Victorieuses face au FC Zurich, les Servettiennes joueront fin avril la toute première finale de Coupe de Suisse de leur Histoire.
Leaders invaincues de la Super League féminine, les Servettiennes ont dominé leurs rivales du FC Zurich 3-0 devant 2127 spectateurs mercredi en demi-finale à Meyrin. Elles affronteront Saint-Gall le samedi 29 avril en finale au Letzigrund. Des réussites de Cassandra Korhonen (14e) intelligemment démarquée par Natalia Padilla qui a elle-même doublé la mise (16e) lui ont permis de faire la différence dès le premier quart d'heure.
Sandrine Mauron met fin au suspense
Ensuite, les protégées du coach Eric Sévérac ont parfaitement géré cet avantage. L'écart décisif creusé au cours du premier quart d’heure leur ont permis de contrôler la partie jusqu'à son terme. Et tout ça, face aux deuxièmes du championnat. On peut donc se demander si Servette Chênois a joué son meilleur match de la saison.
Eric Séverac
Entraîneur de Servette Chênois
Eric SéveracEntraîneur de Servette Chênois
Eric SéveracEntraîneur de Servette Chênois
Une affluence-record pour Genève
Une joueuse était particulièrement heureuse à l'issue de la partie: Sandrine Mauron. Entrée en jeu pour le dernier quart d'heure, elle a scellé le score à une dizaine de minutes du coup de sifflet final. Les Servettiennes ont longuement fêté la qualification avec les deux mille cent personnes qui ont assisté à cette demi-finale. Une assistance-record pour une rencontre féminine dans une compétition nationale à Genève.
Sandrine Mauron
Joueuse de milieu de terrain de Servette Chênois
Sandrine MauronJoueuse de milieu de terrain de Servette Chênois
Sandrine MauronJoueuse de milieu de terrain de Servette Chênois
Première réussite, après 3 désillusions
Cette qualification fait suite à plusieurs élimination au même stade de la compétition; d'abord en 2018 - alors qu'elle évoluait encore en LNB, juste avant la promotion dans l'élite, la formation née de la fusion avec Chênois féminin quelques mois auparavant s'était inclinée face au FCZ féminin, où jouait encore Caroline Abbé, au Stade des Trois-Chênes (2-3). Puis, les joueuses d'Eric Severac ont connu l'élimination la plus rageante qui soit face aux Grasshoppers à l'issue de la séance des tirs aux buts (4-5, 1-1 après prolongations). Entre temps, elles avaient été stoppées par le Covid il y a trois ans alors qu'elles devaient déjà affronter Zurich pour une place en finale. Mais les pensionnaires de la Fontenette, malgré la délocalisation au Stade des Arbères, n'ont pas laissé passer leur chance.
En quête d'un deuxième trophée après le titre national conquis voilà deux ans, les Servettiennes tenteront de devenir le troisième club romand à s'adjuger la Coupe de Suisse dames après le FC Sion, lauréat des deux premières éditions (1976, 1977), et Yverdon-Sports (2010, 2011).
Servettiennes favorites
Les joueuses d'Eric Séverac partiront favorites en finale face à une formation de Saint-Gall/Staad (cinquième de Super League), qu'elles sont allées battre 3-2 à Wil samedi dernier en championnat. Les Saint-Galloises ont décroché leur ticket de finaliste en s'imposant 4-3 mercredi face à Lucerne, forçant leur destin grâce à un penalty transformé par Eva Bachmann lors de la cinquième minute des arrêts de jeu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Après 1958 et 2020, les Young Boys ont signé le troisième doublé de leur histoire. Cinq semaines après le sacre en Super League, ils se sont imposés d'extrême justesse (3-2) face au FC Lugano en finale de la Coupe de Suisse dimanche.
Sur "leur" pelouse artificielle du Wankdorf, les Bernois ont pris une première option sur la victoire grâce à deux réussites de la tête de l'ancien Servettien Jean-Pierre Nsame en première période. Le meilleur buteur du championnat a imposé, tant sur le corner de Fabien Rieder à la 20e que sur le coup-franc de Cédric Zeziger dans le temps additionnel sa détente et sa puissance physique pour terrasser les Tessinois.
A la pause, le détenteur du trophée s'est retrouvé au pied du mur. Mattia Croci-Torti a procédé alors à deux changements pour repasser à une défense à quatre et, surtout, pour replacer Ousmane Doumbia en ligne médiane après l'avoir titularisé en défense centrale pour pallier le forfait de Fabio Daprelà. Ce coaching s'est avéré très vite gagnant avec la réduction du score de Mattia Bottani, entré en jeu à la pause (53e). Ce but a changé la physionomie de cette finale. Elle est devenue bien plus indécis et engagée avec une formation tessinoise qui a jeté toutes ses forces dans la bataille pour pousser les "jaunes et noirs" dans leurs derniers retranchements.
Fatidique 85e minute
Tout s'est finalement joué à la 85e minute avec une occasion en or pour John Espinoza annihilée par Keller, Meschack Elia pouvait inscrire le 3e but de son équipe après une bourde de Kreshnik Hajrizi. La réduction du score de Renato Steffen (88e) a redonné un dernier souffle à des Luganais dont on ne soulignera jamais assez leurs mérites lors de cette finale.
Wicky entre dans l'Histoire
Même s'il n'avait sans doute pas imaginé voir son équipe aussi bousculée après la pause, Raphaël Wicky peut savourer son triomphe. Le Valaisan marche ainsi sur les pas d'Albert Sing et de Gerardo Seoane, les deux autres entraîneurs qui ont mené les Young Boys au doublé. Les choix forts qu'il a opérés au coup d'envoi, Fabian Lustenberger et de Kastriot Imeri sur le banc, ont payé. Le remarquable défenseur centrale Aurèle Amenda, dont l'avenir s'annonce particulièrement prometteur, et Filip Ugrinic ont justifié la confiance de leur entraîneur.
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Environ 30'000 fans de football bernois et tessinois attendent avec impatience la finale de la Coupe de Suisse dimanche à Berne. Les supporters des Young Boys de Berne ont pris possession du centre-ville dès le matin.
Sous un ciel bleu et des températures estivales, ils se sont mis dans l'ambiance du match sur la Bärenplatz, dans le centre de la ville fédérale. Vers midi, jusqu'à 10'000 fans d'YB ont ensuite participé à la marche des supporters en direction du stade du Wankdorf, dans une ambiance pacifique, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Celle-ci a été ponctuée de fumigènes, de chants et d'applaudissements.
Les supporters du FC Lugano ont pour leur part renoncé à défiler cette année. Six trains spéciaux en provenance du Tessin se sont arrêtés directement à la gare du Wankdorf. L'année dernière, les Tessinois avaient marché depuis Ostermundigen jusqu'au stade.
Le match, qui débutera à 14h00, affichera complet, avec 31'500 places vendues. Les deux clubs ont bénéficié d'un contingent de 13'000 billets. Lugano n'en a toutefois vendu que 11'616. Les autres billets ont été mis en vente par différents canaux ou ont atterri chez des sponsors et des fonctionnaires de la fédération.
Lugano avait remporté la coupe l'an dernier.
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Le nouveau champion contre le détenteur du trophée: l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse qui déroulera ce dimanche au Wankdorf avec un coup d'envoi à 14h00 est riche de promesses.
Les Young Boys viseront leur troisième doublé, alors que le FC Lugano entend devenir la première équipe à conserver sa Coupe de Suisse depuis le FC Bâle en 2008. Rassurées quant à leur avenir européen avec une participation certaine à une phase de poules - la Ligue Europa pour YB et la Conference League pour Lugano - les deux équipes pourront se livrer sans aucune arrière-pensée.
Sur leur pelouse artificielle fétiche du Wankdorf, les Young Boys s'efforceront d'emballer très vite le match pour ne laisser aucune ouverture à des Luganais qui excellent dans l'art de faire déjouer l'adversaire.
"On s'est très vite remis dedans"
Cinq semaines après avoir remporté un championnat qu'ils ont survolé, les Young Boys n'ont pas commis l'erreur de 2018 dans l'approche de cette finale. Il y a cinq ans, l'équipe était apparue un brin démobilisée après la conquête du titre.
"Le doublé a toujours été le grand objectif de notre saison", rappelle Kastriot Imeri, auteur d'un but magnifique lundi contre Winterthour. "Il y a eu bien sûr un relâchement après l'officialisation de notre titre. Mais on s'est très vite remis dedans." Les Bernois seront toutefois privés de deux des grands artisans du succès en demi-finale face au FC Bâle (4-2) avec les blessures du gardien Anthony Racioppi et du buteur Cedric Itten.
L'incroyable profondeur de son banc offre toutefois à Raphaël Wicky la possibilité de faire face à ce double forfait. Mais l'entraîneur valaisan prévient que rien ne sera acquis contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches. "J'ai un immense respect pour Lugano", confesse-t-il.
Raphaël Wicky sait qu'une finale de Coupe impose ses propres règles. Le côté émotionnel de la rencontre sera encore plus prononcé dans la mesure où elle sera la dernière sous les couleurs bernoises de Cédric Zesiger et de Fabian Rieder. Le défenseur a signé à Wolfsburg alors que le demi s'apprête lui aussi à partir en Bundesliga. Nul doute que les deux hommes, sans doute le duo maître des Young Boys cette saison, ne voudront pas manquer leurs adieux.
Un Lugano qui a du coffre
Porté par ses 10'000 tifosi, le FC Lugano ne partira toutefois pas battu d'avance. L'an dernier, la formation de Mattia Croci-Torti avait réussi une démonstration tactique en finale pour terrasser 4-1 le Saint-Gall de Peter Zeidler. Le 15 avril en demi-finale, l'ouverture du score des Servettiens n'avait pas altéré la sérénité d'une équipe parfaitement équilibrée et qui n'accuse pas vraiment un point faible. Cette équipe a vraiment du coffre.
Ce printemps, elle tire aussi sa force de la verve de Renato Steffen. L'ancien joueur des... Young Boys n'arrête pas de marquer et de délivrer des passes décisives, notamment lundi au Letzigrund face au FC Zurich avec son but de la victoire à la 90e minute. Comme si son triplé historique à Novi Sad contre le Bélarus avec l'équipe de Suisse le 25 mars dernier lui avait donné des ailes.
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Sandrine Mauron, en grenat, et les Servettiennes ne sont parvenues à trouver le chemin des filets face au FC Zurich de Julia Stierli, en blanc, et la gardienne Seraina Friedli, en jaune fluorescent, vendredi soir à Saint-Gall (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Nettement battues en demi-finales de la Coupe de Suisse (0-3), les Zurichoises ont pris leur revanche sur les Servettiennes sur le même score vendredi soir à Saint-Gall et remportent le 24e titre de championnes de Suisse.
Une issue cruelle si on en juge par l'absurdité de la formule, mais totalement logique au vu de la physionomie du match : voilà la principale conclusion qu'on peut tirer de cette finale de play-offs de Super League. Le FC Zurich a nettement battu Servette Chênois (3-0) vendredi à Saint-Gall devant moins de deux mille spectateurs (1937 dans un stade qui peut en contenir 18'000) grâce à des réussites de l'Autrichienne Marie Thérèse Höbinger juste avant la pause, de l'inévitable Fabienne Humm - on ne peut décidément pas la laisser seule dans les seize mètres - à un quart d'heure de la fin et de la toute jeune Alayah Pilgrim (néophyte en équipe nationale) au cours des arrêts de jeu.
Une formule absurde mais...
Premier constat: la formule de championnat est on ne peut plus inique. Créée pour susciter un intérêt médiatique et populaire, elle rate sa cible. Preuve en est l'affluence, encore plus faible qu'à la Tuillière, l'année dernière (quelques 2600 personnes) et même plus faible qu'à Meyrin fin mars à l'occasion des demi-finales de la Coupe de Suisse. L'horaire, un vendredi soir à 20h, y a contribué, les supporters servettiens n'ayant pas la possibilité de rentrer à la maison. Ainsi, les joueuses d'Eric Séverac perdent une couronne de championnes qu'elles auraient mille fois mérité après avoir dominé la saison régulière de la tête et des épaules terminant avec six longueurs d'avance sur les Zurichoises.
...une victoire indiscutable
Une fois les réflexions sur la formule exposées, on doit évidemment se pencher sur le verdict purement sportif. Sur ce point-là, force est de constater que la victoire des protégées de Jacqueline Dünker ne souffre pas la moindre discussion. Elles ont dominé cette partie dans tous les compartiments du jeu et sur tous les plans. Les Servettiennes, elles, au contraire, ne sont jamais véritablement entrées. Les occasions de buts en première mi-temps, à quelques rares exceptions près, sont toutes zurichoises. C'est donc le plus logiquement du monde que Marie-Thérèse Höbinger a ouvert la marque juste avant la pause.
Servettiennes dangereuses sur balles arrêtés
En seconde période, les pensionnaires de la Fontenette sont parvenues à porter le danger devant les buts adverses grâce aux balles arrêtées parfaitement bottées par le pied gauche d'Ágata Filipa. Sur un coup-franc, Mônica Mendes a été à deux doigts d'égaliser d'une habile reprise de la tête mais Seraina Friedli (gardienne remplaçante de l'Equipe de Suisse) s'est parfaitement détendue pour dévier la balle en corner. Les entrées en jeu de Coumba Sow et d'Alexandra Korhonen à l'heure de jeu n'ont pas permis d'inverser la tendance. Le suspense a néanmoins duré jusqu'à un quart d'heure de la fin. Mais la réussite inscrite par Fabienne Humm y a mis fin.
Coumba Sow: consternée (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Rôles inversés
Venue du FC Bâle l'été dernier, Imane Saoud a fait son apparition pour les dix dernières minutes, mais les championnes de Suisse en titre tenaient leur os et n'allaient plus le lâcher. La troisième réussite, celle d'Alayah Pilgrim mettant un point final. On a ainsi revécu le scenario qu'en demi-finales de la Coupe de Suisse au Stade des Arbères à cela près que les rôles ont été inversés.
Fabienne Humm, en blanc au centre, marque le 2-0 et met fin au suspense (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Pas de Ligue des Championnes!
Cette victoire récompense en fin de compte non pas l'équipe qui a été la plus régulière sur l'ensemble, mais qui s'est montrée la plus performante lors de la phase décisive du championnat: les play-offs. Servette Chênois ne prendra pas donc pas part aux matches de barrage de la Ligue des Championnes (unique compétition européenne interclubs féminine), mais on ne saurait parler de saison ratée quand on se remémore la conquête de la Coupe de Suisse, une première dans l'Histoire du club...
Mortiz Bauer, Gaël Clichy, Boris Cespedes, Théo Valls et Steven Deana, 3e gardien, quittent le club grenat à la fin du mois de juin. C'est également le cas de Kevin Mbabu, prêté au SFC pour le second tour.
Ces six joueurs quitteront donc le club et ne participeront pas à la reprise des entraînements le 19 juin. C'est décision de la direction sportive ne constitue en aucun cas une surprise.
Alain Geiger avait déjà fait savoir que Servette ne comptait plus sur Moritz Bauer depuis plusieurs mois déjà. L'arrière droit austro-suisse n'a donc plus été convoqué lors des matches de fin de saison.
Gaël Clichy: des gestes de classe
Gaël Clichy avait, pour sa part, fait part de sa volonté de mettre un terme à sa carrière de joueur. Une sage décision quand on sait qu'il était sujet à des blessures récurrentes. Car s'il a figuré dans le onze de base à domicile tout au long de la saison, il n'avait que rarement joué les matches à l'extérieur au second tour. Malgré cela, l'ancien international a tenu son rang jusqu'au bout, surtout quand il a commencé dans l'axe devant la défense en l'absence du titulaire du poste David Douline, victime d'une commotion; il a ainsi pu faire étalage de toute sa classe, notamment lors du lob sur le 3-0 face au FC Sion ou sur l'incroyable assist, une lumineuse ouverture de plus de trente-cinq mètres pour Miča Stevanovic qui a marqué d'une splendide reprise de volée le 3-2 face au FC Bâle lors du dernier match à domicile de la saison. Des images qui marqueront l'esprit des supporters servettiens et des mordus du ballon rond pour longtemps. Chapeau!
Boris Cespedes a lui aussi été souvent blessé et n'a pas pu montrer ses qualités ces derniers mois. Arrivant en fin de contrat, il était évident qu'il lui sera difficile de convaincre les dirigeants du club grenat de lui accorder une seconde chance.
Theo Valls ne jouait plus qu'épisodiquement depuis longtemps. Pur gaucher, il avait tendance à doublonner dans l'axe avec Timothé Cognat qui lui est un pur droitier, sans avoir le même volume de jeu. Il aurait plus de chance en jouant sur un côté. Mais la présence à gauche de Patrick Pflücke, dont la progression a été constante depuis la reprise fin janvier, a achevé de lui de barrer la route.
Peu de perspective pour Deana
Enfin, Steven Deana, en tant que troisième gardien, n'avait que peu de perspectives d'avenir, face à Jeremy Frick, capitaine de l'équipe, et Edin Omeragic, portier n°2. Surtout que Leo Besson qui garde la cage des M21 s'affirme de plus en plus comme un dernier rempart d'avenir.
Rodelin reste
En revanche, Ronny Rodelin (34 ans en novembre) portera encore le maillot grenat la saison prochaine, l’option automatique de son contrat ayant été levée.
Le SFC mise sur les jeunes
A noter encore que le club grenat a prolongé le contrat du défenseur central Noah Henchoz (21 ans), prêté cette saison à Etoile Carouge, de deux ans - avec option pour une année supplémentaire vendredi, après avoir offert un contrat de trois ans à Malik Sawadogo (20 ans) mardi.