Rejoignez-nous

Politique

Vaud: coup de pouce aux communes pour déployer leur Plan climat

Publié

,

le

Les communes vaudoises recevront un soutien pour mettre en oeuvre leur Plan climat. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud a concocté une boîte à outils pour encourager les petites et moyennes communes à déployer un Plan climat. Une aide technique et financière, incluant fiches pratiques, formation, échanges et subventions, sera à leur disposition à partir de juin.

"Pour faire face aux défis climatiques, tous les acteurs doivent s'engager. La Confédération, les cantons, mais aussi les communes", a expliqué jeudi devant la presse la conseillère d'Etat Christelle Luisier. Et les attentes sur le terrain sont fortes.

Nombre de communes n'ont certes pas attendu pour se mettre en action. Sept villes, dont Lausanne, ont élaboré ou sont en train de préparer un Plan climat. Une dizaine d'autres y réfléchissent. Vaud entend favoriser cette "dynamique" en donnant "une impulsion supplémentaire", en particulier aux petites entités.

Du pragmatisme

Le canton a consulté les communes pour leur proposer des solutions pragmatiques qui répondent à leurs besoins, a expliqué Mme Luisier. Cette boîte à outils comprend une palette de prestations qui se déclinent en fonction de la taille et des besoins des 300 communes vaudoises, dont plus de la moitié ont moins de 1000 habitants.

Pour les villes, déjà bien outillées, le canton mettra sur pied des ateliers pour échanger sur les bonnes pratiques ou se partager les résultats d'avis de droit, par exemple. Ces réunions existent déjà, mais elles seront plus nombreuses dès le mois de juin.

Un modèle de Plan

Pour les petites et moyennes communes, le dispositif - baptisé Plan énergie et climat communal PECC - est plus étoffé. Il comprend un modèle de Plan climat, à adapter aux réalités locales, ainsi qu'un catalogue de fiches d'actions de compétence communale notamment sur la tenue de manifestations, l'éclairage public ou la construction.

L'aide ne sera pas que technique, mais aussi financière pour les communes qui n'ont pas de personnel dédié. "Nous voulons les encourager à recourir à une aide externe pour les seconder dans l'élaboration de leur Plan climat et assurer le suivi pendant quatre ans", explique Mme Luisier.

L'Etat déboursera jusqu'à 12'500 francs par cas, soit 50% des frais liés à un mandant externe. Une subvention "générale" qui ne se substitue pas aux subventions spécifiques pour des projets concrets, précise le canton.

Pour financer l'ensemble de ces mesures, le Conseil d'Etat sollicite du Grand Conseil un crédit de 2,4 millions de francs. Ce montant inclut également l'engagement par le canton d'un expert "climat et durabilité pour les communes".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

La santé du premier ministre slovaque évolue dans un sens positif

Publié

le

Le président slovaque a été opéré deux fois depuis son agression mercredi. (© Keystone/AP/LEFTERIS PITARAKIS)

L'état de santé du chef du gouvernement slovaque Robert Fico, qui a été la cible d'une tentative d'assassinat, évolue dans un sens "positif", a annoncé samedi la ministre slovaque de la santé. Un tribunal a placé le tireur isolé en détention provisoire.

M. Fico est hospitalisé depuis mercredi, date à laquelle un homme a ouvert le feu sur lui, l'atteignant de plusieurs balles, notamment à l'abdomen. Il a subi une opération de cinq heures mercredi et une autre, plus courte, vendredi, toutes deux dans un hôpital de la ville de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie.

"L'intervention chirurgicale d'hier, qui a duré deux heures, a contribué à un pronostic positif sur l'état de santé du premier ministre", qui "est stable mais reste grave", a déclaré samedi la ministre Zuzana Dolinkova à la presse.

Poète

L'assaillant, identifié par les médias slovaques comme étant le poète Juraj Cintula, âgé de 71 ans, a tiré cinq coups de feu sur Robert Fico, le touchant à quatre reprises. Sa détention a été ordonnée, parce que "l'on craint une évasion potentielle ou que l'activité criminelle se poursuive", a dit à l'AFP Katarina Kudjakova, la porte-parole du tribunal pénal spécial de Pezinok, au nord-est de la capitale Bratislava.

La décision du tribunal suit la requête présentée vendredi par le procureur qui a inculpé le suspect de tentative de meurtre avec préméditation.

La fusillade s'est produite pendant que M. Fico saluait ses partisans après une réunion du gouvernement délocalisée à Handlova, une ville du centre de la Slovaquie. "Si le tir était parti quelques centimètres plus haut, il aurait atteint le foie du premier ministre", a raconté le ministre de l'intérieur Matus Sutaj Estok à la chaîne de télévision TA3.

Quatre blessures

Le ministre de la défense et vice-premier ministre Robert Kalinak, le plus proche allié politique de M. Fico, a affirmé devant les journalistes que ce dernier était conscient. "Je ne pense pas qu'il puisse être transporté à Bratislava dans les prochains jours, car son état est encore grave", a-t-il poursuivi.

Plus tard dans la journée, M. Kalinak a déclaré à TA3 que M. Fico avait subi quatre blessures par balle, deux légères, une moyenne et une grave. Il a ajouté que les médecins avaient retiré tout ce qui était potentiellement infectieux de ses blessures au cours de l'opération de vendredi.

"Il faudra quatre ou cinq jours à l'organisme pour commencer à surmonter de telles blessures, mais nous n'en sommes pas encore là", a souligné M. Kalinak, se félicitant de la bonne forme physique du chef du gouvernement, connu pour être un adepte de la course à pied et de la musculation. M. Fico, 59 ans, occupe son poste depuis que son parti centriste, le Smer-SD, a remporté les élections législatives à l'automne dernier.

Réunion des chefs de parti

M. Fico remplit son quatrième mandat en tant que premier ministre après avoir fait campagne sur des propositions de paix entre la Russie et l'Ukraine, un Etat voisin de la Slovaquie, et sur l'arrêt de l'aide militaire à Kiev, ce que son gouvernement a mis en oeuvre par la suite.

La tentative d'assassinat a profondément choqué la Slovaquie, un pays de 5,4 millions d'habitants, membre de l'Union européenne et de l'OTAN, fortement divisé sur le plan politique depuis des années. La présidente pro-occidentale sortante, Zuzana Caputova et son successeur, Peter Pellegrini, un allié de M. Fico qui prendra ses fonctions en juin, ont appelé leurs concitoyens à s'abstenir de toute "confrontation" après la fusillade.

Ils ont convoqué une réunion de tous les chefs de partis parlementaires pour mardi afin de faire preuve d'unité à la suite de l'attentat. M. Kalinak a toutefois suggéré samedi que le Smer-SD ne participerait pas à cette rencontre. Certains hommes politiques slovaques ont déjà porté des accusations contre leurs adversaires, les accusant d'avoir été à l'origine de l'attentat.

M. Kalinak a lui-même critiqué vendredi les hommes politiques de l'opposition et certains médias pour avoir qualifié avant la tentative d'assassinat M. Fico de criminel, de dictateur ou de serviteur du président russe Vladimir Poutine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Nouvelle-Calédonie: un sixième mort dans les émeutes

Publié

le

Depuis le début de la semaine, les violences insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie, les plus graves survenues dans ce territoire du Pacifique sud depuis les années 80, ont fait six morts. (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Les violences liées aux émeutes en Nouvelle-Calédonie se poursuivent samedi avec un sixième mort en six jours, selon les autorités. La situation est "loin d'un retour à l'apaisement" selon la maire de Nouméa, qui a évoqué "une ville assiégée".

Un Caldoche - nom donné à la partie de la population locale d'origine européenne - a été tué à la mi-journée et deux autres hommes ont été blessés à Kaala-Gomen (Nord) dans un échange de coups de feu sur un barrage érigé par des émeutiers.

Ces émeutes, les plus graves en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1980, sont causées par une réforme électorale qui a provoqué la colère des indépendantistes. Il s'agit du premier mort hors de l'agglomération de Nouméa, la "capitale" calédonienne, où s'étaient concentrées jusque-là les émeutes essentiellement urbaines.

Outre les six morts - deux gendarmes et quatre civils dont trois Kanaks (d'origine autochtone mélanésienne) et un Caldoche - des centaines de blessés sont à déplorer, selon les autorités.

Vendredi en fin de soirée, l'arrivée de 1000 renforts supplémentaires, en plus des 1700 déjà déployés, a montré la détermination des autorités françaises à reprendre le contrôle de la situation.

"Tristesse infinie"

"Les deux dernières nuits, on peut dire qu'elles étaient plus calmes", mais "les jours se ressemblent" avec leur "lot d'incendies", a déclaré samedi à la chaîne BFMTV la maire de Nouméa, Sonia Lagarde, du parti "Renaissance" du président français Emmanuel Macron.

