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Trafic aérien: les voyageurs victimes d'annulations de vols réagissent

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Les annulations de vols commencent à faire réagir les voyageurs helvétiques, selon la Fédération romande des consommateurs. La FRC déplore le manque de transparence des compagnies aériennes. Elle réclame que les transporteurs informent plus rapidement, surtout sur les vols retour. 

Vous deviez voyager de Genève à Alicante le 7 juillet et votre vol est annulé? Eh bien vous n’êtes pas le seul. Ils sont nombreux les voyageurs qui ont vu leur réservation annulée au dernier moment avec une seule explication, le Covid-19. Or plusieurs compagnies qui opèrent à l’aéroport de Genève ont annoncé la reprise de leurs activités le 15 juin. D’où l’incompréhension des voyageurs. Valérie Muster, elle est juriste à la FRC.

Valérie MusterJuriste à la Fédération romande des consommateurs

Même les informations diffèrent que l’on soit sur le site ou sur l’application d'après la FRC. Le vol est tour à tour annulé ou complet. Y a-t-il un ordre de priorité ? Est-ce que les vols anciens seraient plus facilement annulés ? Une certitude: l'incertitude.

Valérie MusterJuriste à la Fédération romande des consommateurs

Vol retour problématique

La FRC s’inquiète surtout d’une annulation du vol retour. Que faire lorsque vol de l’aller annulé mais pas le vol de retour ? Cela crée de nombreuses inconnues qui ne sont pas bonnes pour la reprise économique.

Valérie MusterJuriste à la Fédération romande des consommateurs

Indemnités d’annulation

Le fait que les vols soient annulés 15 jours avant n’est pas un hasard et pas seulement à cause de l'évolution du Covid, selon la juriste de la FRC.

Valérie MusterJuriste à la Fédération romande des consommateurs

Un délai minimum de 14 jours doit être respecté si la compagnie veut éviter l'indemnisation qui va de 250 euros à 600 euros selon la destination.

La politique d’annulation ne dépendrait pas du prix du vol. Si l’on a payé 36 francs un vol en novembre 2019, on peut reprendre un vol sans payer de supplément en cas d'annulation, même si actuellement les tarifs sont bien plus élevés.

La réponse d'EasyJet et de SWISS

Contacté, EasyJet a répondu que depuis le retour de la demande clients et la levée des restrictions dans toute l’Europe, la compagnie a pu reprendre un petit nombre de vols. Il devrait être augmenté dans les semaines à venir. Des annulations sont cependant possibles avertit EasyJet, qui assure que les clients sont informés dans les meilleurs délais afin qu’ils puissent demander un transfert vers un autre vol gratuitement, obtenir un bon d’échange pour la valeur de leur réservation ou obtenir un remboursement via le formulaire en ligne. EasyJet a avancé sa date de mise en vente du programme hiver-printemps 2021 pour que les clients puissent reporter leur vol jusqu’au 4 mai 2021.

La compagnie confirme que les deux vols "aller et retour" sont dissociés, d'où le décalage en cas d'annulation. En revanche, pour les passagers dont le vol retour a été annulé alors qu’ils se trouvent déjà sur leur lieu de vacances, la compagnie les transfère sur le prochain vol disponible et couvre les frais d’hébergement, de bouche et autres frais indispensables au cas par cas. EasyJet renvoie à son site web « Covid Help Hub » .

Quant à SWISS, la compagnie indique concernant ses annulations que la situation est extrêmement dynamique. Il peut arriver qu’un pays ouvre d’abord son aéroport puis le ferme à nouveau après quelques jours ou semaines. La compagnie ne peut pas entièrement exclure qu’un vol ne puisse pas être effectué comme prévu. Les passagers des vols annulés peuvent se faire rembourser leur billet ou modifier leur réservation sans frais. Depuis le mois de juin, SWISS couvre 15 à 20% des dessertes initialement prévues. Elle va monter en puissance cet été et d'ici octobre, elle devrait atteindre le 40% de sa capacité pour plus de 85% des destinations mondiales desservies.

 

 

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Suisse

Comparis s'attend à une hausse de 6% des primes d'assurance maladie

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Selon Comparis, la pandémie de coronavirus n'explique que partiellement la fluctuation extraordinairement élevée des coûts entre 2021 et 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les primes de l'assurance maladie de base devraient augmenter en moyenne de 6% l'an prochain, selon les prévisions de Comparis. De nombreux assurés pourraient même voir leur prime bondir de plus de 10%, pour la deuxième année consécutive.

Pour le comparateur en ligne, cette nouvelle forte hausse est due à la réduction des réserves, "imposée par la politique". En conséquence, de nombreuses caisses ont réduit "excessivement" leurs réserves au moyen de primes "bien inférieures aux coûts", regrette-t-il mardi dans un communiqué.

Nombre de caisses maladie "manquent maintenant d'un matelas financier pour amortir les fluctuations actuelles des coûts", explique Felix Schneuwly, expert Assurance maladie chez Comparis, cité dans le communiqué.

Sans cette réduction des réserves, "les primes n'auraient augmenté que d'environ 2,5% par an et par personne ces dernières années et continueraient de croître aujourd'hui dans ce domaine", affirme Comparis.

Selon Felix Schneuwly, ces chiffres s'appuient sur les prévisions de Comparis et du Centre de recherches conjoncturelles de l'EPFZ (KOF) qui fait état d'une croissance de l'ensemble des coûts de la santé en Suisse de 2,9% en 2022, 3,6% pour cette année et 3,1% pour l'an prochain.

La croissance de la part des coûts déterminante pour les primes d'assurance maladie s'élève cette année à 3,4% par rapport à l'année précédente. Comme souvent, la hausse des coûts publiée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) est plus élevée au premier trimestre qu'au dernier trimestre.

Un coussin de réserve

Pour le comparateur en ligne, la pandémie de Covid-19 n'explique que partiellement la fluctuation "extraordinairement élevée" des coûts entre 2021 et 2023. Et de mettre en cause d'autres facteurs, comme des lourdeurs administratives, l'absence de médicaments bon marché, la hausse du nombre de psychothérapies ou encore la mise en oeuvre de l'initiative sur les soins infirmiers.

A plus long terme, l'expert en assurance maladie Felix Schneuwly s'attend à ce que la courbe des coûts s'aplatisse de nouveau et à ce que la croissance des coûts des prestations médicales à la charge de l'assurance de base se stabilise ces prochaines années dans une fourchette légèrement inférieure à 3%.

Pour éviter que toute fluctuation des coûts n'entraîne systématiquement une fluctuation des primes, les assureurs maladie ont de nouveau besoin d'un coussin de réserve supérieur au minimum légal, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VIDEO - Quelle est votre intuition de votre empreinte carbone ?

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photo d'illustration

Une fondue ou un aller-retour à Barcelone ? Deux chercheurs de l'EPFL ont développé un site interactif pour mesurer comment les gens perçoivent leur empreinte carbone. Benjamin Smadja et Elsa Duperray ont rempli le questionnaire en ligne qui permet de comparer différentes actions du quotidien.

L'achat de viande de poulet locale pendant un an libère-t-il plus ou moins de CO2 qu'une douche quotidienne de 10 minutes pendant une année ? En matière d'émissions sur une année, est-il préférable de jouer au tennis ou de consulter sa boîte e-mails ? La commande de chaussures en ligne pollue-t-elle plus ou moins que le visionnage d'une saison de la série "Game of Thrones" ?

Tel est le genre de questions contenues dans le quiz Climpact. L'objectif consiste à savoir comment les gens perçoivent l'empreinte carbone de leurs actions, indique mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

"Le modèle que nous avons développé convertit les comparaisons de l'empreinte carbone de différentes actions en une échelle absolue. Nous pouvons ainsi comparer la perception à celle de l'empreinte carbone réelle", explique l'un des chercheurs à l'origine du projet, Victor Kristof, cité dans le communiqué.

Impact sous-estimé

Il souligne que si l'on sait que la Suisse produit 45 millions de tonnes de CO2 par an, cela ne révèle pas grand-chose "sur les détails de la vie quotidienne des gens et sur la manière dont ils peuvent réduire leur impact."

Au total, Victor Kristof et son compère Lucas Maystre ont effectué leurs calculs pour 52 actions, soumises aux visiteurs du site web Climpact. Outre un volet éducatif, le quiz vise à démontrer que la perception de l'impact carbone n'est pas toujours bonne.

"Nous espérons montrer aux pouvoirs publics que nombreuses sont les personnes à sous-estimer l'impact de certaines de leurs actions qui ont une empreinte carbone importante", indique Victor Kristof. Et d'ajouter que cela est particulièrement vrai, selon les premiers résultats du quiz, pour le chauffage des logements.

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Politique

Vers une loi fédérale pour mettre en oeuvre l'initiative anti-burqa

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La loi sur la dissimulation du visage dans l'espace public prévoit une amende de 1000 francs aux contrevenants (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Il devrait être interdit de se dissimuler le visage en public en Suisse. Le Conseil des Etats a adopté lundi par 36 voix contre 8 le projet de loi du gouvernement mettant en ½uvre au niveau fédéral l'initiative anti-burqa. Le National doit encore se prononcer.

Le Conseil des Etats était entré déjà en matière en mars dernier sur le projet. Il avait finalement opté pour une loi fédérale plutôt que de laisser aux cantons le soin de régler les exceptions et amendes dans leurs lois sur la police. Lundi, les sénateurs ont planché sur le détail de la loi qu'ils ont acceptée sans changement.

Le projet du gouvernement interdit de se dissimuler le visage en public. Yeux, nez et bouche doivent être visibles, dans tous les espaces publics ou privés accessibles au public. Les contrevenants seront passibles d'une amende d'ordre de maximum 1000 francs.

Des exceptions sont prévues pour les avions, les locaux consulaires ou de culte. Ainsi que lors de manifestations, sous conditions et si les autorités le permettent. Il en va ici de la liberté d'opinion et de la liberté de manifestation.

La gauche aurait voulu autoriser la dissimulation du visage lorsque "d'autres intérêts légitimes" le justifient. Cette réglementation est en vigueur dans le canton de Berne sans que cela pose problème, a relevé Hans Stöckli (PS/BE). Selon lui, on augmente la sécurité juridique. Mais cette formulation est jugée trop ouverte et difficilement praticable pour la police. La proposition a passé à la trappe par 29 voix contre 12.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Kühne+Nagel remplacera Credit Suisse au SMI

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Alerte Info (© )

Le logisticien Kühne+Nagel remplacera dès le 13 juin Credit Suisse au sein du Swiss Market Index (SMI). La banque aux deux voiles doit être décotée à Zurich comme à New York, dans le sillage de la finalisation annoncée de sa reprise par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Genève

VIDEO - La Suisse pas très active pour le climat ? Genève s'active pourtant

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La Suisse est en retard sur l'UE en matière de réduction des émissions de CO2, estime Reto Knutti (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'absence de centrales à charbon en Suisse ne fait pas du pays un modèle pour la baisse des émissions de CO2, indique le climatologue Reto Knutti. Des actions sont pourtant prises du côté de Genève, nous expliquent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Elle se trouve même derrière l'Union européenne (UE), ajoute-t-il dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Au cours des 30 dernières années, nous avons réduit le CO2 d'environ 20%. Pour arriver à zéro en à peine 30 ans, il faut aller quatre fois plus vite".

"Regardez la Chine ou les Etats-Unis. Les deux ont reconnu depuis longtemps que le tournant énergétique est un gain économique", relève le scientifique, soulignant que la Chine deviendra probablement neutre en CO2 plus rapidement que la Suisse.

Selon le professeur de physique climatique à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), il ne faut pas parler uniquement des coûts en matière de protection du climat, mais aussi des avantages. "C'est comme si un patient en phase terminale refusait un médicament parce qu'il pourrait avoir des effets secondaires".

Source : ats

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