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Budget vaudois 2019 encore à l'équilibre

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Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis a présenté jeudi le budget 2019 du canton: une nouvelle fois à l'équilibre (archives). (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour la 13e année consécutive, le budget du canton de Vaud est à l'équilibre, avec un excédent de revenus de 110'500 francs pour 2019. Le pari de la RIE III cantonale est "gagné", s'est félicité Pascal Broulis.

"C'est une excellente nouvelle", a expliqué jeudi le conseiller d'Etat. Il a rappelé que le gouvernement avait lancé la réforme vaudoise de la fiscalité des entreprises (RIE III) en 2013.

Globalement juste

En 2016, la population a plébiscité le projet cantonal, finalement rejeté au niveau national l'année suivante. "Le pari de 2013 est gagné. Les chiffres que nous avancions se révèlent justes. Globalement, on ne s'est pas trompé", a souligné le grand argentier. L'effet global de la RIE III s'élève à 209 millions.

Les dépenses brutes de fonctionnement atteignent 9'772 millions, soit une croissance de 2,55%, proche de celle prévue au budget 2018 (+2,48%). Les charges brutes dans l'action sociale connaissent une hausse importante: 179 millions (+7,4%) par rapport au budget 2018.

Plafonnement des primes

L'enseignement et la formation ainsi que la santé sont aussi en hausse, respectivement de 66 millions de francs (+2,3%) et de 30 millions "(+2,3%). Ces écarts s'expliquent notamment par la pression démographique, le vieillissement de la population et la hausse des subsides LAMal en lien avec la RIE III vaudoise.

"C'est un budget très généreux, aucune mission de l'Etat n'est maltraitée", a lancé Pascal Broulis à l'intention de ceux qui parleraient d'austérité. En matière d'effectifs, Vaud prévoit l'engagement de 285 équivalents temps plein (ETP), soit une hausse de 1,7% par rapport à 2018.

Fort impact

Du côté des revenus, la prévision 2019 est du même registre que celle des charges, à savoir une croissance de 2,55% par rapport au budget précédent. Elle s'explique principalement par la hausse des recettes non fiscales.

La baisse du taux d'imposition à 13,79% pour les sociétés dès 2019 devrait se solder par un manque de 280 millions de francs. Il sera partiellement compensé par la hausse des impôts sur le revenu (105 millions, +3%) et sur la fortune (45 millions, +7,8%).

Rassurer les communes

Tous les secteurs de l'Etat sont renforcés, a répété Pascal Broulis. "On a pu rassurer les communes", qui ont "enfin compris" qu'elles sont "à la même aune" que le canton. La réforme de la fiscalité des entreprises est "cruciale" pour que les sociétés restent sur sol vaudois ou que d'autres s'y redéploient.

La dette continue de progresser pour atteindre 1,075 milliard. Le conseiller d'Etat s'est empressé de souligner que le canton de Vaud restait néanmoins triple A, selon le rating de l'agence Standard and Poor's.

Deux dates

Pascal Broulis a annoncé que le gouvernement allait "se battre" pour que le deuxième essai de la RIE III au niveau fédéral passe cette fois la rampe. Il a mentionné deux dates pour la votation populaire: le 10 mars et le 19 mai. Selon lui, ce qui s'appelle désormais PF 17 équivaut quasiment au "modèle vaudois", avec son fort volet social.

Interrogé sur le cas d'entreprises qui annoncent déjà aujourd'hui pouvoir ajuster leurs provisions grâce au taux très avantageux de la RIE III, Pascal Broulis a indiqué que cet argent peut ainsi "circuler". Cela permet notamment à un entrepreneur "d'engager du monde" s'il le souhaite.

Ignorance

Fin août, l'éditeur Tamedia, qui vient de procéder à une nouvelle restructuration et à la fermeture du Matin semaine, a indiqué par exemple s'attendre à "un effet comptable positif net de 13,4 millions de francs" grâce à la RIE III vaudoise.

Cette entreprise zurichoise va-t-elle en profiter pour investir dans le canton de Vaud, pour engager du personnel ? "Je ne peux pas vous dire, je ne connais pas ces gens. Je n'en sais fichtrement rien", a répondu Pascal Broulis.

Divergences politiques

Du côté des réactions politiques, le Parti socialiste a salué un budget "au service de la population", alors que les Verts réclamaient un plan d'action répondant au défi climatique.

Pour les Libéraux-Radicaux en revanche, "la coupe est pleine." Le PLR s'insurge contre la croissance des charges. Le département de Pierre-Yves Maillard "va-t-il continuer à s'enfler telle la grenouille face au boeuf?", se demande le parti.

