays.

Le dirigeant nord-coréen "a souligné la nécessité d'augmenter encore le nombre de centrifugeuses afin d'accroître de manière exponentielle les armes nucléaires d'autodéfense", a rapporté un média d'Etat, en publiant des images de Kim Jong Un en train d'inspecter des rangées de ces appareils destinés à l'enrichissement d'uranium.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jeux vidéo: Microsoft supprime 650 postes chez Xbox et Activision

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Microsoft va licencier 650 employés de sa branche de jeux vidéo. (© KEYSTONE/AP/KAMIL ZIHNIOGLU)

Microsoft va licencier 650 employés de sa branche de jeux vidéo, après avoir déjà remercié 1900 personnes en janvier dernier, conséquence directe du rachat coûteux d'Activision Blizzard, l'éditeur de titres à succès tels que Call of Duty et Candy Crush.

"Dans le cadre de la restructuration de nos équipes après l'acquisition (...), nous avons pris la décision de supprimer environ 650 postes dans l'ensemble de Microsoft Gaming - principalement des fonctions administratives - afin d'organiser nos activités en vue d'une réussite à long terme", a déclaré jeudi Phil Spencer, le patron des jeux vidéo du groupe informatique, dans une lettre aux employés consultée par l'AFP.

Il a admis que cette nouvelle est "difficile à entendre", puis ajoute que ces changements vont permettre d'assurer une "croissance future durable" et précise qu'aucun jeu ou nouveau produit ne sera annulé et aucun studio fermé. Microsoft n'a pas répondu à une sollicitation de l'AFP.

"Les licenciements impitoyables de ce type sont devenus trop fréquents", a réagi Samuel Cooper, un producteur du jeu World of Warcraft des studios Blizzard, et membre du syndicat CWA.

Dans un communiqué de cette organisation, il se dit "solidaire de tous ceux qui ont perdu leur emploi aujourd'hui" et encourage tous les travailleurs des jeux vidéo à se syndicaliser.

"Nous aurions pu espérer qu'une entreprise comme Microsoft, qui a réalisé 88 milliards de dollars de bénéfice net l'année dernière, puisse +réussir sur le long terme+ sans détruire les moyens de subsistance de 650 de nos collègues", a-t-il continué.

Microsoft a finalisé en octobre dernier l'acquisition d'Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. En mai, le groupe américain a fermé quatre studios de l'éditeur Bethesda, qu'il avait racheté en 2020.

Le CWA, qui revendique plus de 6000 membres dans les secteurs peu syndiqués des technologies et des jeux vidéo, condamne aussi les suppressions d'emploi chez Sony et ses filiales.

"L'insensibilité de l'ancien président de Sony Computer Entertainment Europe, Chris Deering, qui a récemment suggéré que les travailleurs licenciés dans le secteur des jeux vidéo devraient +aller à la plage pendant un an+, montre à quel point de nombreux dirigeants sont à l'abri de l'impact de leurs décisions sur leurs employés", s'est indigné le syndicat.

Lors d'une interview sur le podcast "My Perfect Console", Chris Deering a suggéré que les personnes subitement au chômage aillent vivre dans un endroit pas cher près d'une plage ou encore "conduisent un Uber" jusqu'à ce que le marché de l'emploi s'améliore.

La branche PlayStation du géant japonais a annoncé fin février le licenciement de 900 personnes, soit 8% de ses effectifs mondiaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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