Rejoignez-nous

Hockey

A Lausanne, la liste des blessés s'allonge

Publié

,

le

L'entraîneur du Lausanne HC, John Fust a des soucis pour composer son équipe. (© KEYSTONE/Alessandro Crinari)

Lors de chaque saison, les clubs doivent composer avec des joueurs blessés. En ce début de saison, c'est à Lausanne que l'infirmerie se remplit après chaque match.

Ouverture de la saison contre Bienne, Emilijus Krakauskas doit quitter rapidement ses coéquipiers. Quelques jours plus tard, il explique sur Instagram que sa saison est terminée. Le soir d'après à Davos, c'est Michael Raffl qui ne termine pas le match en raison d'une blessure à un pied qui va le tenir éloigné de la glace quelques semaines.

A Lugano samedi soir, Andrea Glauser s'est fracturé la cheville et en a pour six semaines. Très bon devant la cage, Ivars Punnenovs est lui aussi annoncé blessé lors de la défaite de dimanche soir contre Zurich. Pièce maîtresse du LHC, Jiri Sekac n'a de son côté pas pu finir la rencontre et sa disponibilité pour le match de mardi face à Rapperswil n'est pas encore connue.

A cette liste s'ajoute l'absence depuis le début de la saison de Tim Bozon, ainsi que la suspension de Miika Salomäki et la maladie de Ronalds Kenins!

Comme un parasite

Il y a dix jours, le contingent pléthorique du LHC suscitait quelques moqueries. De nombreuses personnes se demandaient s'il était possible d'aligner six lignes en attaque. Aujourd'hui la situation a bien changé et John Fust ne serait pas contre un rapatriement de Guillaume Maillard, prêté à Bienne jusqu'au début du mois de novembre. Sauf que l'attaquant vaudois, auteur de deux buts en deux matches, ne peut pas revenir avant, même en cas de situation exceptionnelle.

Cette situation exceptionnelle, justement, va de pair avec le sport professionnel. Et comme bien souvent, ce sont les Américains qui savent trouver la meilleure formule. Aux Etats-Unis, on parle "d'injury bug", soit un insecte qui viendrait parasiter le vestiaire en faisant tomber les athlètes...comme des mouches.

Du côté des joueurs lausannois, point de fatalisme ni d'excuses. "Oui, ça peut expliquer cette baisse de niveau durant le match de dimanche, ce sont des joueurs importants qui manquent, a relevé Jason Fuchs. Mais au final on a une assez bonne équipe pour battre n'importe quel adversaire avec notre contingent, donc ce n'est pas une excuse. Mais c'est sûr que ça fait un petit quelque chose et tu veux aussi te battre pour eux."

La faute à pas de chance#?

Habituel partenaire d'Andrea Glauser, Joël Genazzi va devoir se trouver un nouveau "copain de cortège" pour les six semaines à venir: "C'est clair que Glauser, tu ne le remplaces pas. C'est un bon joueur. Mais tous les clubs perdent des joueurs, il ne faut pas chercher des excuses mais trouver des solutions. On n'a pas eu d'entraînement entre les deux matches de samedi et dimanche, donc on n'a pas pu s'adapter. Mais on a fait la préparation et on a changé les paires. Ce n'est donc pas aussi grave que certains pourraient le penser. On est des professionnels, on sait comment les autres jouent donc ça devrait aller."

Si par définition on impute ces problèmes de blessures à la malchance, on peut aussi y regarder de plus près et voir que les blessures de Glauser et Sekac sont intervenues sur des tirs bloqués. Quintessence du don de soi et de la solidarité, le "block shot" implique un bon timing pour ne pas finir avec le corps violenté par le caoutchouc. Or en regardant les deux actions des joueurs lausannois, on s'aperçoit qu'ils sont arrivés avec un peu de retard et une technique déficiente. Peut-être en raison d'une certaine fatigue.

Ce qui est certain, c'est que John Fust ne peut pas se permettre de perdre deux joueurs par rencontre. Espérons que Lausanne déniche un puissant insecticide pour chasser ce très ennuyeux parasite...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Hockey

Finale: Un acte VII pour connaître le successeur du GSHC

Publié

le

La pression sera sur les épaules de Marc Crawford et des Zurich Lions mardi soir (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le hockey romand fêtera-t-il un deuxième titre consécutif de champion de Suisse, douze mois après le sacre historique de Genève-Servette?

La réponse tombera ce soir, ou dans la nuit de mardi à mercredi, au terme du 7e et dernier acte de la finale des play-off opposant les Zurich Lions au Lausanne Hockey Club.

Impressionnant samedi à domicile dans le match no 6, le LHC a remis la pression sur les épaules des Zurichois, grands favoris à la succession de Genève-Servette et vainqueurs de leurs deux premières séries en quatre matches. Les hommes de Geoff Ward, dos au mur à 2-3 dans la série, ont gagné 5-3 après avoir mené 5-0 à la 39e minute.

L'équipe receveuse a jusqu'ici toujours imposé sa loi dans cette finale, et le "Z" est même invaincu sur sa glace depuis le début des séries. Mais son entraîneur Marc Crawford doit composer avec des vents contraires: Yannick Weber, patron de sa défense, et Rudolfs Balcers, habituel ailier de la première triplette offensive, sont blessés et incertains pour ce match décisif.

Un match pas comme les autres

Un match no 7 n'est par ailleurs pas une rencontre comme les autres. Les Zurich Lions en avaient fait l'amère expérience lors de leur dernière apparition en finale, en 2022: ils s'étaient inclinés 3-1 sur la glace de Zoug, alors qu'ils avaient ouvert la marque après 62 secondes de jeu seulement.

La frustration des Zurichois, qui avaient remporté les trois premiers matches de la série, fut alors sans pareil. Surtout pour Denis Malgin et Sven Andrighetto, qui n'étaient pas de la partie lors du dernier sacre en 2018 et avaient débarqué à Zurich avec la ferme intention de triompher en championnat.

La saison passée, Zurich avait échoué nettement en demi-finale des play-off (4-0 pour Bienne). Le "Z" semble cette fois-ci mûr pour un 10e titre de champion. Mais le LHC, qui a déjà déjoué les pronostics en se hissant pour la première fois de son histoire en finale et en y faisant douter l'ogre zurichois, a les moyens de créer l'exploit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Geoff Ward sait trouver les mots justes

Publié

le

Geoff Ward a écrit une lettre quasi magique en 2011 avant le match 7 de la finale de NHL (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

En 2011, Geoff Ward a remporté la Coupe Stanley avec Boston face à Vancouver lors du 7e match. Alors assistant de Claude Julien, le coach du LHC avait écrit une lettre qui avait motivé les joueurs.

Ah, les septièmes matches, ceux qui peuvent échapper à toute logique. Surtout lors d'une finale. Mardi soir à Zurich, le duel des Lions de National League connaîtra son épilogue. Pour les coaches, il va falloir trouver les mots justes, appuyer sur les bons boutons afin que les joueurs entrent sur la glace avec une énergie positive, de celles qui permettent de renverser des montagnes.

Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.

"En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants", se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. "Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard."

Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. "Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant."

Un impact minime selon lui

Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: "Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu."

On avance l'hypothèse d'un aspect simple de la vie. "Peut-être, répond Ward. C'est vrai que c'est une expérience de vie normale à laquelle les autres peuvent s'identifier. Cela faisait quatre ans que l'on préparait ça et que l'on espérait se retrouver à cette place. C'était un bon exercice pour moi, afin de conserver mon esprit là où il devait être. Je l'ai envoyée à mes enfants, donc peut-être qu'eux ont conservé une trace de cette lettre que j'avais écrite sur mon téléphone."

Jouer de manière libérée

Depuis son arrivée à Lausanne fin 2022, Geoff Ward fait l'unanimité au sein du vestiaire. Tous louent ses multiples qualités. Et lorsqu'un coach a tout son vestiaire avec lui, il se peut qu'une équipe réalise l'exploit. Est-ce qu'il pense que les joueurs sont capables de traverser un mur pour lui mardi soir?

"C'est une bonne question, répond-il. Le plus important pour les joueurs va être de vivre le moment et de profiter au maximum en jouant libérés. Si l'on commence à trop réfléchir dans certaines situations, c'est le meilleur moyen de se mettre en danger. Il faut avoir confiance et se rappeler de contrôler ce que l'on peut."