"Au moment où je vous parle, il y a des barricades qui sont montées dans un quartier Est de la ville de Nouméa, qui sont tenues (...) par les indépendantistes", a-t-elle poursuivi, assurant que la situation ne s'améliorait pas, "bien au contraire, malgré tous les appels à l'apaisement".

"Quand je vois tous ces dégâts, et que ce soit les biens privés ou les biens publics qui partent en fumée, c'est la désolation", s'est émue Mme Lagarde, parlant d'une "tristesse infinie". "Est-ce qu'on peut dire qu'on est dans une ville assiégée? Oui, je pense qu'on peut le dire", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur le montant des dégâts, elle s'est dite dans l'"impossibilité" de les chiffrer. "Il y a des tas de structures municipales qui ont brûlé, des médiathèques, des écoles". Selon des estimations locales, le montant des dégâts atteignait jeudi 200 millions d'euros.

La vie quotidienne des Néo-Calédoniens devient de plus en plus difficile. Les dégâts compliquent le ravitaillement dans les commerces ainsi que le fonctionnement des services publics, notamment de santé.

Files d'attente

Dans le quartier de Magenta à Nouméa, la rue est jonchée de débris et de voitures calcinées, stigmates des troubles de la nuit, a constaté samedi l'AFP. Un important dispositif policier la sécurise désormais.

Une pizzeria et un traiteur japonais ont été réduits en cendres mais un supermarché juste à côté a rouvert ses portes pour quelques heures seulement, avec une file d'attente de plusieurs centaines de personnes.

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a appelé à cesser barrages et barricades. "On est en train de s'entretuer et on ne peut pas continuer comme ça", a déclaré Vaimu'a Muliava, membre du gouvernement chargé de la fonction publique. "Des gens meurent déjà non pas à cause des conflits armés, mais parce qu'ils n'ont pas accès aux soins, pas accès à l'alimentation".

Les autorités françaises espèrent que l'état d'urgence en vigueur depuis jeudi va faire reculer les violences, qui ont débuté lundi après une mobilisation contre une réforme électorale contestée par les représentants du peuple autochtone kanak.

En réponse, le gouvernement a envoyé des renforts policiers, interdit TikTok - réseau social prisé des émeutiers -, et déployé des militaires. Le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, a concédé vendredi que trois quartiers défavorisés de Nouméa, en majorité peuplés de Kanaks, restaient aux mains de "centaines d'émeutiers".

"Pont aérien"

Il a promis la mobilisation de l'Etat pour "organiser l'acheminement des produits de première nécessité", ainsi qu'un "pont aérien" entre l'Hexagone et son archipel, séparés de plus de 16'000 km.

Les violences ont "anéanti" 80% à 90% de la chaîne de distribution commerciale de la ville, selon la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, et les vols commerciaux restent suspendus.

A Paris, le ministre de la Justice a demandé au parquet "la plus grande fermeté à l'encontre des auteurs des exactions". Eric Dupond-Moretti a ajouté qu'il envisageait de transférer en métropole les "criminels" arrêtés "pour ne pas qu'il y ait de contaminations (...) des esprits les plus fragiles".

Parallèlement, la justice française a ouvert une enquête sur "les commanditaires" des émeutes, ciblant notamment le collectif CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), frange la plus radicale des indépendantistes, déjà mis en cause par le gouvernement. Au total, depuis dimanche, 163 personnes ont été placées en garde à vue, dont 26 ont été déférées devant la justice, selon le parquet. Jeudi, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait qualifié la CCAT d'organisation "mafieuse".

Vendredi, ce collectif a demandé "un temps d'apaisement pour enrayer l'escalade de la violence". Sur la radio RFI, un de ses membres, Rock Haocas, a assuré que son organisation "n'a pas appelé à la violence", attribuant ces émeutes à une "population majoritairement kanak marginalisée".

Sur le front politique, après l'annulation d'une visioconférence avec les élus calédoniens jeudi, le président français Emmanuel Macron a entamé vendredi des échanges avec certains d'entre eux mais son service de communication a refusé d'en dire plus.

Présentée par son gouvernement, la réforme constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales sur l'archipel. Les pro-indépendance estiment que cela risque de réduire leur poids électoral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Lausanne: le 26 mai ponctuera tout un mois consacré aux familles

Publié

le

La 3e édition de Familles en fête (ex-Journées des familles) à Lausanne se termine en beauté le 26 mai prochain avec une multitude d'activités sur le site de Beaulieu, après deux années à Vidy (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

A Lausanne, le mois de mai met les familles à l'honneur avec un vaste programme de loisirs gratuits. La 3e édition de Familles en fête (ex-Journées des familles) se termine en beauté le 26 mai prochain avec une multitude d'activités sur le site de Beaulieu, après deux années à Vidy.

La grande fête de clôture se tiendra précisément dans les Jardins de Beaulieu. Le programme est proposé par 28 associations partenaires, indique la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Le public y découvrira de 10h00 à 17h00 un marché aux jouets, des initiations sportives (escalade, tennis, pickleball, pétanque, roller), un mur de grimpe, des ateliers créatifs (bricolages, slime, coloriages, maquillage, pâte à modeler, fabrication d'éponges écologiques), des jeux géants, un cours de gym poussette, du yoga et des stands d'associations oeuvrant pour les familles lausannoises.

Au total, sur tout le mois de mai, ce ne sont pas moins de 18 dates et une quarantaine d'activités qui étaient proposées. Familles en fête est organisé par le Bureau lausannois pour les familles (BLF) afin de permettre aux familles et aux associations de se rencontrer, est-il souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Lausanne a déclenché son plan canicule 2024

Publié

le

Lausanne réactive dès jeudi son plan canicule (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a réactivé cette fin de semaine son plan canicule. Jusqu'au 15 septembre, l'opération, menée par la Ville depuis 2010 sur mandat cantonal, prévoit des visites auprès des 70 ans et plus.

Le dispositif s'adresse plus particulièrement aux personnes seules, non suivies par un centre médico-social (CMS), ainsi que celles souffrant d'une affection chronique, écrit la Ville dans un communiqué.

Les personnes concernées, ou un membre de leur famille, peuvent contacter le numéro gratuit 0800 808 808, en service durant les jours de semaine. Lors de leur appel, leur demande sera enregistrée et elles pourront bénéficier d'une visite à domicile en cas de vague de chaleur.

Les visiteuses et visiteurs seront clairement identifiables par un badge. La Municipalité précise que le numéro est réservé aux habitants de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Une nouvelle votation sur le développement de Bernex

Publié

le

Le développement de Bernex se joue encore une fois dans les urnes. Le 9 juin, les citoyens de la commune devront dire s'ils acceptent le plan localisé de quartier de Vailly. En 2021, les Genevois avaient accepté le déclassement de la zone agricole à la Goutte de Saint-Mathieu (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le développement de Bernex se joue encore une fois dans les urnes. Le 9 juin, les citoyens de la commune devront dire s'ils acceptent le plan localisé de quartier (PLQ) de Vailly, un nouveau quartier de 550 logements prévu au terminus de la ligne de tram.

Approuvé en novembre par le Conseil municipal, le préavis en faveur de ce PLQ a été attaqué par un référendum lancé par l'Association communale bernésienne, sans le soutien de partis. Les référendaires s'opposent à la construction de treize bâtiments qui vont transformer le village en "une cité dortoir, sans âme et complètement défigurée", selon eux.

Les premiers logements sont prévus pour 2028. Le projet réserve 12% des 66'000 m2 de surface brute de plancher à des activités et des équipements publics, dont une crèche et un espace socio-culturel. Actuellement de l'autre côté de la route de Chancy, en zone agricole, le P+R sera intégré au grand parking souterrain de 650 places. Dénués de places pour les voitures, les espaces publics seront arborisés.

Moins hauts

Les référendaires craignent une détérioration de la qualité de vie. Alors que les autorités estiment que les gabarits de quatre à six étages au coeur du quartier et de maximum sept étages le long de la route s'intégreront à l'habitat villageois, les opposants veulent des bâtiments moins hauts avec des toits à deux pans, dans le respect du bâti existant. Ils estiment aussi que ce PLQ va augmenter le trafic routier.

Le PLQ de Vailly s'inscrit dans le grand projet de développement de Bernex qui prévoit plusieurs nouveaux quartiers et infrastructures de mobilité. Il s'agit du troisième projet en votation après l'acceptation du déclassement de la zone agricole à la Goutte de Saint-Mathieu en 2021 et du Plan directeur de la zone de développement industriel et artisanal des Rouettes en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture