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Sport

Miami: Exit Bacsinszky

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Timea Bacsinszky (WTA 48) devra encore patienter avant de décrocher son premier succès de l'année en simple.

La Vaudoise s'est inclinée 6-2 2-6 6-4 devant la Russe Ekaterina Makarova (WTA 36) au 1er tour à Miami. Elle dispute simplement son troisième tournoi depuis son retour de blessure, amorcé en février à St-Petersbourg.

Sacrée en double en Russie au côté de la "revenante" Vera Zvonareva, elle a en revanche été battue d'entrée en simple tant dans la cité des Tsars qu'à Indian Wells et à Miami. Son dernier succès en simple remonte au 2e tour de Wimbledon l'été dernier.

Il ne lui a pourtant pas manqué grand-chose pour décrocher sa cinquième victoire en six duels face à l'ex-no 8 mondial Ekaterina Makarova. A la peine dans un premier set où elle a perdu trois fois son service face à la gauchère russe, Timea Bacsinszky a trouvé les ressources pour revenir à une manche partout, comme à Indian Wells face à Wang Qiang.

Contrairement à ce qui s'était produit deux semaines plus tôt en Californie (défaite 6-0 4-6 6-2 devant la Chinoise), la Vaudoise n'a pas lâché prise dans le set décisif. Elle a rapidement compté un break de retard, mais a refait surface en gagnant trois jeux d'affilée pour mener 4-3. Mais la double demi-finaliste de Roland-Garros (2015, 2017) a concédé un nouveau break au plus mauvais moment, à 4-4. Ekaterina Makarova a ensuite pu conclure sur son service, non sans avoir effacé une balle de 5-5.

Après Timea Bacsinszky, les deux qualifiées Stefanie Voegele (WTA 126) et Viktorija Golubic (WTA 107) ont également mordu la poussière. Finaliste il y a trois semaines à Acapulco, Stefanie Voegele s'est inclinée 6-4 6-4 en moins d'une heure et demie devant la teenager américaine d'origine russe Sofia Kenin (WTA 94). Trop vulnérable derrière sa seconde balle - 11 points gagnés sur 28 joués -, l'Argovienne a laissé filer une très belle occasion de défier vendredi la finaliste d'Indian Wells Daria Kasatkina (WTA 11).

Viktorija Golubic a, pour sa part, été battue 6-4 5-7 7-5 par l'Américaine Varvara Lepchenko (WTA 69). Ce match long de plus de deux heures et demie propose une statistique surprenante: il y a eu, en effet, plus de breaks que de jeux de service remportés. Viktorija Golubic n'a, ainsi, tenu son engagement que sur cinq des onze jeux qu'elle a servis. Pour Lepchenko, on dénombre douze breaks et six jeux de service "sauvés". Viktorija Golubic peut nourrir bien des regrets. Elle a, en effet, mené 5-4 dans la dernière manche avant de lâcher les trois derniers jeux du match.

Tête de série no du tableau et tenant du titre, Roger Federer entrera en lice samedi après-midi à Miami. Son adversaire sera le vainqueur de la rencontre qui opposera deux qualifiés, le Français Calvin Hemery (ATP 150) ou l'Australien Thanasi Kokkinakis (ATP 175).

(Source ATS - Photo : ©KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

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Football

La cinquième campagne de Yann Sommer

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Yann Sommer motivé comme jamais avec la Suisse (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Au soir du funeste 6 décembre dernier, il avait laissé planer le doute quant à son avenir en équipe de Suisse. Yann Sommer disputera bien sa 5e campagne dans le rôle du no 1 de l'équipe de Suisse.

"J'en veux encore", lâche Yann Sommer trois mois et demi après le naufrage de Doha contre le Portugal, cette défaite 6-1 dans un huitième de finale qu'il n'aurait pas dû, affirme Murat Yakin avec le recul nécessaire, jouer en raison de son état grippal. "Je veux contribuer à la qualification pour l'Euro 2024", poursuit celui qui a succédé à Diego Benaglio au lendemain de la Coupe du monde 2014 et qui honorera samedi dans le huis clos de Novi Sad face à la Biélorussie sa 81e sélection.

Une autre galaxie

De l'eau a coulé sous les ponts entre Doha et Novi Sad. Le 18 janvier dernier, Yann Sommer est entré dans une autre galaxie avec sa signature au Bayern Munich. Après huit ans et demi à Mönchengladbach, le Bâlois découvre à 34 ans l'ivresse de porter les couleurs d'un club armé pour remporter la Ligue des Champions. Les dirigeants bavarois ont très vite estimé qu'il était le seul en mesure de remplacer Manuel Neuer, sur le flanc en raison d'une fracture de la jambe contractée lors de ses vacances à la neige.

Entre le 20 janvier, date de sa première sous ses nouvelles couleurs, et le 19 mars, Yann Sommer a disputé 13 rencontres avec le Bayern Munich. "Tout est démultiplié, glisse Yann Sommer. Les stades, le devoir d'exigence auquel vous êtes confronté lorsque l'on joue pour le Bayern, la pression, bien sûr, et le regard que l'on porte sur vous." Le Bâlois sait qu'une bourde commise dans un grand match peut vous coller à la peau à jamais. Il sait, ainsi, que son dribble manqué dans sa surface lors du huitième de finale retour de la Ligue des Champions contre le PSG aurait pu lui coûter très cher. Il ne fut sauvé qu'au prix d'un réflexe extraordinaire de Matthijs De Ligt sur la ligne. Les 700 kilos de chocolat suisse qu'il a offert à son coéquipier néerlandais pour ce sauvetage sur la frappe de Vitinha ne sont rien face aux conséquences liées à un but concédé de la sorte dans une telle rencontre.

"On dirait que Yann joue depuis cinq ans avec nous"

Ses parades devant Kylian Mbappé au match aller et face à Sergio Ramos au retour lui ont toutefois permis de signer deux clean sheets lors de ce huitième de finale. Et de conforter ses dirigeants dans la justesse de leur choix. "On dirait que Yann joue depuis cinq ans avec nous", souligne ainsi le directeur sportif Hasan Salihamidzic.

Les deux rencontres de l'équipe de Suisse contre la Biélorussie et Israël tombent avant un mois d'avril qui sera celui de la vérité pour le Bayern et Yann Sommer: le "Klassiker" contre Dortmund le 1er avril suivi par les quarts de finale de la Ligue des Champions contre Manchester City et de Coupe d'Allemagne contre le SC Fribourg. "L'idée de zapper les deux matches de l'équipe de Suisse ne m'est pas venue une seule seconde, dit-il. Changer d'air me fait du bien, retrouver mes coéquipiers en sélection aussi."

"Nous sommes les favoris de ce groupe. A nous de faire le nécessaire pour justifier ce statut, poursuit Yann Sommer. La clé sera de préparer tous les matches avec la même minutie." Le natif de Morges ne veut pas croire que cette campagne sera la dernière de sa carrière internationale. "Il y aura bien un moment où je remarquerai que mon temps est compté, lâche-t-il. Mais aujourd'hui, je suis aussi motivé que jamais."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Genève-Servette s'incline 2-1 après prolongations face au HC Lugano

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(KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi)

Après le match marathon de samedi soir, achevé après 114 minutes et 56 secondes de jeu, Genève-Servette se rendait mardi soir à Lugano pour l'acte IV de ce quart de finale des playoffs 2023.  Des Grenat qui s'inclinent 2-1 après 1'18'' de jeu dans la prolongation et voit Lugano égaliser 2-2 dans la série. L'acte V, qui s'annonce bouillant et décisif, se tiendra vendredi aux Vernets. 

Principal changement dans le clan genevois, Robert Mayer qui prend la place de Gauthier Descloux (très bon dans les trois premiers actes) entre les poteaux du GSHC. A noter aussi l'absence de Benjamin Antonietti, annoncé malade pour cet acte 4.

Une rencontre qui a démarré sur les chapeaux de roue pour les Grenat, omniprésents dans la zone luganaise dans les premières minutes. Une domination qui sourit aux Genevois avec l'ouverture du score tombée après 2 minutes 13 grâce à Linus Omark. Le Suédois, qui n'avait plus marqué depuis 7 matchs, a pu pousser au fond un des nombreux rebonds accordés par Mikko Koskinen, le gardien luganais.

Supériorité famélique

Voir Genève-Servette mené au score a relevé presque de l'exploit puisque hormis l'acte I gagné 6-3 par les Servettiens, les Genevois n'ont eu l'avantage au score que durant 1 minute et 8 secondes entre l'acte 2 et l'acte 3. Mais l'avantage grenat n'a pas duré plus de 9 minutes. Après un peu plus de 11 minutes jouées, les Luganais ont pu égaliser sur leur 3e tir cadré de la partie, au terme d'un contre redoutablement efficace.

La deuxième période n'a pas apporté de solution, ni côté tessinois ni côté genevois. Des Grenat qui peuvent regretter les longues minutes passées en supériorité numérique. Que ce soit à 5 contre 4 ou à 4 contre 3, les habituels artificiers du GSHC n'ont pas trouvé de solution pour percer la muraille Koskinen. Comme lors de l'acte I de cette série, le score après 40 minutes est égal puisque les deux équipes se sont quittées sur le score de 1-1.

Un score inchangé après 60 minutes. Ainsi comme samedi soir, c'est la prolongation qui a décidé de l'issue de la rencontre. En faveur des Bianconeri qui s'imposent 2-1 au delà du temps règlementaire après 1 minute et 18 petites secondes de jeu.

Récapitulatif des séries finales:

Tout savoir sur les playoffs:

 

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Football

Super League: défaite par forfait pour Servette

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Alain Geiger: Servette puni pour avoir fait entrer un joueur qui ne figurait pas sur la feuille de match (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La commission de discipline de la Swiss Football League a puni Servette. Son match de Super League perdu 1-0 à domicile le 12 mars contre Lucerne a été transformé en une défaite 3-0 par forfait.

Durant cette rencontre, le club genevois avait fait entrer sur le terrain Hussayn Touati à la 75e. Mais le nom de ce joueur ne figurait pas sur la feuille de match officielle, ce qui constitue une violation de l'article 34 alinéa 4 du règlement de jeu.

Servette peut toutefois déposer un recours dans les cinq jours contre cette décision.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Dominic Stricker: 100 points pour le Graal.

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Dominic Stricker prêt pour le top 100 (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Aux portes du top 100 de l'ATP, Dominic Stricker se bat pour obtenir des points et entrer directement dans le tableau de Roland-Garros. Mais pour ça il doit gagner à Bienne.

"Je n'en fais pas une obsession. Mais le sujet est toutefois bien présent dans ma tête." Le cerveau de Dominic Stricker (ATP 118) a fait tous les calculs depuis longtemps. Il lui manque une bonne centaine de points ATP pour figurer dans le tableau principal de Roland-Garros.

Le gaucher tentera de les gagner cette semaine au Challenger de Bienne qui assure justement 100 points ATP à son vainqueur. Tête de série no 1, Dominic Stricker entrera en lice ce mardi face au Kazakh Beibit Zhhukayev (ATP 343). S'il devait échouer à Bienne, il lui resterait une dernière chance la semaine prochaine à Lille.

"Je sais ce qui m'attend, explique-t-il. Je sais que tout le monde peut battre tout le monde dans un Challenger. Je sais aussi que je joue bien depuis le début de l'année. La clé est de le faire en pleine possession de ses moyens." Le Bernois avoue, ainsi, traîner depuis des semaines une inflammation au pied qui l'a notamment diminué il y a dix jours en demi-finale du Challenger de Lugano. Comme son camarade de promotion Leandro Riedi, contraint de déclarer forfait pour les qualifications du Masters 1000 de Miami en raison d'une fracture de fatigue - le diagnostic doit toutefois être affiné -, le physique est peut-être le pire adversaire de Dominic Stricker.

"Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic"

Sur le plan du tennis, le champion juniors de Roland-Garros 2020 rallie tous les suffrages. Swiss Tennis a cru très vite en ses capacités pour le soutenir pleinement depuis des années et deux coaches de renom, l'Allemand Dieter Kindlmann et le Suédois Peter Lundgren, lui apportent désormais leur concours. Ancien mentor d'Angelique Kerber, Dieter Kindlmann est son coach principal. Quant à Peter Lundgren, qui a oeuvré on le sait aux côtés de Roger Federer et de Stan Wawrinka, il est à l'essai pour une troisième et dernière semaine. "Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic, dit-il. Il frappe à la porte du top 100. Il va d'ailleurs y entrer très prochainement. Il doit très vite nourrir l'ambition de figurer parmi les 50 premiers joueurs mondiaux."

Cette accession dans le top 100 est aujourd'hui une nécessité. Un joueur assure tous ses frais seulement s'il a l'assurance de disputer les quatre tournois du Grand Chelem. Or aujourd'hui, Dominic Stricker doit rétribuer un coach principal et peut-être un pigiste de luxe. Comme pour Roger Federer il y a plus de vingt ans, le temps est venu pour Dominic Stricker de voler de ses propres ailes sans le soutien financier de Swiss Tennis. "Oui, Dominic devient son propre entrepreneur, souligne le responsable du sport d'élite au sein de Swiss Tennis, Alessandro Greco. A lui de rétribuer ses entraîneurs désormais. Mais Swiss Tennis sera toujours à ses côtés pour lui offrir, s'il le désire, des coups de main dans le domaine de l'entraînement physique notamment."

Une réalité assimilée

Le Bernois a assimilé cette réalité économique depuis un certain temps. C'est pourquoi il avait fait le choix en décembre dernier de s'aligner en Arabie saoudite dans une exhibition lucrative qui lui a permis d'assurer ses arrières. "Cette question financière ne me prend pas la tête. Je les ai définies, dit-il avec force. Le tennis demeure ma priorité. Et je veux croire que les apports de Dieter Kindlmann et de Peter Lundgren vont m'aider à passer des paliers." Le premier est connu. Dans un monde idéal, il sera franchi dimanche après la finale du Challenger de Bienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

L'ASF va aller au bout de son contrat avec Credit Suisse

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Credit Suisse toujours sur les maillots de l'équipe de Suisse (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le logo du "Credit Suisse" continuera à figurer sur les vestes d'entraînement et les maillots des joueurs de l'équipe nationale. Cela restera ainsi pour le moment, a déclaré l'ASF.

Du moins tant que la marque "Credit Suisse" existera encore, a avancé lundi le chef de la communication Adrian Arnold avant l'entraînement public de l'équipe nationale à Bâle.

Cette déclaration montre qu'il y a encore beaucoup de questions ouvertes concernant cette collaboration. Depuis 1993, le Credit Suisse est le sponsor principal de l'ASF et soutient non seulement l'équipe A, mais aussi toutes les équipes nationales de la relève avec des contributions considérables. Le contrat actuel court jusqu'au 30 juin 2024. "Nous avons eu de bonnes discussions avec nos contacts au CS, qui nous ont assuré que les contrats existants seraient honorés", a expliqué A. Arnold.

La suite des événements reste ouverte. "Nous souhaiterions que le partenariat se poursuive par la suite, sous quelque forme que ce soit", a fait savoir l'ASF. Des signaux positifs ont été émis quant à la poursuite de la collaboration. Mais tout est encore trop frais pour se fendre de déclarations fermes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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