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Michel Sorg : "le billet olympique ne va pas de soi"

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Michel Sorg, actuel chef d'équipe des cavaliers helvétiques, pourrait être appelé à jouer un rôle important au sein de la FEI (© KEYSTONE/Gian Ehrenzeller/archives).

L'Equipe de Suisse de saut d'obstacle vise une qualification pour les Jeux d'été l'an prochain à Paris. Le point avec Michel Sorg, son team manager.

Les trois derniers tickets pour l'épreuve par équipe des Jeux Olympiques de l'an prochain seront attribués lors des Européens de Milan, et la Suisse fait partie des sept candidats à une place. Le chef d'équipe Michel Sorg se garde de toute euphorie malgré les récents succès obtenus en Prix des nations à St-Gall, Aix-la-Chapelle, Falsterbo et Dublin. "Il peut toujours y avoir des surprises", rappelle-t-il.

Q: Michel Sorg, dans un tel contexte, ne serait-il pas embarrassant d'échouer dans votre quête de ticket olympique face à des nations de second rang ?

"C'est facile à dire vu de l'extérieur. Dans le sport, il peut toujours y avoir des surprises."

Q: Surprises que vous voulez éviter à tout prix. Quelles précautions avez-vous prises ?

"La planification annuelle est axée sur Milan, les engagements des chevaux et des cavaliers étaient parfaitement coordonnés en ce sens. Nous avons eu une super saison jusqu'à présent, le momentum est de notre côté."

Q: Dans ce contexte, l'excès de confiance peut-il être une menace ?

"Nous ne commettons certainement pas cette erreur. Le billet olympique ne va pas de soi."

- Les bons résultats de cet été, une équipe au complet, rodée et expérimentée: tout cela vous rassure certainement. La pression n'en est-elle pas plus importante ?

"Je n'aime pas trop entendre le mot pression. Adrénaline me plaît davantage. Nous sommes des compétiteurs, nous voulons faire beaucoup de parcours sans faute ! Nous nous rendons à Milan en tant que tenants du titre, nous pouvons aussi penser à une médaille. Si nous nous montrons performants, le ticket olympique suivra."

Q: La Suisse fait partie des six meilleures nations en saut d'obstacles avec l'Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, la France et les Etats-Unis. Qu'est-ce qui nous distingue en tant que petit pays ?

"Nous avons des dynasties de cavaliers: l'un de nos membres s'appelle Guerdat (Steve), l'autre Fuchs (Martin). Ces familles sont liées au saut d'obstacles depuis plusieurs générations déjà. Deuxième atout: les propriétaires de chevaux. En Suisse, les mécènes investissent dans l'équitation, et ils le font pour le sport et pas pour l'argent. Sans un cheval fort, le cavalier reste à pied. Et troisième atout: les structures professionnelles dans le domaine de la relève permettent à des talents extérieurs à la scène équestre de prendre pied dans notre sport. Edouard Schmitz en est un exemple. Et je mentionnerai tout particulièrement Thomas Fuchs, que beaucoup considèrent comme le meilleur entraîneur du monde. Toutes les nations le prendraient."

Q: En saut d'obstacles, la Suisse est en excellente position. Pourquoi sommes-nous à la traîne dans les autres disciplines olympiques ?

"En concours complet, le ticket olympique est validé, la Suisse était cinquième aux championnats d'Europe. Avec un rajeunissement du groupe, il y a beaucoup de dynamisme. En dressage, il faut plus de temps, pour Paris, ce sera serré. L'avantage du saut d'obstacles, c'est que nous avons des locomotives puissantes qui stimulent la relève."

Q: Lors du congrès de la Fédération équestre internationale (FEI), vous serez selon toute vraisemblance élu au Jumping Committee. Dans quels domaines mettrez-vous l'accent au sein de cet organe?

"Je veux m'impliquer dans le sport, m'engager et le faire progresser de l'intérieur. Trois points figurent actuellement à mon agenda: premièrement, nous avons besoin de plus de clarté dans notre sport. Les différentes séries sont une source de confusion. Deuxièmement, nous devons veiller à l'acceptation du sport équestre. Et troisièmement, il s'agit de mieux positionner le sport équestre, également sur le plan médiatique. En Suisse, la situation est encore bonne à cet égard en comparaison avec d'autres nations."

Q: Vous êtes directeur de la fédération nationale depuis le printemps dernier, et la double casquette avec le poste de chef d'équipe n'est pas tenable à long terme. Connaissez-vous déjà votre successeur ?

"Je peux juste dire qu'une décision préalable, qui peut influencer le bal des candidats, a été prise: Thomas Fuchs reste entraîneur de l'équipe. Nous cherchons donc un manager à ses côtés."

 

 

Source: ats par Hans Leuenberger

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Guerdat: "J'ai encore beaucoup à apprendre"

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Steve Guerdat, ici aux côtés d'Alban Poudret, directeur sportif du Concours hippique international de Genève. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

A 41 ans, Steve Guerdat affiche l'un des plus beaux palmarès du sport équestre mondial. Homme de valeurs, il n'en finit jamais d'apprendre.

"Qu'est-ce que cela signifie d'être un modèle pour les plus jeunes? Ça veut dire que je vieillis", s'amuse le cavalier jurassien en ouverture de la conférence de presse du CHI de Genève (6-10 décembre à Palexpo), organisée mercredi dans un hôtel genevois.

"Ce n'est pas quelque chose que je recherche. J'essaie juste d'être moi-même et de m'épanouir avec mes chevaux. Mais ça fait plaisir de savoir que certains me suivent sur cette route que je trouve saine", poursuit-il.

"Le plus beau compliment qu'on puisse me faire, c'est de me dire que je suis resté le même", alors qu'il a connu la gloire d'un sacre olympique individuel il y a 11 ans déjà à Londres avec le regretté Nino des Buissonnets. "Ça fait également plaisir d'être une source d'inspiration", souffle-t-il.

Si Steve Guerdat inspire les plus jeunes cavaliers de saut d'obstacles, il n'en garde pas moins l'âme d'un novice. "Je ne me sens pas toujours au niveau. J'ai parfois l'impression d'être un enfant", concède-t-il. "Par exemple, la semaine dernière, je ne voulais rater sous aucun prétexte les premiers pas du nouveau cheval de Marcus Ehning", explique-t-il.

Les qualités exceptionnelles de Dynamix

"J'ai aussi des modèles. J'ai encore beaucoup à apprendre", assure Steve Guerdat. Son apprentissage se poursuit notamment avec sa jument Dynamix de Belhême, sur laquelle il est devenu champion d'Europe individuel en septembre à Milan. "Elle possède des qualités athlétiques exceptionnelles", savoure-t-il.

"On l'a avec nous depuis cinq ans, on la connaît par c½ur. Elle est très attachante, ce qui n'est pas toujours le cas des cracks. C'est une jument dont on tombe amoureux au premier regard. C'est un pur bonheur de travailler chaque jour avec une telle bête", précise-t-il.

Le médaillé de bronze des Jeux équestres mondiaux 2018 en individuel ne s'attendait pourtant pas à vivre de tels succès dès cette année avec cette jument. "Les championnats d'Europe devaient surtout constituer pour elle une étape avant les JO de Paris 2024. Elle a 10 ans, et est selon moi encore en pleine formation", souligne-t-il.

Un grand moment

Steve Guerdat juge d'ailleurs Dynamix largement perfectible. "Si le titre olympique se jouait ce week-end, je ne ferais sûrement pas partie des candidats à l'or, lâche-t-il. "On doit encore beaucoup travailler sa vitesse sur les parcours plus courts, comme c'est le cas du barrage en vigueur aux JO. Il faut alors être capable d'aller très vite."

Le double champion d'Europe par équipes ½uvre chaque jour afin de rendre Dynamix encore plus performant dans ce domaine. "On travaille à la maison sur des obstacles de 30-40 cm de haut. Mais la réalité de la piste se retrouve seulement lors des concours", rappelle-t-il.

Et le prochain concours, c'est le CHI de Genève qui démarre mercredi prochain. "Je me réjouis de présenter Dynamix au public de Genève depuis que j'ai décroché mon titre européen. Entrer sur cette piste, c'est toujours un grand moment", sourit Steve Guerdat, qui montera Dynamix lors d'un Grand Prix dominical qu'il a déjà gagné à trois reprises à Palexpo.

Le Jurassien visera forcément la victoire dans ce Grand Prix, tout comme le vendredi soir lors de la prestigieuse finale du Top 10. "Je monterai Venard, le chouchou de notre écurie, pour cette finale du Top 10. C'est avec lui que j'estime que mes chances sont les plus grandes dans cette épreuve" qu'il a déjà remportée deux fois (2010 et 2018).

Le partage

Si Steve Guerdat parle forcément plus de ses deux meilleures montures, il n'en oublie jamais les autres. "Tous les chevaux finissent par vous apporter quelque chose. Ils émergent au fur et à mesure", explique celui qui fonctionne surtout au feeling avec ses chevaux.

"J'aime faire les choses naturellement. Je marche aux sentiments avec mes chevaux, je suis à leur écoute", souligne-t-il. "L'important est de comprendre quand ton cheval a besoin d'en faire plus ou d'en faire moins pour être en forme le jour J. Je n'aime pas que notre métier soit trop professionnalisé. Je veux surtout partager des moments privilégiés avec les chevaux."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Guerdat, Balsiger et Schmitz retenus pour les Européens

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Martin Fuchs sera le leader de l'équipe de Suisse aux Européens de Milan (© KEYSTONE/EPA/Andreas Hillergren / TT)

Pius Schwizer ne disputera pas les Européens de saut d'obstacles à Milan (29 août-3 septembre). Le chef d'équipe Michel Sorg a retenu trois Romands, Bryan Balsiger, Steve Guerdat et Edouard Schmitz, en compagnie du leader Martin Fuchs pour l'épreuve par équipe.

Le Neuchâtelois montera Dubai, le Jurassien Dynamix et le Genevois Gamin à l'occasion de ces joutes continentales, alors que Martin Fuchs sera en selle de Conner Jei. Pius Schwizer a dû renoncer à une éventuelle sélection en raison de la blessure de sa principale monture Vancouver.

L'équipe de Suisse - dont le remplaçant sera Elian Baumann (Little Lumpi) - sera sous pression à Milan où elle devra décrocher son ticket pour les JO de Paris. Six autres nations (Danemark, Norvège, Autriche, Italie, Portugal et Espagne) lutteront pour décrocher l'un des trois derniers sésames.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Martin Fuchs manque d'un rien un triplé historique

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Martin Fuchs sur Leone Jei est passé de peu à côté d'un triplé au CHI de Genève. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Martin Fuchs sur Leone Jei a manqué de peu au Grand Prix du CHI de Genève, épreuve du Grand Chelem, un troisième succès en série. Il a terminé deuxième derrière l'Américain McLain Ward sur Azur.

En barrage de cette épreuve dotée d'un million deux cents milles francs, le Zurichois a concédé une seconde et trente-quatre centièmes au cavalier américain.

Treize duos s'étaient qualifiés pour le barrage. Parmi eux, Elian Baumann et Little Lumpi, qui ont décroché la septième place pour leur premier concours cinq étoiles.

Martin Fuchs avait réussi un temps, qui aurait dû lui valoir la victoire. Mais Ward, montant sa jument Azur, a pris tous les risques et un chemin plus court qui leur a permis de laisser Fuchs à plus d'une seconde.

Steve Guerdat sur une jeune jument

Steve Guerdat avait choisi de monter un cheval espoir pour son concours à domicile. La jument Dynamix, âgée de neuf ans seulement, a montré un gros potentiel, mais une légère touchette à l'envol dans la combinaison a conduit à la faute, privant le Jurassien du barrage.

Clooney : émouvants adieux

Auparavant, la halle de Palexpo avait été le témoin des adieux à la compétition de Clooney, le cheval de Martin Fuchs. Une monture qui a galopé dans les plus grands concours du monde et qui a été accidentée après les Jeux olympiques de Tokyo et qui a échappé de peu à l'endormissement. "Grâce à Clooney, je suis le cavalier que je suis devenu", a relevé un Martin Fuchs en larmes.

Martin Fuchs2e Grand Prix - Saut d'obstacle

Un triplé suisse samedi

La Suisse avait par ailleurs signé un triplé samedi dans la Coupe de Genève, épreuve comptant pour le classement mondial qui s'est conclue au barrage. Le champion olympique 2012 Steve Guerdat, en selle de Venard de Cerisy, a décroché le premier et seul succès helvétique dans cette édition 2022 en devançant Edouard Schmitz (Gamin van't Naastveldhof), revanchard après avoir échoué à se qualifier pour le Grand Prix, et Niklaus Schurtenberger (C-Steffra).

Record d'affluence: plus de 44'000 spectateurs

Mais la réussite de cette soixante-et-unième édition du CHI a été populaire autant que sportive. L’affluence record enregistrée lors de cette première édition sans restriction liée au covid réjouit tout particulièrement les organisateurs : plus de quarante-quatre mille personnes se sont rendues à Palexpo de mercredi à dimanche des chiffres jamais atteints auparavant. De plus trois sessions se sont déroulées à guichets fermés.

Sophie Mottu MorelDirectrice générale du CHI

 

 

 

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CHI : Godel heureux quatrième, Fuchs malchanceux neuvième

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Robin Godel a livré une performance réjouissante sur sa nouvelle monture Big Diamond lors du cross indoor vendredi à Palexpo (© Stéphane Chollet/GVA-photos)

Testant un jeune cheval, Robin Godel a terminé à une excellente quatrième place lors du cross indoor. Vendredi soir, la finale du top ten qui s'est couru sur un parcours très relevé a tenu toutes ses promesses.

Le public qui est venu en nombre - on a sauté à guichets fermés - ne s'y est pas trompé: le spectacle a été haut en couleurs lors des deux temps forts du soixante-et-unième Concours Hippique Internationale de Genève vendredi. En fin d'après-midi, seize cavaliers en provenance de neuf pays se sont mesurés lors du cross indoor. Ce concours de saut avec des obstacles naturels s’est soldé par un triplé français, la victoire revenant à Max Livio qui a devancé ses compatriotes Karim Laghouag, deuxième, et Sébastien Cavaillon. Le meilleur Suisse Robin Godel termine quatrième. Vainqueur l'an dernier, le Fribourgeois est pourtant ravi de ce résultat et surtout de la performance de son cheval Big Diamond.

Robin GodelCavalier - Cross Indoor/concours complet

Deux zéro fautes seulement

La finale du top ten – rendez-vous des dix meilleurs spécialistes de saut d’obstacle du monde – a tenu toutes ses promesses. Sur un parcours particulièrement exigeant, deux cavaliers seulement ont réussi un zéro faute lors des deux manches. Le Suédois Henrik von Eckermann a été le plus rapide. Simon Delestre termine deuxième à nonante trois centièmes de seconde. Un résultat réjouissant pour le Français qui rend hommage à sa monture.

Simon DelestreCavalier - Saut d'obstacle

Parcours exigeant nécessaire

A entendre le directeur sportif du Concours Hippique, mettre sur pied un parcours exigeant est le seul moyen de départager les dix meilleurs mondiaux.

Alban PoudretDirecteur sportif du CHI

Martin Fuchs avec son deuxième cheval

Martin Fuchs devra encore patienter avant d'ajouter cette ligne-là à son palmarès. Le Zurichois a joué de malchance. Seul des dix concurrents à monter son deuxième cheval Conner Jei. Il a dû se contenter d'une neuvième place. Avant-dernier cavalier à s'élancer en sa qualité de no 2 mondial, Martin Fuchs a commis une faute qui allait s'avérer fatale dès la première manche. Le champion d'Europe individuel de 2019 a pris tous les risques sur le deuxième parcours, faisant alors tomber trois perches.

Alban PoudretDirecteur sportif du CHI

 

 

Texte (Martin Fuchs): ats/sport

 

 

 

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Le Genevois Edouard Schmitz au CHI avec des ambitions

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Edouard Schmitz et Quno, sa "valeure sure", sur la piste de Palexpo lors du Concours hippique internation de Genève en 2021(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Si les premières foulées du Concours hippique international (CHI) de Genève ont eu lieu mercredi sur la piste de Palexpo, c'est jeudi que débuteront les épreuves internationales. Parmi la délégation suisse de saut d'obstacles, le Genevois Edouard Schmitz, 23 ans, espère briller chez lui sur la piste genevoise.

C'est un nom qui n'a pas encore la renommée de Steve Guerdat ou de Martin Fuchs au niveau national mais il faudra compter avec Edouard Schmitz cette année. D'autant qu'il ne se cache pas, il est prêt.

Edouard SchmitzCavalier genevois

 

Numéro 3 mondial au classement des moins de 25 ans, 43e mondial dans le classement général, Edouard Schmitz a frappé un grand coup en remportant cette année le Grand Prix 5 étoiles de Dublin en août. Il fit également partie de l'équipe de Suisse lors des Mondiaux de Herning au Danemark. Enfin, ligne notable à son palmarès, le succès au Grand Prix des Nations de Saint-Gall, là aussi en tant que membre de l'équipe de Suisse en compagnie de Steve Guerdat, Martin Fuchs et Pius Schwizer.

Avec une telle année 2022, difficile de ne pas se mettre de pression d'autant qu'Edouard Schmitz est en tête d'affiche sur certains visuels du Concours hippique. Mais cela n'empêche pas le Genevois de 23 ans, étudiant à l'Université de Zurich, de garder son objectif en ligne de mire

Edouard SchmitzCavalier genevois

 

Une ambition qui plait à entendre et qui va jusqu'à épater Alban Poudret, directeur sportif du tournoi et rédacteur en chef du Cavalier Romand.

Alban PoudretDirecteur sportif du CHI

 

Gamin et Quno en valeur sûre

Ce ne sera pas la première fois qu'Edouard Schmitz s'élancera à Palexpo lui qui a déjà pris part aux précédentes éditions (en atteste son interview sur Radio Lac en 2019: partie 1 / partie 2) mais il endosse pour la première fois un rôle de sérieux concurrent. Malgré l'expérience gagnée sur le circuit, concourir à Genève reste particulier

Edouard SchmitzCavalier genevois

 

Un cavalier ambitieux qui peut surtout compter sur deux chevaux bien différents mais prêt à faire vibrer la foule de Palexpo.

Edouard SchmitzCavalier genevois

 

Edouard Schmitz, 23 ans, est ambitieux, sûr de lui. Pour prendre son envol en saut d'obstacles, il a mis en pause ses études (il lui reste 1 an d'études à l'Université de Zurich). Un choix qui lui a permis de récolter de précieux succès sur la scène internationale. Mais hors de question de brûler les étapes pour un cavalier qui a su - parfois bien aidé - garder la tête sur les épaules.

Edouard SchmitzCavalier genevois

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