Rejoignez-nous

Actualité

À Genève, une campagne pour lutter contre le travail au noir dans l'économie domestique

Publié

,

le

Ivan Haro, directeur general de la Fondation PRO Entreprise sociale privee, Thierry Apotheloz, conseiller d'Etat charge de la cohesion sociale, Fabienne Fischer, conseillere d'Etat chargee de l'economie et de l'emploi et Metin Tuerker, charge de projets au bureau de l'integration des etrangers (BIE), de gauche a droite, s'expriment lors d'une conference de presse sur le lancement d'une campagne de sensibilisation en faveur de l'assainissement du secteur de l'economie domestique, ce vendredi 17 septembre 2021 a Geneve. KEYSTONE/Martial Trezzini

L'Etat de Genève et PRO, entreprise sociale et privée, lancent une campagne pour lutter contre le travail au noir dans le secteur de l'économie domestique. L'occasion pour les autorités de revenir sur les progrès effectués ces vingt dernières années. Le dispositif Chèque service qui sert à faciliter les démarches administratives des employeurs est notamment mis en avant.

Genève veut mieux protéger les acteurs de l'économie domestique. C'est pourquoi, en partenariat avec la fondation PRO, qui réinsère les personnes en situation de handicap, les autorités lancent une campagne de sensibilisation pour toucher un secteur où le travail au noir reste problématique. Le but visé est de lutter contre l'exclusion et la précarité générée par ce type d'activité et d'encourager les employeurs à utiliser les dispositifs Chèque service et Ménage emploi pour déclarer leur personnel. Pourtant, en vingt ans, de nombreux progrès ont été faits comme l'atteste Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale et du sport.

Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale et du sport

Si les résultats obtenus depuis vingt ans sont encourageants, ils sont encore insuffisants. Un phénomène inquiète les autorités genevoises: les déclarations partielles. Des employeurs ont tendance à ne déclarer que quelques heures, et non pas la totalité du travail effectué. L'occasion pour Thierry Apothéloz de rappeler les employeurs à leurs responsabilités lorsqu'ils emploient une personne. Et cela commence dès la première heure de travail.

Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale et du sport

En cas de dénonciation d’un employeur, des amendes allant jusqu’à 40 000 francs, voire des procédures pénales sont prévues.

Mutation sans précédent

En vingt ans, le secteur de l'économie domestique a connu une forte mutation, illustrée par les estimations du nombre de personnes salariées (15'000 en 2000 et 20'000 en 2020, +33%), du nombre de postes de travail générés équivalent plein temps de 9250 en 2000 à 13'000 en 2020, ou encore du nombre d'employeurs et d'employeuses (passé de 18'177 à 30'000 sur la même période, +65%). Ainsi, dès les années 2000, l'Etat s'est engagé en faveur de l'assainissement de ce secteur avec pour objectif de garantir une protection sociale de base aux employés concernés, de décharger les employeurs des démarches administratives et d'assurer une transparence optimale des relations de travail. C'est dans cette optique que le dispositif chèque service a été mis en place.

Chèque service, une réussite

Dès 2008, le développement de Chèque service a été confié à l'entreprise PRO, du fait de son engagement social et solidaire. De cette manière, l'Etat a contribué à une augmentation importante de la masse salariale brute sous gestion dans le cadre du dispositif. Entre 2004 et 2020, celle-ci est ainsi passée de 4 millions à 84,6 millions de francs. Par ailleurs, toutes plateformes confondues, la masse salariale déclarée dans ce secteur a augmenté de 1460%, entre 2000 et 2020. A noter l'impact de Papyrus qui a augmenté de 13 millions la masse salariale entre 2017 à 2018. Dans ce contexte, le gain pour les assurances sociales se monte aujourd'hui à 42 millions de francs, contre 3,1 millions il y a 20 ans. Un service qui à l'avenir pourrait bien être utilisé dans d'autres secteurs de l'économie comme l'explique Fabienne Fischer, conseillère d'Etat en charge du développement économique.

Fabienne FischerConseillère d'Etat en charge du développement économique

Ainsi, la campagne de sensibilisation se veut comme une piqûre de rappel qui prouve que l'assainissement de ce secteur profite à toute la collectivité grâce aux cotisations reversées aux différents régimes d'assurances sociales.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

L'AVIVO alerte sur la hausse du coût de la vie pour les seniors

Publié

le

L'AVIVO et les associations de défense des aînés du canton ont alerté face au renchérissement général des coûts pour les seniors. © Miguel Hernandez

Hausse des primes maladies, des loyers, inflation.. À Genève, les associations de défense des aînés du canton tirent la sonnette d'alarme face au renchérissement général des coûts. Elles lancent un appel aux élus genevois et bernois pour demander une amélioration de leurs conditions financières.

“Tout augmente sauf les pensions des retraités”. À Genève, l’AVIVO et les associations de défense des aînés du canton ont exprimé leur inquiétude quant à la hausse générale du coût de la vie pour les seniors. Loyers, carburant, énergie ou encore primes maladies, les prix augmentent dans tous les domaines. Alors que les pensions des retraités stagnent depuis des années, l’inflation, elle, a augmenté de plus de 5% entre 2021 et 2023. Un constat alarmant pour Ueli Leuenberger, président de l'AVIVO.

Ueli LeuenbergerPrésident de l'AVIVO

En écho, l’AVIVO a déposé fin juin une pétition pour obtenir une aide de 1000 francs pour les retraités qui bénéficient de prestations complémentaires. Le taux de pauvreté des seniors est parmi les plus élevés de Suisse selon une étude de Pro Senectute. Ecoutez René-Simon Meyer, membre de la Coordination genevoise d'action syndicale (CGAS).

René-Simon MeyerMembre de la Coordination genevoise d'action syndicale (CGAS)

Les associations ont également lancé un appel aux élus genevois et bernois pour demander une amélioration de leurs conditions financières. Elles demandent une indexation des rentes et une compensation du renchérissement. "On veut des actes et pas que des promesses", a martelé Ueli Leuenberger.

Loi sur l'AVS problématique

Dans leur constat, les associations dénoncent le fait que la loi actuelle ne prévoit pas l'indexation régulière des pensions. Un blocage légal que dénonce Jean-Pierre Fioux, membre du syndicat des services publics.

Jean-Pierre FiouxMembre du Syndicat des services publics

Face à cette situation, il propose deux solutions.

Jean-Pierre FiouxMembre du Syndicat des services publics

Les associations de défense des aînés ont d'ores et déjà annoncé leur mobilisation pour la votation sur le référendum contre la réforme du 2e pilier qui aura lieu en mars 2024.

Continuer la lecture

Culture

L'exécutif genevois consterné par le plan d'économies de Tamedia

Publié

le

Consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia, le Conseil d'Etat genevois a envoyé lundi une lettre au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève. Lundi matin, des journalistes manifestaient à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat genevois est consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia et le nombre élevé de licenciements qui en résultera. Il a envoyé une lettre dans ce sens au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève.

Le gouvernement genevois a rappelé à l'éditeur que la presse n'est pas un simple bien de consommation, a-t-il indiqué mercredi. Dans son courrier envoyé lundi, il a notamment écrit que la presse est le "pilier du débat public et d'une démocratie forte, elle doit être respectée comme telle et ne peut être gouvernée par de simples considérations financières".

TX Group prévoit de supprimer cet automne jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Tous les titres et services éditoriaux sont touchés. Le Conseil d'Etat s'inquiète des conséquences de ce plan d'économies sur l'emploi et la qualité des médias affecté.

L'exécutif genevois précise avoir demandé aux "dirigeants de Tamedia de l'informer régulièrement et précisément sur les démarches en cours et à assumer leurs responsabilités d'employeur." Plus de 70 collaborateurs de Tamedia Suisse romande ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe. Le débrayage marquait le début des négociations avec la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

La ville de Lucerne est plus vieille que ce que l'on imaginait

Publié

le

Le pont de Lucerne est un monument phare de la ville (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

Le site palafittique situé dans la zone du tunnel sous le lac prévu pour la future la gare souterraine de passage de Lucerne est vieux de 5400 ans. Ce sont 2400 ans de plus que ce que l'on supposait.

