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Coronavirus: Berne rend les masques obligatoires dans les transports publics en Suisse

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Les voyageurs des transports publics devront dès lundi porter un masque dans toute la Suisse, a décidé mercredi le Conseil fédéral. Les voyageurs en provenance des régions à risque devront se mettre en quarantaine durant dix jours.

Depuis que le Conseil fédéral a levé la plupart des mesures visant à lutter contre le coronavirus, la fréquentation des transports publics a pris l’ascenseur. Dès lors, il est souvent difficile d’y respecter la distance prescrite.

Le Conseil fédéral a décidé de renforcer les mesures de protection et pris la décision de principe d’introduire l’obligation générale de porter le masque dans tous les transports publics. Ainsi, à compter du lundi 6 juillet, les personnes de 12 ans et plus devront porter un masque dans les trains, les trams et les bus, ainsi que dans les remontées mécaniques, les téléphériques et les bateaux.

Recommandé par les experts

Le port du masque dans les transports publics est déjà vivement recommandé aux heures de pointe, mais cette prescription n’est guère suivie. La décision du Conseil fédéral répond aux recommandations des spécialistes et aux souhaits de plusieurs cantons.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recommandent également de porter un masque lorsque la distance nécessaire ne peut être respectée.

Quarantaine

Depuis mi-juin, le nouveau coronavirus a connu une recrudescence en Suisse après l'arrivée de personnes infectées en provenance de l'étranger. Dès lundi, toute personne franchissant la frontière depuis certaines régions doit se mettre en quarantaine durant dix jours. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) tient une liste des régions en question, qu’il actualise régulièrement.

Les personnes concernées seront informées de façon ciblée dans les avions, les autocars et aux frontières. Une fois entrées en Suisse, elles doivent s’annoncer auprès des autorités cantonales. Les compagnies d’aviation et d’autocars devront par ailleurs refuser d’embarquer les voyageurs malades.

Pas d'entrées de la Serbie

La Suisse suivra presque toutes les recommandations de l'UE pour lever des restrictions d'entrée concernant 15 pays. Mais seulement à compter du 20 juillet, et pas pour la Serbie, a encore décidé le gouvernement.

L’Algérie, l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, la Géorgie, le Japon, le Maroc, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay ainsi que la Bulgarie, Chypre, la Croatie, l'Irlande et la Roumanie seront retirés de la liste des pays à risque. La Chine aussi si la réciprocité est garantie pour les personnes en provenance de Suisse.

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International

Royaume-Uni: l'inflation repart à la hausse en janvier, à 3%

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Après un plus bas en trois ans en septembre, à 1,7%, l'inflation était remontée en octobre (2,3%) puis en novembre (2,6%), avant de redescendre légèrement en décembre (2,5%). (© KEYSTONE/AP/LEFTERIS PITARAKIS)

L'inflation est repartie à la hausse en janvier au Royaume-Uni, à 3% sur un an, un rebond supérieur aux attentes qui s'accompagne d'une croissance atone, plaçant la Banque d'Angleterre et le gouvernement travailliste dans une position délicate.

Ce chiffre publié mercredi par l'Office national des statistiques (ONS) est sensiblement supérieur aux anticipations des analystes consultés par Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 2,8%.

Il s'explique, selon l'économiste à l'ONS Grant Fitzner, "par une diminution moins importante que d'habitude des tarifs aériens à cette période de l'année" et par la hausse du coût des aliments et des boissons non alcoolisés.

De nouvelles règles de TVA sur les écoles privées, qui entraînent depuis janvier une hausse des frais de scolarité, contribuent également à ce rebond.

Après un plus bas en trois ans en septembre, à 1,7%, l'inflation était remontée en octobre (2,3%) puis en novembre (2,6%), avant de redescendre légèrement en décembre (2,5%).

"Je sais que des millions de familles ont encore du mal à joindre les deux bouts. C'est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour stimuler la croissance économique", a déclaré mercredi la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué, sans réagir au chiffre en lui-même.

Cette hausse met un peu plus la pression sur la dirigeante car elle s'inscrit dans un contexte économique morose: le produit intérieur brut britannique n'a progressé que de 0,1% au quatrième trimestre, après une croissance nulle au troisième.

Le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, qui place la relance de l'activité comme sa priorité absolue, est sous pression depuis la présentation fin octobre de son budget - constitué d'une forte hausse des cotisations patronales ainsi que d'emprunts exceptionnels pour investir - qui n'a pas convaincu les entreprises.

Les Britanniques ont subi de plein fouet une hausse des prix très élevée ces dernières années, qui a culminé à 11,1% en octobre 2022, poussant la Banque d'Angleterre (BoE) à relever son taux directeur dès la fin de l'année 2021.

Constatant le ralentissement de l'inflation ces derniers mois, la banque centrale britannique a fini par concéder deux baisses de son taux en 2024, puis une nouvelle début février.

Son président Andrew Bailey a encore insisté mardi lors d'une conférence à Bruxelles sur sa volonté d'adopter une approche "graduelle" et "prudente" dans les futures baisses. "Nous faisons face à un pic temporaire de l'inflation", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, en visite à Fukushima

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Rafael Grossi a rencontré le ministre des affaires étrangères japonais Takeshi Iwaya. (© KEYSTONE/AP)

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi s'est rendu mercredi sur le site de la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima. Tokyo vient d'approuver un plan énergétique prévoyant un retour à l'énergie nucléaire.