Confiance et humilité

L'Ontarien ne se fait pas plus important qu'il ne l'est en la circonstance. Ses mots suintent autant la confiance que l'humilité. "En tant que coach, on tente de les motiver autant qu'on peut en les plaçant dans un environnement favorable, précise-t-il. Je pense qu'ils sont préparés à traverser un mur et qu'ils l'ont démontré sur la dernière année et demie et encore davantage cette saison. Mais je crois que c'est plutôt comment ils se sentent entre eux que comment ils se sentent par rapport au staff."

Et lorsque tout le monde met l'emphase sur l'importance de cette rencontre, le coach du LHC cherche plutôt à faire en sorte que rien ne vienne perturber la routine. "On va faire en sorte que ce match soit le plus normal possible dans sa préparation, conclut-il. De cette façon, ils seront plus à l'aise pour jouer leur match. Il y aura bien entendu du bruit et Zurich sera plein d'énergie, mais ce sera à nous de nous mettre à un tel niveau d'énergie."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

LHC: les bars lausannois pourront rester ouverts toute la nuit

Publié

le

En cas de titre mardi soir, les supporters lausannois pourront aller fêter toute la nuit dans les bars de la ville. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Si le Lausanne HC devient champion de Suisse mardi soir à Zurich, les établissements de la capitale vaudoise pourront rester ouverts toute la nuit. La Municipalité a pris cette décision pour permettre à la population de célébrer ensemble un éventuel titre.

En cas de sacre du LHC, la Municipalité accordera une extension immédiate des horaires pour les établissements de Lausanne qui le souhaitent, annonce-t-elle lundi dans un communiqué. Aucune annonce préalable ne sera nécessaire. Cette prolongation des horaires sera également gratuite.

"La Municipalité souhaite offrir à la population lausannoise la possibilité de célébrer ensemble ce moment de fierté collective pour notre ville, sans contrainte d'horaires de fermeture ni de charges supplémentaires pour les établissements", explique Pierre-Antoine Hildbrand, le municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Lausanne s'est donné le droit de rêver

Publié

le

La prophétie de Damien Riat s'est avérée exacte: il y aura bien un match 7 en finale (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

En remportant l'acte VI de la finale à Malley samedi soir (5-3), Lausanne s'est donné le droit de rêver au titre. Tout se jouera mardi soir à Zurich dans une finalissima qui promet.

Plus qu'une marche. La dernière. La plus difficile à gravir. Mais aussi probablement la plus excitante, celle que tout joueur ambitionne de vivre dans une carrière. Mardi à Zurich, cela sera quoi qu'il arrive la dernière manche du championnat et comme dans Highlander, il ne pourra en rester qu'un.

Pour parvenir à cette conclusion, il a fallu que le LHC renverse une troisième fois le "Z" à domicile. Durant cette finale, le LHC a profité à plein de son public. Samedi, tout a tourné en sa faveur, malgré une frayeur en fin de match. Suomela a ouvert la marque après cinq minutes. Puis dans le tiers médian, les Lions de Malley ont rugi comme jamais. Ils ont ainsi marqué quatre buts sans réplique et ont vu une réussite annulée pour une obstruction sur le gardien. Marc Crawford, le coach zurichois, a préféré reposer son titulaire Simon Hrubec à la suite du 4-0 vaudois.

Ne rien changer

Le LHC a contraint Zurich à faire des erreurs. Les Vaudois ont mis de l'intensité dans leur jeu et les joueurs de Crawford ont parfois précipité leurs gestes, d'où certaines erreurs. Mardi, la situation sera tout autre. Le coach zurichois aura le dernier changement de ligne et la possibilité de choisir quel quintette envoyer. On ne sait pas si Yannick Weber, Rudolfs Balcers et Yannick Zehnder, absents samedi, pourront être sur la glace. Mais Zurich possède assez de joueurs pour faire face à ces problèmes avec notamment Scott Harrington en défense.

"On n'aura rien à perdre, assène Damien Riat, double buteur lors de ce match VI. On ne va rien faire de différent, il faudra jouer le même jeu qu'à la maison. Il nous reste une étape. On n'a encore rien fait." Interrogé sur ce qui lui est passé par la tête au moment du 2-0, l'attaquant genevois n'a pas trouvé les mots: "C'était malade avec cette ambiance, je ne réalise pas encore."

Confiance en chacun

Ce que le numéro 9 des Lions lausannois réalise en revanche, c'est le chemin parcouru depuis le début de la saison. "Jamais je n'aurais cru à une telle issue lorsqu'on a commencé au mois de septembre, confie-t-il. On est monté crescendo au cours de la saison. Et depuis le début, notre état d'esprit fait notre force. On est une équipe. Quand on est face au mur, on sait qu'on va tout donner. On a confiance en ce groupe, en chacun de nous."

Jeudi à Zurich après la défaite 3-0 du LHC, Damien Riat avait donné rendez-vous à la presse mardi soir à Zurich. Samedi soir à 22h30, sa prophétie s'est révélée exacte. Alors, peut-on parler de prophète Riat? "J'ai un peu dit ça sur le ton de la boutade, tout en sachant que c'était clairement faisable pour nous, reconnaît-il. Maintenant on va récupérer et se préparer pour 60 minutes de bataille. Il n'y aura rien à perdre pour les deux équipes et je pense qu'on est prêt pour ça."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Cody Almond: "J'ai entendu ma femme crier depuis son canapé"

Publié

le

Cody Almond a marqué le 3-0 pour Lausanne (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Lausanne s'est offert le droit de disputer mardi à Zurich un acte VII forcément décisif. Et si Damien Riat a inscrit un doublé samedi, Cody Almond a marqué en rendant en plus une très belle copie.

Dans la colonne des tirs des joueurs lausannois, on voit un 8. Antti Suomela sans doute? Perdu, Cody Almond. Auteur du 3-0, le numéro 89 a encore eu d'autres occasions de saler l'addition. Mais même avec un seul but, le Canado-Suisse affichait logiquement un très large sourire.

Parce que Lausanne a joué un deuxième tiers de rêve. "C'est un sentiment incroyable, juge Cody Almond. Parfois ça entre, parfois pas, mais on doit toujours garder confiance et tenter notre chance. On a gagné un immense momentum durant ces vingt minutes et peut-être qu'on a un peu levé le pied inconsciemment."

Lever le pied ou comment se faire peur inutilement. Alors que Zurich, mené 5-0, était dans les cordes, les Vaudois ont laissé leur adversaire y croire à nouveau en les laissant revenir à 5-3. Comment l'expliquer? "Je pense peut-être que dans ta tête, tu es tiraillé en te disant qu'il faut conserver de l'énergie pour le prochain match. Mais on sait bien que c'est une équipe très dangereuse et on a vu qu'ils sont revenus assez vite et qu'il a fallu se regrouper."

Une paternité qui donne des ailes

Papa pour la deuxième fois, déjà buteur lors de la victoire 5-2 mardi dernier, Cody Almond est sur un petit nuage. A croire que la paternité réussit aux Canado-Suisses puisque la veille, c'est Tanner Richard qui a marqué avec l'équipe de Suisse contre la Lettonie. "C'est cool ça, je ne savais pas pour Tanner, avoue Almond. Je ne vais pas vous mentir, c'est incroyable. Je pense que je pouvais entendre ma femme crier depuis son canapé. Peut-être mon bébé aussi, enfin je n'espère pas trop (il sourit). C'était vraiment un moment spécial devant nos fans à cet instant de la finale dans un sixième match."

Et donc voilà le septième match qui se profile, celui que tous les joueurs rêvent de gagner en étant gamin. Pour la troisième fois en trois ans, la finale va donc se décider au bout du suspense. "J'ai l'expérience des septièmes matches, mais pas en finale, note Almond. Après, ce n'est pas franchement différent d'une autre partie. Tout est simplement magnifié et le moindre petit détail compte. On sait ce qu'on doit faire. Evidemment, ce sera dans une patinoire où il est très difficile de s'imposer, mais nous n'avons pas encore joué notre jeu là-bas, donc il faudra le faire mardi et donner la meilleure version de nous-mêmes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture