Le monde de demain : Le rubik’s cube pour les nuls...
benoit rouchaleau
Le monde de demain
benoit rouchaleauLe monde de demain
benoit rouchaleauLe monde de demain
Si vous n’avez jamais réussi de votre vie à résoudre le célèbre casse-tête en forme de cube coloré, ne serait-ce même qu’à en faire une seule face, voici la solution ultime : une main intelligente.
C’est une main robotique développée depuis 2017 par des chercheurs d’Open AI, une entreprise co-fondée par le patron de Tesla et de SpaceX Elon Musk, qui est spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle.
Ils ont entraîné à un robot à résoudre un Rubik’s Cube d’une seule main en quelques minutes. Là où c’est troublant c’est que la main artificielle manipule le cube comme le ferait un humain, la fluidité des mouvements en moins, mais l’efficacité en plus.
Comment cette main robotique procède-t-elle ?
La main est contrôlée par un logiciel qui a appris à manipuler des objets. Via une technique d’apprentissage automatique qui consiste à entraîner un réseau de neurones artificiels à effectuer des tâches de plus en plus complexes.
Il a suffi de 2 mois d’entrainement pour que le logiciel apprenne à résoudre un Rubik’s Cube, en simulation tout d’abord. Il a ensuite fallu passer dans le monde réel et un an supplémentaire pour apprendre la manipulation. Verdict : 4 minutes et 8 secondes lui ont suffi pour y parvenir.
Non contents de cet exploit, les chercheurs ont également poussé le vice en ajoutant des difficultés. Par exemple : scotcher un doigt de la main, poser un tapis sur la main ou même perturber la main pendant la manipulation. Rien n’y a fait...
Pour la petite histoire, il existe déjà des robots encore plus performants, comme celui du MIT, pas de main mais lui n’a besoin que de 0.38 secondes. Chez les humains il y a aussi quelques phénomènes comme cette jeune indienne de 3 ans qui a résolu le rubik’s cube en mars dernier en 1 minute et 51 secondes.
Si vous êtes parents, vous avez peut-être déjà entendu cette phrase.
Car c’est un fait, les nouvelles générations peuvent rêver de gagner leur vie en faisant ce nouveau métier.
Pour les informer, la Fondation Action Innocence et l’association CIAO publient une nouvelle vidéo d’animation qui explique ce métier et son modèle économique. Elle est accessible à tous et explique les termes essentiels à comprendre comme "placements de produits", "produits dérivés", ou "annonces publicitaires".
Autre objectif de la vidéo, rassurez les parents mais pas seulement.
Depuis le 1er janvier, la Suisse a intégré la réglementation européenne concernant les drones. Il va falloir se mettre en conformité pour continuer à voler.
Les nouvelles règles ont été adoptées au début de l'année mais il y a une période transitoire qui va durer jusqu'au 1er septembre. Reste que les changements concernent tout le monde, usagers de drones professionnels comme de loisirs. Parmi les nouveautés, un marquage CE obligatoire pour identifier tous les appareils. Mais ça va plus loin que ça, comme l'explique Régis Thevenet, opérateur drone chez Drone GVA, spécialisé en imagerie aérienne par drone:
Régis Thevenet
opérateur drone chez Drone GVA
Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA
Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA
Pour passer le brevet, rendez-vous sur le site UAS.gate.
Et quand on dit que toues les pilotes seront impactés par la nouvelle réglementation, c'est vrai. Les professionnels aussi sont concernés Régis Thevenet à nouveau.
Régis Thevenet
opérateur drone chez Drone GVA
Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA
Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA
A noter que cette nouvelle réglementation ne met pas un terme à une situation hors de contrôle, il y avait déjà des règles en Suisse.
Régis Thevenet
opérateur drone chez Drone GVA
Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA
Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA
Pour tout connaitre des nouvelles règles en vigueur, consultez le site de l'OFAC.
C'est l'une des applications les plus téléchargées du moment: Lensa.
Elle permet de créer votre avatar sur la base de plusieurs selfies que vous envoyez directement sur l’application. Des représentations de vous-mêmes, agrémentées de codes qui viennent d'univers différents, comme les mangas ou les bandes dessinées. On se retrouve avec des portraits haut en couleurs, et c’est ce qui plaît sans doute aux utilisateurs comme nous le dit Olivier Glassey, sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:
Olivier Glassey
Sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Pour autant, les critiques sont nombreuses contre cette application.
Certains utilisateurs reprochent à Lensa une hypersexualisation du corps de la femme.
Olivier Glassey
Sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Des artistes ont appelé au boycott de l'application qui utilisent leurs œuvres, selon eux sans leur accord. Olivier Glassey
Olivier Glassey
Sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Et comme à chaque fois qu’une application connaît un gros succès, on se pose la question des données et de leur utilisation.
Olivier Glassey
Sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:
L'application Lensa AI est également payante, il faut donc faire attention comme nous le rappelle Olivier Glassey:
Olivier Glassey
Sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL
L’école du futur aura-t-elle lieu dans le métavers?
Une école genevoise de langues propose depuis peu d’apprendre dans ce monde virtuel.
C'est une première en Suisse. Une école de langues propose depuis cette rentrée de faire ses cours dans un monde virtuel: le métavers.
Son nom: la Swiss language Academy. A la base, c’est une école tout à fait classique, basée à Carouge.
Puis le COVID a bouleversé les habitudes. Aujourd’hui, les cours en ligne représentent 60% de l’activité. L’idée d’Anouche Dumortier-Karaman, la créatrice de l’école, c’était d’aller encore plus loin:
Anouche Dumortier-Karaman
Créatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Que voit-on dans ces cours? La réponse d’Anouche Dumortier-Karaman :
Anouche Dumortier-Karaman
Créatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Est-ce que ces cours sont plus efficaces pour l’apprentissage?
Anouche Dumortier-Karaman
Créatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Précisons qu'il n'a pas besoin obligatoirement de lunettes, Portals, le métaverse qui héberge l’école est en train de travailler sur des développements.
Retrouvez l’interview de d’Anouche Dumortier-Karaman ci-dessous:
Anouche Dumortier-Karaman
Créatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy
Cela fait plus de 1000 jours que CHEOPS scrute le ciel, le télescope télescope spatial suisse a fait une cinquantaine de découvertes.
Le 18 décembre 2019, ce jour est marqué d’une pierre blanche pour les universités de Genève et Berne.
Elles voyaient décoller le télescope CHEOPS. Cela fait donc maintenant plus de mille jours qu’il se trouve en orbite autour de la Terre. Ce télescope a permis de faire plus de cinquante découvertes. Les scientifiques impliqués se retrouvent d’ailleurs cette semaine pour la première fois physiquement à Padoue en Italie pour faire le point sur la mission et son futur.
David Ehrenreich en fait partie, il est professeur d’astronomie à l’UNIGE. Il nous décrit l’une des découvertes majeures de CHEOPS:
David Ehrenreich
Professeur d’astronomie à l’UNIGE
David EhrenreichProfesseur d’astronomie à l’UNIGE
David EhrenreichProfesseur d’astronomie à l’UNIGE
Les missions spatiales s'enchaînent ces derniers mois. Un autre télescope James Webb est aussi parti pour l’espace. D’ailleurs l’UNIGE participe aussi à ce projet. Quelle est la différence avec CHEOPS? David Ehrenreich:
David Ehrenreich
Professeur d’astronomie à l’UNIGE
David EhrenreichProfesseur d’astronomie à l’UNIGE
David EhrenreichProfesseur d’astronomie à l’UNIGE
CHEOPS qui devait finir sa mission dans un an, pourrait rester dans l’espace jusqu’en 2025. On devrait en savoir plus cette semaine.