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Techno

Un rubik's cube résolu haut la main

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Crédits : Mark Oates

Le monde de demain : Le rubik’s cube pour les nuls...  

benoit rouchaleauLe monde de demain

Si vous n’avez jamais réussi de votre vie à résoudre le célèbre casse-tête en forme de cube coloré, ne serait-ce même qu’à en faire une seule face, voici la solution ultime : une main intelligente.

C’est une main robotique développée depuis 2017 par des chercheurs d’Open AI, une entreprise co-fondée par le patron de Tesla et de SpaceX Elon Musk, qui est spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle.

Ils ont entraîné à un robot à résoudre un Rubik’s Cube d’une seule main en quelques minutes. Là où c’est troublant c’est que la main artificielle manipule le cube comme le ferait un humain, la fluidité des mouvements en moins, mais l’efficacité en plus.

Comment cette main robotique procède-t-elle ?

La main est contrôlée par un logiciel qui a appris à manipuler des objets. Via une technique d’apprentissage automatique qui consiste à entraîner un réseau de neurones artificiels à effectuer des tâches de plus en plus complexes.

Il a suffi de 2 mois d’entrainement pour que le logiciel apprenne à résoudre un Rubik’s Cube, en simulation tout d’abord. Il a ensuite fallu passer dans le monde réel et un an supplémentaire pour apprendre la manipulation. Verdict : 4 minutes et 8 secondes lui ont suffi pour y parvenir.

Non contents de cet exploit, les chercheurs ont également poussé le vice en ajoutant des difficultés. Par exemple : scotcher un doigt de la main, poser un tapis sur la main ou même perturber la main pendant la manipulation. Rien n’y a fait...

Pour la petite histoire, il existe déjà des robots encore plus performants, comme celui du MIT, pas de main mais lui n’a besoin que de 0.38 secondes. Chez les humains il y a aussi quelques phénomènes comme cette jeune indienne de 3 ans qui a résolu le rubik’s cube en mars dernier en 1 minute et 51 secondes.

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Suisse

La Confédération ouvre des comptes sur Mastodon, alternative à X

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Le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi sera désormais aussi actif sur le réseau social Mastodon, considéré comme une alternative à X (anciennement Twitter). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Confédération va ouvrir des comptes sur le réseau social Mastodon, considéré comme une alternative à la plateforme X (ex-Twitter). Son organisation décentralisée permet à ce réseau d'échapper au contrôle d'une seule entreprise et à la censure étatique.

Les départements des affaires étrangères (DFAE), de l'intérieur (DFI), de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) vont ouvrir des comptes officiels sur l'"instance" (serveur) nommée "social.admin.ch". Le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi aura aussi son compte officiel, indique la Chancellerie fédérale mardi dans un communiqué.

Cette initiative s'inscrit dans un projet-pilote d'une année, au terme duquel une évaluation sera faite, précise encore la Chancellerie. Elle n'influence pas le recours aux autres réseaux sociaux utilisés actuellement par le Conseil fédéral et l'administration pour leur communication, comme X ou Instagram.

Le réseau Mastodon a été fondé en 2016 par un jeune développeur de logiciels allemand, Eugen Rochko. La différence principale avec une plateforme comme X réside dans son réseau décentralisé. Il est formé de serveurs indépendants entre eux.

Réseau social de niche

"Mastodon est respectueux de la protection des données, car ce sont les exploitants des instances qui décident du devenir des données des utilisateurs. Ils sont pour la plupart transparents à cet égard, limitant la collecte de données au minimum nécessaire à l'exploitation et excluant explicitement la vente et le commerce des données", souligne la Chancellerie.

Mastodon a vu le nombre de ses utilisateurs bondir après la reprise de Twitter par le milliardaire Elon Musk. Une partie des utilisateurs du réseau social anciennement symbolisé par un petit oiseau bleu craignaient notamment un relâchement de la politique de contrôle des contenus, ouvrant la voie à des messages de désinformation et de haine.

Le réseau lancé en Allemagne reste toutefois encore relativement confidentiel. Sur son site, Mastodon fait état de 1,7 million d'utilisateurs actifs. Twitter réunit de son côté entre 200 et 350 millions d'utilisateurs actifs, selon les estimations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Une nouvelle app pour mieux visiter les parcs suisses

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Photo d'illustration (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse compte 20 parcs d'importance nationale, du Parc Jura vaudois au Parc national aux Grisons. Une nouvelle application permet de découvrir leurs offres, de planifier des randonnées ou des tours à vélo, fait savoir le Réseau des parc suisses.

