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Le président Bouteflika est de retour en Algérie

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Le convoi qui aurait transporté le président Abdelaziz Bouteflika vers Alger après son atterrissage sur une base militaire au sud de la capitale. (©KEYSTONE/AP/TOUFIK DOUDOU)

Le président Abdelaziz Bouteflika est rentré dimanche en Algérie, où les manifestations contre sa volonté de briguer un cinquième mandat se succèdent depuis le 22 février. L'homme d'Etat était soigné depuis deux semaines aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG).

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est rentré dimanche en Algérie à l'issue de deux semaines d'hospitalisation à Genève pour des "contrôles médicaux périodiques", a annoncé la présidence algérienne dans un communiqué.

L'avion du gouvernement algérien qui transportait le président a atteri dimanche peu après 17h30 sur la base militaire aérienne de Boufarik, à une quarantaine de km au sud d'Alger, selon plusieurs chaînes d'information algériennes. Il avait décollé de Genève peu avant 16h00.

L'avion privé de type Gulfstream 4SP appartenant au gouvernement d'Alger avait atterri le matin vers 09h45 sur le tarmac de l'aéroport de Genève, après avoir décollé vers 08h00 d'une base militaire proche de la capitale algérienne.

Mystère autour de l'état de santé

Abdelaziz Bouteflika, président depuis 1999, a été rarement vu en public depuis un AVC dont il a été victime en 2013. Des manifestations se succèdent depuis le 22 février en Algérie pour lui demander de renoncer à briguer un cinquième mandat à l'élection présidentielle du 18 avril.

Le directeur de campagne de M. Bouteflika a assuré jeudi que la santé du président algérien n'inspirait "aucune inquiétude". Les récentes informations de presse faisant état d'une dégradation de son état de santé "sont sans fondement", avait-il ajouté.

Saskia Ditisheim, présidente de la branche suisse de l'ONG Avocats sans frontières, n'est pas de cet avis. Samedi, agissant pour le compte d'une citoyenne algérienne non identifiée, elle a déposé une requête devant le Tribunal de Protection de l'adulte et de l'enfant de Genève, demandant le placement sous curatelle de M. Bouteflika en raison de son état de santé.

Mme Ditishein estime "évident que le président algérien est à ce jour incapable de discernement, dans un état de santé très précaire, et que tous ses actes, aussi bien le dépôt de sa candidature que les communiqués, ne sont pas effectués par lui-même mais par son entourage politique et familial qui le manipule".

Grève et manifestations

Dimanche, premier jour de semaine en Algérie, l'appel à la grève générale a été diversement suivi dans le pays et dans la capitale. A Alger, aucun train - de banlieue ou grande ligne - ne part des gares de la capitale et aucun métro, tramway ou bus ne circule.

Une majorité de magasins du centre commerçant de la capitale algérienne n'ont pas ouvert. Même situation dans le quartier populaire de Bab el Oued ou à Zéralda, en banlieue, ont témoigné des habitants. Le marché Reda Houhou, ex-Clauzel, dans le centre, a fonctionné, mais une partie des commerçants n'ont pas rejoint leur étal.

En revanche, de nombreux commerces étaient ouverts dans plusieurs autres quartiers de la capitale, selon des habitants. Et la plupart des administrations semblaient fonctionner. En revanche, "tout le monde" s'est mis "en grève", au siège de la Société nationale des Véhicules industriels (SNVI) dans la banlieue est d'Alger, selon un des 6000 employés.

Du côté des lycées, la plupart des établissements étaient fermés à travers le pays et de nombreux lycéens défilaient dans plusieurs villes. A Alger, plusieurs centaines d'entre eux se sont rassemblés sans incident dans le centre-ville. Etudiants et enseignants ont également occupé plusieurs universités du pays. Hors de la capitale, la situation a été également contrastée, selon les témoignages recueillis par l'AFP.

Milliers de manifestants en France

Des milliers de personnes ont une nouvelle fois manifesté dimanche dans plusieurs villes de France contre la candidature du président Bouteflika à un cinquième mandat en Algérie.

A Paris, environ dix mille manifestants étaient réunis sur la place de la République. L'opposant et homme d'affaires algérien Rachid Nekkaz, qui a tenté d'être candidat à l'élection présidentielle en Algérie, a fait une courte apparition en fin de manifestation. Vendredi, il avait été interpellé par la police genevoise alors qu'il tentait de s'introduire dans les Hôpitaux Universitaires de Genève.

source ATS

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Genève

HUG: mobilisation contre le déménagement du service "stérilisation"

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Le Service "stérilisation" des HUG déménagera à Vernier en septembre 2025, ce contre quoi s'insurgent personnel et syndicats (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le personnel de stérilisation des HUG, soutenu par Avenir syndical, se mobilise contre le déménagement de son service à Vernier (GE). Ce "projet absurde" est un non-sens écologique et dégradera les conditions de travail actuelles, estime-t-il. Les HUG répondent que le projet apportera des améliorations pour le personnel et que les trajets seront effectués par camion électrique.

Alors que les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent en permanence disposer de matériel stérile pour les opérations des patients, la direction a décidé d’envoyer son service "stérilisation" à l’autre bout du canton, écrit Avenir syndical jeudi dans un communiqué.

Ce service est aujourd’hui sur place et fournit quotidiennement tous les blocs opératoires en matériel. Demain, des camions vont sillonner le canton à longueur de journée dans les deux sens, apportant le matériel stérilisé aux HUG et remportant du matériel souillé à Vernier. "Quand on se veut un hôpital exemplaire en matière climatique, il y a de quoi s’étonner", relève Avenir syndical.

Avenir syndical déplore par ailleurs un accès aux transports communs se complexifiant et des temps de trajet se rallongeant. Les employés y trouveront aussi des conditions nettement moins favorables: pas de crèche d’entreprise, pas de cafétéria, des places de parking hors de prix.

Enfin, le syndicat émet des doutes sur ce genre de modèle. Vu les spécificités cliniques des HUG et le nombre de patients qui peuvent déferler d’un coup (pandémies, catastrophes naturelles, etc.) le risque n’est pas à prendre à la légère, souligne-t-il. Par ailleurs, le temps entre le moment où le matériel est souillé et celui où il sera traité se rallonge chaque jour de plusieurs heures, ce qui augmente d’autant les risques de corrosion.

Camion électrique

De leur côté, les HUG relèvent que les locaux actuels ne sont plus adaptés, alors que l'activité opératoire augmente d'année en année. Ils sont insuffisamment grands et ne peuvent être étendus, a déclaré Anne-Laure Roudaut, porte-parole, à Keystone-ATS. Les conditions de travail ne sont pas satisfaisantes, en sous-sol, et les collaborateurs s'en plaignent depuis longtemps.

La meilleure solution, selon les HUG, est que ce service s'installe dans des locaux flambant neufs à Vernier. Le déménagement est prévu pour septembre 2025. Concernant les déplacements de matériel, un camion électrique sera utilisé. Il fera trois fois par jour le trajet, a ajouté Mme Roudaut. A noter que de nouvelles machines de stérilisation beaucoup moins gourmandes en énergie seront installées à Vernier et permettront des économies substantielles.

Ailleurs aussi

Concernant les conditions de travail, les déplacements notamment les ressources humaines trouveront des solutions au cas par cas pour les 76 employés. Il existe une vingtaine de places de parc et d'autres sont recherchées pour arriver à environ 45, à des prix moins chers qu'aux HUG, a précisé la porte-parole. En outre, les collaborateurs de ce service n'auront plus de travail de nuit dès septembre 2025, et à plus long terme, celui du dimanche sera supprimé.

