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Motifs de l'attaque de Villeurbanne flous

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Les enquêteurs tentent de faire la lumière sur les raisons qui ont poussé un Afghan de 33 ans à semer la terreur à l'arme blanche près d'une station de métro dans l'agglomération lyonnaise (archives). (©KEYSTONE/EPA/OLIVIER CHASSIGNOL)

Les enquêteurs français tentaient dimanche de cerner la personnalité et les motifs de l'homme qui a tué la veille un jeune homme et a blessé huit personnes près de Lyon, frappant au hasard des passants à l'arme blanche. Il présentait en tout cas "un état psychotique".

"Il s'agirait d'un homme de nationalité afghane, connu sous deux identités différentes" donnant "trois dates de naissance différentes", venu une première fois en 2009 en France où il se trouve à nouveau depuis 2016, a indiqué dimanche, lors d'une conférence de presse, le procureur de la république de Lyon, Nicolas Jacquet. Entretemps, il avait été "localisé" en Italie, en Allemagne puis en Norvège.

Cet Afghan présumé, bénéficiant d'une carte de séjour temporaire, a semé la terreur à Villeurbanne, commune limitrophe de Lyon, faisant un mort, un jeune de 19 ans, et huit blessés. Le pronostic vital des deux personnes les plus grièvement touchées n'était plus engagé dimanche. Les six autres ont pu rentrer chez elles.

Hypothèse terroriste écartée

M. Jacquet a confirmé que l'hypothèse terroriste semblait écartée: "En raison de la personnalité du mis en cause et en l'absence d'éléments permettant de rattacher directement son passage à l'acte à une entreprise terroriste", le parquet national antiterroriste n'est pas saisi "à ce stade".

Très vite interpellé, grâce à des témoins dont le procureur a salué "l'action courageuse", l'homme qui avait consommé une importante quantité de cannabis, a dit "ne pas avoir de souvenir précis" des faits, mais les a reconnus "partiellement". Il a aussi affirmé "avoir entendu des voix insulter Dieu, lui donnant l'ordre de tuer", parlant également de vengeance et d'un homme qu'il aurait reconnu, qui lui aurait porté tort en Angleterrre, a relaté le procureur en évoquant des propos "incohérents et confus".

Sans antécédents psychiatriques connus, il a été examiné dimanche. Les psychiatres ont diagnostiqué "un état psychotique envahissant avec délires paranoïdes" liés notamment à des thèmes comme la religion.

Armé d'un couteau et d'une fourche de barbecue, il s'est attaqué à l'aveugle à des passants sur une esplanade très fréquentée à la sortie d'un métro, où plusieurs taches de sang, en partie nettoyées, et un ruban jaune de police abandonné par terre témoignaient dimanche du drame de la veille. Des fleurs, déposées par des voisins, étaient visibles çà et là.

Il a été acculé par plusieurs témoins, qui l'ont sommé de lâcher ses armes. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et par de nombreuses chaînes de télévision, on voit un homme à la peau mate, barbe noire courte, bien taillée, sweet capuche noir et baskets rouges avec une lame et une petite fourche dans une main discutant avec des hommes, avant de jeter ses armes puis s'accroupir.

Vives réactions politiques

Les élus locaux n'ont cessé d'appeler à la prudence depuis lors face à des motivations encore inconnues. Mais à droite comme à l'extrême droite de l'échiquier politique, la nationalité de l'auteur présumé n'a pas manqué de faire réagir.

"La naïveté et le laxisme de notre politique migratoire menacent gravement la sécurité des Français!", a dit la présidente du Rassemblement national (extrême droite) Marine Le Pen sur Twitter.

"Il y en a assez de faire preuve de mansuétude avec des 'fous' qui ressemblent quand même beaucoup à des terroristes. Que la France demande à la justice afghane de régler elle-même le cas de son ressortissant !", estimait pour sa part Julien Aubert, candidat à la présidence du parti Les Républicains (droite).

"Les commentaires politiques que j'ai entendus d'un certain nombre de leaders de l'opposition m'écoeurent", a réagi Gilles Le Gendre, chef de file des députés de la majorité présidentielle. "Pourquoi faudrait-il qu'un demandeur d'asile ait une prédisposition particulière à commettre des crimes?", a-t-il interrogé.

Source : ATS

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Mobilité

Gare de Morges: mise à l’enquête du bâtiment "Sablon Gare"

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CFF Immobilier met à l'enquête le dernier bâtiment du quartier des Halles qui remplacera l'actuelle gare de Morges (VD). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les CFF mettent à l'enquête le bâtiment "Sablon Gare" à Morges (VD) du 18 mai au 16 juin 2024. Il s'agit du dernier immeuble du quartier des Halles, qui a transformé ces dernières années les anciennes friches ferroviaires en un nouveau morceau de ville. Il remplacera l'actuel bâtiment de la gare.

