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Israël en alerte après des menaces de l'Iran

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Tsahal a mené des dizaines de raids aériens sur plusieurs secteurs du centre de la petite bande de terre, dont Nousseirat, où cet enfant semble perdu. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les forces israéliennes ont mené vendredi de nouveaux raids meurtriers dans la bande de Gaza dévastée par six mois de guerre. Elles se sont produites sur fond de craintes d'une riposte de l'Iran contre Israël accusé d'une frappe contre le consulat iranien à Damas.

Alors que les médiateurs - Qatar, Egypte, Etats-Unis - attendent des réponses d'Israël et du Hamas à leur dernière proposition de trêve, l'offensive israélienne déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien ne connaît aucun répit dans le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.

D'après le bureau de presse du Hamas, les forces israéliennes ont détruit dans la nuit des dizaines de maisons et de bâtiments résidentiels à l'aide d'explosifs dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza où le mouvement palestinien a pris le pouvoir en 2007.

Elles ont également mené des dizaines de raids aériens sur plusieurs secteurs du centre de la petite bande de terre, dont Nousseirat, a-t-il précisé. Au moins 25 membres de la famille Al-Tabatibi ont péri dans une frappe qui a visé avant l'aube un immeuble de six étages dans le quartier d'al-Daraj à Gaza-Ville dans le nord, selon un proche.

Le bilan des personnes tuées dans les opérations israéliennes depuis le 7 octobre est de 33'634 morts, selon le ministère du Hamas. "Des bombardements ont frappé Nousseirat toute la nuit. Ce n'était que feu et destruction, avec des martyrs gisant dans les rues. Nous avons fui le matin et nous n'avons nulle part où aller. C'est la sixième fois que nous sommes déplacés. Gaza est devenue invivable", a dit à l'AFP Mohammad Al-Rayes, 61 ans.

L'armée a fait état de frappes contre "plus de 60 cibles terroristes" dans la bande de Gaza, notamment des postes souterrains et des infrastructures militaires.

Soutien américain "inébranlable"

Les risques d'un débordement du conflit ont redoublé avec les menaces de l'Iran contre Israël accusé d'une frappe qui a détruit le 1er avril son consulat à Damas et faisant selon une ONG 16 morts parmi lesquels deux généraux des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran.

Après l'annonce mercredi du président américain, Joe Biden, selon laquelle l'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", un général américain chargé du Moyen-Orient, Michael Erik Kurilla, se trouve en Israël. Le "niveau de préparation à une attaque iranienne contre Israël" a été évoqué jeudi par les ministres de la Défense américain Lloyd Austin et israélien Yoav Gallant, selon un communiqué officiel israélien.

"Israël ne tolérera pas une attaque iranienne sur son territoire", a dit M. Gallant. "Si l'Iran mène une attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera l'Iran", a prévenu avant lui le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz.

Menaces "réelles et crédibles"

Les menaces d'attaque iranienne contre Israël sont "crédibles" et "réelles", a dit vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, qui n'a pas voulu donner plus de détails sur le moment ou les cibles. Le président Joe Biden "a été informé à de multiples reprises par son équipe de sécurité nationale" et les Etats-Unis entendent "faire tout ce qui est possible pour assurer qu'Israël puisse se défendre", a aussi déclaré John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche.

Les Etats-Unis ont réitéré leur "soutien inébranlable à la défense d'Israël", en dépit des tensions entre M. Biden et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, autour de la conduite de la guerre contre le Hamas. Ennemi juré d'Israël et allié du Hamas, l'Iran a menacé de "punir" Israël après la destruction de son consulat.

Dans ce contexte, le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran, a annoncé vendredi avoir lancé "des dizaines de roquettes" sur des positions israéliennes, en réponse, selon lui, aux attaques israéliennes dans le sud du Liban.

"S'abstenir"

Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a demandé à ses homologues chinois, turc et saoudien de dissuader Téhéran de toute attaque contre Israël. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a souligné la "nécessité" de riposter à la frappe contre son consulat.

Moscou et Berlin ont appelé à la retenue et la compagnie aérienne allemande Lufthansa et sa filiale autrichienne Austrian Airlines ont annoncé vendredi la suspension de leurs vols de et vers Téhéran jusqu'au jeudi 18 avril. Le ministère des Affaires étrangères à Berlin a quant à lui appelé vendredi soir tous les ressortissants allemands en Iran à quitter le pays, indique l'agence de presse allemande DPA.

Les Etats-Unis ont restreint les mouvements en Israël de leur personnel diplomatique. Et la France a recommandé à ses ressortissants de "s'abstenir impérativement de se rendre dans les jours qui viennent en Iran, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens".

