Président de Swiss Olympic, Jürg Stahl tire un bilan forcément positif de l'exercice sportif 2022, marqué notamment par l'obtention de 15 médailles - dont 7 en or - aux JO d'hiver de Pékin.
"Nous sommes fiers, mais nous restons vigilants", souligne-t-il. "A Swiss Olympic, nous nous demandons chaque jour si le sport suisse se porte bien. La réponse est oui", lâche l'ancien conseiller national UDC, présent dans un hôtel de Lausanne mercredi matin pour une rencontre avec les médias romands.
"On peut même dire qu'il se porte très bien. Nous avons réalisé de grosses performances sur la scène internationale, notamment aux Jeux de Pékin. Nous étions aussi très présents dans des sports comme la natation (réd: quatre médailles conquises lors des Européens de Rome) et l'athlétisme (réd: six médailles glanées aux Européens, une aux Mondiaux) où la concurrence est très forte", se réjouit-il.
"Nous pouvons aussi compter sur des stars comme le hockeyeur Roman Josi. C'en est terminé de l'image du "petit Suisse". Nous avons une nouvelle génération d'athlètes décomplexés, qui travaillent avec acharnement et ont une grande confiance en leurs moyens", poursuit le Zurichois. "Cela montre que l'argent a été particulièrement bien investi", se réjouit-il.
Un travail sur le long terme
"Le travail effectué par les Fédérations, les clubs et les coaches dans toutes les régions porte ses fruits. Mais c'est un travail sur le long terme. Les succès d'aujourd'hui sont les résultats de plus d'une décennie d'efforts. Des moyens financiers plus grands nous ont permis de professionnaliser le sport suisse dans son ensemble", explique encore Jürg Stahl.
Dès 2023, la distribution des fonds générés par les loteries ne sera plus gérée par la Société du Sport-Toto, laquelle a permis à Swiss Olympic de redistribuer quelque 48 millions de francs au sport suisse dans son ensemble, mais par la Fondation suisse pour l'encouragement du sport (FSES). "Le mécanisme sera différent, mais nous sommes prêts pour ce nouveau système", assure Jürg Stahl.
Serein, le Zurichois est néanmoins conscient des immenses défis que rencontre le sport suisse dans son ensemble. "On ne recherche de toute manière pas le succès à tout prix. Nous voulons instaurer un environnement qui soit le plus sain possible, avec un fair-play éthique maximal", souligne-t-il.
"Le sport est confronté aux mêmes problèmes que la société dans son ensemble, avec la crise du covid, la guerre en Ukraine ou la crise énergétique et leurs répercussions, poursuit-il. Nous sommes fiers, mais nous restons vigilants face à ces différentes problématiques."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
"Je tiens en premier lieu à féliciter mes joueurs. Les dix jours passés ensemble furent une vraie réussite !" Il n'était sans doute pas aisé de trouver un sélectionneur plus heureux que Murat Yakin.
"Nous avons battu Israël 3-0 d'une manière souveraine. Nous avons témoigné d'une concentration extrême. Nous avons très bien joué sur le plan offensif. En défense, nous n'avons rien laissé passer, poursuit le Bâlois qui assure avoir trouvé le "bon" système avec son 4-3-3 résolument porté vers l'avant. "Zakaria a su s'imposer comme no 6. Quant à Xhaka et à Freuler, ils peuvent désormais s'exprimer beaucoup mieux sur le plan offensif."
Murat Yakin est, bien sûr, revenu sur la première titularisation de Zeki Amdouni. "Trois matches avec nous, deux buts déjà: son intégration se passe très bien, sourit le sélectionneur. On voit qu'il est en forme. Qu'il traverse une très belle période. On voit aussi qu'il joue à l'instinct. Comme un footballeur venu de la rue. Sa grande force est peut-être qu'il peut jouer sur tout le front de l'attaque."
"Ce fut une performance de choix, se félicite pour sa part Granit Xhaka. Nous voulions classer l'affaire au plus vite. Nous l'avons fait juste après la pause. Avec deux victoires en deux matches, aucun but encaissé, huit marqués et des occasions à foison: je ne crois pas que l'on puisse faire beaucoup mieux..."
"La patience a été la clé du succès, souligne enfin Ruben Vargas, l'homme du 1-0. Sur un plan personnel, je suis heureux d'être à nouveau en pleine possession de mes moyens. J'espère pouvoir maintenant enchaîner avec Augsbourg."
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Ce n'est pas la performance du siècle. Elle est toutefois la bienvenue après le funeste huitième de finale de la Coupe du monde. En trois jours seulement, l'Equipe de Suisse est sur les rails vers l'Euro24.
Victorieuse 5-0 de la Biélorussie samedi à Novi Sad, l'Equipe de Suisse n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public. A Genève, elle a battu Israël 3-0 pour partager la tête du groupe I du tour préliminaire de l'Euro avec la Roumanie. Sans faire injure au Kosovo, ces deux formations devraient garder la main jusqu'à la fin de cette campagne pour une qualification sans histoire et sans frayeur.
Après quatre rencontres sans la moindre victoire entre 2004 et 2009, ce premier succès face à Israël dans un match officiel souligne combien la Suisse a grandi depuis quatorze ans. Murat Yakin recueille les fruits du travail de ses deux prédécesseurs pour qu'un tel match ne soit plus depuis longtemps un match piège.
Même sans Xherdan Shaqiri et sans Breel Embolo, l'équipe peut faire parler ses individualités pour forcer la décision. Ainsi, un Remo Freuler aura su faire le bon geste pour amener les deux premiers buts. Celui qui a inscrit le goal de la victoire en décembre dernier contre la Serbie fut l'homme du match.
Une victoire longue à se dessiner
Signer un hat-trick parfait trois jours plus tôt ne vous assure pas une place de titulaire: Renato Steffen, le héros de Novi Sad, a connu cette infortune pour céder sa place à Zeki Amdouni dans un onze à nouveau articulé en 4-3-3. Face à un adversaire plus coriace que le Bélarus mais tout aussi timoré avec aucune véritable occasion à son crédit Amdouni et ses coéquipiers ont pris leur temps avant de donner leur pleine mesure.
Après un penalty provoqué à la 29e minute par Cédric Itten mais finalement refusé par la VAR, les joueurs de Murat Yakin ont progressivement pris l'ascendance sur leurs adversaires avant de prendre l'avantage à une action d'école pour l'ouverture du score de la 39e. Lancé en profondeur par Denis Zakaria, Amdouni adressait un centre que Remo Freuler prolongeait de la tête vers Ruben Vargas. Le Lucernois battait à bout pourtant le gardien Omri Glazer pour sa cinquième réussite en sélection.
Deux ailiers pour un souffle nouveau
Déjà très à son avantage à Novi Sad, Vargas était, trois minutes après son but, à l'origine d'une rupture qui aurait pu permettre à Amdouni de doubler la mise. Mais le Genevois butait sur Glazer. Sur ces deux actions, les deux joueurs ont su justifier la confiance du coach national. Même si tout ne fut pas parfait, notamment chez Amdouni, la vie qu'ils amènent sur les ailes procure un souffle nouveau à l'équipe.
Ils le démontraient dès la reprise avec le 2-0 qui était aussi beau que le 1-0. Itten déviait pour Vargas dont le centre était à nouveau pour Freuler. Le demi de Nottingham voyait sa frappe repoussée par Glazer, mais comme l'histoire de ce match devait être belle, Amdouni avait bien suivi pour inscrire son douzième but de l'année, sans doute le plus facile.
Zeki Amdouni
Attaquant de l'Equipe de Suisse
Zeki AmdouniAttaquant de l'Equipe de Suisse
Zeki AmdouniAttaquant de l'Equipe de Suisse
Cinq minutes plus tard, Silvan Widmer enfonçait le clou avec une tête imparable sur un service impeccable de Zakaria. Le match a alors pris des allures de démonstration pour le plus grand plaisir des 14'819 spectateurs présents dont un certain Roger Federer.
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Zeki Amdouni fêtera ce soir à Genève sa première titularisation en équipe de Suisse. L'attaquant du FC Bâle figure dans le onze de Murat Yakin appelé à affronter Israël.
Buteur samedi à Novi Sad contre le Bélarus, le Genevois a été préféré à Renato Steffen pour occuper le flanc droit de l'attaque aux côtés de Ruben Vargas et de Cedric Itten. Malgré son hat-trick parfait de Novi Sad, Renato Steffen est, ainsi, le seul titulaire de samedi à ne pas être reconduit pour cette deuxième rencontre du tour préliminaire de l'Euro 2024.
Ce match ne sera, par ailleurs, pas un match comme les autres pour Granit Xhaka. Le capitaine honorera sa 113e sélection pour devenir le deuxième international suisse de l'histoire derrière Heinz Hermann (118) mais devant désormais Alain Geiger (112) et Xherdan Shaqiri (112).
L'équipe de Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir (coup d'envoi à 20.45) contre Israël: Sommer; Widmer, Akanji, Elvedi, Rodriguez; Freuler, Zakaria, Xhaka; Amdouni, Itten, Vargas.
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Djibril Sow (26 ans) ne sera pas à disposition du coach national Murat Yakin contre Israël mardi soir (20h45) à Genève. Blessé, il a quitté prématurément le rassemblement de l'Equipe de Suisse.
Souffrant de douleurs musculaires, le milieu de terrain d'Eintracht Francfort ne sera donc pas non plus de la partie ce mardi soir à la Praille pour affronter Israël. Il n'avait déjà pas été aligné samedi lors du premier match qualificatif pour l'Euro24, qui avait vu l'Equipe de Suisse largement dominer la Biélorussie (5-0) à Novi Sad.
Victoire à confirmer
Cette absence ne devrait pas trop perturber la sélection helvétique. La large victoire sur la Biélorussie (5-0) est idéale pour lancer cette campagne qualificative. Mardi soir sur le site des anciens abattoirs, il faudra confirmer contre un adversaire d'un autre niveau. Les Israéliens – profitant certes de l’exclusion de la Russie – ont obtenu leur promotion dans l’élite de la Ligue des Nations. Avec un objectif : remporter la totalité de l'enjeu. Mais rien ne va être facile face à des adversaires que les Helvètes n’ont encore jamais battu en match officiel. Il n'y a eu deux victoires en match amical qui date de plus de trente-cinq ans à Aarau 1-0 (19.05.87) et à Tel Aviv 2-0 (16.12.87). Et Murat Yakin ne garde pas vraiment un très bon souvenir des Israéliens qu'il a affronté en tant que joueur lors du tour préliminaire de la Coupe du Monde en Allemagne.
Murat Yakin
Coach national de l'Equipe de Suisse
Murat YakinCoach national de l'Equipe de Suisse
Murat YakinCoach national de l'Equipe de Suisse
Au-delà des trois points en jeu, un joueur sera particulièrement motivé le capitaine Granit Xhaka qui fêtera sa cent treizième sélection, il dépasse ainsi Alain Geiger qui en compte cent douze, comme Xherdan Shaqiri, et s’approche du record absolu détenu par un autre ancien Servettien Heinz Hermann avec cent dix-huit présences sous le maillot national.
Granit Xhaka
Capitaine de l'Equipe de Suisse
Granit XhakaCapitaine de l'Equipe de Suisse
Granit XhakaCapitaine de l'Equipe de Suisse
Reste à savoir quels sont les points forts de cette équipe israélienne.
Pas question de changer un système qui marche : le coach national Murat Yakin, en noir, reste fidèle au système de jeu appliqué à Novi Sad face à la Biélorussie (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Le coach national Murat Yakin n'entend rien changer à un dispositif tactique qui marche : la sélection helvétique jouera contre Israël mardi soir (20h45) à Genève avec le même système de jeu que contre la Biélorussie à Novi Sad...
L’Equipe de Suisse retrouve le Stade de la Praille qui lui a si bien réussi au cours des deux dernières décennies - une seule défaite en juin dernier face à l'Espagne (0-1) - contre Israël mardi soir (20h45) à l’occasion de son deuxième qualificatif de l’Euro.
La large victoire 5-0 sur la Biélorussie est idéale pour lancer cette campagne qualificative.
Le coach national Murat Yakin qui a aligné un 4-3-3 (quatre défenseurs, trois demis, trois attaquants) samedi à Novi Sad compte garder le même système de jeu sans procéder à des modifications.