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Nouvelle-Calédonie: un sixième mort dans les émeutes

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Depuis le début de la semaine, les violences insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie, les plus graves survenues dans ce territoire du Pacifique sud depuis les années 80, ont fait six morts. (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Les violences liées aux émeutes en Nouvelle-Calédonie se poursuivent samedi avec un sixième mort en six jours, selon les autorités. La situation est "loin d'un retour à l'apaisement" selon la maire de Nouméa, qui a évoqué "une ville assiégée".

Un Caldoche - nom donné à la partie de la population locale d'origine européenne - a été tué à la mi-journée et deux autres hommes ont été blessés à Kaala-Gomen (Nord) dans un échange de coups de feu sur un barrage érigé par des émeutiers.

Ces émeutes, les plus graves en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1980, sont causées par une réforme électorale qui a provoqué la colère des indépendantistes. Il s'agit du premier mort hors de l'agglomération de Nouméa, la "capitale" calédonienne, où s'étaient concentrées jusque-là les émeutes essentiellement urbaines.

Outre les six morts - deux gendarmes et quatre civils dont trois Kanaks (d'origine autochtone mélanésienne) et un Caldoche - des centaines de blessés sont à déplorer, selon les autorités.

Vendredi en fin de soirée, l'arrivée de 1000 renforts supplémentaires, en plus des 1700 déjà déployés, a montré la détermination des autorités françaises à reprendre le contrôle de la situation.

"Tristesse infinie"

"Les deux dernières nuits, on peut dire qu'elles étaient plus calmes", mais "les jours se ressemblent" avec leur "lot d'incendies", a déclaré samedi à la chaîne BFMTV la maire de Nouméa, Sonia Lagarde, du parti "Renaissance" du président français Emmanuel Macron.

"Au moment où je vous parle, il y a des barricades qui sont montées dans un quartier Est de la ville de Nouméa, qui sont tenues (...) par les indépendantistes", a-t-elle poursuivi, assurant que la situation ne s'améliorait pas, "bien au contraire, malgré tous les appels à l'apaisement".

"Quand je vois tous ces dégâts, et que ce soit les biens privés ou les biens publics qui partent en fumée, c'est la désolation", s'est émue Mme Lagarde, parlant d'une "tristesse infinie". "Est-ce qu'on peut dire qu'on est dans une ville assiégée? Oui, je pense qu'on peut le dire", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur le montant des dégâts, elle s'est dite dans l'"impossibilité" de les chiffrer. "Il y a des tas de structures municipales qui ont brûlé, des médiathèques, des écoles". Selon des estimations locales, le montant des dégâts atteignait jeudi 200 millions d'euros.

La vie quotidienne des Néo-Calédoniens devient de plus en plus difficile. Les dégâts compliquent le ravitaillement dans les commerces ainsi que le fonctionnement des services publics, notamment de santé.

Files d'attente

Dans le quartier de Magenta à Nouméa, la rue est jonchée de débris et de voitures calcinées, stigmates des troubles de la nuit, a constaté samedi l'AFP. Un important dispositif policier la sécurise désormais.

Une pizzeria et un traiteur japonais ont été réduits en cendres mais un supermarché juste à côté a rouvert ses portes pour quelques heures seulement, avec une file d'attente de plusieurs centaines de personnes.

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a appelé à cesser barrages et barricades. "On est en train de s'entretuer et on ne peut pas continuer comme ça", a déclaré Vaimu'a Muliava, membre du gouvernement chargé de la fonction publique. "Des gens meurent déjà non pas à cause des conflits armés, mais parce qu'ils n'ont pas accès aux soins, pas accès à l'alimentation".

Les autorités françaises espèrent que l'état d'urgence en vigueur depuis jeudi va faire reculer les violences, qui ont débuté lundi après une mobilisation contre une réforme électorale contestée par les représentants du peuple autochtone kanak.

En réponse, le gouvernement a envoyé des renforts policiers, interdit TikTok - réseau social prisé des émeutiers -, et déployé des militaires. Le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, a concédé vendredi que trois quartiers défavorisés de Nouméa, en majorité peuplés de Kanaks, restaient aux mains de "centaines d'émeutiers".

"Pont aérien"

Il a promis la mobilisation de l'Etat pour "organiser l'acheminement des produits de première nécessité", ainsi qu'un "pont aérien" entre l'Hexagone et son archipel, séparés de plus de 16'000 km.

Les violences ont "anéanti" 80% à 90% de la chaîne de distribution commerciale de la ville, selon la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, et les vols commerciaux restent suspendus.

A Paris, le ministre de la Justice a demandé au parquet "la plus grande fermeté à l'encontre des auteurs des exactions". Eric Dupond-Moretti a ajouté qu'il envisageait de transférer en métropole les "criminels" arrêtés "pour ne pas qu'il y ait de contaminations (...) des esprits les plus fragiles".

Parallèlement, la justice française a ouvert une enquête sur "les commanditaires" des émeutes, ciblant notamment le collectif CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), frange la plus radicale des indépendantistes, déjà mis en cause par le gouvernement. Au total, depuis dimanche, 163 personnes ont été placées en garde à vue, dont 26 ont été déférées devant la justice, selon le parquet. Jeudi, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait qualifié la CCAT d'organisation "mafieuse".

Vendredi, ce collectif a demandé "un temps d'apaisement pour enrayer l'escalade de la violence". Sur la radio RFI, un de ses membres, Rock Haocas, a assuré que son organisation "n'a pas appelé à la violence", attribuant ces émeutes à une "population majoritairement kanak marginalisée".

Sur le front politique, après l'annulation d'une visioconférence avec les élus calédoniens jeudi, le président français Emmanuel Macron a entamé vendredi des échanges avec certains d'entre eux mais son service de communication a refusé d'en dire plus.

Présentée par son gouvernement, la réforme constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales sur l'archipel. Les pro-indépendance estiment que cela risque de réduire leur poids électoral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Les Etats-Unis ont frappé plus de 1000 cibles au Yémen en un mois

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Washington affirme avoir tué des centaines de rebelles houthis lors de ses raids aériens sur le Yémen (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

L'armée américaine a frappé depuis la mi-mars plus de 1000 cibles au Yémen, où Washington mène une campagne aérienne contre les rebelles houthis, a annoncé mardi le ministère de la défense. L'armée britannique participe également aux raids.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime en mer Rouge depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël. Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël.

Depuis le 15 mars, "les frappes du CENTCOM [le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, ndlr] ont touché plus de 1000 cibles, tuant des combattants et des dirigeants houthis [...] et dégradant leurs capacités", a affirmé dans un communiqué Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone.

Mercredi matin, l'armée britannique a annoncé, pour la première fois depuis le lancement de cette campagne américaine à la mi-mars, y avoir participé en ciblant "une cible militaire houthie" dans la nuit au sud de la capitale Sanaa.

Prison bombardée

Selon le ministère britannique de la défense, l'opération, menée par des avions de combat britanniques Typhoon, visait "un ensemble de bâtiments, utilisés par les Houthis pour fabriquer des drones du type de ceux utilisés pour attaquer les navires dans la mer Rouge et le golfe d'Aden".

Le Royaume-Uni avait déjà participé aux frappes menées contre les Houthis à partir de début 2024 par les Etats-Unis, proche allié d'Israël.

Dimanche, le CENTCOM avait évoqué plus de 800 cibles atteintes depuis mi-mars et dénombré des centaines de morts parmi les rebelles.

Quelques heures après cette annonce, les Houthis avaient accusé l'armée américaine d'avoir bombardé une prison de Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts et 47 blessés parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Sollicité par l'AFP, le CENTCOM avait indiqué "être au courant des allégations de pertes civiles liées aux frappes américaines au Yémen et prendre ces allégations très au sérieux". "Une évaluation des dégâts ainsi qu'une enquête sur ces affirmations sont actuellement en cours", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Pakistan a des preuves crédibles d'une frappe indienne imminente

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L'Inde attribue la responsabilité de l'attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire au Pakistan voisin (archives). (© KEYSTONE/AP/PRABHJOT GILL)

Le gouvernement pakistanais a dit mercredi disposer de "renseignements crédibles" selon lesquels l'Inde prévoit une frappe militaire imminente après l'attentat au Cachemire. Le premier ministre indien Narendra Modi attribue la responsabilité de l'attaque au Pakistan.

"L'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar, dans un communiqué.

"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il ajouté.

Mardi, au cours d'une réunion à huis clos, M. Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.

S'exprimant devant les chefs d'état-major, il a "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacités des forces armées indiennes" à le faire, a poursuivi cette source.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté New Delhi et Islamabad à ne pas aggraver la situation, a déclaré sa porte-parole. "Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation", a-t-elle ajouté.

Attaques "inacceptables"

Un attentat contre des touristes a fait 26 morts il y a une semaine dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre".

Ces deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.

Depuis plusieurs nuits, des tirs sont échangés entre soldats pakistanais et indiens le long de la "ligne de contrôle" (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays. Ces escarmouches n'ont pas fait de victimes, selon l'armée indienne.

Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir "abattu" un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, sur lequel l'Inde a gardé le silence.

Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, tandis que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait effectué un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: un mort et des dizaines de blessés dans des frappes russes

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La ville de Kharkiv est régulièrement bombardée par l'armée russe (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Au moins une personne est morte et 39 autres ont été blessées dans des bombardements russes sur les villes ukrainiennes de Dnipro (centre-est) et Kharkiv (nord-est), selon les autorités locales. Des frappes ukrainiennes ont également touché la Russie.

"Une attaque massive de drones sur Dnipro [...] Pour l'instant, nous avons connaissance d'une personne décédée", a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur la messagerie Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Le maire de la ville a lui aussi fait état d'un mort lors d'une "attaque massive", sans plus de détails permettant d'affirmer qu'il s'agit de la même victime.

Longtemps préservée par rapport à l'est, la région de Dnipropetrovsk est dernièrement sous le feu des troupes russes, qui tentent d'y pénétrer pour la première fois après trois ans de combats. Des évacuations ont été annoncées dans la zone mardi.

A Kharkiv, le maire a rapporté un chiffre de "39 blessés", ayant évoqué auparavant "16 frappes" sur cette ville proche de la frontière.

Frappes de drones en Russie

Côté russe, le gouverneur par intérim de la région de Koursk (ouest) a dénoncé, également sur Telegram, des "frappes de drones en banlieue de Rylsk", faisant état de trois blessés dont deux hospitalisés.

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

Son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion des célébrations de la victoire contre l'Allemagne nazie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une "tentative de manipulation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ranch au Mexique: centre d'entraînement mais pas d'"extermination"

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Un petit vase avec de très petits fragments d'os a été retrouvé dans le ranch Izaguirre, à Teuchitlan (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/FRANCISCO GUASCO)

Le ranch découvert au Mexique au début mars était bien un centre d'entraînement de trafiquants de drogue, mais pas un centre d'exécution des recrues forcées, a indiqué mardi le parquet général.

Le site abandonné a été inspecté le 5 mars dans l'Etat du Jalisco (nord-ouest) à l'initiative d'un collectif de proches de personnes disparues. Ils ont retrouvé des petits morceaux d'os calcinés et des centaines d'habits et de chaussures dans ce ranch situé à Teuchitlan, à 80 km à l'ouest de la capitale Guadalajara.

Le collectif avait affirmé que le site était un "camp d'extermination" à l'usage du trafic de drogue dans cette zone dominée par le cartel Jalisco nueva generacion (CJNG). Aucun indice ne permet de parler de "crématoriums", a déclaré mardi le procureur général Alejandro Gertz. "On a trouvé un petit vase avec de très petits fragments d'os", a-t-il ajouté.

Plus de 127'000 disparus

Les proches des personnes disparues affirment que le ranch a abrité des crématoriums sous terre pour faire disparaître les corps de recrues du cartel, assassinées après avoir été recrutées de force. "Il n'y a pas une preuve qui accrédite cette thèse", a insisté le procureur.

Le Mexique compte d'après certaines statistiques plus de 127'000 personnes disparues, "une tragédie humaine" selon un comité spécialisé de l'ONU. La plupart des disparitions ont été enregistrées après 2006, quand l'armée fédérale a lancé une opération militaire provoquant la balkanisation des cartels. L'Etat du Jalisco est le plus touché par les disparitions avec plus de 15'000 cas.

Les enquêtes continuent pour déterminer combien de personnes ont pu être emmenées de force au ranch. Les autorités municipales vont aussi faire l'objet d'une enquête pour complicité présumée avec les criminels, a indiqué le procureur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une première accusatrice témoigne au procès d'Harvey Weinstein

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La chute de l'ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein a entraîné la vague #MeToo. (© KEYSTONE/EPA/DAVID DEE DELGADO / POOL)

Un jour, il demandait un massage, une autre fois, il se montrait charmant ou lourdement insistant: la première des trois victimes présumées au procès pour viol d'Harvey Weinstein à New York a longuement témoigné mardi sur sa relation avec l'ex-producteur de cinéma.

Devant les jurés de la cour criminelle de Manhattan, l'ancienne assistante de production Miriam Haley a été interrogée pendant plus de trois heures par la procureure. Mais l'audience s'est terminée avant d'aborder ce jour de juillet 2006, lors duquel elle affirme que l'accusé lui a imposé une relation sexuelle par la force, dans son appartement du quartier chic de Soho à New York.

Le témoignage va se poursuivre mercredi. Harvey Weinstein est rejugé après l'annulation retentissante en 2024, par la cour d'appel de New York, de sa condamnation à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelle.

Miriam Haley, âgée aujourd'hui de 48 ans, a raconté avoir croisé la route du patron des studios Miramax lors d'une avant-première à Londres, puis décroché un rendez-vous avec lui en marge du festival de Cannes, au printemps 2006.

"Humiliée"

"J'étais enthousiaste d'avoir l'opportunité de le rencontrer", a-t-elle expliqué. "Je voulais voir s'il y avait du travail pour moi". Mais elle raconte avoir rapidement déchanté dans une chambre de l'hôtel Majestic, où Harvey Weinstein, alors l'un des hommes les plus puissants d'Hollywood, lui demande un massage. Elle refuse, le rendez-vous ne s'éternise pas. "Je me sentais humiliée".

Pendant que les pages de son agenda de l'époque défilent sur des écrans du tribunal, Miriam Haley explique avoir revu Harvey Weinstein, le décrivant comme "charmant" à une occasion et très insistant pour qu'elle l'accompagne en voyage à Paris, toujours avant l'épisode au coeur des accusations.

"Etiez-vous intéressée par une relation sexuelle ou sentimentale", lui a demandé plusieurs fois la procureure. "Non", a réitéré à chaque fois Miriam Haley, qui avait été engagée comme assistante de production sur une émission produite par le magnat du cinéma indépendant.

Diminué par les problèmes de santé, pâle et chauve, Harvey Weinstein, 73 ans, comparaît détenu, car il a aussi été condamné en Californie. Il écoute le témoignage le plus souvent de manière impassible, un bras posé sur le dossier de sa chaise roulante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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