La Suisse déconseille elle aussi "de manière générale de se rendre dans le Territoire palestinien occupé, ainsi que dans certaines régions d’Israël, d’Iran et du Liban". Il est déconseillé de s’y rendre pour des voyages touristiques et tout autre voyage qui ne présente pas un caractère d'urgence, précise le Département fédéral des affaires étrangères qui tient à jour ses recommandations sur son site internet, la situation sécuritaire pouvant évoluer rapidement.

Nouveau point de passage

Jeudi soir, des centaines d'Israéliens ont appelé à la poursuite de la guerre près de la résidence de M. Netanyahu à Jérusalem. Ce dernier présente cette ville du sud de la bande de Gaza, où s'entassent 1,5 million de Palestiniens la plupart des déplacés, comme le dernier grand bastion du Hamas à Gaza.

Les négociations pour une trêve de plusieurs semaines associée notamment à la libération d'otages piétinent, les protagonistes s'accusant mutuellement de les bloquer. Jeudi, un responsable du Hamas, Bassem Naïm, a prévenu que la localisation des otages à Gaza demanderait du "temps et de la sécurité", deux conditions qu'une trêve pourrait favoriser.

L'armée israélienne a annoncé vendredi qu'un nouveau point de passage avait ouvert avec le nord. Selon les médias, il se trouve à proximité de la localité israélienne de Zikim, non loin d'Erez, un point de passage actuellement fermé.

7 octobre

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont mené une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, entraînant la mort de 1170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir des données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes, d'après des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une offensive aérienne et terrestre à Gaza qui a fait depuis le 7 octobre 33'634 morts, en majorité des civils, selon le bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Inde: fermeture des écoles en raison d'une vague de chaleur

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Lundi, il faisait 47,8°C à Najafgarh en banlieue de Delhi, soit la température la plus élevée de tout le pays. (© KEYSTONE/AP/Channi Anand)

Les autorités de Delhi ont ordonné la fermeture anticipée des écoles de la capitale indienne pour les vacances d'été, avec "effet immédiat", selon la presse locale mardi, en raison de températures torrides. Un pic de 47,8°Celsius a été atteint lundi.

Le service météorologique indien a prévu une "vague de chaleur sévère" cette semaine. Lundi, il faisait 47,8°C à Najafgarh en banlieue de Delhi, soit la température la plus élevée de tout le pays.

Les autorités de plusieurs États, dont l'Haryana, le Madhya Pradesh, le Punjab et le Rajasthan, dans le nord et centre du pays, ont également ordonné la fermeture des écoles, selon Indian Today. En mai 2022, certains quartiers de Delhi ont connu des températures montant jusqu'à 49,2°C.

Pluies au sud

En revanche, les États du sud de l'Inde, notamment le Tamil Nadu et le Kerala, ont subi de fortes pluies ces derniers jours. De violentes tempêtes ont également frappé certaines parties du pays la semaine dernière, notamment la capitale financière Bombay, où la puissance du vent a entraîné la chute d'un panneau d'affichage sur une station-service. Seize personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées.

Le mois dernier, une vague de chaleur exceptionnelle a affecté l'Asie du Sud et du Sud-Est, notamment les Philippines et le Bangladesh où des milliers d'écoles ont suspendu leurs cours. Selon les recherches scientifiques, les vagues de chaleur sont plus longues, plus fréquentes et plus intenses en raison du réchauffement climatique.

Elections

En ce moment, 968 millions d'Indiens, soit plus que la population totale des Etats-Unis, de l'Union européenne et de la Russie réunis, sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse. La sixième phase de ces élections générales, qui en comptent sept et se déroulent jusqu'au 1er juin, aura lieu samedi, notamment à Delhi.

La commission électorale indienne a déclaré le mois dernier avoir formé un groupe de travail chargé d'examiner l'impact des vagues de chaleur et de l'humidité avant chaque phase du scrutin.

La participation aux élections générales est inférieure à celle de 2019, des analystes imputant ce recul aux fortes chaleurs et d'autres à "un certain désintérêt" des électeurs pour un scrutin sans surprise.

Le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi, qui brigue un troisième mandat, a été donné vainqueur par les analystes politiques bien avant le début des élections le 19 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Iran rend hommage à son président défunt Ebrahim Raïssi

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Des Iraniens et des Iraniennes en deuil s'étaient déjà rassemblés lundi à Téhéran. (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Des dizaines de milliers d'Iraniens en deuil se sont rassemblés mardi matin pour le début des cérémonies de funérailles du président Ebrahim Raïssi à Tabriz, le chef-lieu de la province de l'Azerbaïdjan oriental où il est décédé dans le crash de son hélicoptère.

Une foule immense couvrait la principale place de la ville, brandissant des drapeaux et des portraits du président décédé à 63 ans et des sept autres victimes du crash, selon des images de l'AFP TV. Les huit cercueils recouverts du drapeau iranien ont été conduits sur un camion à travers la foule.

L'Iran a décrété lundi un deuil de cinq jours, et les funérailles du président se poursuivront dans l'après-midi dans la ville sainte de Qom, au sud de Téhéran. Elles continueront mercredi dans la capitale iranienne et jeudi à Machhad (nord-est), où il sera enterré.

"Des martyrs"

S'exprimant au début de la cérémonie, le ministre de l'Intérieur Ahmad Vahidi a rendu hommage aux victimes, considérées comme des "martyrs". "Le peuple iranien a montré qu'il fera de chaque calamité un escalier pour élever la nation vers de nouvelles gloires", a-t-il déclaré.

"Nous, les membres du gouvernement, qui avons eu l'honneur de servir ce président bien-aimé, ce président travailleur, nous nous engageons auprès de notre cher peuple et de notre leader à suivre le chemin de ces martyrs", a-t-il ajouté.

M. Raïssi, qui présidait l'Iran depuis 2021, est décédé dans l'accident de l'hélicoptère qui l'amenait dimanche vers Tabriz après avoir assisté à l'inauguration conjointe d'un barrage avec son homologue azéri, Ilham Aliyev, à leur frontière commune.

Election le 28 juin

Parmi les huit personnes à bord de l'appareil, figuraient le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, 60 ans, le gouverneur de la province de l'Azerbaïdjan oriental, un imam et le chef de l'équipe de sécurité du président.

Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a chargé le vice-président Mohammad Mokhber, 68 ans, d'assumer les fonctions de président par intérim, avant l'élection présidentielle dont la date a été fixée au 28 juin.

Le principal négociateur nucléaire iranien, Ali Bagheri, qui a été adjoint d'Amir-Abdollahian, a été nommé ministre des Affaires étrangères par intérim. De nombreux pays ont présenté leurs condoléances à la République islamique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Scarlett Johansson accuse OpenAI d'avoir copié sa voix pour ChatGPT

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Open AI a annoncé chercher de nouvelles voix. (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

Une voix qui ressemble à s'y méprendre à celle de Scarlett Johansson: ChatGPT va changer de tonalité, a annoncé l'entreprise OpenAI, que l'actrice accuse, ainsi que son directeur général, Sam Altman, d'avoir copié sa voix à son insu

"Nous avons entendu les interrogations sur la manière dont nous avons choisi les voix pour ChatGPT", a souligné lundi OpenAI, l'entreprise qui a développé ChatGPT, sur X (ex-Twitter).

Par conséquent, "nous travaillons à suspendre l'utilisation de Sky (qui interagit vocalement avec les internautes, NDLR) pendant que nous y répondons", précise l'entreprise.

"La voix de Sky n'est aucunement une imitation de celle de Scarlett Johansson", a cependant assuré OpenAI dans un article posté sur son blog, assurant qu'elle avait été développée en se basant sur la voix de différentes actrices.

Mais l'actrice accuse OpenAI et son directeur général, Sam Altman, d'avoir volontairement copié sa voix, à son insu, l'obligeant à engager un avocat afin d'en obtenir la modification.

"En septembre dernier, j'ai reçu une offre de Sam Altman, qui souhaitait m'embaucher pour être la voix de l'actuel système ChatGPT 4.0", indique-t-elle dans ce communiqué lundi en fin de journée. "Il a dit qu'il pensait que ma voix réconforterait les gens", a-t-elle détaillé, soulignant avoir alors "décliné l'offre".

"Choquée"

"Quand j'ai entendu la démo publiée, j'ai été choquée, en colère et incrédule que M. Altman ait mis au point une voix qui ressemblait si étrangement à la mienne que mes amis les plus proches et les médias ne pouvaient pas faire la différence", raconte l'actrice.

Elle ajoute que "M. Altman a même insinué que la similitude était intentionnelle, en tweetant un seul mot, +elle+". Scarlett Johansson avait en effet incarné la voix du système d'intelligence artificielle dans le film "Her", dont les créateurs de ChatGPT n'ont pas caché s'inspirer.

L'actrice explique avoir alors "été obligée d'engager un conseiller juridique, qui a écrit deux lettres à M. Altman et OpenAI, (...). OpenAI a accepté à contrecoeur de supprimer la voix +Sky+".

OpenAI a détaillé la manière dont elle a travaillé, avec des acteurs professionnels, afin de créer plusieurs voix numériques, qu'elle a appelé Breeze, Cove, Ember, Juniper et, donc, Sky.

Nouvelles voix à venir

Cette annonce intervient quelques jours après qu'OpenAI a annoncé dissoudre son équipe dont la mission était d'atténuer les éventuels dangers à long terme d'une IA trop intelligente.

L'annonce avait été marquée par le départ d'un des cofondateurs de l'entreprise, Ilya Sutskever, ainsi que du responsable de l'équipe, Jan Leike.

"OpenAI doit devenir une entreprise qui place la sécurité de l'IA générale avant toute autre considération", avait écrit M. Leike vendredi sur X. Sam Altman avait exprimé son regret de le voir partir, ajoutant qu'il "a raison, nous devons faire plus, c'est notre objectif".

L'entreprise a présenté lundi la nouvelle version de son produit-phare, avec GPT-4o, aux performances améliorées et au comportement qui se veut plus proche des humains, la rendant par ailleurs gratuite pour tous les utilisateurs.

"A l'avenir, vous devez vous attendre à disposer d'encore plus d'options, car nous comptons ajouter des voix à ChatGPT pour mieux répondre aux intérêts divers et aux préférences des utilisateurs", a ajouté OpenAI sur son blog.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La France "soutient" les mandats d'arrêt de la CPI

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La CPI a réclamé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

La France "soutient la Cour pénale internationale" qui a réclamé des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué le Quai d'Orsay dans la nuit de lundi à mardi.

"La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l'impunité dans toutes les situations", a écrit dans un communiqué la diplomatie française à propos de ces mandats d'arrêt.

"La France a condamné dès le 7 octobre les massacres antisémites perpétrés par le Hamas. Ce groupe terroriste a revendiqué des attaques barbares dirigées contre des civils, accompagnées d'actes de torture et de violences sexuelles qu'il a lui-même documentés, y compris en les diffusant et en les célébrant", poursuit Paris.

A propos d'Israël, "la France alerte depuis de nombreux mois sur l'impératif de respect strict du droit international humanitaire et notamment sur le caractère inacceptable des pertes civiles dans la bande de Gaza et d'un accès humanitaire insuffisant", ajoute le communiqué. Et de souligner qu'une "solution politique durable" est la "seule" voie pour "rétablir un horizon de paix".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré lundi avoir réclamé des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes tels que "le fait d'affamer délibérément des civils", "homicide intentionnel" et "extermination et/ou meurtre" en lien avec l'opération israélienne à Gaza.

Karim Khan a aussi demandé des mandats contre trois hauts dirigeants du Hamas - Ismaïl Haniyeh, Mohammed Deif et Yahya Sinouar - pour notamment "l'extermination", "le viol et d'autres formes de violence sexuelle" et "la prise d'otages en tant que crime de guerre".

Si Paris soutient la CPI, le président américain Joe Biden a défendu Israël face à la justice internationale, jugeant "scandaleuse" la demande de mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens. Son chef de la diplomatie, Antony Blinken, a déclaré que la démarche du magistrat était "une honte". En France, plusieurs dirigeants de la gauche se sont félicités lundi de l'annonce de la CPI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouvelle-Calédonie: Canberra et Auckland organisent des évacuations

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L'Australie et la Nouvelle-Zélande envoient des vols pour rapatrier leurs ressortissants bloqués en Nouvelle-Calédonie (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Les gouvernements néo-zélandais et australien ont annoncé qu'ils allaient affréter dès mardi des vols pour évacuer leurs ressortissants bloqués en Nouvelle-Calédonie. Des violences ont causé la fermeture depuis une semaine de l'aéroport international de Nouméa.

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères a indiqué dans la matinée de mardi que son gouvernement avait affrété un vol d'évacuation qui doit partir dans la "prochaine heure".

"Les Néo-Zélandais en Nouvelle-Calédonie ont connu des jours délicats et les rapatrier a été une priorité absolue du gouvernement" depuis la flambée de violences qui frappe l'archipel français du Pacifique sud, a écrit dans un communiqué le chef de la diplomatie Winston Peters.

Ce dernier a précisé que ce premier vol d'évacuation depuis la fermeture de l'aéroport allait permettre de rapatrier "cinquante passagers" qui présentent les besoins les plus "urgents" vers Auckland, dans le nord du pays.

Il s'agit du premier d'une "série de vols proposés afin de commencer à rapatrier les Néo-Zélandais", a souligné la diplomatie de ce pays qui a multiplié ces derniers jours les appels à pouvoir exfiltrer ses ressortissants.

"En coopération avec la France et l'Australie, nous travaillons à (organiser) d'autres vols dans les prochains jours", a encore indiqué le ministère, qui s'est félicité du "soutien" des autorités françaises à Paris et Nouméa.

L'Australie a dans le même temps annoncé avoir reçu l'autorisation de faire décoller "aujourd'hui" (mardi) deux vols pour évacuer ses ressortissants.

Ces deux vols sont "affrétés par le gouvernement australien pour permettre aux touristes australiens et à d'autres de quitter la Nouvelle-Calédonie", a annoncé dans un communiqué la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong.

L'aéroport international de La Tontouta, à Nouméa, reste pour l'heure fermé au moins jusqu'à jeudi aux vols commerciaux. Les émeutes qui ont éclaté lundi dernier sur l'archipel ont fait six morts, dont deux gendarmes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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