L'app ParcsSuisses comprend une carte interactive affichant les différentes activités des parcs, que cela soit les balades à pied ou à ski de fond, ou les musées. Un outil permet de trouver des itinéraires entre deux points choisis, en fonction de son mode de déplacement. L'utilisateur peut les télécharger pour une utilisation sans connexion internet.

Toutes les offres répertoriées dans l'application se trouvent à proximité des transports publics. Il s'agit de valoriser l'économie locale tout en préservant la nature, souligne le Réseau. La praticité a un prix, après sept jours de test l'application coutera 36 francs par an.

Avec Keystone-ATS

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International

Tik Tok ne se voit pas en géant de la tech, l'Union Européenne si

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TikTok est une plateforme extrêmement prisée des adolescents, fascinante mais au potentiel addictogène (archives). (© KEYSTONE/AP/KIICHIRO SATO)

Le réseau social TikTok a dit mercredi être "fondamentalement en désaccord" avec le choix de la Commission européenne de l'inclure dans la liste des géants de la tech désormais soumis à des règles plus strictes pour favoriser la concurrence.

La Commission européenne a annoncé que cinq géants américains du numérique - Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft - ainsi que le chinois ByteDance, propriétaire de TikTok, seront soumis au règlement sur les marchés numériques (DMA).

"Nous soutenons le but du DMA consistant à créer un environnement plus compétitif, mais sommes fondamentalement en désaccord avec la décision" de la Commission d'inclure TikTok parmi les six géants de la tech concernés par ces nouvelles règles, indique un communiqué de ce réseau social.

Les grands groupes concernés par la législation vont devoir profondément modifier leurs modèles économiques pour permettre une meilleure concurrence dans ce secteur qu'ils dominent largement.

Mais si cet objectif est partagé par TikTok, le réseau social, très apprécié des plus jeunes, juge qu'il ne devrait pas être concerné par ces nouvelles règles. "TikTok a contribué à permettre un choix plus large dans un domaine largement contrôlé par les premiers arrivés sur le marché", a-t-il expliqué.

TikTok juge donc contre-productif le choix de la Commission européenne de l'inclure dans cette liste des géants de la tech, le réseau social se considérant lui-même comme "un nouveau compétiteur" dans ce marché qui brasse des dizaines de milliards d'euros.

"Nous sommes extrêmement déçus par le fait qu'aucune étude de marché n'ait été conduite avant cette décision", a encore dit TikTok, se réservant la possibilité d'y répondre sur le terrain légal.

Après des années à courir après les infractions dans des procédures judiciaires interminables, Bruxelles a décidé d'agir plus vite et plus fort.

Le DMA impose aux acteurs les plus puissants un carcan d'obligations et d'interdictions à respecter sous peine d'amendes qui pourront atteindre 20% de leur chiffre d'affaires mondial en cas de récidives.

L'objectif est d'agir avant que les comportements abusifs n'aient déjà détruit la concurrence et engendré un quasi-monopole comme celui de Google dans les moteurs de recherche.

Avec Keystone-ATS

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International

Des implants cérébraux pour parler à nouveau

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Présentation de deux implants permettant aux patients de marcher grâce à l'impulsion de leur cerveau à Lausanne le 23 mai 2023. (illustration, KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Rendre la parole à ceux qui en ont perdu l'usage à cause d'une maladie ou d'un accident devient de plus en plus plausible. Deux expériences d'implants cérébraux font état d'importants progrès dans ce domaine, selon des travaux publiés mercredi dans la revue Nature.

Pat Bennett, 68 ans, était une cadre supérieure dynamique et sportive, jusqu'à un diagnostic de maladie de Charcot posé il y a plus de dix ans. Cette maladie neurodégénérative, qui prive progressivement le patient de tout mouvement jusqu'à la paralysie complète, s'est d'abord traduite chez elle par des difficultés d'élocution, puis l'impossibilité de parler.

Les chercheurs du département de neurochirurgie de l'université américaine de Stanford lui ont implanté en mars 2022 quatre petits carrés de 64 micro-électrodes faites de silicone. Pénétrant dans le cortex cérébral sur seulement 1,5 millimètre, elles enregistrent les signaux électriques produits par les aires du cerveau liées à la production du langage.

