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Un orchestre de jeunes Afghans pour un voyage musical et culturel

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LJFB - La journée finit bien

Les 4 et 5 septembre prochains, l'École internationale de Genève accueillera l'Orchestre de la Jeunesse Afghane, composé de jeunes hommes et femmes âgés de 17 à 21 ans, pour des performances musicales qui traversent les frontières.

Pour Isabelle Muller, directrice du Centre des Arts de l'École internationale de Genève, ces jeunes « racontent une histoire de résilience, de réinvention et d'espoir ». L'orchestre a trouvé refuge au Portugal après avoir fui l'Afghanistan en 2021 face à la montée en puissance des talibans. Grâce au fondateur de l'Institut National de Musique Afghan, Ahmad Sarmas, ils ont réussi à reconstruire leur vie et reconstituer leur orchestre. Aujourd'hui, cet "Afghan Youth Orchestra" aura à coeur de partager des compositions classiques avec des instruments traditionnels.

Ce n'est pas la première fois que l'orchestre se produit en Europe, mais les circonstances actuelles diffèrent considérablement. En 2017, l'orchestre féminin "DZORA Orchestra" avait été invité en Suisse. Toutefois, les enjeux et la signification de cette performance en 2023 sont profondément marqués par les récents événements en Afghanistan, ce qui confère à cet événement une dimension unique.

Musique et table ronde

L'école internationale de Genève considère cette occasion comme une chance de réunir des entités et des experts pour discuter et échanger sur la situation en Afghanistan et dans d'autres zones sinistrées. Dans cet esprit, une table ronde sera organisée le 4 septembre, réunissant des représentants de l'éducation, de l'ONU, des droits de l'homme et de la musique, afin d'aborder des thèmes tels que l'éducation, la migration, les droits des femmes et la préservation du patrimoine culturel.

Isabelle Muller souligne que la musique et la culture sont souvent les premières victimes des conflits et des crises. Cependant, l'éducation et la sensibilisation peuvent jouer un rôle crucial pour préserver ces précieuses traditions et valeurs culturelles. Ces concerts sont bien plus que des performances musicales ; ils incarnent une opportunité de partager des histoires, des cultures et des valeurs universelles, tout en sensibilisant le public aux défis auxquels sont confrontés les jeunes artistes en Afghanistan et dans le monde entier. Au-delà de l'harmonie des notes, c'est l'harmonie des peuples qui est célébrée à travers la musique.

En cette période de changement et d'incertitude, la musique de l'Orchestre de la Jeunesse Afghane résonne comme une voix d'espoir, reliant les cœurs et les esprits au-delà des frontières et des différences culturelles.

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Les "tops" et les "flops" de la Suisse au concours Eurovision

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L'Argovienne Lys Assia a remporté le premier concours Eurovision en 1956 avec "Refrain" (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Avec son titre "The Code", l'artiste biennois Nemo fait figure de favori au 68e concours Eurovision de la chanson, dont la cérémonie se déroule à Malmö. La Suisse a remporté la compétition à deux reprises, mais n'a souvent même pas atteint la finale.

 

 

C'est l'Argovienne Lys Assia (1924-2018) qui a remporté avec "Refrain" le premier concours Eurovision de la chanson, qui s'est déroulé à Lugano en 1956. Mais à l'époque, la concurrence était nettement moins importante, avec seulement sept pays participants.

 

La Suissesse a également représenté son pays lors des deux éditions suivantes. Elle s'est classée deuxième en 1958 aux Pays-Bas avec la chanson "Giorgio". Elle voulait à nouveau se représenter en 2012, mais elle ne s'est pas imposée lors de la présélection. A sa place, le duo de frères Sinplus a représenté la Suisse à Bakou, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Lys Assia est à ce jour la seule Suissesse à avoir remporté le grand prix. La deuxième victoire suisse a été assurée par la Québécoise Céline Dion en 1988, avec le titre "Ne partez pas sans moi". La Suisse a devancé l'Angleterre d'un point lors de la 33e édition du concours à Dublin. Les paroles de la chanson ont été écrites par la grande dame de la musique populaire suisse Nella Martinetti.

 

Période difficile dans les années 2010

Si tout s'est bien passé en 2019 avec la quatrième place du Bernois Luca Hänni et et en 2021 avec la troisième place du Fribourgeois Gjon's Tears, la Suisse a connu une période de vaches maigres lors des années précédentes.

Entre 2007 et 2018, seuls la Bâloise Anna Rossinelli en 2011 et le Tessinois Sebalter en 2014 ont atteint la finale. Ils avaient respectivement terminé à la 25e et 13 place. En 2007, l'icône de l'eurodance DJ Bobo avait manqué la finale avec "Vampires Are Alive", malgré son statut de favori.

 

Ses successeurs, le Tessinois Paolo Meneguzzi en 2008, le groupe de rock bâlois Lovebugs en 2009 et le chanteur st-gallois Michael von der Heide en 2010 n'ont pas non plus réussi à se hisser en finale. Personne n'a réussi à briser la "malédiction" les années suivantes - et ce jusqu'en 2019.

La Suisse a touché le fond en 2004, lorsque Piero Esteriore a terminé dernier avec son titre "Celebrate", qui n'a pas obtenu le moindre point.

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Comme Lys Assia, d'autres artistes ont participé à plusieurs reprises au concours Eurovision. Le groupe bernois Peter, Sue & Marc s'est lancé quatre fois dans la course, atteignant la quatrième place en 1976 et en 1981. En 1971 et 1979, ils ont atteint la finale, mais pas les premières places.

L'un des membres du trio, Peter Reber, a également écrit des chansons qui ont représenté la Suisse à l'Eurovision: "Swiss Lady", qui sera interprétée par Pepe Lienhard en 1977 (6e) et "Cinema", chantée par Paola en 1980 (4e).

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Un projet participatif pour évaluer la santé du lac Léman

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Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

L'EPFL a lancé un projet de science participative dans le but de mesurer l'état de santé du lac Léman, indique la haute école jeudi. Dans ce cadre, elle recherche des bénévoles possédant une embarcation pour récolter jusqu'en octobre 2025 des données sur la clarté des eaux du plus grand lac alpin.

 

Sur les quelque 500 bénévoles recherchés dans le cadre du projet Lémanscope, près de 270 ont déjà été trouvés, peut-on lire sur le site internet dédié. Dirigé par l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), le programme est mené en collaboration avec l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l'eau (Eawag), l'Université de Lausanne (UNIL) et l'Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL).

Lémanscope part d'un constat simple: face à des menaces difficilement prévisibles et à cause de données lacunaires, les scientifiques ont de la peine à poser un diagnostic formel sur la santé du plus grand plan d'eau douce d'Europe occidentale. Dérèglement climatique, pollutions, espèces invasives telles que la moule quagga sont autant d'éléments qui peuvent nuire à la qualité des eaux.

L'absence d'un brassage complet du lac aussi. Ce phénomène - qui intervient d'habitude de manière naturelle, mais ne s'est plus produit depuis 12 ans - permet de mélanger les eaux profondes et de surface et ainsi répartir l'oxygène et les nutriments.

Face à ces incertitudes, les scientifiques cherchent des repères. Mesurer la transparence et la couleur des eaux donne des informations précieuses sur la santé d'un plan d'eau, selon eux. C'est là que les bénévoles entrent en scène: après inscription, ils reçoivent un outil scientifique appelé "disque de secchi" qu'ils doivent faire glisser au fond de l'eau jusqu'à ne plus le voir. Ils reportent ensuite les données mesurées dans une application à télécharger sur le téléphone portable.

Les mesures effectuées par les bénévoles sont ensuite transmises aux scientifiques et couplées aux données satellites. Elles contribuent in fine à une meilleure compréhension de l'état de santé du Léman, souligne l'EPFL.

Avec Keystone-ATS

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Nemo, l'artiste suisse qui défie les codes à l'Eurovision (VIDEO)

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KEYSTONE/Peter Schneider

Les fans de musique de toute l'Europe s'apprêtent à se donner rendez-vous pour l'Eurovision. Chez les parieurs, un nom porteur d'un message universel se détache. Il s'agit de Nemo, l'artiste suisse non-binaire qui, avec son titre "The Code", s'apprête à représenter la Suisse. J'ai eu le privilège de m'entretenir avec Nemo, ainsi qu'avec Jean-Marc Richard, figure emblématique du concours, afin de discuter de cette chanson, de son impact et des enjeux de ce concours pas comme les autres.

 

« Non, on ne se lasse pas, parce que c'est chaque année différent », commence Jean-Marc Richard, vétéran de 33 Eurovisions. « Et surtout, ce qui est intéressant, c'est que chaque année, la chanson suisse amène quelque chose de nouveau. »

Nemo, originaire de Bienne et résidant en Allemagne, nous offre avec "The Code" une œuvre éclectique et dynamique, mêlant divers styles musicaux. « C'était une de ces situations où je sens qu'il y a deux types de musique à faire, et on ne peut pas vraiment décider dans quel état on va tomber », explique Nemo. « Il y a ce moment quand vous écrivez et que vous pensez à chaque phrase, et puis il y a ce stade où tout se passe en vous, et vous ne pensez même pas à ce que vous créez à ce moment-là, vous le faites, et vous vous demandez après comment c'est venu. »

L'artiste décrit le processus créatif spontané derrière "The Code", né lors d'un camp de la Société Suisse des Auteurs. « C'était ma première fois au camp de la SUISA, et j'ai pensé que j'étais invité là-bas comme auteur... et puis j'ai compris « Ah, ok, donc nous écrivons pour moi? C'est parti ! » Et c'était tellement une bonne expérience que le lendemain, je me suis dit immédiatement « Ok, je vais chanter pour moi tellement c'est amusant! » Et c'est là que the code est arrivé... »

L'Eurovision, au-delà d'être un événement musical, est souvent perçu à travers le prisme de la géopolitique. Jean-Marc Richard souligne l'importance des dynamiques politiques, mais aussi la capacité du concours à transcender ces considérations. « Je pense que c'est une des particularités de l'Eurovision, mais ce qui est intéressant cette année, c'est qu'il y a une telle diversité dans les chansons que finalement, au-delà de cette problématique de géopolitique, je crois qu'on arrivera à se mettre ensemble pour faire un vrai concours avec quelque chose qui nous rapproche les uns des autres. »

Nemo, aborde le concours avec une perspective personnelle, axée sur l'authenticité, sans laisser la politique s'immiscer. « L'unique chose que je peux faire, c'est écrire quelque chose qui est vrai pour moi-même et auquel je me sens profondément connecté. »

 

L'artiste non-binaire parle également de son voyage personnel vers la découverte de soi. « C'était un long processus pour moi... Et c'est un voyage en cours et un beau voyage pour moi parce que cet espace vient avec beaucoup de liberté et beaucoup de joie, beaucoup de sentiment de vraiment confortable dans mon corps pour la première fois. »

Quant à la performance à venir à l'Eurovision, Nemo reste discret sur les détails, mais promet une scénographie à la hauteur de la diversité de sa chanson. « Nous travaillons sur un design différent en ce moment, avec deux designers magnifiques de la Suède qui travaillent sur le costume de scène. Et ça va être... Je l'aime déjà, mais je ne peux pas vraiment dire beaucoup sur ça encore. »

Avec "The Code", Nemo incarne non seulement la diversité musicale, mais aussi un message de tolérance et d'acceptation de soi qui résonne puissamment dans le cœur de l'Eurovision. Un message qui, à n'en pas douter, trouvera un écho auprès des spectateurs du monde entier.

Avec IA

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"Tu t'en sors?" ou comment s'amuser en toute sécurité la nuit

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La Prévention suisse de la criminalité (PSC) organise jusqu'au 28 juin une campagne de prévention nationale pour que la fête se déroule en toute sécurité (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Comment faire la fête le soir et rentrer chez soi en toute sécurité. C'est le thème de la campagne nationale de prévention lancée lundi à l'attention des jeunes amateurs de sorties nocturnes. Cette sensibilisation se décline en trois conseils: "think, stay, help".

 

Les fêtes de la nuit sont souvent un "must" pour les jeunes. Mais souvent, elles sont le théâtre d'insultes, de harcèlement, de menaces et de violences physiques pouvant aller jusqu’à de graves infractions comme des viols ou des coups de couteau, souligne dans un communiqué la Prévention suisse de la criminalité (PSC).

La campagne "Tu t’en sors?" vise à ce qu'aucun soir de fête ne vire au cauchemar. Menée en collaboration avec les corps de police cantonaux et municipaux, elle s'adresse à tous ceux qui aiment sortir, soit aux auteurs potentiels, victimes, tiers et témoins.

La campagne donne trois conseils, formulés en anglais: "You better think" (Réfléchis bien), "Stay together" (Restez ensemble) et "Help if you can" (apporte ton aide si tu peux). Concrètement, il s'agit de garder dans la mesure du possible le contrôle sur soi-même, éviter d'être complètement ivre, garder un oeil sur les boissons des uns et des autres, organiser les retours ou aider une personne harcelée ou en détresse. Face à un risque d'escalade, il ne faut pas hésiter à appeler la police au 117.

Sur sa page d'accueil, la PSC rappelle que l'unique responsable d'un acte de violence est celui qui le commet. La victime n'est pas coupable. La campagne nationale sera visible sur des affiches et des dessous de verre. Les actions auront lieu dans des lieux bien fréquentés, jusqu’au 28 juin.

Avec Keystone-ATS

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Entre TikTok et crise médiatique, les jeunes face à l'information

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Image pretexte (© KEYSTONE/Martial Trezzini)

En cette Journée de la liberté de la presse, Viviane, Canadienne de 20 ans en stage chez Radio Lac, nous offre un aperçu de la manière dont sa génération consomme l'information.

"Les jeunes, on s'intéresse encore beaucoup à l'actualité, mais pas nécessairement les mêmes sujets que les autres générations," confie Viviane, soulignant que les thèmes de l'écologie et des questions sociales résonnent particulièrement auprès de sa génération. "C'est sûr que nous, tout ce qui est écologie et même les sujets un petit peu plus sociaux, ça vient vraiment nous toucher."

Viviane vit actuellement à Genève en colocation avec une adolescente de 16 ans qui, selon elle, "aime vraiment l'actualité internationale". De quoi prouver un intérêt générationnel pour les affaires mondiales, allant à l'encontre de l'idée reçue que les jeunes se désintéressent de l'information.

L'ère numérique a transformé la consommation de l'information. Viviane explique que pour elle et ses pairs, l'accès à l'information doit être dynamique et immédiat: "Je n'irai pas m'acheter un journal papier, c'est sûr que non." Elle ajoute, "Je ne regarde pas un téléjournal qui fait 20-30 minutes. L'information, je dois l'avoir de manière dynamique, au bout de mes doigts, je pense surtout à TikTok."

TikTok, avec sa grammaire visuelle et son format concis, est devenu un vecteur d'information clé pour les jeunes. "C'est le réseau social qui nous a donné vraiment un petit peu le déclic de devoir avoir quelque chose de court, concis, rapide, puis dans les médias aussi, il faut que ça soit ça," explique-t-elle.

Le cout de l'information

Cependant, ce modèle pose des défis financiers pour les médias traditionnels, car "ça coûte de faire de l'information, c'est pour ça qu'un bon vieux journal, on le paye et sur TikTok, on ne paye pas". Au Canada, cette problématique a mené à des débats houleux et à l'intervention du gouvernement pour que les géants numériques contribuent financièrement au soutien des médias.

En Suisse, la situation est similaire, avec des cantons qui financent des abonnements pour les jeunes afin de soutenir les médias. La question de la rémunération des contenus de presse par les plateformes numériques est cruciale, et le Canada a connu un blocus où des plateformes comme Facebook ont refusé de payer, bloquant ainsi l'accès aux médias canadiennes.

"Ça vient créer un gros problème d'information, de ressources à l'information et je sais que, oui, les jeunes, on trouve nos nouvelles sur les réseaux sociaux, mais dans les sondages qui sont sortis, ce n'est pas juste nous. Maintenant, le commun des mortels aussi va s'informer par rapport à ça," conclut Viviane.

Le portrait que dresse Viviane de sa génération est celui d'une jeunesse engagée et informée, mais qui se heurte à une crise médiatique et à la nécessité d'adapter les modèles de diffusion de l'information. La liberté de la presse, célébrée aujourd'hui, s'accompagne de défis inédits à l'ère du numérique. De quoi rappeler que la nouvelle application Radio Lac est disponible!

Avec IA

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