L'euro féminin se vit sur Radio Lac! Retrouvez toutes les informations pratiques sur la compétition mais aussi notre dossier spécial sur cet évènement sportif ainsi que les matchs de la Nati en direct.

C’est mal parti pour l’Angleterre ! Tenantes du titre, les Anglaises se sont inclinées 2-1 à Zurich devant la France pour se retrouver le dos au mur avant de rencontrer les Pays-Bas mercredi.

Au Letzigrund, les Français n’ont strictement rien volé. Après un début de rencontre hésitant, les Bleues ont pris la direction des opérations pour marquer à deux reprises en l’espace de trois minutes par Marie-Antoinette Katoto sur un centre parfait de Delphine Cascarino (36e), sur un exploit personnel de Sandy Baltimore (39e).

Jusqu’à la réduction du score de Keira Walsh à la 87e, les Françaises avaient témoigné d’une réelle maîtrise devant des Anglaises un brin décevantes. Mais galvanisées par la frappe splendide de Walsh, les Championnes d’Europe ont livré un dernier baroud qui a fait trembler les Bleues. Seulement, il est intervenu trop tardivement remettre en question la victoire française.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

L'équipe de Suisse doit marquer des points dimanche à Berne face à l'Islande pour éviter le camouflet dans "son" Euro. La sélectionneuse Pia Sundhage et ses joueuses font face à "une grosse pression".

"Il y aura une grosse pression demain, mais toutes les joueuses ont gagné en confiance ces derniers jours malgré la défaite contre la Norvège", a déclaré samedi la Suédoise, qui a indiqué en conférence de presse que tout son effectif était opérationnel.

Interrogée sur l'état d'esprit du groupe suisse après ce match d'ouverture perdu à Bâle, Pia Sundhage a expliqué qu'elle n'avait pas dû faire grand-chose pour remobiliser ses troupes. "Ce sont plutôt elles qui m'ont appris des choses", a-t-elle lâché. "Je suis très fière de ce qu'elles ont fait et ce qu'elles ont dit."

Attention aux balles arrêtées

Face à l'Islande, la sélectionneuse s'attend à un match "physique". En conférence de presse, elle a mentionné à plusieurs reprises l'importance de bien défendre sur les coups de pied arrêtés. C'est effectivement sur un corner que la Norvège a fait flancher la Suisse mercredi à Bâle.

"Il faudra également se méfier de leurs contre-attaques, notamment de la vitesse de Sveindis Jonsdottir, (également spécialiste des longues remises en jeu), qui nous avait fait mal en Ligue des nations (réd: deux matches nuls 0-0 et 3-3 cette année)", a aussi prévenu P. Sundhage.

Un oeil sur Norvège-Finlande

Pour éviter le scénario du pire, une élimination sur les coups de 23h00 dimanche au Stade de Suisse, la Suisse doit marquer des points. Mais le résultat du duel entre la Norvège et la Finlande un peu plus tôt (18h00 à Sion) aura aussi son importance.

"Je suis plutôt du genre à me concentrer sur le moment présent et profiter du match", a assuré la coach nationale. "Mais on aura évidemment un œil sur l'autre affiche et si le résultat nous commande d'être plus agressives, on s'adaptera."

A vingt-quatre heures d'une rencontre qui pourrait également conditionner son avenir à la tête de la sélection helvétique, la Suédoise de 65 ans n'était pas inquiète: "On a fait nos devoirs. A Bâle, les joueuses ont su tourner la pression à leur avantage et j'ai l'impression qu'elles vont aller encore plus loin demain. Je suis très optimiste."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Les supporters de l'Equipe de Suisse se disent confiants pour la suite malgré la défaite subie face à la Norvège (1-2) mercredi soir...

Flash-back avec la douche froide subie l’Equipe de Suisse et ses supporters, battue (1-2) par la Norvège mercredi soir à Bâle…
Les Suissesses ont réalisé une première mi-temps exceptionnelle, ouvrant le score par Nadine Riesen. Mais elles ont bu la tasse en début de seconde période. Ada Hegerberg a pu égaliser sur un corner, la star norvégienne devançant Livia Peng pour marquer de la tête… la gardienne helvétique a également dû capituler sur un autogoal de Julia Stierli. Dans la Fan Zone de baby plage, pleine à craquer, les supporters de la sélection helvétique ont vibré avant de souffrir.

On voit les gens se bouger pour le foot féminin : je suis émue... Sarah

Quant à Sarah, si elle est déçue du résultat, elle reste comme la majorité des fans helvétiques rencontrés optimiste pour la suite elle se réjouit d'assister au match Suisse - Finlande jeudi 10 juillet (21h) à la Praille et surtout de vivre un Euro féminin en Suisse.

Sveindis Jonsdottir et les Islandaises, également battues lors de la première journée - par la Finlande (0-1) - sont les adversaires des Suissesses dimanche soir à Berne (© KEYSTONE/Alessandro della Valle).

Des bretzels sur le terrain

Malgré ce revers initial, loin d'être décisif (voire plus loin), les supporters rouges à croix blanche restent confiants pour les matches face à l'Islande et la Finlande. Bon nombre de fans genevois présents à la Fan Zone mercredi soir ont leur billet pour le second de ces deux rendez-vous qui se jouera à Genève.

Pour mémoire, ce Suisse - Finlande se joue à guichets fermés jeudi 10 juillet (21h).

L'Histoire donne de l'espoir

En attendant, on peut rappeler quelques faits saillants du l'Histoire du ballon rond. Perdre le premier match n'est guère réjouissant, mais tout reste possible après cela. En Afrique du Sud voilà quinze ans, l'Espagne a remporté sa première Coupe du Monde après avoir été battue par l'Equipe de Suisse (0-1). Scenario très comparable pour l'Argentine voilà trois ans au Qatar: défaite face à l'Arabie Saoudite (1-2) en ayant ouvert le score qui plus est, puis victoire aux penalties face à la France en finale.

Par ailleurs, lors de France '98, le Brésil - qui n'a certes été "que" finaliste, s'est incliné face à la... Norvège (1-2) lors du dernier match de la phase de groupe. La sélection "or et vert" avait ouvert le score par Bebeto (78e) avant de subir l'égalisation inscrite par Flo (83e), puis de capituler sur un penalty de Rekdal (89e). Aux Suissesses de démontrer lors de cet Euro féminin qu'elles sont capables de s'inspirer de ces exemples vécus lors de la Coupe du Monde masculine.

L'Euro féminin qui a débuté mercredi offre l'occasion de développer davantage la pratique du ballon rond chez les filles, notamment celles qui n'ont encore jamais joué.

L’Euro féminin bat son plein dans notre pays depuis mercredi avec le premier des cinq matches à Genève, Suède - Danemark, qui se joue vendredi (18h). La présence de nombreux supporters aperçus en Ville durant la journée en atteste: la fièvre monte. Mais les sponsors de la manifestation qui se sont mobilisés pour la compétition Elite, pensent aussi à la relève. Avec trois stages organisés d’abord à Genève, puis à Bâle et à Zurich. Samedi, quatre-vingts filles (5-13 ans) ont pris à celui organisé à l’Ecole internationale, sur son campus de la route de Chêne. Un chiffre record à en croire le responsable des coaches.

On leur apprend des bases, mais surtout à leur faire aimer le foot... Andreia Dos Santos

Pour les initier à la pratique du ballon rond, une quinzaine de coaches étaient présents, parmi lesquel(le)s Andreia Dos Santos. L'ancienne joueuse d’Aïre-Le-Lignon se réjouit tout particulièrement de cette initiative, intitulée "Feed the Game". Elle nous dit ce qu'on peut apprendre à des filles n'ayant encore jamais joué...

Le but est de contribuer au développement du foot féminin à tous les niveaux. Raphael Ostré

Cette initiative lancée par Just Eat a un but bien précis. Outre l'initiation pour ces filles âgées de cinq à treize ans, un soutien financier à hauteur de trente mille est octroyé à six clubs repartis entre les cantons de Genève, Zurich et Bâle.

Pour celles qui n'auraient pas pu participer, des stages sont organisés un peu partout et notamment à Genève et dans le canton de Vaud.

Les "loups" et les "brebis"

Au programme de ces stages, il y a deux parties bien distinctes avec initiation le matin sous forme jeux divers variés. Deux participantes parmi les plus juvéniles Emy et Arina nous disent quel jeu elles ont préféré.

Initiation à partir de 3 ans

Des filles de cinq ans ont pu participer au stage de samedi à la Grande-Boissière, mais des initiations existent aussi pour des participantes à partir de trois ans. Reste à savoir quelles activités on peut leur proposer.

Enfin, beaucoup de parents étaient présents pour accompagner leur progéniture à l'image de Gezal nous dit pourquoi elle a inscrit sa fille Arianna :