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Sport

Moto2: Lüthi hors des points, Gardner proche du titre

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Thomas Lüthi n'a pas marqué de point dimanche à Portimão (© KEYSTONE/EPA/DAVIDE GENNARI)

Thomas Lüthi ne gardera pas un souvenir impérissable du 316e et avant-dernier GP de sa carrière.

Le Bernois a terminé 19e en Moto2 dimanche à Portimão, où Remy Gardner s'est imposé pour se rapprocher du titre mondial.

Parti en 24e position sur la grille, Thomas Lüthi n'a jamais figuré dans le top 15 de ce Grand Prix d'Algarve. Le champion du monde 2005 des 125 cm3 a terminé avec près de 40'' de retard sur le vainqueur. Son compteur 2021 reste bloqué à 23 points au championnat du monde.

Remy Gardner a quant à lui fait un pas sans doute décisif vers le titre en cueillant sa cinquième victoire de la saison. L'Australien a devancé de quelque trois secondes son coéquipier et dauphin au championnat, Raul Fernandez.

La marge de Remy Gardner sur l'Espagnol, qui a mené ce GP d'Algarve pendant sa première moitié, est désormais de 23 unités (305-282). Une 13e place lui suffira dans une semaine à Valence pour être sacré, même en cas de victoire de Raul Fernandez.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne doit digérer, mais se trouve sur la bonne voie

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Geoff Ward a pu oeuvrer dans la sérénité cette saison (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Mardi soir à Zurich, Lausanne a vu sa saison prendre fin au bout du suspense lors de l'acte VII de la finale de National League. Mais le LHC a prouvé qu'il était sur le bon chemin.

Tous les sportifs le disent: "Une finale ne se joue pas, elle se gagne." Mais pour Lausanne, cette finale perdue n'a pas un goût aussi amer que ça. Parce que le club a dû se relever après la gouvernance des années Svoboda.

Après avoir manqué de peu les play-off l'année passée, les Vaudois ont travaillé sereinement sous la houlette de Geoff Ward. Le sexagénaire canadien et son staff ont su mettre sur pied une équipe qui a donné du fil à retordre à Zurich en finale.

Fust et ça fonctionne

Avec une marge de manoeuvre restreinte en raison des nombreux (gros) contrats signés par son prédécesseur, le directeur sportif John Fust a réalisé de l'excellent travail. Le recrutement des deux défenseurs suédois Christian Djoos et Lawrence Pilut s'est révélé être un coup de maître.

La signature du gardien Connor Hughes en provenance de Fribourg également. Même si le Tchèque Simon Hrubec a finalement eu le dernier mot avec notamment deux blanchissages, le Canado-Suisse a été très solide et termine la finale avec plus de 92% d'arrêts.

Et lorsque Hughes s'est blessé durant la saison, les Vaudois n'ont pas paniqué en allant chercher un portier étranger. Ils ont préféré faire confiance à leur jeune gardien Kevin Pasche qui a magnifiquement tenu la baraque.

De très bons attaquants suisses

Autre point qui a permis au LHC de finir la saison à la 3e place et d'avancer dans les play-off, l'émergence des joueurs suisses ou à licence suisse comme Tim Bozon. Le Grison Ken Jäger a, lui, parfaitement complété la ligne de Bozon et Michael Raffl.

Ses 27 points en 51 matches de saison régulière constituent un nouveau record pour lui. Avec 37 points (18 buts) en 50 matches, puis 11 points dont 6 buts en 19 rencontres de play-off, Damien Riat semble quant à lui enfin exploiter son plein potentiel.

Jason Fuchs n'a pas battu son record de points, mais ses 15 buts en saison régulière ont fait énormément de bien à son équipe. Il termine top scorer de sa formation avec 13 points en 19 matches de play-off. Il a inscrit trois buts, dont celui de la 107e minute contre Fribourg lors de l'acte II de la demi-finale.

Mention également au jeune Théo Rochette. Plus discret en finale avec un but en sept parties, le jeune attaquant de 22 ans a réussi la transition chez les pros. Il termine cette saison avec 39 points en 66 rencontres au total.

Un effectif solide

Avec l'entier de sa défense signée jusqu'en 2025, Lausanne a encore un peu de marge, même si John Fust va tenter de conserver ses meilleurs éléments. En attaque, Cody Almond, Michael Raffl, Jiri Sekac et Miikka Salomäki arrivent en fin de contrat. A voir si leur avenir se conjugue toujours avec Lausanne.

La conférence de presse agendée vendredi permettra peut-être d'avoir de plus amples informations quant au contingent vaudois pour la saison prochaine. Celle-ci ne sera en effet pas de tout repos avec la Champions League.

Geoff Ward et son staff essaieront de ne pas faire comme Bienne. Les Seelandais ont eu de la peine à digérer leur défaite au septième match de la finale contre Genève la saison passée, et n'ont dû leur participation aux play-off qu'à un incroyable sprint final, en sortant notamment les Servettiens lors du play-in.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Un Genevois de 19 ans s'offre un record du monde en parapente

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Le Genevois de 19 ans durant sa tentative de record du monde. [Michel CERVELLIN]

Il s'appelle Hippolyte Melo et n'a pas toujours les pieds sur terre. Pour cause, le Genevois de 19 ans a battu le 20 avril le record du monde junior de vol en ligne droit à but fixé. Il a parcouru 250 kilomètres durant près de 6h pour battre ce record. 

Le principe d'un "record du monde junior de distance en ligne droite à but fixé" est assez simple. (le tracé de son vol est disponible ici). En clair, le Genevois de 19 ans a du annoncer avant de décoller la distance souhaitée. Pour cette tentative, le Genevois s'est fixé l'objectif de 250 kilomètres.

Hippolyte Melo, 19 ans

 

Une performance réussie en décollant de la région parisienne avec un groupe de 20 autres parapentistes. Un lieu de décollage qui n'a rien à voir avec l'environnement que connaît habituellement le Genevois.

Hippolyte Melo, 19 ans

 

Le lieu de décollage, non loin de Paris [Clement GORIN]

Il aura fallu 6 heures au Genevois pour atteindre la distance voulue. Et si tout a bien débuté, la fin du vol n'a pas été de tout repos.

Hippolyte Melo, 19 ans

 

Et à l'atterrissage, malgré qu'il ait réalisé la distance fixée, Hippolyte Melo n'a célébré de suite son record du monde.

Hippolyte Melo, 19 ans

 


Interview complète avec Hippolyte Melo (22 minutes)

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Politique

Etat de Vaud: un ancien gymnaste nommé chef de service

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Cédric Bovey préside le comité d'organisation de la Fête fédérale de gymnastique Lausanne 2025 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cédric Bovey, 40 ans, est le nouveau chef du Service cantonal de l'éducation physique et du sport (SEPS). L'ancien gymnaste succédera le 1er août prochain à Nicolas Imhof, qui a souhaité réorienter sa carrière après avoir passé 20 ans à ce poste.

Cédric Bovey est "particulièrement bien connu dans l'univers du sport vaudois", explique mercredi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Il est au bénéfice d'une "importante et vaste expérience", que ce soit au niveau de l'enseignement, du milieu associatif ou encore de l'univers sportif national et international.

Le nouveau chef de service est un ancien gymnaste de haut niveau. Il a été plusieurs fois titré autant aux échelons régional, cantonal que national. "Ma spécialité, c'était la gymnastique aux agrès. J'ai obtenu le titre de champion suisse par équipe en 2013, et la médaille de bronze en 2014 en individuel", a-t-il dit à Keystone-ATS.

Prof de gymnase

Depuis une quinzaine d'années, le Vaudois enseigne l'éducation physique au gymnase de Burier. Il préside plusieurs associations dont Sport Vaud - un poste qu'il va abandonner - et le comité d'organisation de la Fête fédérale de gym Lausanne 2025. Des discussions sont en cours pour savoir s'il conservera ce dernier mandat.

Son expérience s’étend au-delà des frontières nationales. Il officie depuis 15 ans en tant qu'expert en formation pour le compte de la Fédération internationale de gymnastique et de European Gymnastics.

Sa nomination intervient à "un moment charnière" pour le sport vaudois, relève-t-il. Le Conseil d'Etat vient de présenter son premier concept cantonal pour le sport et prépare un contre-projet à l'initiative populaire qui réclame 100 millions pour le sport. Une éventuelle votation pourrait intervenir en septembre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tour de France: Egan Bernal annonce sa participation

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Egan Bernal lors du prologue du récent Tour de Romandie (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Colombien Egan Bernal a annoncé sa participation au prochain Tour de France (29 juin-21 juillet). Il avait gagné l'épreuve en 2019 avant d'être victime d'un grave accident en janvier 2022.

"J'en ai terminé avec la première partie de saison, désormais en Colombie pour quelques jours afin de préparer un bon Tour de France!!", a écrit le coureur d'Ineos sur son compte Instagram.

Agé de 27 ans, Egan Bernal s'était révélé aux yeux du grand public en remportant en 2019 Paris-Nice, le Tour de Suisse et, surtout, le Tour de France. Il avait ensuite décroché un autre grand Tour, s'imposant lors du Giro en 2021.

Pas loin de perdre la vie

En janvier 2022, il avait toutefois été victime d'un grave accident à l'entraînement, en Colombie, qui avait failli lui coûter la vie. De retour dans les pelotons l'an dernier, Bernal a connu une saison difficile, loin de ses performances d'avant son accident.

Il a toutefois bien mieux débuté 2024, terminant en mars le Tour de Catalogne à la 3e place du classement derrière le Slovène Tadej Pogacar et l'Espagnol Mikel Landa. Avant de rentrer en Colombie, il a fini dimanche le Tour de Romandie en 10e position.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'héritage toujours vivant d'Ayrton Senna, 30 ans après sa mort

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30 ans après sa mort, l'héritage d'Ayrton Senna est toujours bien vivant (© KEYSTONE/AP/HIDEYUKI YAMAMOTO)

Une légende intacte. Trente ans après sa mort, à 34 ans à Imola, le 1er mai 1994, le Brésilien Ayrton Senna est toujours adulé et son décès a contribué à renforcer la sécurité en Formule 1.

Si la sécurité avait déjà fait des progrès lors des vingt années précédentes à l'initiative de pilotes comme le triple champion du monde Jackie Stewart, la mort de Senna a provoqué un nouvel effort dont témoignent les structures déformables, l'équipement des pilotes et les zones de dégagement sur les circuits.

Les améliorations ainsi apportées font qu'un seul pilote a depuis trouvé la mort des suites d'un accident en F1, le Français Jules Bianchi, en 2014.

La veille du décès du Brésilien lors du Grand Prix, un autre pilote de F1, l'Autrichien Roland Ratzenberger, avait déjà été tué dans un accident lors des essais qualificatifs. Rubens Barichello, compatriote de Senna, avait lui aussi eu un accident ce même week-end, dont il était sorti miraculeusement indemne.

Il y a eu "trois gros crashes (...) et je pense que ça a choqué la F1", déclare à l'AFP Frédéric Vasseur, aujourd'hui patron de l'écurie Ferrari. "Je ne sais pas si ça a été un déclencheur, mais c'est vrai que c'est souvent quand il y a un accident qu'on change. Après Jules (Bianchi), on a fait le halo par exemple" ajoute-t-il, en allusion à l'arceau au-dessus de l'habitacle qui protège désormais la tête des pilotes.

Longue enquête

Dans le film "1, Life on the Limit", sorti en 2013 et consacré à la sécurité en F1, le journaliste spécialisé britannique Maurice Hamilton faisait observer que la mort d'Ayrton Senna avait "été retransmise dans les salons de millions de gens qui ne connaissaient pas grand-chose au sport automobile mais savaient qui il était et voulaient savoir qui était le coupable".

Une longue enquête a permis d'établir que l'accident a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa Williams et qu'une roue est venue heurter son casque, alors qu'un bras de suspension a perforé l'habitacle lorsque la monoplace s'est fracassée contre un mur en béton, dans le virage de Tamburello, où un hommage lui sera rendu mercredi en présence du patron de la F1 Stefano Domenicali et des ministres italien et brésilien des Affaires étrangères.

Avec trois titres de champion du monde (1988, 1990 et 1991), 41 victoires et 65 pole positions en 161 Grands Prix, Ayrton Senna a bâti l'un des plus beaux palmarès de la F1, avec Lewis Hamilton, Juan-Manuel Fangio, Michael Schumacher, Max Verstappen, Sebastian Vettel et Alain Prost.

Prost reste indissociablement lié au destin de Senna. Non seulement, les deux hommes ont été coéquipiers mais leur rivalité reste la plus farouche ayant existé en F1. Le Français a mis fin à sa carrière à la fin de la saison 1993 sur un dernier titre de champion du monde, quelques mois avant la disparition de Senna. "Je ne garde aucun mauvais souvenir de lui", assurait-il en 2018 au site Motorsport.com.

Les larmes de Schumacher

"Je garde les six derniers mois de sa vie à l'esprit, c'est à ce moment que j'ai appris à le connaitre beaucoup mieux. Il était quelqu'un de complètement différent. J'ai compris qui il était vraiment et pourquoi il faisait parfois l'acteur".

L'aura de Senna est restée immense. Michael Schumacher, encore jeune pilote, suivait au moment de l'accident le pilote brésilien de quelques mètres. En 2000, interrogé sur ses sentiments alors qu'il venait d'égaler ce qui était alors le record de 41 victoires en Grand Prix établi par Senna, l'Allemand s'écroula en larmes devant les caméras, malgré sa réputation de froideur.

Lewis Hamilton garde aussi un souvenir ému du jour fatidique. "J'avais neuf ans et mon père m'a dit qu'Ayrton Senna était mort dans un accident. En tant qu'enfant, c'est difficile de comprendre ce que cela signifie vraiment mais je suis allé derrière la voiture et j'ai pleuré", se souvient celui qui allait devenir septuple champion du monde, toujours dans le film "1, Life on the Limit".

Il voulait aider

Si Senna a laissé un souvenir impérissable en tant que pilote, il se préoccupait également de la pauvreté dans son pays. Aujourd'hui, la fondation "Instituto Ayrton Senna", dirigée par sa soeur Viviane et sa nièce Bianca, s'occupe des enfants démunis, qu'Ayrton Senna, qui ne s'est lui-même jamais marié et n'a pas eu d'enfants, voulait aider.

Senna "était bien plus qu'un idole de F1. C'était un modèle d'excellence, de persévérance et d'intégrité", a récemment résumé l'ambassadeur du Brésil en Italie Renato Mosca, en présentant l'exposition intitulée "Ayrton Senna forever" (Ayrton Senna pour toujours) au Musée de l'automobile de Turin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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