Rejoignez-nous

Santé

Un canicross virtuel organisé pour sauver un enfant atteint de SMA

Publié

,

le

L'association SMA Warriors, créée en janvier dernier par deux vaudoises, s'est lancée le défi de sauver les enfants atteints d'amyotrophie spinale musculaire (SMA). Cette maladie, en apparence méconnue, représente pourtant la première cause de mortalité génétique chez les enfants. Un canicross virtuel est organisé les 6 et 7 mars prochain pour venir en aide l'un d'entre eux, Xavier.

L’amyotrophie spinale musculaire (SMA), c'est le nom de la maladie. SMA Warriors, le nom de l'association. Leur base est identique, leur but est complètement opposé. Cette maladie, qui touche environ une personne sur 10 000, s’attaque notamment aux muscles et peut être mortelle dans ses types I et II. Un traitement existe néanmoins, il est produit par l'entreprise Bâloise Novartis mais il est très onéreux puisqu’il coute pas moins de 2 millions de francs. Et si les les parents du petit Xavier - un jeune irlandais de 3 ans - supportent difficilement  les contraintes quotidiennes imposées par la maladie, ils peuvent encore moins débourser une pareille somme. Explications avec Aline Leavy, co-fondatrice de l'association SMA Warriors:

Aline LeavyCo-fondatrice de l'association SMA Warriors

 

L'aspect financier n'est pas le seul frein à la guérison.  L'autre problème dans le cas de Xavier, c’est qu’il est à 400 grammes de l’exclusion du traitement. C’est-à-dire qu’une fois que son corps aura pris ces 400 grammes supplémentaires, il ne pourra plus recevoir le traitement contre la maladie. Conséquence de cela, un seul hôpital, en Allemagne, a accepté de le prendre en charge étant donné sa situation «avancée». Les semaines sont donc comptées.

Un canicross virtuel et caritatif

La cagnotte de Xavier, lancée il y a un an, affiche aujourd’hui près de 600 milles francs au compteur. Il manque encore près d’1 millions 400 mille francs pour avoir accès au Zolgensma, le fameux traitement guérisseur produit par Novartis. L’association SMA Warriors s’active pour trouver des solutions et ainsi refaire gonfler la cagnotte. L'une d’elles : un canicross virtuel organisé les 6 et 7 mars prochain, en partenariat avec les canicross de Genève et Vaud. Les détails de la course sont expliqués par Aline Leavy co-fondatrice de l’association:

Aline LeavyCo-fondatrice de l'association SMA Warriors

 

À noter que chaque participant recevra un dossard avant l’épreuve. Les distances seront enregistrées sur une montre connectée ou une application spécialisée sur un smartphone. Une fois l'épreuve terminée, une capture d’écran des performances ainsi qu’une photo du coureur et de son chien seront demandées. Et pour celles et ceux qui n'ont pas de chien, les dons sont également ouverts directement via le site de l'association SMA Warriors.

Santé

Inauguration d'un mémorial Henri Guisan au Gothard

Publié

le

L'étude d'Henri Guisan et de son histoire se révèle riche d'enseignements, selon le directeur du musée de la forteresse du Gothard. (© KEYSTONE/Samuel Golay)

Un mémorial dédié à Henri Guisan a été inauguré samedi dans la forteresse du Gothard, à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance du général. Le chef de l'armée Thomas Süssli et le conseiller d'Etat tessinois Norman Gobbi ont notamment participé à la cérémonie.

A l'occasion de cet anniversaire, le musée de la forteresse du Gothard a installé le mémorial sur les portes d'entrée blindées de plusieurs tonnes, sous la forme d'une peinture murale colorée de plusieurs mètres de haut, indique-t-il samedi dans un communiqué. "Lorsque les battants sont fermés, l'apparition d’Henri Guisan montant son cheval 'Nobs' attire inévitablement les regards".

Lorsque les portes sont ouvertes, pendant les heures d’exploitation du musée, le mémorial se divise en deux tableaux peints sur l'intérieur des battants. Témoignage de l’attachement du général à la population, ce dernier salue d’un geste amical les visiteurs qui entrent et sortent.

En face se dresse une tour jaune. Ce symbole des troupes de la forteresse rappelle que cette fortification a été construite dans le cadre de la stratégie du réduit national, appliquée par le général, en tant que bastion central de défense dans l'espace alpin.

De riches enseignements

Le directeur du musée, Damian Zingg, se dit conscient que le général Guisan n'est plus très connu des jeunes générations. Mais selon lui, l'étude d'Henri Guisan et de son histoire se révèle riche d'enseignements.

"Elle fait aborder les notions d'autorité, de stratégie et de tactique; on parle ici d’authenticité, de crédibilité, d’une communication exemplaire dans la langue du public cible et d’une capacité à gagner la confiance du peuple dans toutes les régions linguistiques du pays", souligne-t-il.

"Sachant que les conflits armés actuels développent leur propre dynamique, dont l'issue est particulièrement incertaine, jeter un regard sur Henri Guisan et son époque n’est certainement pas vide de sens", poursuit Damian Zingg, cité dans le communiqué.

Général avant la guerre

Henri Guisan est né le 21 octobre 1874 à Mézières (VD). Lorsque la situation s'est aggravée en Europe à l'été 1939, celui qui était alors commandant de corps a été élu général de l'armée suisse le 30 août 1939 par l'Assemblée fédérale. Un grade qui n'existe pas au sein de l'armée en temps de paix.

Deux jours plus tard, la Wehrmacht allemande envahissait la Pologne sur ordre d'Hitler et la deuxième Guerre mondiale débutait. Dans son rapport au Grütli, le 25 juillet 1940, le général Guisan présentait la stratégie du réduit national, visant à concentrer la défense militaire sur l'espace alpin. Le Vaudois est décédé le 7 avril 1960 à Pully, près de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

la journée finit bien

A Zurich, de la danse et du jardinage par ordonnance médicale

Publié

le

Gary Barnes via Pixels

Les médecins de la ville de Zurich peuvent désormais délivrer des ordonnances pour des cours de danse, du jardinage ou un conseil en matière d'endettement. Le parlement de la ville a approuvé mercredi un essai d'"ordonnances sociales", qui coûtera 2,5 millions de francs.

 

Les "ordonnances sociales" s'adressent aux patients pour lesquels le traitement médical seul n'apporte pas d'amélioration, comme les patients souffrant de douleurs ou d'un long Covid. Leur processus de guérison doit être complété par des activités.

Des cours de danse, de langue, de jardinage ou des conseils en matière d'endettement sont envisageables. Quatre centres médicaux ambulatoires de la ville orienteront si nécessaire les personnes concernées vers des "Llnk worker", qui seront directement sur place et qui organiseront les offres appropriées.

L'idée a été développée dans les années 1990 en Grande-Bretagne, sous le nom de "Social Prescribing". Le concept existe également depuis quelques années en Autriche.

"Problèmes de luxe"

Pour les initiateurs, le projet pilote est "une contribution importante à la santé publique". Avec aussi l'espoir de soulager le système de santé.

Le Parlement a approuvé l'essai par 84 voix pour et 34 voix contre. Le PLR et l'UDC, qui ont une fois de plus eu du mal au sein du parlement municipal dominé par la gauche, s'y sont opposés en vain.

"Les structures actuelles permettent déjà de couvrir les besoins", a critiqué un député PLR, estimant qu'il s'agit clairement de "gérer un problème de luxe aux frais du contribuable". "Il n'y a qu'à Zurich qu'on trouve ça", a lancé un élu UDC.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

International

Pernod-Ricard: bénéfice net annuel en forte baisse

Publié

le

Le propriétaire du pastis Ricard fait les frais d'un environnement économique incertain. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Le géant français des vins et spiritueux Pernod Ricard a publié jeudi un résultat net annuel en repli de 35% à 1,48 milliard d'euros.

La forte baisse est attribuée à la "normalisation du marché", après le rattrapage post-Covid et à un environnement économique "incertain". Le numéro deux mondial du secteur - propriétaire du pastis Ricard, du whisky Jameson, de la vodka Absolut, du cognac Martell et des champagnes Mumm - avait réalisé deux années de forte croissance après la pandémie. Mais lors de son exercice décalé 2023/24, clos fin juin, ses ventes se sont tassées, s'établissant à 11,6 milliards d'euros (-4%), et son bénéfice net a fondu à 1,48 milliard d'euros, contre 2,26 milliards un an plus tôt.

Son résultat courant, ne prenant pas en compte les opérations de dépréciation, a perdu 14,5% à 2 milliards d'euros. "Pernod Ricard réalise une performance solide sur l'exercice 2023/24 dans un environnement économique et géopolitique incertain et marqué par la normalisation du marché des spiritueux après deux années de croissance exceptionnelle post-Covid", a commenté son PDG Alexandre Ricard, cité dans un communiqué.

La plupart des régions sont touchées par cette baisse des ventes, notamment le marché clé des Etats-Unis (avec un chiffre d'affaires en baisse organique de 9%), où Pernod-Ricard réalise un cinquième de ses ventes. La région a été touchée par un problème de surstockage lors de l'année écoulée, les commandes des cavistes ayant été trop importantes par rapport aux ventes. Pernod-Ricard prévoit "des ajustements de stocks supplémentaires en 2024/25."

Sur un autre marché clé, la Chine (10% des ventes du groupe), le chiffre d'affaires est également en repli organique (-10%). Le groupe pointe un "contexte macroéconomique difficile pesant sur la demande des consommateurs." Le groupe se réjouit toutefois d'une amélioration "progressive" des volumes pour la plupart des marchés au second semestre.

Si sa marge brute est également en baisse sur l'exercice (-4%), Pernod-Ricard se félicite d'un "strict contrôle des coûts", "d'efficacités opérationnelles" et d'un "effet prix" qui lui ont permis une croissance de sa marge opérationnelle organique de 0,8 point. Pour son prochain exercice, Pernod-Ricard prévoit "un retour à la croissance organique du chiffre d'affaires, avec une amélioration progressive des volumes."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Santé

Grandson: démarche participative pour aménager les parcs du château

Publié

le

Les Grandsonnois sont invités à participer à l'aménagement des parcs du château via un tirage au sort (archives). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La Fondation du Château de Grandson et la Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte (SKKG) lancent une démarche participative pour le réaménagement des espaces extérieurs du château en 2025. Les habitants de Grandson, de 13 à 103 ans, sont invités à s'inscrire jusqu'au 1er septembre 2024 pour participer au "MiniPublic", un groupe de 20 personnes tirées au sort qui contribueront directement au projet.

La démarche participative s'inscrit dans un concours réunissant trois équipes pluridisciplinaires, chacune pilotée par un bureau d'architectes-paysagistes. Grâce à cette initiative, les recommandations des habitants de Grandson seront transmises au jury du concours et pourront ainsi être intégrées dans la conception finale des aménagements extérieurs, indique un communiqué publié mardi.

Une séance d'information publique aura lieu le 3 septembre à 19h00 à la salle des Quais à Grandson, suivie du tirage au sort du MiniPublic. Les membres sélectionnés participeront à deux ateliers les 14 septembre et 7 décembre, où ils échangeront avec les équipes en charge du projet

Cette initiative permet aux Grandsonnois de participer à la définition de l'avenir d'un site patrimonial majeur. Les participants du MiniPublic recevront une indemnité de 160 francs

"Château de Grandson 2026" est un projet de restauration patrimoniale et de renouveau muséal qui vise à replacer l'édifice dans le paysage culturel et touristique helvétique. Ce projet d’envergure, dont les investissements totaux s’élèvent à de plus de 50 millions de francs, est mené par la fondation propriétaire du château, la Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte (SKKG) et la Fondation du Château de Grandson, exploitante du monument.

Le château reste ouvert au public pendant toute la durée de ce projet grâce à des visites guidées, des ateliers et des événements qui permettront d’apprécier l’ampleur des travaux.

chateau grandson.ch/fr/participation/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Gestion des substances problématiques par la Confédération à revoir

Publié

le

La Confédération s'est fait épingler par le Contrôle fédéral des finances sur sa gestion des substances nocives, comme les PFAS (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/JOSHUA A. BICKEL)

La gestion des substances problématiques par la Confédération doit être améliorée. Dans un rapport, le Contrôle fédéral des finances (CDF) a relevé plusieurs lacunes. Il faut notamment renforcer le principe du pollueur-payeur.

Les substances problématiques sont celles dites nocives, c'est-à-dire généralement cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction qui s'accumulent dans l'environnement et les organismes. Il n'existe pas de vue d'ensemble permettant de savoir où se trouvent quelles substances et dans quelle concentration, déplore le CDF dans un audit publié lundi.

La Confédération ne respecte pas assez le principe constitutionnel de précaution. Parmi les éléments à améliorer, le CDF estime que le processus permettant de tirer des enseignements n'est pas assez institutionnalisé.

Il faut un système de surveillance et de monitorage. Le principe du pollueur-payeur doit aussi être renforcé. Les fabricants et les importateurs doivent plus participer aux coûts d'assainissement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture