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Actualité

Le président du PLR veut une collaboration plus étroite avec l'OTAN

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Pour Thierry Burkart, la Suisse doit plus collaborer avec l'OTAN pour être mieux protégée (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le président du PLR Thierry Burkart appelle à une réorientation de la politique de sécurité de la Suisse et à un rapprochement avec l'OTAN, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La Suisse ne peut pas se défendre toute seule, estime-t-il.

"Il est très improbable que la Suisse soit menacée ou attaquée par un Etat. Si nous étions attaqués, d'autres parties de l'Europe occidentale seraient probablement concernées. Et dans un tel cas, nous devrions raisonnablement nous défendre en collaboration avec d'autres États", constate M. Burkart dans un entretien diffusé vendredi par le Tages-Anzeiger.

Il constate également que la Suisse, un petit pays, n'a pas les moyens de s'offrir une défense autonome. "La Suisse ne peut pas se protéger seule contre des missiles internationaux ou à moyenne portée". Il faut donc collaborer et s'entraîner avec d'autres Etats pour rendre les systèmes militaires interopérables, ajoute-t-il.

Comme la Finlande et la Suède

Dans cette optique, l'achat de 36 F-35 Lightning II américains est judicieux, selon le conseiller national argovien. "Cet avion de combat sera à l'avenir le type d'appariel le plus utilisé en Europe. Pour l'architecture de sécurité en Europe, l'OTAN sera déterminante pour une durée indéterminée".

Le président du PLR ne demande "clairement pas" l'adhésion à l'OTAN. La Suisse coopère déjà avec l'alliance militaire occidentale dans le cadre du partenariat pour la paix. Mais elle devrait collaborer encore plus étroitement avec l'OTAN, comme le font "la Finlande et la Suède par exemple en participant aux man½uvres de l'OTAN", explique le président du PLR.

Ce resserrement des liens ne doit cependant "en aucun cas" signifier la fin de la neutralité armée de la Suisse, poursuit-il. "Nous ne devons pas participer à d'autres guerres". Mais "la neutralité au sens large, la politique de neutralité, évolue depuis toujours", note-t-il. La guerre en Ukraine oblige la Suisse à redéfinir plus clairement sa politique de neutralité "en tenant compte des circonstances réelles".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Baume-Schneider appelle à négocier encore l'accord anti-pandémie

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider promet que la Suisse s'engagera encore pour un accord contre les pandémies. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider souhaite que les 194 membres de l'OMS continuent à négocier un accord anti-pandémies. En ouvrant l'Assemblée mondiale de la santé lundi à Genève, elle a promis que la Suisse s'engagera pour un "résultat significatif".

Vendredi soir, les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient acté l'impossibilité d'aboutir dans les deux ans prévus. L'Assemblée mondiale doit décider mardi de la suite à donner au dispositif.

"Nous devons continuer d'½uvrer pour un consensus afin de mieux protéger l'ensemble de nos populations", a dit la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) devant les participants. Elle a salué l'"engagement inlassable" des Etats membres et les convergences déjà atteintes.

La Suisse est critiquée par les ONG pour sa volonté de licences volontaires et non obligatoires pour la fabrication de vaccins et autres technologies à l'avenir. Les Etats du Nord et du Sud divergent aussi encore sur les questions de financement ou encore sur le partage des indications sur les pathogènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique

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L'évêque de Coire Joseph Bonnemain a annoncé lundi de nouvelles mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Des "standards" seront introduits pour garantir que "seules les personnes adéquates" servent l'Eglise catholique. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits, a annoncé lundi la Conférence des évêques suisses (CES).

La CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et la Conférence des Unions des Ordres et des autres communautés de vie consacrée (KOVOS) ont présenté lundi à Zurich un bilan intermédiaire sur la mise en oeuvre de nouvelles mesures de lutte contre les abus et leur dissimulation.

"La coopération des trois organisations ecclésiastiques est inédite en Suisse. L'effort de concertation est important, mais ce n'est qu'ainsi que nous pourrons lutter systématiquement contre les abus", a déclaré l'évêque de Coire Joseph Bonnemain.

Aide aux victimes et signalement

"Au cours des années à venir", l'Eglise catholique romaine va accorder la priorité à différentes mesures. D'abord, l'aide aux victimes, les services de signalement et le traitement des cas seront professionnalisés. L'Eglise estime en effet que ses structures de signalement et d'intervention internes sont "insuffisantes à plusieurs égards".

Pour garantir une aide aux victimes indépendante, les organisations ecclésiales sont en contact avec les services d'aide aux victimes reconnus par l'Etat et avec la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS). Les premières décisions sont attendues en juin.

Des "standards uniformes" doivent garantir "que seules les personnes adéquates, donc aptes à la pastorale en contact direct avec autrui", servent l'Eglise. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits. Des examens psychologiques devront être passés pour entrer en service. Les échanges entre les différents employeurs ecclésiaux seront réglementés. Les premières évaluations standardisées devraient avoir lieu en 2025.