Source ATS

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Economie

Le taux de chômage passe sous les 2%

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Alerte Info (© )

Le marché suisse du travail reste très dynamique, le taux de chômage étant tombé sous la la barre des 2% en mai, à 1,9%. Par rapport à mai 2022, le nombre de chômeurs a reculé de 10,1%, écrit mercredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Politique

La tendance au triple "oui" le 18 juin se confirme

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La loi sur la protection du climat est un contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers (image d'illustration). (© KEYSTONE/SWISS PRESS PHOTO/AFP/FABRICE COFFRINI)

Les lignes n'ont pas fondamentalement bougé concernant la tendance pour les votations fédérales du 18 juin. Selon deux nouveaux sondages, un "oui" se dessine pour la loi Covid-19, l'imposition des entreprises et, de façon moins nette, pour la loi climat.

La loi sur la protection du climat et l'innovation est l'objet le plus contesté des trois. Il serait néanmoins accepté assez confortablement, comme le révèlent mercredi le dernier sondage de l'Institut gfs.bern mené pour la SRG SSR et l'étude LeeWas faite sur mandat de Tamedia et 20 Minutes.

La première étude fait état de 63% d'avis favorables ou plutôt favorables, contre 36% d'opinions contraires ou plutôt opposées (1% d'indécis). Pour le deuxième sondage, le "oui" l'emporte par 56% contre 43% de "non".

L'arrêté fédéral sur le taux d'imposition minimale de 15% des bénéfices des grandes entreprises (norme OCDE) est plébiscité par plus de 70% des Suisses dans les deux enquêtes.

La prolongation de la loi Covid-19 recueille de son côté environ deux tiers de "oui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG vont tester un vaccin à ARNm prometteur contre le mélanome

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"Nous sommes en train de vivre une petite révolution", affirme Olivier Michielin, chef du département d'oncologie des Hôpitaux universitaires de Genève (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un vaccin à ARN messager développé par Moderna dont l'efficacité contre certains cas de mélanome a été confirmée récemment va bientôt être testé à Genève. Les HUG espèrent démarrer l'essai clinique à l'été ou l'automne 2023, indique le chef du département d'oncologie.

"Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) font partie - probablement avec trois autres sites en Suisse alémanique - des centres qui participeront à un essai de phase 3 organisé au niveau mondial", précise le professeur Olivier Michielin mercredi dans Le Temps. L'objectif est de pouvoir proposer l'association de traitement vaccin à ARNm et immunothérapie aux patients présentant des risques de récidives importants.

L'oncologue s'exprime à l'issue du plus grand congrès annuel mondial sur le cancer organisé début juin à Chicago par la Société américaine d'oncologie clinique lors duquel les dernières conclusions du vaccin à ARN messager ont été présentées. Ceux-ci montrent une réduction très significative des récidives chez les personnes atteintes du cancer de la peau avec le vaccin, lorsque pris en combinaison avec le médicament anticancéreux Keytruda développé par Merck.

Olivier Michielin juge les résultats "extrêmement impressionnants". Le risque de récidives métastatiques dans d'autres organes que la peau est diminué de 65% par rapport au seul traitement par immunothérapie qui réduisait déjà ce risque d'environ 40%, explique-t-il.

"Révolutionnaire"

"Nous ne pensions absolument pas voir un jour de tels chiffres. L'effervescence au sein du congrès était palpable", commente le spécialiste. La technologie à ARNm a révolutionné le domaine de la vaccinologie du cancer, souligne-t-il, car elle permet pour la première fois de cibler de nombreuses mutations spécifiques, propres à chaque individu.

La toxicité de ce type de vaccin étant très faible, son utilisation chez des patients ayant été transplantés, pour lesquels une immunothérapie n'est souvent pas proposée par risque de rejet de greffe, pourrait par ailleur être envisagée, précise encore M. Michielin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Une défense sédunoise surclassée

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La joie des Stadistes après le 3-2, le but de la promotion. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

"Cela allait très vite devant pour le SLO. Bien trop lentement en revanche derrière pour Sion !" En deux phrases, Vincent Rufli, ancien joueur des deux équipes concernées, a résumé ce barrage.

L'avis de l'ancien défenseur international était partagé par tous les observateurs. "Cela aurait pu faire 4-0 pour le SLO après 20 minutes", relève ainsi Bernard Challandes, lui aussi ancien entraîneur du FC Sion faut-il le préciser. La défense valaisanne fut bien à la rue lors de cette double confrontation. Comme si le scénario de ce barrage était écrit d'avance. La meilleure attaque de la Challenge League a surclassé la pire défense de la Super League.

"Ce soir, c'est la tristesse qui prédomine, avoue Paolo Tramezzani. Jamais je n'aurais imaginé vivre un tel traumatisme avec ce club. Au président maintenant de répondre aux questions quant à l'avenir. Parler du mien ce soir est déplacé..." Un président qui a quitté le stade après le 3-2 de Teddy Okou. Un but extraordinaire qui aura scellé le destin tragique du FC Sion de Christian Constantin.

Le "Mister" est revenu sur le cas Balotelli. "L'aligner dans ce barrage n'aurait pas été correct vis-à-vis des autres joueurs, explique-t-il. Les explications sur le cas de Mario seront données en temps voulu." On précisera que l'Italien bénéficie d'un contrat qui court jusqu'au 30 juin 2024...

Loin des ténèbres qui se sont emparées du FC Sion, les Lausannois ont pris le temps de savourer cette promotion. Danny Da Silva distribuait ainsi tous ses gants à ses jeunes supporters pour un moment de partage magnifique. "Même s'il y a six semaines la promotion était très loin, il est faux de croire que nous venons de nulle part, souligne le gardien. Le club s'est construit au fil des mois pour arriver où nous sommes arrivés ce soir. Vous verrez, les dirigeants vont faire ce qu'il faut pour bâtir une équipe de Super League. Avec toujours ce souci de ne pas brûler les étapes. J'espère que le public, qui a été extraordinaire ce soir, nous suivra."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le SLO envoie Sion dans les abîmes

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Christian Constantin et le FC Sion ont bu la tasse mardi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une équipe de Challenge League a enlevé pour la cinquième fois le barrage de promotion/relégation. Stade Lausanne-Ouchy est l'heureux élu d'une saison 2022/2023 qui envoie le FC Sion dans les abîmes.

Victorieux 2-0 samedi à Tourbillon, les Stadistes ont conservé leur avantage à la faveur d'un succès 4-2 dans une Pontaise qui a à nouveau vibré avec une affluence de 10'754 spectateurs pour un simple match de football.

Stade-Lausanne Ouchy est ainsi la troisième équipe vaudoise promue ce printemps après Yverdon et le Lausanne-Sport. Au bénéfice du soutien sans faille mais raisonnable de son président Vartan Sirmakes, le club qui était si cher au regretté Richard Dürr découvrira cet été la Super League alors qu'il évoluait encore en 2e Ligue interrégionale il y a neuf ans.

Le bijou de Teddy Okou

Ce succès lors de l'acte II ne souffre aucune discussion. A la Pontaise, les Stadistes ont mené tout d'abord deux fois au score grâce à Liridon Mulaj (6e) et à Alban Ajdini (34e) avant de rafler la mise grâce à Teddy Okou pour le 3-2 de la 81e minute, un véritable bijou. Le 4-2 de la 89e signé Mulaj donnait presque au score des allures de correction pour ce FC Sion en perdition.

Sur ces quatre réussites, on a pu mesurer toutes les lacunes d'une défense qui a conclu sa saison sur un 23e match de rang sans clean-sheet. Cet enchaînement presque incroyable à ce niveau explique pourquoi cette relégation n'est pas vraiment le fruit du hasard. Le but de Luca Zuffi à la 23e (1-1) et le penalty d'Anto Grgic à la 39e (2-2) ne devaient entretenir qu'une petite flamme de l'espoir pour des Sédunois qui n'ont pas vraiment donné le sentiment de croire à une remontada bien improbable.

Bien des questions ouvertes

Cette troisième relégation sportive après celles de 1969 et de 1999 ouvre bien des questions. Christian Constantin aura-t-il la volonté de repartir pour un tour, pour une dernière danse plutôt s'il se retire effectivement de la présidence l'an prochain ? Ou anticipera-t-il son départ dès les prochaines semaines ? Ou s'engagera-t-il, comme il l'a annoncé, dans une bataille juridique qui n'ajoutera rien à sa gloire ni à celle du football romand ?

Cette relégation, qui survient après 17 saisons au sein de l'élite, punit une politique sportive menée trop souvent à rebours du bon sens. Avec le recul, l'engagement de Mario Balotelli en août dernier fut une folie. Super Mario n'a pratiquement jamais répondu aux attentes. La valse des entraîneurs pour voir Paolo Tramezzani commencer et terminer ce funeste championnat a quelque chose de risible. Le totomat a parfois bon dos...

Mais le grand mystère qui restera autour de ces dernières années est cette fatalité qui veut qu'une nouvelle recrue perde une grande partie de ses moyens dès le franchissement du tunnel de St-Maurice. Attiré par des contrats plus rémunérés qu'ailleurs dans le pays, le joueur ne réfléchit pas vraiment dans quel guêpier il s'est fourré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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