En 2020, les premières découvertes faites dans la rade de Lucerne indiquaient que la ville avait été peuplée à l'âge du bronze, vers 1000 avant Jésus-Christ, rappelle mercredi la chancellerie lucernoise dans un communiqué. De nouvelles analyses ont montré que le village existait déjà en 3400 avant Jésus-Christ.

Ce qui a mis les chercheurs sur cette piste est une couche sombre à forte teneur en matière organique et du charbon de bois, découverts à 1,5 mètre sous le fond du lac. Des fragments de céramique, des grains de céréales brûlés et des outils en silex figurent également parmi les découvertes.

Ces découvertes indiquent les vestiges d'un ou plusieurs villages néolithiques et prouvent une fois de plus que le niveau du lac était nettement plus bas qu'aujourd'hui au cours des millénaires précédents, précise le communiqué.

"Grâce à ces nouvelles connaissances, nous pouvons prouver sans équivoque que l'histoire de Lucerne commence avec un village lacustre du néolithique. C'est vraiment une sensation et cela signifie qu'il y a 5400 ans déjà, des hommes se sont installés sur le site de la ville actuelle", a déclaré l'archéologue cantonal Jürg Manser, cité dans le communiqué.

Des fouilles de sauvetage doivent donc être entreprises afin de documenter les importants témoins culturels et historiques. Ces fouilles sont prévues avant le début des travaux de la gare de passage et ne les retarderont pas.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Élections fédérales

Fédérales 2023: La plupart des candidats opposés à la reconnaissance faciale

Publié

le

Un système de caméras sur un immeuble en 2014 à Zurich (© KEYSTONE/Christian Beutler)

Une large majorité des candidats aux élections fédérales sont opposés à la reconnaissance faciale automatisée dans l'espace public, selon un sondage. Seuls les représentants de l'UDC y sont favorables, de justesse.

Près de 80% des candidates et des candidats au Conseil national et au Conseil des Etats sont favorables à l'interdiction de la reconnaissance faciale dans l'espace public selon l'enquête smartvote, indique mercredi l'alliance "Protégeons nos droits fondamentaux, non à la reconnaissance faciale".

L'opposition à la reconnaissance faciale est légèrement plus élevée chez les candidats au Conseil des Etats. 83,9% se sont dits favorables ou plutôt favorables à son interdiction dans l'espace public, contre 77,9% pour celles et ceux qui briguent un siège au National. La part de ceux qui sont résolument pour une interdiction est de 55,2% pour le Conseil des Etats et de 52,7% pour le National.

Le taux d'approbation d'une interdiction atteint 90% chez les Verts et dépasse les 60% dans les rangs du PLR et du Centre. Seuls les candidats de l'UDC opposent à une interdiction, à une courte majorité (51,5%).

L'alliance "Protégeons nos droits fondamentaux, non à la reconnaissance faciale" regroupe la section suisse d'Amnesty International, AlgorithmWatch Suisse et la Société numérique.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Culture

Ringier reprend entièrement Ringier Axel Springer Suisse

Publié

le

Marc Walder et la nouvelle directrice de Ringier Medien Schweiz, Ladina Heimgartner, misent sur les magazines, ont-ils souligné mercredi. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'éditeur Ringier et l'Allemand Axel Springer mettent fin à leur partenariat au sein de Ringier Axel Springer Suisse (RASCH). Ringier reprend les 35% de parts d'Axel Springer. Les 20 titres concernés, dont l'Illustré et PME Magazine, seront conservés.

Les magazines et les titres suisses sont regroupés dans la nouvelle l'entité "Ringier Médias Suisse", qui occupe un millier de collaborateurs, a indiqué mercredi le CEO de Ringier Marc Walder lors d'une conférence de presse. La Commission de la concurrence (COMCO) doit encore donner son feu vert.

La directrice sera Ladina Heimgartner, qui était jusqu'à présent CEO du groupe Blick. Aucun poste ne sera supprimé au sein des rédactions. Au niveau des éditions, il y aura des "synergies", selon Marc Walder, mais le nombre de postes supprimés n'est pas encore défini.

Ringier mise toujours sur les magazines, ont souligné M. Walder et Mme Heimgartner. En revanche, Axel Springer s'oriente de plus en plus vers le numérique. Dans un communiqué, Matthias Döpfner, directeur d'Axel Springer, indique que 90% du chiffre d'affaires est effectué en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture