Une véritable fourmilière. Le Grand Théâtre de Genève, dans lequel se joue actuellement l'opéra "Aida" de Giuseppe Verdi, nous a ouvert ses portes à quelques heures de la représentation du jour. Reportage dans ce lieu où se côtoient de nombreux corps de métiers.
Les artistes, les musiciens et les techniciens affluent dès 16h30. Il s'agit de se préparer pour la soirée, chacun trouve sa place dans les dédales de pièces et de couloirs qui constituent le Grand Théâtre. Explications avec Olivier Gurtner, responsable presse de l'institution:
L'intérieur du bâtiment ressemble à un labyrinthe. On y accède aux coulisses, aux loges et à la fosse, dans laquelle prennent place les musiciens. Des musiciens mais aussi des chanteurs qui travaillent leurs voix des heures à l'avance, de sorte à les faire monter en puissance:
La voix féminine est celle de Serena Farnocchia. C'est elle qui interprète Aïda, un soir sur deux:
En tout, environ trois cent personnes travaillent au Grand Théâtre. Ce à quoi il faut ajouter le choeur, les musiciens et les figurants, soit à peu près deux cent cinquante personnes supplémentaires. Pour coordonner tout ce monde, une régisseuse générale, Chantal Graff. Elle opère depuis un pupitre singulier, qui ressemble à un centre de pilotage:
"Aida" au Grand Théâtre, c'est jusqu'au 22 octobre. Plus de renseignements sur le site de l'institution.