Le nouvel édifice proposera cinq surfaces commerciales au rez-de-chaussée, des surfaces de bureaux divisibles du premier au quatrième étage ainsi que 58 nouveaux logements, allant du 1,5 aux 5,5 pièces du cinquième au onzième étage. Il aura une hauteur inférieure à ce que permet le Plan partiel d'affectation du quartier, soulignent les CFF mardi dans un communiqué.

La construction remplacera l'ancien bâtiment voyageurs, qui ne revêt pas d'importance historique majeure et qui n'est plus adapté aux exigences et aux développements futurs de la gare. Un nouveau hall de gare, plus spacieux, sera également construit. Il permettra un accès direct au quai 1 et au futur passage inférieur traversant qui sera réalisé dans le cadre de la modernisation de la gare.

Les CFF espèrent pouvoir commencer les travaux en 2026 pour une mise en service en 2029. CFF Immobilier investira 61 millions dans ce nouveau bâtiment. Le chantier n'aura pas d'impact sur le trafic ferroviaire.

Pour mémoire, le nouveau quartier des Halles a été mis en service entre 2020 et 2021 à côté de la gare. Il accueille 250 logements, près de 600 emplois, des commerces, des activités parapubliques, des logements protégés, une école, une crèche et un P+R de 300 places.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève expose son plan directeur communal 2040

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La Ville de Genève expose jusqu'au 5 juin son plan directeur communal révisé tourné vers la transition écologique et sociale. La maquette en bois de la première ville du canton est montrée dans sa totalité (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Genève présente jusqu'au 5 juin son plan directeur communal révisé tourné vers la transition écologique et sociale. L'exposition dure 30 jours, ce qui correspond à la durée de la consultation publique de cet outil d'aménagement du territoire à l'horizon 2040.

Le plan directeur communal offre une vision prospective, pour agir dès à présent pour atteindre les objectifs climatiques de la Ville, a expliqué mardi devant les médias la conseillère administrative Frédérique Perler, en charge du département de l'aménagement, des constructions et de la mobilité. Il affirme la volonté du gouvernement de construire une ville durable et résiliente.

La révision de ce plan s'est accompagnée d'une consultation citoyenne dès le mois de juin 2022. La population, les associations et les milieux économiques ont ainsi été sollicités dans le cadre de réunions, d'ateliers et de marches exploratoires dans les quartiers. La consultation publique permet encore d'adresser des observations à la Ville de Genève.

Maquette entière

Le plan directeur communal va guider l'action de l'exécutif pendant les quinze prochaines années. Il comprend cinq priorités politiques: Genève en lien avec le Grand Genève, des quartiers régénérés et accueillants, une ville productive et attractive, une nouvelle coexistence ville-nature et un cadre de vie varié et convivial, où la place de la voiture sera réduite.

Le modèle urbain actuel a ainsi été remis en question. Aux thèmes précédents - le logement, l'espace public, l'environnement, la mobilité - sont venus s'ajouter de nouveaux thèmes, comme le climat, le sans-abrisme, le réemploi, le patrimoine ou encore l'inclusivité. Ce plan devrait être adopté par le Conseil municipal de la Ville de Genève en automne puis par le Conseil d'Etat en fin d'année.

L'exposition au Forum Faubourg présente les principaux thèmes de ce plan. Elle permet aussi de voir la maquette de la Ville de Genève dans sa totalité, avec les bâtiments existants et les projets de constructions futurs. Un mapping donne un aperçu des transformations majeures à l'horizon 2040.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Fin des animations et aménagements provisoires repris par les CFF

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La Ville de Lausanne ne prévoit plus d'animations sur le site jusqu'à la reprise des travaux sur la place de la gare (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne ne prévoit plus d'animations sur la place de la gare jusqu'à la reprise du chantier prévu cet automne. Une étude montre d'ailleurs que les animations ne sont de loin pas prioritaires pour les usagers de la gare. Les aménagements provisoires, qui devraient rester en place jusqu'à fin août 2024, ont été entièrement payés par les CFF.

Le rapport externe commandité par la Municipalité pour évaluer l'action de la Ville quant aux aménagements provisoires et les animations sur la place de la gare depuis décembre 2022, sur fond de retard du chantier, a été présenté mardi devant les médias par Natacha Litzistorf, municipale lausannoise en charge du logement, de l'environnement et de l'architecture.

L'étude a été effectuée auprès de 429 personnes en 2023, sous la forme de micros-trottoirs, d'observations du site et d'entretiens individuels avec cinq acteurs économiques présents autour de la place. Dans l'ensemble, les aménagements provisoires (90%) et les animations (68%) ont été jugés nécessaires et plutôt satisfaisants, dans le contexte de l'attente de la reprise des travaux.

Toutefois, seuls 29% des personnes interrogées disent avoir profité de ces aménagements. "Honorable", estime Mme Litzistorf, compte tenu de la courte période évaluée (neuf mois) et que c'était la première fois de son histoire que la place de la gare était à 75% piétonne.

