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Trump suspend tous les voyages depuis l'Europe vers les USA

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(Doug Mills/The New York Times via AP, Pool)

Le président américain Donald Trump étend les restrictions de voyage en raison de la propagation du coronavirus en Europe. "Nous allons suspendre tous les voyages de l'Europe vers les États-Unis pour les 30 prochains jours", a-t-il déclaré mercredi soir.

J'ai décidé de prendre des actions fortes mais nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de tous les Américains", a annoncé M. Trump lors d'une allocution solennelle depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche

"Pour empêcher de nouveaux cas de pénétrer dans notre pays, je vais suspendre tous les voyages en provenance d'Europe vers les Etats-Unis pour les 30 prochains jours", a-t-il ajouté, déplorant que l'Union européenne n'ait pas pris "les mêmes précautions" que les Etats-Unis face à la propagation du virus.

L'interdiction doit entrer en vigueur vendredi à minuit (05h00 en Suisse). Les Américains qui ont subi des tests appropriés pourront toujours revenir au pays, a précisé Donald Trump dans ce discours à la nation. La mesure ne s'applique pas non plus aux voyageurs en provenance de Grande-Bretagne.

"Virus étranger"

Au cours de son allocution de dix minutes, le président de la première puissance mondiale a qualifié le nouveau coronavirus de "virus étranger". Il y a quelques jours, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait provoqué une polémique, et l'ire de Pékin, en parlant de "virus de Wuhan".

Le 45e président des Etats-Unis a achevé son discours en martelant sa conviction que l'avenir des Etats-Unis restait "plus radieux que personne ne peut l'imaginer".

Le président américain est accusé par nombre d'élus démocrates de vouloir minimiser à tout prix l'ampleur de la crise sanitaire à venir et d'envoyer des messages confus, parfois en contradiction avec ceux des autorités sanitaires. "Cela va disparaître, restez calme", avait-il encore déclaré mardi. "Tout se déroule bien. Beaucoup de bonnes choses vont avoir lieu".

Mesure controversée

Le président américain a par ailleurs appelé le Congrès à adopter rapidement une réduction des taxes sur les salaires pour aider les ménages américains à surmonter l'impact économique de l'épidémie de coronavirus et a annoncé plusieurs mesures d'aides aux entreprises mises en difficultés.

"J'appelle le Congrès à rapidement offrir aux Américains une baisse des taxes sur les salaires", a lancé le président lors d'une allocution solennelle dans le Bureau ovale. Cette proposition faite par son administration en début de semaine n'a pas eu un écho très favorable auprès des élus, y compris de son propre parti.

M. Trump a aussi annoncé le report de la date butoir de paiement des impôts pour certains individus et entreprises et ainsi réinjecter "200 milliards de dollars de liquidités supplémentaires dans l'économie".

"La nouvelle Chine"

Quelques heures avant l'allocution présidentielle, le directeur des Centres de détection et de prévention des maladies (CDC) Robert Redfield avait estimé que le principal risque de propagation de l'épidémie pour les Etats-Unis venait d'Europe. "La vraie menace pour nous, c'est désormais l'Europe", avait-il affirmé. "C'est de là qu'arrivent les cas. Pour dire les choses clairement, l'Europe est la nouvelle Chine".

Début février, Washington avait provisoirement interdit l'entrée aux Etats-Unis des non-Américains s'étant récemment rendus en Chine. Le président Trump a longtemps invoqué cette décision drastique pour assurer que la propagation de l'épidémie était sous contrôle sur le territoire américain.

Le département d'Etat a aussi recommandé aux ressortissants américains d'éviter les voyages non indispensables en Italie, un avertissement aux voyageurs susceptible d'être au moins partiellement étendu au reste de l'Europe. Les Etats-Unis ont dépassé mercredi la barre des 1200 cas d'infection au nouveau coronavirus, et 38 personnes en sont mortes, selon les statistiques de l'université américaine Johns Hopkins.

Chute des Bourses

Parallèlement, la NBA a annoncé mercredi qu'elle suspendait tous les matches de la saison, après un cas constaté de coronavirus chez un joueur de Utah, qui a dans un premier temps entraîné le report du match du Jazz prévu en soirée à Oklahoma City. La saison régulière de la ligue de basket-ball nord-américaine devait se poursuivre jusqu'au 15 avril, avant les play-offs.

Après ce discours, la Bourse de Tokyo tombait jeudi encore davantage dans le rouge. Vers 02h20, l'indice Nikkei chutait de 3,22% à 18'791,18 points, pendant que l'indice élargi Topix lâchait 3,22% également à 1340,48 points. La Bourse de Hong Kong ouvrait elle en baisse de près de 3%. Le pétrole chutait de son côté de plus de 2%.