Les signaux produits sont véhiculés en dehors du crâne grâce à un faisceau de câbles, et traités par un algorithme. La machine a "appris", sur quatre mois, à en interpréter le sens. Elle associe les signaux à des phonèmes, - les sons qui permettent de former les mots d'une langue -, et les traite avec l'aide d'un modèle de langage.

Taux d'erreur réduit

On "peut désormais imaginer un futur dans lequel on rétablit une conversation fluide avec une personne souffrant de paralysie" du langage, a déclaré dans un point de presse Frank Willett, professeur à Stanford et co-auteur de l'étude.

Avec son interface cerveau-machine (ICM), Pat Bennett parle via un écran au rythme de plus de 60 mots par minute. Encore loin des 150 à 200 mots par minute d'une conversation standard, mais déjà trois fois plus rapidement que dans le précédent record, datant de 2021 et déjà détenu par l'équipe qui l'a prise sous son aile. Le taux d'erreur sur un vocabulaire de 50 mots est tombé à moins de 10%, contre plus de 20% auparavant.

Dans la deuxième expérience, menée par l'équipe d'Edward Chang à l'Université de Californie, le dispositif repose sur une bande d'électrodes posée sur la matière corticale. Ses performances sont comparables au système de l'équipe de Stanford, avec une médiane de 78 mots par minute, cinq fois plus rapide qu'auparavant.

Un bond énorme pour la patiente, paraplégique depuis une hémorragie au niveau du tronc cérébral, et qui communiquait jusqu'ici à un rythme maximal de 14 mots par minute, à l'aide d'une technique de suivi des mouvements de la tête.

Dans les deux expériences, le taux d'erreur monte aux alentours de 25% quand les patientes utilisent un vocabulaire de plusieurs dizaines de milliers de mots.

Voix synthétique et avatar

La particularité du dispositif du Pr Chang est de reposer sur l'analyse des signaux émis non seulement dans les aires liées directement au langage mais aussi plus largement dans le cortex sensorimoteur, qui actionne les muscles faciaux et oraux pour produire des sons.

"Il y a cinq, six ans, nous avons vraiment commencé à comprendre les réseaux électriques qui ordonnent le mouvement des lèvres, de la mâchoire et de la langue nous permettant de produire les sons spécifiques à chaque consonne, voyelle et mot", a expliqué le Pr Chang.

L'interface cerveau-machine de son équipe produit du langage sous forme de texte, mais aussi avec une voix synthétisée et un avatar reproduisant les expressions faciales du patient quand il s'exprime. Parce que "la voix et nos expressions sont aussi une partie de notre identité", selon le Pr Chang.

L'équipe vise maintenant une version sans fil du dispositif, qui aurait "des conséquences profondes sur l'indépendance et les interactions sociales" d'un patient, selon David Moses, co-auteur de l'étude et professeur en neurochirgurgie à l'Université de San Francisco.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Casque d'Apple: révolution ou pas?

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KEYSTONE Source EPA Byline JOHN G. MABANGLO

Apple a enfin dévoilé son tout premier casque de réalité augmentée.

Son nom: l’Apple Vision Pro.

Alors révolution ou pas? Et bien les avis divergent.

Sur le papier, la marque à la pomme promet les dernières technologies. Ce casque est une sorte de mini ordinateur. Il est bardé de capteurs internes et externes et de deux écrans internes en ultra haute définition, jusqu’à 23 millions de pixels au total. A titre de comparaison, un téléviseur 4K, c’est 8  millions de pixels au total.  

Nous avons demandé l’avis de Vincent Bifrare, co-fondateur de Donuts Communication, une agence spécialisée dans la communication digitale à Genève. 

Qu’est-ce que ce casque a de différent des autres?

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Autre révolution technologique, le casque fonctionne à l’aide de la voix, des yeux et des mains, Par exemple, vous verrez devant vos yeux les applications que vous avez sur votre téléphone. Vous pourrez les actionner en utilisant vos doigts, en les pinçant par exemple, pour zoomer ou dézoomer.

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Appel a frappé fort une nouvelle fois selon Vincent Bifrare:

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Si certaines personnes sont enthousiastes suite à cette annonce, d’autres experts se montrent plus réticents. 

Quoiqu'il en soit, Apple a comme d’habitude bien réfléchi à sa communication. Vincent Bifrare:

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Il va falloir de toute façon patienter, le lancement est prévu aux États-Unis dès le début de l’année 2024, puis dans d’autres pays non spécifiés dans un deuxième temps.

 

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