Point essentiel pour les HUG, la sécurité du matériel et des patients ne subira absolument aucun changement. Du matériel préstérilisé se trouve toujours sur place, et une centrale de sécurité restera sur place pendant deux ans par principe de précaution. Et de souligner que les hôpitaux de Zurich et de Sion ont également délocalisé leur centre de stérilisation sans que cela ne leur pose de problèmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Nouveau Prieuré: un lieu de vie intergénérationnel à reproduire

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Le Nouveau Prieuré à Chêne-Bougeries (GE) est un lieu de vie intergénérationnel rassemblant un EMS, une crèche, un foyer pour personnes polyhandicapées, des étudiants et des locataires (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Nouveau Prieuré, un lieu de vie intergénérationnel situé à Chêne-Bougeries (GE), a fait ses preuves en matière de vivre ensemble, relève une récente étude menée sur cette structure innovante. Le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz aimerait que ce concept fasse des émules ailleurs dans le canton.

"On pourrait capitaliser sur cette expérience par exemple à Plan-les-Ouates, dans le futur quartier du Rolliet", a indiqué jeudi lors de la présentation de l'étude le magistrat en charge du Département de la cohésion sociale. L'élu socialiste a rappelé que l'intergénérationnel ne se décrétait pas et que le Nouveau Prieuré avait, dès son inauguration en 2016, réussi à l'incarner.

Le Nouveau Prieuré rassemble un EMS pour 144 résidants, une crèche de 63 places, une résidence pour 24 étudiants universitaires, un foyer pour 24 personnes polyhandicapées, des appartements locatifs et un restaurant ouvert au public. Près de 300 personnes de 4 mois à 104 ans y cohabitent. Les bâtiments colorés sont disposés autour d'une place du village.

Plus impliqués

Mandatée par le Bureau Centre d'Aide Sociale (BCAS) qui est à l'origine du projet du Nouveau Prieuré, l'étude relève l'importance de cette place centrale. Cet espace lumineux et circulaire, qui favorise les échanges, a été plébiscité par les personnes interrogées, a relevé Elodie Morand, cheffe de projet au sein de socialdesign SA, la société qui a effectué cette étude.

Le rapport présenté jeudi révèle que "la mise en oeuvre du projet intergénérationnel est globalement réussie". Il liste toutefois quelques recommandations pour améliorer le vivre ensemble. L'implication des proches et des familles pourrait ainsi être renforcée. Les étudiants et les locataires des appartements pourraient être davantage impliqués dans le projet.

Un aquarium

Le rapport a aussi identifié un certain manque de visibilité du Nouveau Prieuré, notamment dans le voisinage direct. Laurent Matthey, responsable du service de l'animation au sein de l'EMS a présenté quelques actions pour y remédier. Des tableaux d'information seront ainsi installés à l'extérieur afin d'y présenter le programme des activités ouvertes à tous.

Un grand aquarium d'eau de mer sera aussi monté cet été sur la place du village. Cette initiative vise à favoriser les échanges spontanés, qui font parfois défaut, et à créer du lien.

Complet

L'idée de ce centre intergénérationnel date de 2001 mais les prémices remontent à 1985. Des discussions avec la commune de Chêne-Bougeries ainsi qu'avec la fondation Clair-Bois ont finalement débouché sur le concept "inclusif et solidaire" du Nouveau Prieuré.

Un crédit de 28 millions de francs avait été voté dans la foulée par le Grand Conseil. Les travaux ont duré de 2011 à 2016. Ce lieu de vie encore atypique dans le canton affiche actuellement complet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Suisse Tourisme tire le bilan de trois ans de relance post-pandémie

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Le nombre de nuitées dans l'hôtellerie suisse a atteint en 2023 un chiffre sans précédent, de 42 millions, portés par le retour des hôtes étrangers, selon Suisse Tourisme. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Suisse Tourisme est revenu sur les trois années qui se sont écoulées depuis le début de la pandémie en mars 2020. Les fonds de relance additionnels ont permis d'atténuer les effets de la crise sanitaire et de stabiliser la branche.

