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Nonante migrants participent à l’Escalade

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Demain samedi, c’est la course de l’Escalade à Genève. Parmi les 50'000 participants, des migrants. Le détail avec Judith Monfrini :

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Culture

Laurent Cantet, Palme d'or 2008 avec "Entre les murs", est décédé

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Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs". Ici, une image de 2017. (archives) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Laurent Cantet, qui avait reçu la Palme d'or en 2008 pour son film "Entre les murs", est décédé jeudi, a annoncé son agent à l'AFP.

"Il est mort ce matin à Paris de maladie", a indiqué Isabelle de la Patellière, confirmant une information de Libération.

Le réalisateur de 63 ans, auteur de neuf long-métrages, travaillait sur un projet de film, intitulé "L'apprenti" qui devait sortir en 2025.

Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs", par le jury présidé par Sean Penn.

Mi-documentaire mi-fiction, ce film d'un budget de 2,4 millions d'euros met en scène un professeur de français, François Bégaudeau (auteur du roman éponyme dont il s'inspire), et des élèves de 13 à 15 ans, aux origines géographiques et sociales multiples, dans un collège parisien.

Le Festival de Cannes a immédiatement réagi jeudi, saluant la mémoire d'un "humaniste acharné, qui cherchait la lumière malgré la violence sociale, qui trouvait l'espoir malgré la dureté de la réalité".

Un cinéaste et scénariste "dont l'oeuvre cohérente et humaniste dessine un cinéma sensible, à fleur de peau et à fleur de société", ajoute le festival. Et pour "Entre les murs", un film "au naturalisme déconcertant".

Très souvent drôle -"J'aime pas les maths, les racistes et Materazzi", lançait Carl, un des personnages d'"Entre les murs" en faisant son auto-portrait-, le film a aussi ses moments émouvants et graves, l'école servant de caisse de résonance aux difficultés et aux inégalités sociales.

Le tournage du film avait été précédé, le temps d'une année scolaire, d'ateliers d'improvisation au collège Françoise-Dolto, dans l'est parisien, où le film a été tourné.

"Plein d'humanité"

Avant cela, Cantet s'était fait remarquer avec le film "Ressources humaines" (1999), sur le monde de l'entreprise et "L'emploi du temps" (2001), inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand.

Il était revenu à Cannes en 2017 avec "L'Atelier", dans lequel un groupe de jeunes en insertion effectue un stage d'écriture.

"Le film fait le constat d'un monde peut-être plus dur encore que celui que décrivait 'Entre les murs'. Mais en même temps, j'espère que le film démontre aussi que la parole est importante. Et que les jeunes la maîtrisent plutôt bien", disait alors Laurent Cantet.

Son dernier film "Arthur Rambo", sorti en 2021, se penchait sur la destruction d'une réputation sur les réseaux sociaux.

Il s'inspirait de l'histoire vraie de Mehdi Meklat, un jeune auteur qui avait acquis une notoriété en chroniquant les quartiers défavorisés, avant de tout arrêter face à la découverte en 2017, de tweets antisémites, homophobes, racistes et sexistes.

"Cinéaste fin, discret et plein d'humanité, nullement ébloui par sa Palme d'or, Laurent Cantet réussissait avec précision et sens du rythme ce qu'il y a de plus difficile au cinéma: filmer les conversations, c'est-à-dire la vie", a réagi auprès de l'AFP l'ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob.

Aux côtés de Pascale Ferran et de Cédric Klapish, il avait fondé en 2015 La Cinetek, plateforme de VOD de films éditorialisée par des cinéastes.

Laurent Cantet a beaucoup collaboré avec Robin Campillo ("120 battements par minute"), qui fut son monteur avant de passer à la réalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une marée humaine célèbre les 50 ans de la démocratie au Portugal

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Le Portugal fête jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang. (© KEYSTONE/AP/Ana Brigida)

Le Portugal a fêté jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang mené par de jeunes officiers pour mettre fin à 48 ans de dictature et 13 années de guerres coloniales.

Point d'orgue de centaines d'initiatives étalées sur plusieurs semaines, le traditionnel défilé populaire au long de l'Avenue de la Liberté a rassemblé une immense foule dans l'après-midi.

"25 avril, toujours! Fascisme, jamais plus", ont crié les manifestants, oeillets rouges à la main ou à la boutonnière.

"C'est un grand bonheur d'être là", a témoigné Helena Pereira, qui a avait seize à l'époque des événements d'il y a 50 ans. "J'ai vécu ça intensément et je m'en souviendrai toute ma vie", a ajouté cette magasinière à la retraite.

Etudiant de 28 ans, Tiago Farinha a défilé pour la première fois à une date anniversaire de l'avènement de la démocratie, "à cause du contexte politique" actuel, marqué par la montée en puissance de l'extrême droite aux élections législatives du mois dernier.

Il brandit une affiche où l'on peut lire: "'Dieu, patrie, famille' mon cul!". "C'est un cri de révolte car nous avons de plus en plus de forces populistes qui soutiennent ce type de slogan", explique-t-il en référence à la maxime du dictateur Antonio Salazar.

"Un sujet toxique"

La journée de jeudi a débuté par une cérémonie militaire sur une grande place du centre de Lisbonne, en bordure de l'estuaire du Tage, à laquelle ont participé des véhicules militaires de l'époque restaurés pour l'occasion.

Elle s'est terminée par un événement rassemblant le président portugais, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, et ses homologues des pays africains devenus indépendants après 1974: l'Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Cap-vert et Sao Tomé et Principe.

M. Rebelo de Sousa avait créé la surprise en soulevant la question d'éventuelles réparations coloniales en amont de cette commémoration, mais le sujet n'a été abordé par aucun des participants.

"Nous sommes responsables de ce que nous avons fait là-bas. (...) Il faut payer les coûts", avait-il dit mardi soir lors d'une rencontre informelle avec la presse étrangère à Lisbonne.

Cette position s'est aussitôt heurtée à l'opposition du nouveau gouvernement de droite modérée. "C'est un sujet toxique" et "inopportun", a estimé une source gouvernementale citée par l'hebdomadaire Expresso.

Lors de la "session solennelle" organisée jeudi matin au Parlement, le président n'a plus évoqué sa suggestion, ignorée par la gauche et critiquée par la droite.

Le leader d'extrême droite André Ventura a été le plus virulent, accusant M. Rebelo de Sousa d'avoir "trahi les Portugais". "Payer quoi? Payer à qui? (...) Moi je suis fier de l'histoire de ce pays", a-t-il dit.

"Une révolution pacifique"

Aux élections du 10 mars, son parti "Chega" ("Assez") a nettement renforcé son rang de troisième force politique du pays avec 18% des voix.

Selon une enquête publiée la semaine dernière, la moitié des personnes interrogées ont estimé que le régime autoritaire renversé en 1974 avait davantage d'aspects négatifs que positifs, mais un cinquième ont affirmé le contraire.

En tout cas, 65% ont considéré que la révolution du 25 avril était l'événement le plus important de l'histoire du Portugal, loin devant l'adhésion en 1986 à ce qui devait devenir l'Union européenne.

"La motivation principale était de régler le problème de la guerre coloniale", a rappelé le colonel à la retraite Vasco Lourenço, président de l'Association 25 avril héritière du "mouvement des capitaines" qui a organisé le soulèvement.

La Révolution des OEillets a été baptisée ainsi car la population, qui s'est aussitôt rangée du côté des putschistes, a distribué ces fleurs du printemps à certains soldats qui les ont plantées dans le canon de leur fusil.

"Ce seront surtout les images prises ce jour-là qui vont transformer l'oeillet rouge en symbole de la Révolution du 25 avril qui finira par donner une vision romantique, poétique à un acte qui tenait beaucoup de l'héroïsme, même si cette révolution a été particulièrement pacifique", explique l'historienne Maria Inacia Rezola, en charge du vaste programme de commémorations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une cour de New York annule une condamnation de Weinstein pour viol

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Une cour d'appel de New York a annulé la condamnation pour viol de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 et ordonné un nouveau procès. (archives) (© KEYSTONE/AP/Etienne Laurent)

Une cour d'appel de New York a annulé jeudi la condamnation pour viol et agression sexuelle de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 dans cet Etat, et ordonné un nouveau procès, un revers pour le mouvement #MeToo.

La cour d'appel a estimé que des erreurs de procédure avaient été commises durant le procès à New York d'Harvey Weinstein, qui a été séparément condamné à de la prison à Los Angeles.

Le mouvement #MeToo contre les violences faites aux femmes avait été déclenché en 2017 par les révélations sur Harvey Weinstein, dont l'influence sur Hollywood était par le passé immense.

Sa condamnation à 23 ans de prison à New York en 2020 pour viol et agression sexuelle avait constitué une victoire pour ce mouvement.

Mais selon l'une des juges de la cour d'appel, des témoignages portant sur d'autres faits que ceux commis contre les personnes plaignantes avaient notamment été admis "de façon erronée". Or ces témoignages avaient "dépeint une image hautement préjudiciable" de M. Weinstein.

"La solution à ces erreurs choquantes est un nouveau procès", a poursuivi cette juge, Jenny Rivera.

Au total, quatre juges se sont prononcés pour l'annulation de cette condamnation et trois contre.

"Avec cette décision, la cour continue à contrecarrer les victoires régulières pour lesquelles les survivantes de violences sexuelles se sont battues", a pour sa part écrit la juge Madeline Singas, qui s'est prononcée contre la décision prise jeudi.

"Les femmes qui portent le traumatisme de violences sexuelles et les blessures des témoignages répétés sont oubliées", a-t-elle ajouté.

Harvey Weinstein, 72 ans, est actuellement détenu dans une prison de l'Etat de New York, selon les médias américains.

En 2023, l'ex-producteur a également été condamné à 16 ans de prison à Los Angeles pour viol et agressions sexuelles.

Il n'a jamais reconnu publiquement autre chose que des relations consenties.

"Pas en arrière"

La décision prise jeudi "est un immense pas en arrière", a réagi l'avocat Douglas Wigdor, qui a représenté deux témoins du procès new-yorkais.

"Les tribunaux admettent régulièrement des preuves sur des actes ne faisant pas l'objet d'inculpations, pour aider les jurés à comprendre les problématiques concernant les intentions, modes opératoires ou procédés du prévenu", a-t-il déclaré.

Il s'agit d'un nouveau camouflet pour le mouvement #MeToo, après l'annulation de la condamnation de Bill Cosby, gloire déchue de la télévision américaine.

Reconnu coupable d'agression sexuelle en Pennsylvanie en 2018 et emprisonné, il avait été libéré en juin 2021 à la suite d'une annulation de sa condamnation pour vice de procédure.

Les films produits par Harvey Weinstein ont reçu de très nombreuses nominations et récompenses aux Oscars, une célébrité qui a longtemps empêché ses victimes de parler, par peur de répercussions sur leur carrière.

Depuis 2017, des dizaines de femmes, dont Angelina Jolie et Gwyneth Paltrow ont accusé Harvey Weinstein de harcèlement, d'agressions sexuelles ou de viols. Mais le délai de prescription a été dépassé dans nombre de ces affaires.

Le film "She said", sorti en 2022, retrace l'enquête de deux journalistes du New York Times sur le tout puissant producteur, à l'origine de l'avalanche de témoignages ayant suivis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé

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Le célèbre établissement va fêter ses 135 ans le 6 octobre. (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Stupeur sur la butte Montmartre à Paris, où les ailes du célèbre cabaret le Moulin Rouge sont à terre jeudi matin après leur chute dans la nuit. La raison est encore inconnue.

Les ailes du doyen des cabarets parisiens - immortalisé par les affiches du peintre Henri de Toulouse-Lautrec à la fin du 19ème siècle - sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les pompiers à l'AFP, confirmant une information de BFMTV.

Les lettres M, O et U de son nom, situées sur la façade, sont également tombées. Aucun blessé n'est à déplorer, ont précisé les sapeurs-pompiers de Paris, ajoutant qu'il n'y avait plus aucun risque d'effondrement. Les raisons de cette chute sont pour le moment inconnues.

"C'est incroyable", s'est ému auprès de l'AFP Exaucé, qui n'a pas voulu donner son nom. Cuisinier au Moulin Rouge, il a découvert les pales au sol en arrivant sur place vers 8h.

Le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a pour sa part indiqué que "des architectes de sécurité de la préfecture de police" se sont rendus sur place.

Jeudi matin, des barrières ont été mises en place autour de l'entrée de l'établissement mais la rue n'était pas bloquée et un camion benne a enlevé les pales, a constaté une journaliste de l'AFP.

Après la fermeture

"Ça fait drôle. C'est comme si on coupait la tête de la tour Eiffel. Ça me fait mal. J'espère qu'ils vont rapidement réparer", a réagi auprès de l'AFP Daniel, 58 ans, qui explique passer devant le bâtiment tous les jours pour se rendre au travail.

"C'est la première fois qu'un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889", a précisé le Moulin Rouge.

"Ca s'est passé après la fermeture à 01h15 heureusement", a précisé la même source, en indiquant que, "chaque semaine, la direction technique du cabaret vérifie le mécanisme des ailes du moulin et n'a constaté aucun problème".

"Sur le site en lui-même, on a une surveillance 24 heures sur 24, notamment sur les toitures, avec présence humaine. On sait déjà que ce n'est pas un acte malveillant, c'est évidemment un problème technique", a déclaré à la presse Jean-Victor Clerico, directeur général du Moulin Rouge.

Temple du cancan

Le seul accident grave intervenu dans le temple mondial du cancan est un incendie dû à des travaux en 1915, selon le cabaret, qui avait dû fermer pendant neuf ans.

Le célèbre établissement, qui va fêter ses 135 ans le 6 octobre, est situé au pied de la butte Montmartre et au coeur du quartier de Pigalle. Synonyme des folles nuits parisiennes avec le Lido et des danseuses de cancan, il attire chaque jour des milliers de visiteurs du monde entier qui se prennent en photo devant sa façade aux ailes animées.

Sa "marque de fabrique", le French cancan, a fait la célébrité de cette institution avec ses revues de danseuses en jupons et froufrou, dans les pas de La Goulue, la Môme Fromage, Nini Pattes en l'air et Mistinguett.

Le Moulin Rouge accueille 600'000 spectateurs par an, à raison de deux représentations chaque soir, 365 jours par an, et emploie quelque 450 employés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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