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Techno

Un nouveau système de paiement européen en réflexion

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L’Europe rêve d’un nouveau mode de paiement...

 

benoit rouchaleauLe monde de demain

20 établissements bancaires planchent en effet sur la création d’un nouveau dispositif européen qui permettrait à terme de se passer de Visa, Mastercard,  Paypal et autres géants étrangers de la technologie.

Vous imaginez que l’idée met en ébullition le secteur : d’ailleurs le projet s’appelle PEPSI, pour « Pan European Payment System Initiative ». Son ambition : gérer toutes les formes dématérialisées de paiements instantanés, soit par carte, par virement, par prélèvement ou par mobile. PEPSI vise ainsi au moins 60% des paiements électroniques en Europe.

On en est encore qu’aux balbutiements, mais le responsable monde cartes de BNP Paribas, a fait une allusion au projet récemment lors d’une conférence, en évoquant des «discussions» entre des banques «qui représentent une grosse partie de l’Europe».

Que sait-on concrètement du projet ?

Honnêtement pas grand-chose, dès qu’il est question de gros sous et de souveraineté des paiements en Europe, les regards deviennent fuyants et les discussions passent en mode sourdine. Aucun groupe bancaire n’a d’ailleurs souhaité s’exprimer officiellement sur la question jusqu’à présent.

D’autant qu’il est question de remettre en cause la toute-puissance de Visa et Mastercard, les 2 mastodontes du secteur, talonnés par les réseaux chinois de paiement, comme Alipay ou WeChat Pay.

A quand donc un paiement PEPSI ? Rien n’est moins sûr, on se souvient que les banques européennes avaient déjà lancé une initiative quasiment similaire en 2012 mais le projet Monnet n’avait pas abouti.

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Suisse

Presque toutes les personnes de plus de 65 ans utilisent internet

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Archives (KEYSTONE/DPA/Sebastian Gollnow)

La fracture numérique se réduit plus vite que prévu. Selon une étude de Pro Senectute publiée mercredi, neuf seniors sur dix utilisent internet. Reste la catégorie des plus de 85 ans, pour qui l'accès au monde numérique est beaucoup plus difficile.

Selon l'étude "Digital Seniors 2025", 88% des 65-74 ans disposent de compétences numériques de base. C'est plus du double par rapport à la première enquête en 2010. Pour les 75-84 ans, la proportion est de 71%. En revanche, les personnes de plus de 85 ans sont nettement moins bien loties. Leur part passe à 43%.

On estime qu'il y aura toujours 5 à 10% de la population très âgée qui ne sera pas ou plus connectée pour des raisons de santé liées au grand âge, indique Peter Burri Follath, responsable Communication chez Pro Senectute Suisse.

Il faut continuer à tenir compte de ces personnes. Et il faut aussi respecter le choix de certaines personnes âgées de ne pas utiliser les technologies numériques.

Fini la TV ou le journal papier

L'étude révèle un fait étonnant: pour la première fois, les personnes âgées sont plus nombreuses à s'informer via des appareils numériques tels que smartphones, tablettes et ordinateurs (33%) que via les supports classiques que sont la télévision (30%), la presse écrite (22%) ou la radio (15%).

"Nous sommes surpris du tempo de ce basculement. Il faut absolument que le service public tel que la SSR, les CFF ou La Poste, prenne en compte les changements d'habitudes en matière de canaux d'informations", relève M. Burri Follath, cité dans le communiqué.

Chaque semaine, Pro Senectute reçoit des plaintes sur la disparition des guichets physiques pour servir la clientèle, rappelle M. Burri à Keystone-ATS. Pour aider les personnes à utiliser les services en ligne en toute sécurité, Pro Senectute rappelle que ses sections cantonales proposent toujours plus d'offres de soutien ciblant les besoins individuels des seniors.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'IA de META veut exploiter vos données, on vous explique tout

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(KEYSTONE/DPA/Jens Büttner)

META veut exploiter les données des Européens pour entraîner son IA. Mais les utilisateurs peuvent s’y opposer en remplissant un formulaire. Un spécialiste des questions numériques nous en parle.

