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Culture

Des bières au gré des saisons à La Sarraz

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Dernier épisode de notre série sur les micro-brasseries vaudoises. Depuis quelques années, leur nombre a explosé dans le canton. La bière artisanale a la cote. Après Moiry, Vullierens, Echallens et St-Prex, direction La Sarraz et la Brasserie des Condémines.

La « Merlin’s Kaner », la « Merlinoise » ou encore « l’Embuscade ». Voici quelques-unes des bières produites par Merlin Chabloz dans les cuves de sa Brasserie des Condémines. Lancée en 2011, sa mini-entreprise est née avec une idée bien précise pour son fondateur-brasseur, Merlin Chabloz :

Merlin ChablozFondateur, Brasserie des Condémines

En 6 ans, Merlin Chabloz a testé et mis au point de nombreuses recettes. À ce jour, il peut produire jusqu’à 15 bières différentes chaque année :

Merlin ChablozFondateur, Brasserie des Condémines

Chaque année, près de 14'000 litres sortent des cuves. Mais comme pour chaque micro-brasserie, après le brassage, il y a la vente. Et là, il faut du temps pour se créer son réseau. Merlin Chabloz :

Merlin ChablozFondateur, Brasserie des Condémines

Autre secteur à surveiller de près dans une brasserie, l’hygiène :

Merlin ChablozFondateur, Brasserie des Condémines

Aujourd’hui, la Brasserie des Condémines est rentable. Cela fait d’ailleurs 3 ans que Merlin Chabloz, seul impliqué, peut en vivre… mais en y consacrant beaucoup de temps :

Merlin ChablozFondateur, Brasserie des Condémines

Ces prochains mois, Merlin Chabloz va tenter d’étendre son réseau de vente. Il souhaite aussi se maintenir à la quantité produite actuellement dans sa Brasserie des Condémines.

Et pour en savoir plus sur cette bière de La Sarraz, rendez-vous sur sa page Facebook : « Brasserie des Condémines ».

 

 

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Culture

Le procès Broulis/ex-Tamedia a repris mercredi à Lausanne

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Le journaliste pour le Tages-Anzeiger (au centre) et ses deux avocats à leur arrivée au Tribubal de Montbenon à Lausanne. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La justice vaudoise a commencé mercredi à se pencher à nouveau sur la plainte civile pour atteinte à la personnalité portée par l'ancien conseiller d'Etat Pascal Broulis contre un journaliste du Tages-Anzeiger. Le politicien exige le retrait d'articles incriminés.

Plusieurs tentatives de conciliation ayant échoué, le procès devait entrer dans le vif du sujet, à savoir le contenu de neuf articles sur onze publiés dans le grand quotidien zurichois sur la situation fiscale et des voyages en Russie de l'ex-ministre des finances vaudois.

Cinq ans après le dépôt de l'action civile par l'actuel conseiller aux Etats (VD/PLR), le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a procédé dans la matinée aux interrogatoires du politicien et du journaliste du "Tagi" ainsi qu'à l'audition de six témoins - journalistes, anciens rédacteurs en chef, ex-médiateur, juriste et fonctionnaire. Les plaidoiries des avocats, elles, étaient prévues cet après-midi.

S'agissant des articles ciblés, M. Broulis s'estime victime d'une campagne de dénigrement. L'auteur de ces papiers, à charge selon le point de vue du sénateur, est le correspondant en Suisse romande du "Tagi", qui, lui, s'en défend.

"Compromis, illusoire"

Cette procédure civile a été engagée contre l'ex-groupe Tamedia (aujourd'hui TX Group), le journaliste et l'ancienne rédactrice en chef du média zurichois. Une conciliation entre les deux parties n'avait pas abouti en avril 2019. La plainte avait été déposée ensuite en septembre de la même année. Une deuxième tentative de conciliation avait encore échoué après une audience en décembre 2021.

Le juge a de nouveau demandé mercredi si une éventuelle conciliation n'était pas envisageable. "Cela paraît très compromis", a répondu l'avocat du journaliste Me Kevin Guillet. "Illusoire", a dit celui du politicien, Me Alexandre Curchod.

Leur interrogatoire n'a rien apporté de nouveau et de très intéressant. Tout au plus, M. Broulis a évoqué sa grande curiosité pour la géographie, l'histoire et la culture de la Russie, et le journaliste a affirmé n'avoir "jamais voulu se venger" contre l'ex-ministre des finances, en lien aux "critiques" du Conseil d'Etat vaudois sur les choix économiques et les restructurations à l'époque chez Tamedia.

"Strictement privés"

Témoin, l'organisateur des voyages en Russie, ayant défrayé la chronique quant à leur prise en charge financière et posé la question des conflits d'intérêts, Eric Hoesli, a rappelé que ces voyages étaient "strictement privés". Et que leurs "frais nécessaires et prévisibles étaient répartis entre chaque participant et payés à l'avance".

L'ancien rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, ex-directeur des publications romandes de Tamedia et grand connaisseur de la Russie, a aussi souligné qu'il était le seul organisateur et responsable de ces voyages. Il a aussi affirmé que plusieurs articles concernés étaient "truffés d'inexactitudes et d'erreurs de faits" et contenaient parfois même des informations "complètement farfelues".

Pascal Broulis espère obtenir la suppression des articles incriminés d'internet - y compris des archives et des réseaux sociaux - et le versement d'un franc symbolique à titre de réparation du tort moral. Il demande aussi le versement d'une somme correspondant au bénéfice réalisé par Tamedia avec la publication de ces articles, une somme qui devra être estimée par le Tribunal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Huit montres de Michael Schumacher vendues aux enchères

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Huit montres de luxe fabriquées pour Michael Schumacher sont considérées comme les pièces maîtresse de la vente aux enchères. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La maison de vente aux enchères Christie's a mis en vente à Genève huit montres de luxe ayant appartenu au pilote allemand de Formule 1 Michael Schumacher. La mieux vendue a été cédée à 1,2 million de francs, auxquels il faut ajouter 20 à 26% pour la maison de vente.

C'est une relativement bonne affaire; la montre a changé de mains à l'extrémité inférieure du prix estimé, a indiqué la maison Christie's. Fabriqué par la manufacture F. P. Journe, il s'agissait d'un cadeau de Noël de Jean Todt, chef de l'équipe Ferrari à l'époque.

Au total, les huit montres de la légende de la Formule 1 ont été vendues pour un peu moins de 4 millions de francs, précise Christie's. Aucune information n'a été communiquée sur les acheteurs.

Parmi les joyaux mis aux enchères figurait une pièce spécialement fabriquée pour M. Schumacher, avec un cadran de la couleur rouge de Ferrari et les symboles des sept titres de champion du monde remportés par le pilote allemand au cours de sa carrière.

La vente aux enchères proposait au total 164 pièces, qui ont été adjugées pour environ 22,8 millions de francs. La vente aurait dû avoir lieu dès lundi, mais elle a été reportée en raison d'une panne informatique qui a affecté le site web, empêchant les clients d'enchérir en ligne chez Christie's.

Michael Schumacher vit avec sa famille à Gland (VD), au bord du lac Léman. Il n'est plus apparu en public depuis un grave accident de ski en 2013. La famille ne donne aucune indication sur son état de santé. M. Schumacher était un collectionneur passionné de montres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Culture

Alice Munro, Nobel de littérature en 2013, est décédée

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L'écrivaine s'était rendue célèbre pour ses nouvelles ancrées dans la vie des campagnes de l'Ontario (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/CHAD HIPOLITO)

L'autrice canadienne Alice Munro, spécialiste de la nouvelle et récompensée en 2013 par le prix Nobel de littérature, est décédée à l'âge de 92 ans, ont annoncé mardi des médias.

Souffrant de démence depuis plus d'une dizaine d'années, elle est décédée lundi soir dans une maison de retraite en Ontario, a indiqué le quotidien canadien The Globe and Mail.

L'écrivaine s'était rendue célèbre pour ses nouvelles ancrées dans la vie des campagnes de l'Ontario, dans le centre du Canada, qui lui avaient valu d'être comparée à l'auteur russe du XIXe siècle Anton Tchekhov.

Malgré le succès et une moisson impressionnante de prix littéraires engrangés en plus de quatre décennies de carrière, l'autrice était restée discrète, à l'image de ses personnages, essentiellement des femmes, dont ses textes ne mettent jamais en relief la beauté physique.

Influences puritaines

Un écho, peut-être, des influences puritaines ayant marqué le milieu de son enfance.

Sa première nouvelle, "Les dimensions d'une ombre" est publiée en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'université de Western Ontario.

Elle reçoit le Prix du Gouverneur général du Canada pour son premier recueil de nouvelles, "Dance of the Happy Shades" ("La Danse des ombres") paru en 1968.

Alice Munro recevra bien d'autres récompenses au Canada comme à l'étranger, tandis que ses nouvelles - souvent ancrées dans la vie simple du comté de Huron dans l'Ontario - paraissent dans des magazines prestigieux, dont The New Yorker ou The Atlantic Monthly.

"Notre Tchekhov"

Ses sujets et son style, marqué par la présence d'un narrateur qui explique le sens des événements, lui valent d'être qualifiée de "notre Tchekhov" par la femme de lettres américaine d'origine russe Cynthia Ozick.

L'une de ses nouvelles, "Loin d'elle", avait été adaptée au grand écran en 2006, et auréolée de deux nominations aux Oscars.

En 2009, elle a reçu le prestigieux Man Booker International Prize avant de révéler avoir vaincu un cancer, une maladie dont était frappée l'une de ses héroïnes dans une nouvelle publiée en février 2008 dans The New Yorker.

"Alice Munro est surtout connue comme auteure de nouvelles mais elle apporte autant de profondeur, de sagesse et de précision dans chaque histoire comme le font la plupart des romanciers dans toute leur oeuvre", justifiait alors le jury pour lui accorder ce prix. "Lire Alice Munro c'est à chaque fois apprendre quelque chose auquel vous n'aviez pas pensé avant".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une haute juridiction française laisse la Joconde au Louvre

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La Joconde se trouve en France depuis 1516 (archives). (© KEYSTONE/AP/Amel Pain)

Le tableau le plus célèbre au monde pourra rester au Louvre: sans surprise, le Conseil d'Etat français a débouté mardi une association qui estimait illicite la décision du roi François 1er de "s'approprier" la Joconde, le chef-d'oeuvre de Leonard de Vinci, en 1519.

La démarche de International Restitutions, une mystérieuse association dont on ignore où se trouve le siège et qui sont ses dirigeants, est "manifestement irrecevable", a estimé la plus haute juridiction administrative française, qui l'a en conséquence condamnée à 3000 euros d'amende pour procédure "abusive".

L'association prétend agir pour obtenir la restitution de biens faisant partie du domaine public à leurs "légitimes propriétaires". Mais pour le Conseil d'Etat, seuls ces derniers seraient fondés, "le cas échéant", à saisir la justice.

Les juges administratifs ont par ailleurs estimé qu'il ne leur revenait pas de se pencher sur les "décisions" - terme qu'ils ont encadré de guillemets - prises sous la monarchie française.

International Restitutions affirmait agir "pour le compte des descendants des héritiers du peintre", et souhaitait qu'en cas de victoire, la Joconde soit "radiée" de l'inventaire du musée parisien du Louvre.

Demandes similaires

Des demandes similaires de l'association, pour des oeuvres moins emblématiques que La Joconde, n'ont jamais abouti.

Fin 2022, elle avait ainsi demandé d'annuler "l'inscription à l'inventaire du musée chinois du château de Fontainebleau de l'intégralité des objets issus de la mise à sac du Palais d'Eté de Pékin" par les troupes françaises en 1860. Mais le Conseil d'Etat l'avait déboutée, en estimant déjà qu'elle n'avait pas "la qualité pour agir".

La Joconde se trouve en France depuis 1516, année où Léonard de Vinci, tombé en disgrâce auprès des Médicis, était venu se placer sous la protection de François 1er.

Dans ses bagages, il avait pris quelques-uns de ses tableaux dont le portrait de Mona Lisa (peint entre 1503 et 1506). Il avait offert ses oeuvres au souverain français qui en échange lui avait versé une coquette pension.

Ces oeuvres, entrées dans les collections royales, n'ont plus jamais quitté la France. La Joconde est au Louvre depuis 1797... et devrait y rester encore longtemps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le réalisateur Rasoulof appelle le cinéma mondial au secours

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Mohammad Rasoulof, ici photographié à Cannes il y a sept ans, se trouve en Europe depuis quelques jours, dans un lieu tenu secret, après avoir fui l'Iran (Archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Mohammad Rasoulof, qui a fui clandestinement l'Iran pour un lieu tenu secret en Europe, a imploré mardi le cinéma mondial d'apporter un "soutien fort" aux réalisateurs menacés, dans un communiqué transmis à l'AFP.

Le réalisateur, condamné à plusieurs années de prison dans son pays, dit "craindre pour la sécurité et le bien-être" des équipes de son dernier film, "Les graines du figuier sauvage" restées en Iran.

Son film est en lice pour la Palme d'or, mais il ne sait pas encore s'il sera lui-même en mesure de se rendre au Festival de Cannes.

"Je suis arrivé en Europe il y a quelques jours après un voyage long et compliqué", témoigne dans le communiqué cette grande voix du cinéma iranien, lauréat d'un Ours d'or à Berlin en 2020 pour "Le diable n'existe pas".

Le cinéaste de 51 ans, qui veut représenter un Iran "loin du récit dominé par la censure (et) plus proche de la réalité", explique avoir décidé de partir lorsqu'il a appris que sa peine, "injuste", de huit ans de prison dont cinq ans applicables, confirmée en appel, serait mise à exécution "dans les plus brefs délais".

Il craignait une condamnation supplémentaire suite à la présentation de son prochain film. "Je devais choisir entre la prison et quitter l'Iran. Le coeur lourd, j'ai choisi l'exil", relate-t-il. Son passeport étant confisqué depuis 2017, il a dû "quitter l'Iran secrètement".

Droits de l'Homme

Le réalisateur s'alarme de la situation de ses équipes restées en Iran, dans un pays où "l'ampleur et l'intensité de la répression ont atteint un degré de brutalité tel que les gens s'attendent à apprendre chaque jour un nouveau crime odieux commis par le gouvernement".

"La machine criminelle de la République islamique viole continuellement et systématiquement les droits de l'homme", dénonce-t-il.

Pour se protéger ainsi que ses proches de représailles du régime, le réalisateur a gardé secret "l'identité des acteurs et de l'équipe, ainsi que les détails de l'intrigue et du scénario".

Des acteurs "ont réussi à quitter l'Iran" à temps, se réjouit Mohammad Rasoulof, mais de nombreux autres membres de l'équipe y sont toujours "et les services de renseignement font pression sur eux" notamment par "de longs interrogatoires".

"La communauté cinématographique mondiale doit assurer un soutien fort aux réalisateurs", implore-t-il. "La liberté d'expression doit être défendue haut et fort (...) Comme je le sais par expérience personnelle, ce soutien peut leur être d'une aide inestimable pour poursuivre leur travail vital".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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