Sandrine Mauron, en grenat, et les Servettiennes ne sont parvenues à trouver le chemin des filets face au FC Zurich de Julia Stierli, en blanc, et la gardienne Seraina Friedli, en jaune fluorescent, vendredi soir à Saint-Gall (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Nettement battues en demi-finales de la Coupe de Suisse (0-3), les Zurichoises ont pris leur revanche sur les Servettiennes sur le même score vendredi soir à Saint-Gall et remportent le 24e titre de championnes de Suisse.
Une issue cruelle si on en juge par l'absurdité de la formule, mais totalement logique au vu de la physionomie du match : voilà la principale conclusion qu'on peut tirer de cette finale de play-offs de Super League. Le FC Zurich a nettement battu Servette Chênois (3-0) vendredi à Saint-Gall devant moins de deux mille spectateurs (1937 dans un stade qui peut en contenir 18'000) grâce à des réussites de l'Autrichienne Marie Thérèse Höbinger juste avant la pause, de l'inévitable Fabienne Humm - on ne peut décidément pas la laisser seule dans les seize mètres - à un quart d'heure de la fin et de la toute jeune Alayah Pilgrim (néophyte en équipe nationale) au cours des arrêts de jeu.
Une formule absurde mais...
Premier constat: la formule de championnat est on ne peut plus inique. Créée pour susciter un intérêt médiatique et populaire, elle rate sa cible. Preuve en est l'affluence, encore plus faible qu'à la Tuillière, l'année dernière (quelques 2600 personnes) et même plus faible qu'à Meyrin fin mars à l'occasion des demi-finales de la Coupe de Suisse. L'horaire, un vendredi soir à 20h, y a contribué, les supporters servettiens n'ayant pas la possibilité de rentrer à la maison. Ainsi, les joueuses d'Eric Séverac perdent une couronne de championnes qu'elles auraient mille fois mérité après avoir dominé la saison régulière de la tête et des épaules terminant avec six longueurs d'avance sur les Zurichoises.
...une victoire indiscutable
Une fois les réflexions sur la formule exposées, on doit évidemment se pencher sur le verdict purement sportif. Sur ce point-là, force est de constater que la victoire des protégées de Jacqueline Dünker ne souffre pas la moindre discussion. Elles ont dominé cette partie dans tous les compartiments du jeu et sur tous les plans. Les Servettiennes, elles, au contraire, ne sont jamais véritablement entrées. Les occasions de buts en première mi-temps, à quelques rares exceptions près, sont toutes zurichoises. C'est donc le plus logiquement du monde que Marie-Thérèse Höbinger a ouvert la marque juste avant la pause.
Servettiennes dangereuses sur balles arrêtés
En seconde période, les pensionnaires de la Fontenette sont parvenues à porter le danger devant les buts adverses grâce aux balles arrêtées parfaitement bottées par le pied gauche d'Ágata Filipa. Sur un coup-franc, Mônica Mendes a été à deux doigts d'égaliser d'une habile reprise de la tête mais Seraina Friedli (gardienne remplaçante de l'Equipe de Suisse) s'est parfaitement détendue pour dévier la balle en corner. Les entrées en jeu de Coumba Sow et d'Alexandra Korhonen à l'heure de jeu n'ont pas permis d'inverser la tendance. Le suspense a néanmoins duré jusqu'à un quart d'heure de la fin. Mais la réussite inscrite par Fabienne Humm y a mis fin.
Coumba Sow: consternée (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Rôles inversés
Venue du FC Bâle l'été dernier, Imane Saoud a fait son apparition pour les dix dernières minutes, mais les championnes de Suisse en titre tenaient leur os et n'allaient plus le lâcher. La troisième réussite, celle d'Alayah Pilgrim mettant un point final. On a ainsi revécu le scenario qu'en demi-finales de la Coupe de Suisse au Stade des Arbères à cela près que les rôles ont été inversés.
Fabienne Humm, en blanc au centre, marque le 2-0 et met fin au suspense (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Pas de Ligue des Championnes!
Cette victoire récompense en fin de compte non pas l'équipe qui a été la plus régulière sur l'ensemble, mais qui s'est montrée la plus performante lors de la phase décisive du championnat: les play-offs. Servette Chênois ne prendra pas donc pas part aux matches de barrage de la Ligue des Championnes (unique compétition européenne interclubs féminine), mais on ne saurait parler de saison ratée quand on se remémore la conquête de la Coupe de Suisse, une première dans l'Histoire du club...
Ludovic Magnin est-il un entraîneur en sursis ? Tout l’indique après le nouveau faux-pas du FC Bâle, tenu en échec au Parc Saint-Jacques par un Lausanne-Sport réduit à 10 à l’heure de jeu.
Une semaine après une victoire miraculeuse à Winterthour, ce partage des points contre les Vaudois fragilise encore la position du successeur de Fabio Celestini. Il souligne aussi combien le FCB ne possède plus aujourd’hui la moindre marge contre n’importe quelle équipe. Et ce nul ne lèse pas vraiment les Rhénans dans la mesure où ils n’ont pas bénéficié de réelles occasions de but après l’expulsion de Beyatt Lekoueiry qui avait été introduit à la pause.
Avec ce troisième 0-0 de rang, Lausanne a eu la confirmation que sa défense était de fer en cette fin d’année. Peter Zeidler se félicitera bien sûr de la solidarité sans faille de ses joueurs qui ont terminé la rencontre à neuf avec le rouge de Brandon Soppy à la 95e et de ce point qui pourrait compter dans la lutte pour le top-6. A condition de bien conclure l’année dimanche prochain lors de la réception de Lucerne.
Jocelyn Gourvennec loin du compte
Si le Lausanne-Sport a témoigné d’un esprit de corps remarquable, le Servette FC a, en revanche, dévoilé bien des fragilités à Lugano. Battus 4-2 après avoir été menés 3-0 à la... 24e, les Grenat ont été trop vulnérables en défense, à commencer par leur gardien Joël Mall qui endosse une certaine responsabilité sur l’ouverture du score d’Antonio Papadopoulos à la 5e minute.
La formation la plus décevante de la Super League a ainsi concédé sa 8e défaite de la saison pour se retrouver à 8 points de la barre. A la tête de l’équipe depuis la 4e journée, Jocelyn Gourvennec est loin d’avoir fait des miracles...
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Urs Fischer (59 ans) est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.
Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.
Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.
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Victorieuses par la marge la plus étroite face aux Young Boys section féminine (1-0) samedi, les Servettiennes terminent l'année en tête du championnat avec une large avance. De plus, elles ont la satisfaction d'avoir réussi un sans-faute sur la pelouse des Trois-Chênes.
C'est un sans faute ou presque. Les joueuses de Cristian Toro, nouveau coach grenat intronisé à l'intersaison, ont gagné dix des douze parties depuis la reprise du championnat. A cela s'ajoute deux résultats nuls à Rapperswil et à la Praille face au FC Bâle à chaque fois sur un score vierge (0-0). Elles ont ainsi remporté les trois points lors de chacune des cinq rencontres aux Trois-Chênes. Elles ont trouvé le chemin des filets à trente reprises contre seulement quatre buts encaissés.
Samedi, pour la dernière rencontre de l'année en championnat, les circonstances ont été favorables aux Servettiennes. Peu avant la demi-heure, un coup-franc accordé parfaitement botté par leur capitaine Daïna Bourma a été dévié par son homologue jaune et noir Wibke Meister dont la tête lobée a surpris la gardienne Jara Ackermann. Voilà ne reflétait pas exactement la physionomie de la partie jusque là tant les championnes de Suisse en titre avait été entreprenantes. Avec un pressing asphyxiant, elles avaient poussé les pensionnaires des Trois-Chênes dans les derniers retranchements plus souvent qu'à leur tour... La dernière heure a été engagée et indécise jusqu'au bout, mais aucune équipe des deux équipes n'est plus parvenue à faire trembler les filets adverses. A noter que l'arbitre de cette partie, Madame Vanessa Mühlheim a distribué pas moins de dix avertissements dont un au banc servettien. Un avant-goût de play-offs peut-être.
Sur le plan comptable, Servette Chênois termine l'année en tête de l'Axa Women's Super League (AWSL) avec sept longueurs d'avance sur les Grasshoppers, battues (2-4) dans le derby de la Limmat face au FC Zurich dimanche après-midi au Letzigrund sous une pluie battante, et neuf unités d'avance sur les championnes de Suisse en titre. Ce qui très important, puisque la première place au terme de la saison régulière donne droit à une participation européenne, l'Europa Cup en l'occurrence. Reste une partie à jouer, en quarts de finale de la Coupe de Suisse face à Rapperswil Jona dimanche 14 décembre à partir de 16h.
Le Servette FC a renoué avec la victoire. Après un mois de novembre difficile – 2 points en 4 matches – les Grenat se sont imposés 1-0 au Letzigrund face aux Grasshoppers samedi en fin d'après-midi.
La décision dans une rencontre qui était à juste titre qualifiée de celle de la peur est tombée à la 21e minute. Sur un centre de Timothé Cognat, Steve Rouiller trouvait l’ouverture de la tête pour sa première réussite de la saison. On devait en rester là avec deux équipes en souffrance pour un spectacle bien pauvre.
Dans les rangs zurichois, le triple changement opéré à la 38e déjà témoignait d’un profond désarroi. Quant aux Grenat qui ont perdu sur blessure son gardien et capitaine Jérémy Frick peu avant l’heure de jeu, le manque de maîtrise face à une opposition aussi modeste interpelle. Le vice-champion du printemps dernier tarde vraiment à retrouver son football.
Après deux défaites de rang, le FC Thoune a, quant à lui, repris sa marche en avant. Le leader a cueilli un 11e succès cette saison avec une très large victoire à domicile devant le FC Lucerne (4-1).
Dans son antre de la Stockhorn Arena, la formation de l’Oberland avait match gagné à la pause grâce aux réussites de Brighton Labeau (18e), Genis Montolio (34e) et Jan Bamert (36e). L’ouverture du score de Labeau sur un aussi acrobatique qu’improbable restera sans doute comme l’un des plus beaux buts de l’année. Elle symbolise parfaitement l’allant, l’insouciance et la réussite du néo-promu depuis les trois coups de la saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'Equipe de Suisse connaît les heures de ses matches lors de la phase de groupe l'été prochain : les joueurs de Murat Yakin entreront en lice le 13 juin face au Qatar.
L'Equipe de Suisse jouera son premier match lors de la phase finale de la Coupe du Monde le 13 juin face au Qatar. Un match se jouera à Francisco. Le deuxième match de la sélection helvétique sera un duel face au vainqueur des matches de barrage de la zone Europe A. Il pourrait s'agir de l'Italie, de l'Irlande du Nord, du Pays de Galles ou encore de la Bosnie-Herzégovine (réponse définitive le 31 mars prochain); ça sera le 18 juin à Los Angeles. Troisième et dernier match de ce premier tour: le onze rouge à croix blanche en découdra avec le Canada le 24 juin. Ces trois matches débuteront tous à midi, heure locale sur la côte Ouest canadienne ou américaine, 21h en Suisse.
A noter que le match d'ouverture de cette phase finale de la Coupe du Monde 26 (Mexique, USA, Canada) opposant le Mexique à l'Afrique du Sud se jouera le 11 juin à Mexico City à partir de midi également, 21h heure suisse...