L'AIEA supervise les efforts déployés par le Japon pour démanteler la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est), accidentée lors du tremblement de terre et du tsunami en mars 2011. La pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl avait provoqué la mort de 18'000 personnes.

M. Grossi est arrivé au Japon mardi, le jour où Tokyo a adopté un plan visant à accroître la dépendance à l'égard de l'énergie nucléaire dans l'optique de répondre à la demande croissante en énergie des usines d'intelligence artificielle.

"Au moment où le Japon s'engage dans un retour graduel de l'énergie nucléaire dans son mix énergétique, il est important que cela soit fait avec une sécurité totale et avec la confiance de la société", a-t-il déclaré après une réunion avec le ministre japonais des affaires étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Le Conseil fédéral opposé à l'initiative pour la démocratie

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L'initiative pour la démocratique a été déposée le 21 novembre dernier par l'"action quatre quarts" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil fédéral ne veut pas d'une naturalisation facilitée. Il a refusé mercredi l'initiative populaire "Pour un droit de la nationalité moderne (initiative pour la démocratie)", sans lui opposer de contre-projet.

L'initiative, déposée par l'Action Quatre Quarts, demande que la naturalisation soit possible après cinq ans de séjour légal en Suisse, indépendamment de l'autorisation d'établissement. Les conditions doivent être des connaissances de base d'une langue nationale et l'absence d'actes criminels graves.

Actuellement, la loi exige au moins dix ans de domicile en Suisse dont trois sur les cinq ans ayant précédé le dépôt de la demande pour les titulaires d'un permis C. L'initiative prévoit encore la législation dans le domaine de la naturalisation relève à l'avenir de la compétence de la Confédération.

Cela constitue une atteinte aux compétences des cantons et au caractère fédéraliste de la procédure de naturalisation, estime le gouvernement. Il présentera son message d'ici fin novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Conseil fédéral ne veut pas interdire l'expérimentation animale

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L'initiative pour interdire l'expérimentation animale avait réuni plus 127'000 paraphes. Le Conseil fédéral la rejette et ne veut pas de contre-projet (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les expériences sur des animaux ne doivent pas être interdites en Suisse. Le Conseil fédéral a rejeté mercredi une nouvelle initiative populaire sur ce sujet, sans prévoir de contre-projet.

Le texte exige que les expériences sur les animaux ainsi que l'élevage et le commerce d'animaux destinés à de telles expériences soient interdits. Il provient d'une association alémanique, "Initiative pour l'interdiction de l'expérimentation animale CH", qui avait déposé plus de 127'000 signatures en novembre dernier.

Le comité estime que les expériences faites sur les animaux représentent une méthode de recherche insuffisante, non seulement sur le plan éthique mais aussi sur le plan scientifique. Ce sont 95% des médicaments déclarés appropriés lors de l'expérimentation animale qui ne fonctionnent pas chez l'être humain, selon lui.

Graves conséquences

Une telle interdiction aurait de graves conséquences, notamment en termes de santé, car l’expérimentation animale reste aujourd’hui la seule option dans de nombreux domaines de la recherche, estime le Conseil fédéral dans un communiqué. Cela rendrait par exemple impossible la réalisation de projets de recherche importants, comme le développement de nouveaux médicaments et de traitements contre le cancer ou les maladies neurologiques, cardiovasculaires et autres.

De plus, cela affaiblirait considérablement la Suisse en tant que pôle économique, scientifique et de formation. Cela freinerait des innovations médicales majeures, compromettant à long terme à la compétitivité de la Suisse.

Réglementation stricte

Le Conseil fédéral reconnaît qu’il est important de protéger les animaux utilisés dans le cadre de la recherche. Mais il préfère miser sur une réglementation stricte ainsi que sur la recherche d'alternatives, notamment par le biais du Centre de compétence suisse 3R. Ce principe vise à remplacer (replace) l'expérimentation animale en vue de réduire la souffrance animale (refine) et le nombre d'animaux utilisés (reduce).

Selon des chiffres récents de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, la science a utilisé en 2023 près de 600'000 animaux pour des expériences, soit une augmentation de 1,6% par rapport à l'année précédente. Dans 60% des cas, les animaux de laboratoire ont subi des contraintes, dont 28% dans des expériences du degré de gravité 1 et 2, et 5% pour le degré de gravité 3, le niveau le plus élevé.

Depuis 1985, le peuple suisse a déjà rejeté quatre initiatives populaires visant à interdire à divers degrés l'expérimentation animale, la dernière en 2022 à près de 80%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Zelensky: "on ne peut pas faire confiance" aux "menteurs" russes

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Volodymyr Zelensky a appelé à "mettre sous pression" les dirigeants russes. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu mercredi aux critiques lancées contre lui par Donald Trump. Il a martelé que les responsables russes étaient des "menteurs pathologiques" auxquels "on ne peut faire confiance".

"Nous ne devons jamais oublier que la Russie est dirigée par des menteurs pathologiques, on ne peut pas leur faire confiance et ils doivent être mis sous pression", a exhorté M. Zelensky sur les réseaux sociaux.

Mardi, Donald Trump avait qualifié les discussions avec Moscou de "très bonnes". Il avait tancé son homologue ukrainien, sous-entendant qu'il était responsable de la guerre qui a débuté avec l'invasion russe de février 2022.

Volodymyr Zelensky doit rencontrer dans la matinée l'envoyé spécial de Donald Trump pour l'Ukraine, Keith Kellogg, arrivé mercredi à Kiev pour sa première visite depuis sa nomination à ce poste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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