Au total ce sont 49 millions de francs sur trois ans qui ont été alloués au programme de relance, dont 9,2 millions en 2023, indique l'organisme de promotion de la Suisse comme destination touristique jeudi dans son rapport annuel.

Un des éléments phares a été le développement du tourisme durable, pour lequel le label "Swisstainable" a été développé dès 2021, et qui a absorbé 42% du budget en 2023. Un autre important poste de dépense a été la promotion au sein des marchés proches, auquel un tiers des fonds ont été consacrés. Des campagnes promotionnelles mettant en scène des célébrités à l'instar de Roger Federer ont également pu être déployées à grande échelle grâce à ces fonds supplémentaires.

Le programme de relance s'est achevé sur un nombre de nuitées sans précédent en 2023, au nombre de 42 millions, portées par le retour des hôtes étrangers.

Dans ses comptes annuels, Suisse Tourisme fait état d'un produit des cotisations de 66,31 millions de francs, dont 57,44 millions obtenu par la Confédération. S'ajoutent dans le budget également des prduits divers et prestations facturées à des tiers, ainsi que des produits du marketing, portant le total à 102,82 millions de francs.

Du côté des charges, celles du personnel se sont inscrites en légère hausse, à 30,34 millions de francs, contre 30,05 millions un an plus tôt, pour environ 250 postes en équivalent plein temps en moyenne sur l'année. Les coûts marketing ont totalisé 68,22 millions de francs, un peu supérieures au budget de 66,45 millions. Enfin, les autres charges se sont inscrites à 4,07 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Suppressions d'emplois à l'UBS "pas faciles mais nécessaires"

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Interrogé au Swiss Media Forum sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du "show", a-t-il noté. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les suppressions d'emplois ne sont pas faciles, mais nécessaires pour assurer un "futur positif" de l'UBS, a déclaré jeudi son directeur Sergio Ermotti. Après l'intégration complète du Credit Suisse, environ 3000 postes de travail devront être supprimés d'ici à 2026.

Les décisions seront prises sur la base de la "méritocratie" et pas en fonction de la banque d'origine, a assuré le Tessinois, interrogé dans le cadre du Swiss Media Forum à Lucerne.

Sergio Ermotti a estimé que les règles 'too big to fail' (en référence à une banque "trop grande pour faire faillite") n'étaient pas forcément toujours bien comprises par les médias.

"Bien sûr, l'UBS actuelle est elle aussi 'too big to fail'", a reconnu le patron de la désormais seule grande banque de Suisse. Elle a certes besoin d'une réglementation spéciale en raison de sa taille, mais cela ne signifie pas automatiquement que "le contribuable perdrait de l'argent" en cas de sauvetage, a assuré Sergio Ermotti.

"Partie du show"

L'UBS dispose de 200 milliards de francs de capitaux et liquidités. Ces derniers ne sont cependant pas suffisants pour assurer la stabilité d'une banque, a reconnu le directeur général.

Il a affirmé que la banque soutenait 90% des nouvelles mesures de régulation proposées récemment par le Conseil fédéral. Aucun acteur ne doit cependant avoir trop de pouvoir en la matière, a-t-il mis en garde.

Interrogé sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du "show", a-t-il noté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Deux créations et un classique au programme d'été du Béjart Ballet

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Giorgio Madia (à gauche) et Valentina Turcu (au centre) entourent le directeur artistique a.i. du Béjart Ballet Lausanne (BBL) Julien Favreau. En arrière-plan, les assistants, Tamas Darai et Adriana Mortelliti et les danseurs Oscar Chacon, Jasmine Cammarota, Federico Matetich et Antoine Le Moal. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pour son programme d'été au Théâtre de Beaulieu (14-20 juin), le Béjart Ballet Lausanne (BBL) propose "Hamlet" et "Rhapsody in Blue", deux créations en première mondiale. Il y présentera aussi le célèbre "Boléro", le ballet signature de Maurice Béjart.

"J'avais à coeur de présenter ces deux créations et le Boléro dans le studio 4 du BBL, notre espace de travail au quotidien, pour ouvrir la compagnie vers une vraie communication", a déclaré jeudi aux médias Julien Favreau, directeur artistique ad intérim après le licenciement en février dernier de Gil Roman. Il était pour l'occasion entouré des chorégraphes, de leurs assistants et de quatre danseuses et danseurs.

Ancienne du BBL, la Slovène Valentina Turcu signe le ballet "Hamlet", inspiré de la célébrissime pièce de William Shakespeare, portant sur la folie humaine, la passion et "la famille qui vit un enfer". "Ces thèmes nous obsèdent depuis 400 ans déjà, j'ai voulu en faire une version actualisée", explique-t-elle, tout en observant que l'oeuvre "va comme un gant aux danseuses et danseurs du BBL".

"L'art de la danse permet d'atteindre un niveau métaphysique inaccessible au théâtre classique", ajoute la chorégraphe, également active dans le théâtre. Ancienne élève de l'Ecole-atelier Rudra Béjart, elle se réjouit de ce "retour aux sources" et dédie sa création à son "père artistique Maurice Béjart", encore "tellement présent".

Liberté et plaisir de danser

Comme Valentina Turcu, l'Italien Giorgio Madia a également dansé au BBL avant de passer à la chorégraphie. Pour le programme d'été, il a imaginé le ballet "Rhapsody in Blue" sur la musique de George Gershwin. Selon ses termes, il s'agit d'un ballet abstrait, "même si Maurice dirait que ce n'est pas possible, vu qu'il y a des corps sur scène".

"Comme Gershwin, qui a décidé il y a 100 ans qu'il ne voulait pas suivre de règles pour composer son oeuvre, j'ai eu envie de créer une chorégraphie sans règles. Je voulais voir la compagnie danser et se défoncer avec le plaisir de danser", commente-t-il.

Ambiance améliorée

Interrogés sur l'atmosphère au sein du BBL depuis le licenciement de Gil Roman, les danseurs présents font état d'une "très bonne ambiance générale". "Les choses sont plus claires, on se sent mieux, plus soutenus", témoigne Jasmine Cammarota. "On a vécu une forme de choc qui nous menés à plus nous responsabiliser dans notre rôle de danseurs. Pendant les tournées, on se regarde et on se corrige les uns les autres", renchérit Antoine Le Moal.

De son côté, Julien Favreau tire un bilan "plutôt positif" de ses débuts à la direction artistique ad intérim qu'il occupe depuis le 28 février. Les spectacles et les tournées se sont poursuivis avec succès, note-t-il. "Depuis deux mois, je suis sur scène mais aussi beaucoup dans la salle. Quand je fais une correction et que je vois que les danseurs l'appliquent, je suis très touché", sourit-il.

Défi qui tombe à pic

Le Français, danseur depuis 30 ans au sein du BBL, se dit "ravi, enchanté et motivé par ce challenge" qui lui donne envie de s'"investir encore plus". Qui plus est "cette mission tombe à pic" à ce stade de sa carrière. Il ne cache pas sa volonté de poursuivre à la direction artistique. "Je danse encore le Boléro, mais ce sera bientôt mon dernier, il faut laisser la place aux jeunes."

Julien Favreau précise que si le BBL ne collabore plus avec Gil Roman, la collaboration avec la Fondation Maurice Béjart, détentrice des droits de l'oeuvre du chorégraphe et présidée par Gil Roman, est "très bonne". Il souligne encore que la mise sur pied des soirées de juin, initiées par l'ancien directeur artistique, est sa façon et celle du BBL de lui "rendre hommage" en tant qu'artiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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