La fonctionnalité prime sur les loisirs

L'évaluation montre en revanche que pour la future et définitive place de la gare, celle-ci doit avant tout être un espace fonctionnel entre les différents modes de transports (76%), un lieu d'attente, de repos ou de pique-nique (29%), et moins un site pour des animations (10%).

Le constat est donc clair pour la Ville, la fonctionnalité prime sur les loisirs. "Patinoire, pétanque ou autres petites animations, ça n'a pas pris. Il n'y a pas une monstre attente de la population pour des animations dans cette zone", a affirmé Mme Litzistorf. La Ville ne sera donc "plus incitative" pour animer la place, mais reste ouverte à d'éventuelles propositions d'acteurs culturels, sportifs ou commerciaux d'ici cet automne, a ajouté la municipale.

Facture déjà payée par les CFF

L'ensemble des animations mises sur pied par la Ville aura coûté environ 200'000 francs, selon Mme Litzistorf, entièrement à la charge de la commune. En revanche, le coût des aménagements et de leur exploitation a été facturé aux CFF pour un montant total de 585'000 francs, "déjà payés", a indiqué la municipale écologiste.

L'étude a aussi évalué l'accessibilité à la place de la gare. C'est le métro qui donne le plus de satisfaction (9,2 sur 10), puis à pied (8,3/10) et à vélo (7,2/10). Elle est jugée un peu moins bonne en bus (7,2/10), à moto (6,1/10), en taxi (6/10) et carrément mauvaise en voiture (4/10).

Si la place est jugée à 89% comme fonctionnelle par les sondés, les principaux reproches concernent les arrêts de bus actuellement trop éloignés, l'accès et le stationnement en voitures trop difficiles et des taxis pas assez proches. Un point d'attention doit aussi être accordé à la propreté des lieux et au sentiment de sécurité, selon les réponses fournies.

Le végétal séduit à fond

Natacha Litzistorf a insisté sur le fait que les arrêts de bus seront de retour sur la place définitive. Elle a précisé qu'une attention particulière sera en outre apportée aux places dépose-minute pour personnes valides ou à mobilité réduite (PMR) ainsi qu'aux emplacements de livraisons et arrêts taxis, notamment pendant la période de travaux.

Enfin, alors qu'il n'y a jamais eu autant de végétal et d'ombre qu'avec ces aménagements provisoires, les personnes sondées en demandent encore plus, ce qui sera le cas avec la place de la gare définitive, a rappelé Mme Litzistorf.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Dyslexie: expertise requise sur le temps supplémentaire à l'examen

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Réuni mardi en audience publique, le Tribunal fédéral s'est penché sur la demande de temps supplémentaire réclamé par une étudiante dyslexique pour l'examen d'admission aux études de médecine vétérinaire (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral a accepté le recours de l'étudiante dyslexique qui demandait un temps supplémentaire pour le test d'admission aux études de médecine vétérinaire. Le dossier est renvoyé à la justice bernoise afin qu'elle commande une expertise indépendante.

Réunie mardi en audience publique, la 2e Cour de droit public a pris sa décision à une majorité de trois juges contre deux. Au terme d'une longue discussion, elle a renoncé à décider sur le fond et requis une expertise. Celle-ci doit déterminer si l'examen d'entrée aux études de médecine et de médecine vétérinaire se prête à l'octroi d'un temps additionnel pour les candidats dyslexiques.

Les juges ont estimé que l'Université de Berne, qui avait refusé la demande de l'étudiante, s'était basée sur des avis peu concluants, soit celui du centre qui a conçu ce test AMS et celui de l'association des recteurs Swissuniversities. (arrêt 2C_299/2023 du 7 mai 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Romande Energie va créer une centrale d'hydrogène vert à Aigle

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Romande Energie projette de mettre en service un nouveau parc photovoltaïque au sol. (archive) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Romande Energie, en collaboration avec les entreprises SpolydEra et Zwahlen & Mayr, va créer d'ici 2025 une centrale pour la production d'hydrogène vert à Aigle. L'objectif est que le gaz soit autoconsommé localement.

Le projet, qui s'inscrit dans une stratégie de décarbonisation, doit permettre à Romande Energie de mettre en service un nouveau parc photovoltaïque au sol, précise la société dans un communiqué publié mardi.

Le processus repose sur une électrolyse de l'eau à haute efficacité, exploitant une énergie solaire produite sur place, détaille-t-elle.

Basée à Yverdon-les-Bains, SolydEra SA, fournira l'électrolyseur haute température ainsi que l'expertise nécessaire à sa conception et à la mise en ½uvre opérationnelle pour la production d'hydrogène renouvelable. Cette technologie doit permettre à Zwahlen & Mayr, entreprise suisse spécialisée dans les tubes en acier et constructions métalliques, de produire de l'hydrogène sur place, ajoute Romande Energie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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