Meta va exploiter encore plus vos données.

Si vous avez Facebook, Whatsapp ou Instagram, vous savez sans doute que dès ce mardi 27 mai, vos données publiques seront récupérées pour entraîner l’outil d’intelligence artificielle du groupe. Meta utilise déjà nos données pour du ciblage marketing. La nouveauté, c’est donc que les contenus publics européens, c’est à dire vos photos ou vos commentaires seront utilisés pour nourrir l’intelligence artificielle de META. Mais il est possible de s’y opposer en remplissant un formulaire.

Concrètement ça veut dire quoi? Les explications de Stéphane Koch, spécialiste des questions numériques.  

Stéphane KochSpécialiste des questions numériques

Faut-il ou non alors remplir ce fameux formulaire? 

Stéphane KochSpécialiste des questions numériques

Au delà de savoir si vous voulez remplir ce formulaire, il faut bien comprendre de quoi il s’agit:

Stéphane KochSpécialiste des questions numériques

Enfin, concernant l'application Whatsapp, ce sont les demandes réalisées avec Meta AI qui seront exploitées.

Le fameux formulaire est disponible directement à cette adresse. Pour savoir comment le remplir, retrouvez également les conseils de la FRC.

Pour en savoir plus, retrouvez l'interview de Stéphane Koch en intégralité ci-dessous:

Stéphane KochSpécialiste en questions numériques

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Suisse

Glarner inquiété pour un deepfake, pas pour ses propos sur l'islam

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Le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG) attend avant son audition par la commission de l'immunité du Conseil national. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG) ne pourra pas être poursuivi en justice pour ses propos sur l'Islam. Mais il pourra l'être pour l'utilisation d'un deepfake impliquant la conseillère nationale Sibel Arslan (Vert-e-s/BS).

Lors de la campagne électorale de 2023, l'Argovien a publié une fausse vidéo de la conseillère nationale de Bâle-Ville Sibel Arslan (Vert-e-s) appelant à voter pour lui et affirmait qu'elle était favorable à l'expulsion de tous les criminels turcs.

La commission de l'immunité du Conseil national estime que l’intérêt de la victime et la gravité de l’infraction l’emportent sur la liberté d’expression dans le cadre de telles campagnes. Elle relève en outre que ce type d’actions nuit sérieusement au bon fonctionnement du Parlement et que les tolérer ouvrirait la porte à d’autres actes de ce genre lors des prochaines élections.

Dans la première affaire en revanche, la commission retient que les déclarations faites par le conseiller national Andreas Glarner sur les réseaux sociaux touchent à des thèmes de société et font partie du travail politique des parlementaires, indiquent vendredi les services du Parlement. Selon la commission, le droit pénal ne devait pas empêcher le débat politique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse représentée lundi lors du lancement d'une fusée de Musk

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La secrétaire d'Etat Martina Hirayama sera présente lundi en Floride (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La secrétaire d'Etat à l'éducation, à la recherche et à l'innovation, Martina Hirayama, assistera lundi à un lancement de fusée en Floride (Etats-Unis). L'appareil d'Elon Musk transportera du matériel de recherche suisse vers la Station spatiale internationale (ISS).

L'instrument ACES (Atomic Clock Ensemble in Space) sera transporté vers l'ISS lors de cette mission. Il se compose de deux horloges atomiques qui émettent différents signaux.

L'une d'entre elles a été développée et construite en Suisse, indique le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) à Keystone-ATS, confirmant une information parue dans la Sonntagszeitung.

L'objectif est de comparer les données temporelles dans l'espace avec celles sur Terre et d'en tirer des connaissances physiques. Le voyage de cet instrument vers l'ISS avec une fusée d'Elon Musk n'est pas au premier plan, déclare le porte-parole du DEFR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un froid entre les comités opposés à l'e-ID suisse

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Le deuxième essai d'identité électronique ne convainc pas (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le dépôt jeudi des signatures contre la nouvelle identité électronique (e-ID) a jeté un froid entre les trois comités référendaires. Une partie des signatures ont été déposées à la Chancellerie, manifestement sans le consentement des autres organisations.

Un comité composé des Amis de la Constitution, de Aufrecht Schweiz et de Verfassungsbündniss Schweiz a déposé 26'000 signatures à la Chancellerie. Il a également déposé 20'000 paraphes du Parti pirate, respectivement de l'association "Référendum e-ID 2.0".

"Appropriation des signatures"

Contacté par Keystone-ATS, le président du Parti pirate Jorgo Ananiadis a indiqué ne pas être au courant de ce dépôt. Il a parlé "d'appropriation des signatures" par d'autres cercles.

Selon un document en possession de Keystone-ATS, les deux membres du parti responsables du référendum, Nicole Rüegger et Jonas Sulzer, ont été démis de leurs fonctions il y a deux semaines. Les deux membres ont informé de manière incomplète ou pas du tout des activités du comité principal, indique le Parti pirate.

Selon les informations actuelles, Mme Rüegger et M. Sulzer ont déposé jeudi les 20'000 signatures du Parti pirate à la Chancellerie fédérale. Mais sans que le comité directeur ne soit au courant, explique le Parti pirate dans un communiqué.

Parole contre parole

Ce n'est pas tout. Le mouvement Mass-Voll se sent également floué. Il a exigé de la Chancellerie fédérale qu'elle lui rende immédiatement ses signatures. Pour son président Nicolas Rimoldi, des formulaires récoltés par Mass-Voll ont été déposés sans son accord. "C'est illégal", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Ses juristes étudient une plainte pénale contre les Amis de la Constitution.

Interrogé par l'agence de presse, Remko Leimbach, président de Aufrecht Schweiz, a contredit cette version. Les 20'000 signatures récoltées par Mass-Voll et envoyées à son comité pour être certifiées en paquet n'ont pas encore été déposées.

Pas de consensus sur la forme de dépôt

La situation est confuse. Il semble clair que plus de 40'000 signatures contre la loi e-ID ont été déposées à la Chancellerie fédérale. Pour que le référendum soit valable, il faut 50'000 signatures certifiées qui, dans le cas présent, doivent être déposées jusqu'à mardi prochain à la Chancellerie fédérale à Berne.

Selon les indications écrites des Amis de la Constitution, plus de 63'000 signatures ont pu être récoltées jusqu'à présent dans toute la Suisse. "Un dépôt commun des signatures était prévu pour mardi prochain", a déclaré M. Rimoldi à l'agence de presse. Les 20'000 signatures manquantes seront déposées mardi prochain.

Deuxième votation possible

Les arguments avancés par les divers opposants contre l'e-ID sont quelque peu relégués au second plan en raison des désaccords autour du dépôt des signatures. Plusieurs organisations revendiquent le référendum.

Reste à savoir si la lutte contre l'e-ID sera couronnée de succès une deuxième fois. Dès la semaine prochaine, la Chancellerie fédérale vérifiera les signatures et indiquera si le référendum a formellement abouti. Dans l'affirmative, le Conseil fédéral fixera ensuite la date de la votation.

La première tentative d'introduction de l'e-ID avait échoué dans les urnes en mars 2021. Le projet prévoyait de confier l'établissement de documents d'identité électroniques à des privés. Les préoccupations liées à la protection des données ont fait pencher la balance en faveur du non.

En décembre dernier, le Parlement a approuvé la nouvelle loi sur l'identité électronique et a stipulé que la Confédération introduirait la preuve d'identité électronique reconnue par l'Etat. Sous réserve du référendum, cela devrait être le cas au plus tôt au troisième trimestre 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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