L'étude historique se poursuit

L'étude historique sur les abus menée par l'Université de Zurich va se poursuivre pendant trois ans. Elle va prendre davantage en considération le point de vue des victimes et d'autres témoins. Les résultats seront présentés au public au cours du premier semestre 2027. L'étude est financée par l'Eglise à hauteur de 1,5 million de francs.

De plus, les responsables des évêchés et des Eglises nationales ont signé une déclaration dans laquelle ils s'engagent à ne plus détruire des documents en lien avec des cas d'abus. C'est contraire à ce que préconise le droit canonique, souligne la CES.

L'Eglise catholique annonce aussi la mise en place d'un "tribunal pénal et disciplinaire canonique national". Il s'agit d'assurer une application correcte et uniforme des lignes directrices et des normes pénales propres à l'Eglise pour sanctionner les coupables d'abus.

Appel à des juristes externes

Les droits de protection, d'information et de procédure des personnes concernées seront garantis. Ce tribunal fera appel à des juristes externes à l'Eglise. Des représentants de la CES ont mené de premiers entretiens sur ce sujet avec le Vatican. Un concept devrait être présenté d'ici la fin de l'année aux autorités compétentes à Rome.

"Ce train de mesures ne permettra pas de résoudre tous les problèmes", a reconnu le président de la RKZ Roland Loos. D'autres mesures devront être prises. "Nous mettons tout en oeuvre pour que les questions liées à l'exercice du pouvoir, à la morale sexuelle et à la position des femmes soient abordées rapidement".

L'étude de l'Université de Zurich, présentée en septembre dernier, a permis de documenter 1002 cas d'abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse depuis le milieu du XXe siècle. Il ne s'agirait que de la pointe de l'iceberg, car la plupart des cas n'ont pas été signalés et des documents ont été détruits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Glissement de terrain: plus de 2000 personnes ensevelies

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Les habitants recherchent des victimes du glissement de terrain dans le village de Yambali. (© KEYSTONE/AP/Kafuri Yaro)

Un vaste glissement de terrain survenu en Papouasie-Nouvelle-Guinée a enseveli plus de 2000 personnes, ont indiqué lundi les autorités du pays du Pacifique à l'ONU. Le nouveau bilan annoncé est bien plus lourd qu'estimé initialement.

"Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2000 personnes et a causé d'importantes destructions", a déclaré le centre national de gestion des catastrophes du pays au bureau de l'ONU dans la capitale Port Moresby, selon une copie d'une lettre obtenue par l'AFP.

Un village à flanc de colline de la province d'Enga, au centre de l'archipel, a été presque totalement anéanti lorsqu'un pan du mont Mungalo s'est effondré vendredi vers 0300 du matin (17h00 GMT jeudi), ensevelissant des dizaines de maisons et surprenant les habitants dans leur sommeil.

Le nombre estimé des victimes avait déjà été relevé à 670 ce week-end, lorsque les secouristes se sont aperçus que le village frappé par le glissement de terrain comptait plus d'habitants qu'attendu.

Le glissement de terrain a causé "d'importantes destructions de bâtiments, de jardins vivriers et a eu un impact majeur sur l'économie du pays", indique le centre de gestion des catastrophes.

Situation instable

"La situation reste instable car le glissement de terrain continue à se déplacer lentement, ce qui représente un danger permanent pour les équipes de secours et les survivants", avertissent les autorités dans leur courrier.

L'ampleur de la catastrophe a nécessité "des actions immédiates et concertées de la part de tous les acteurs", y compris l'armée et les intervenants nationaux et régionaux.

L'agence a appelé à l'aide la communauté internationale, demandant aux Nations unies d'informer les partenaires d'aide au développement de Papouasie-Nouvelle-Guinée "et d'autres amis internationaux" de la situation.

Serhan Aktoprak, responsable de l'agence de l'ONU pour les migrations basé à Port Moresby, avait indiqué précédemment que les sauveteurs se livraient à "une course contre la montre" pour retrouver des survivants.

Les secours travaillent dans des conditions dangereuses, notamment en raison "des pierres (qui) continuent de tomber et de faire bouger le sol", a précisé M. Aktorprak.

"Pour ne rien arranger, des eaux souterraines s'écoulent sous les débris, transformant la surface du sol en toboggan", a-t-il ajouté, précisant qu'environ 250 maisons situées à proximité ont été évacuées par mesure de précaution.

"Cela pourrait déclencher un nouveau glissement" de terrain, a averti le responsable de l'ONU, et représente un "grave risque" pour les sauveteurs et les habitants.

Violences tribales

Des engins lourds et des pelleteuses devaient arriver dans la zone sinistrée mais leur arrivée a été retardée par des violences tribales qui ont éclaté le long de la seule voie d'accès, a fait savoir M. Aktoprak.

"De nombreuses maisons brûlent et d'autres dégagent de la fumée. Des femmes et des enfants ont été déplacés, et tous les jeunes et les hommes de la région sont armés de couteaux de brousse", a-t-il indiqué, citant un rapport d'un convoi d'aide tentant d'atteindre le site de la catastrophe.

Ces violences ne sont toutefois pas "liées au glissement de terrain", a-t-il précisé.

"Les gens sont très tristes. Personne n'a pu s'échapper. Il est très difficile de recueillir des informations. Nous ne savons pas qui est mort parce que les registres sont ensevelis", a déploré l'instituteur d'un village voisin, Jacob Sowai auprès de l'AFP.

Les habitants des villages voisins aident à déterrer les corps en utilisant des bêches et des outils agricoles.

Une entreprise minière voisine, New Porgera Limited, a accepté de fournir des excavateurs mécaniques pour aider les sauveteurs et dégager les routes.

Fortes pluies

Pour les habitants des environs, ce glissement a dû être déclenché par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région ces dernières semaines.

Selon la Banque mondiale, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a l'un des climats les plus humides du monde, et de violentes précipitations frappent régulièrement ses régions humides, dans les hauts plateaux.

D'après les scientifiques, la variation des régimes pluviométriques en raison du changement climatique augmente le risque de glissements de terrain dans le pays.

En mars, au moins 23 personnes avaient perdu la vie dans un glissement de terrain dans une province voisine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Evergrande: la filiale NEV électrisée par des rumeurs de rachats

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Le marché de la voiture électrique est particulièrement lucratif en Chine. (archive) (© KEYSTONE/AP/NG HAN GUAN)

La valorisation de l'action de NEV, la filiale de véhicules électriques du géant chinois de l'immobilier Evergrande, a doublé lundi à la Bourse de Hong Kong, à la suite d'informations sur son possible rachat.

Evergrande, dont l'endettement est astronomique, est un symbole de la crise immobilière qui sévit depuis des années en Chine.

Au début de l'année, un tribunal de Hong Kong a ordonné la liquidation du promoteur chinois qui a échoué à présenter un plan de restructuration convaincant.

La crise que traverse le groupe a eu des conséquences sur les filiales d'Evergrande qui ont vu le cours de leurs actions s'effondrer.

Lundi, le cours d'Evergrande NEV a brièvement bondi de 113% à la reprise des échanges qui avaient été suspendus le 17 mai.

Selon Bloomberg News, il s'agit de la plus forte hausse enregistrée en une seule journée depuis près de 10 ans.

Toutefois, les actions de cette branche d'Evergrande ne valent encore qu'une fraction de ce qu'elles valaient à leur apogée en 2021, avant la crise du groupe immobilier.

Cette hausse fait suite à l'annonce, dimanche, selon laquelle des liquidateurs sont en pourparlers avec des acheteurs potentiels qui pourraient acheter près de 60% des actions de la filiale.

Dans le cadre de cet accord, l'acheteur pourrait prendre une participation initiale de 29% et disposer d'une option pour acheter 29,5% supplémentaires ultérieurement.

La semaine dernière, les autorités chinoises ont ordonné à Evergrande NEV de rembourser 1,9 milliard de yuans (241 millions de dollars) de subventions et de mesures incitatives, ce qui, selon la filiale, "pourrait avoir un impact négatif important sur la situation financière".

En janvier, le patron d'Evergrande NEV Liu Yongzhuo a été placé en détention "pour suspicion de délits illégaux".

En Chine, le marché de la voiture électrique est particulièrement lucratif et de nombreux constructeurs locaux innovants y ont vu le jour ces dernières années.

Le groupe Evergrande avait à ce titre d'importantes ambitions pour sa filiale automobile.

Son fondateur, Xu Jiayin, souhaitait ainsi transformer son groupe d'ici 10 ans en champion de l'électrique et faire de ce secteur son nouveau coeur de métier, avaient rapporté les médias locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

La police évacue l'uni de Bâle occupée par des pro-palestiniens

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Un bâtiment de l'université de Bâle était occupé depuis jeudi dernier par des pro-palestiniens. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La police cantonale bâloise a évacué tôt lundi matin l'Institut de sociologie occupé par des sympathisants propalestiniens. L'Université de Bâle avait déposé vendredi une plainte pénale. Vingt personnes ont été contrôlées et interdites d'accès.

La police s'est dotée d'un important dispositif, dont deux dizaines de fourgons, a observé une correspondante de Keystone-ATS sur place. La zone à proximité de l'intervention a été bouclée.

A l'arrivée de la police, peu après 06h00, le bâtiment était vide, a déclaré le porte-parole sur place. Plusieurs personnes ont été interpellées devant le bâtiment. Une brève bousculade a eu lieu.

"Une vingtaine de jeunes gens ont été contrôlés. Ceux-ci ont été interdits d'accès jusqu'à minuit", a déclaré le porte-parole. La police cantonale bâloise a été soutenue dans son action par des policiers d'autres cantons du nord-ouest de la Suisse, lié par un concordat.

Troisième occupation

Jeudi après-midi, le collectif "Unibas 4 Palestine" avait occupé l'ancienne école des arts et métiers. Lorsque le canton, propriétaire du bâtiment, a déposé une plainte pénale vendredi matin, en accord avec l'université, les activistes ont déménagé à l'Institut de sociologie, dans la même rue.

A la mi-mai, ce groupe avait déjà occupé le bâtiment du Bernoullianum. Après deux jours, la police avait évacué les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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