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Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

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Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

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La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fraude aux tests Covid: l'OFSP ordonne de rembourser 1,6 million

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L'OFSP a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KIRA HOFMANN)

Suite à des soupçons de fraudes avec les tests Covid-19, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a ordonné dans un cas le remboursement d'un montant de 1,6 million de francs pour des factures "émises à tort". Dans un autre cas, il a engagé des poursuites pénales.

L’OFSP poursuit résolument l’examen des tests Covid facturés à tort, indique-t-il jeudi. Il a constitué une équipe chargée d’évaluer tous les cas suspects et de récupérer l’argent injustement versé.

Dans le cadre des coûts des tests, l'office a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. La décision n'est pas encore entrée en vigueur, ajoute le communiqué, qui ne donne aucun détail sur le prestataire concerné.

L'OFSP a en outre engagé des poursuites pénales concernant le règlement des factures relatives aux coûts des tests. D'autres poursuites pénales ne sont pas exclues à l'avenir, ajoute-t-il.

L'OFSP explique avoir aussi effectué des vérifications sur des factures de consultations médicales, qui ont révélé des anomalies dans certains domaines. Un contrôle approfondi auprès "d'un très petit nombre" de fournisseurs montre qu'ils ont facturé une part disproportionnée de la prestation "entretien détaillé entre le médecin et le patient".

Mesures contre les abus

En septembre, le Contrôle des finances a reproché à la Confédération de ne pas avoir pris assez de mesures contre les abus. En 2020 et 2021, la Confédération a financé des coûts de tests à hauteur de 2,7 milliards de francs.

Comme les tests COVID-19 sont pris en charge par la Confédération, l’OFSP s’engage résolument à ce que le contribuable ne subisse aucun préjudice financier dans ce domaine, assure-t-il. Tous les cas suspects seront évalués.

En novembre dernier, les médias avaient révélé que des tests fantômes auraient été facturés à grande échelle dans le sillage de la crise du coronavirus, tandis que l'OFSP travaillait déjà depuis des mois à dépouiller des factures suspectes. L'association de caisses maladie Santésuisse avait estimé les montants en jeu à quelque 20 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaccination contre le coronavirus recommandée uniquement à certaines personnes à risque

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Le risque d'infection individuel au Covid-19 et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) tablent sur une circulation réduite du coronavirus ces prochains mois. Dès avril prochain, la vaccination sera recommandée uniquement à certaines personnes à risque.

Le risque d'infection individuel et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP dans un communiqué diffusé jeudi. Les sous-variants d'omicron en circulation actuellement provoquent des infections plutôt légères par rapport aux variants précédents.

Les personnes sans facteur de risque ne sont presque plus susceptibles de tomber gravement malades. Elles ne sont donc l'objet d'aucune recommandation vaccinale pour le printemps et l'été prochain.

La vaccination reste en revanche recommandée pour les personnes vulnérables, uniquement si leur médecin estime qu'elle est nécessaire sur le plan médical et si l'on suppose qu'elle permettra de renforcer temporairement la protection contre une forme grave de la maladie. La dernière vaccination ou infection doit remonter à au moins six mois.

La vaccination reste également recommandée aux personnes présentant une immunodéficience sévère.

Selon les spécialistes, la vaccination n'a qu'un effet limité sur la transmission des virus actuellement en circulation. Si, contre toute attente, une flambée devait se produire, les recommandations vaccinales seraient adaptées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pandémie de Covid à analyser sur la base de preuves, dit un médecin

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Pietro Vernazza est désormais à la retraite (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ancien médecin-chef en infectiologie et hygiène hospitalière à l'hôpital cantonal de Saint-Gall appelle la Confédération à analyser la pandémie de Covid-19 en se basant sur des preuves. Il critique notamment le fait que les jeunes ont reçu un vaccin à peine connu.

La limite d'âge inférieure pour les vaccins contre le coronavirus aurait dû se situer entre 40 et 60 ans, relève Pietro Vernazza dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung. "Dans une telle situation, on devrait en principe faire preuve de retenue avec les nouveaux médicaments". A ce jour, les données sur les risques font en grande partie défaut, constate-t-il.

Le médecin désormais à la retraite affirme en outre que la Confédération ne veut pas actualiser les mesures prises pendant la crise sanitaire sur la base de connaissances scientifiques. "Cette tâche a été confiée à Patrick Mathys, le collaborateur de l'OFSP [l'Office fédéral de la santé publique, ndlr] responsable de la préparation à la pandémie", dénonce-t-il.

Rétrospectivement, s'il reconnaît avoir "salué avec euphorie" la vaccination contre le Covid-19, il "serait "aujourd'hui plus prudent" et il ne croirait plus "aussi naïvement les données d'autorisation".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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