Défi réussi pour Noam Yaron! Le Vaudois est parvenu à boucler son Odyssée des Lacs mercredi soir.
Il a traversé à la nage les 5 plus grands lacs suisses: 188 km en 60 heures 40 minutes et 55 secondes, avec à la clé plusieurs records. Ce défi était porteur d’un message écologique en faveur de la préservation des eaux. L’aventure s’est terminée mercredi soir avec le lac de Neuchâtel, où le Vaudois s’est retrouvé dans des conditions océaniques, avec des vagues de plus de 2 mètres.
Nous avons demandé à Noam Yaron comment il se sentait après ces 11 jours de folie :
Le sociétaire de Genève Natation a réalisé le meilleur temps dans chacune des courses dans lesquelles il s'est aligné lors du 56e Challenge International de Genève. Nils Liess s'est également mis en évidence.
Le cinquante-sixième Challenge International de Genève s’est terminé dimanche. Et comme les Aigles dans la patinoire voisine, Roman Mityukov a volé de victoire en victoire de vendredi à dimanche à la Piscine des Vernets. Tout ça, en ayant passé trois examens à l’Université au cours de la semaine précédente. Pourtant, il n’est pas entièrement satisfait.
L'étudiant en droit est préqualifié pour les championnats du Monde, ce qui signifie que les minima qu'il doit réaliser sont moins difficiles à atteindre.
Aux Vernets, il s'est aligné sur cinquante - formule australienne à élimination directe - et cent mètres nage libre ainsi que sur cent et deux cents mètres dos. Soit neuf courses au total. Cette saison toutefois, il compte se focaliser sur sa discipline de prédilection, soit le deux cents mètres dos, sans pour autant délaisser les autres disciplines. Avec une idée en tête: améliorer son départ et ses coulées.
Au-delà des performances réalisées, l'essentiel est qu'il a surmonté ses difficultés de l'an passé. Le perfectionnisme dont il fait est un plus également.
Les autres nageurs du club des Vernets ont également réussi de bonnes performances. Un bilan positif et d'excellentes perspectives aux yeux du coach responsable qui se projette déjà sur les championnats de Suisse mi-mars aux Vernets. Reste à savoir quels sont les objectifs de temps requis.
Le Challenge International de Genève vit sa première édition post-covid. La participation repart à la hausse : 350 nageurs sont présents aux Vernets lors des trois jours de compétition.
Pour la première fois depuis trois ans, le Challenge International de Genève bénéficiera d’une forte participation grâce à la levée complète des restrictions liées au coronavirus avec la présence de trois-cent cinquante nageurs en provenance d'une dizaine de pays. Un changement très important par rapports aux années précédentes.
Nicolas Tcheng
Direction générale de Genève Natation
Nicolas TchengDirection générale de Genève Natation
Nicolas TchengDirection générale de Genève Natation
Mais si les organisateurs sont soulagés, il n’y a pas que des avantages à cette situation. Des meetings ayant davantage que celui de Genève renaissent de leurs cendres attirant bon nageurs vers d'autres cieux.
Nicolas Tcheng
Direction générale de Genève Natation
Nicolas TchengDirection générale de Genève Natation
Nicolas TchengDirection générale de Genève Natation
Les courses débutent vendredi matin (9h) à la Piscine des Vernets pour se terminer dimanche. Parmi les têtes d’affiche, Jeremy Desplanches sera présent vendredi et samedi…
Près de 4000 nageurs se sont jetés à l'eau ce week-end à l'occasion de la traditionnelle Coupe de Noël dans la rade de Genève. Pour cette 84e édition, qui a battu tous les records de fréquentation, la température de l'eau se situait entre 8 et 9 degrés.
Le thermomètre affichait 8,8 degrés samedi et 8,6 degrés dimanche. Cette légère baisse était due à la bise qui a agité les flots et refroidi l'atmosphère dimanche. "Nous sommes ravis d'avoir pu animer la rade pendant ces deux jours", a relevé Daniel Béran, directeur marketing bénévole pour la Coupe de Noël.
La foule était au rendez-vous pendant tout le week-end pour encourager et admirer ces nageurs courageux mais un peu givrés. Les catégories humoristiques avaient la cote avec 3500 personnes inscrites alors que les catégories compétition rassemblaient 500 sportifs. La parité entre les femmes et les hommes était assurée. "Le taux de désistement est faible: moins de 5%", estime D. Béran.
Les premières séries se sont élancées samedi matin dès 9h00 pour nager 100 mètres le long du Jardin Anglais. Le speaker réchauffait l'ambiance matinale un peu fraîche surtout au moment de s'asperger avec des seaux d'eau. Des cris et des rires accompagnent ce moment qui précède le plongeon, pour les plus téméraires et le saut pour les plus traditionnels.
De la bise et des vagues
Comme chaque année, les participants ont rivalisé d'originalité avec leurs déguisements. Le public a pu ainsi admirer des Egyptiens, des Minions, beaucoup de Pères Noël mais aussi des canards, des méduses et des pirates. L'objectif étant tout de même de pouvoir nager correctement avec son déguisement.
Cette manifestation, classée dangereuse par la Brigade de la navigation, est strictement encadrée. Des bateaux de sauvetage, de la police et des pompiers veillaient à la sécurité des nageurs. Des plongeurs étaient aussi présents, de même que des samaritains à la sortie de l'eau. Une quinzaine de nageurs un peu paniqués par les vagues le samedi ont été pris en charge par les sauveteurs, sans aucune gravité.
Dans la joie et la bonne humeur
Créée en 1934, la Coupe de Noël est la plus ancienne compétition sportive genevoise. C'est le rendez-vous des habitués, mais les débutants sont nombreux à l'image de Remy et de ses acolytes moniteurs sportifs.
Tout commence dans le bateau Genève d'où les participant-e-s arrivent et repartent. Etape numéro deux la chambre d'appel, les "givrés" attendent le signal du départ donné par le speaker, l'inamovible Jeremy Riser.
Ensuite, tout ce beau monde se dirige vers le ponton. Avant de plonger dans le Lac, un bon seau d'eau sur la tête précède le plongée (même si certain-e-s préfère descendre par la petite échelle). Le but : éviter un choc thermique, trop violent.
Au niveau sportif, la course a été remportée par Yanouck Tyriseva du Genève Natation en 59''30. Il signe sa quatrième victoire dans cette épreuve. Chez les dames, c'est Emma Onolfo également de Genève Natation, qui a gagné en 1'04''25, battant au passage le record féminin, devant sa coéquipière Gaia Rasmussen.
Willem Suringar, doyen de la Coupe, habitué de longue date, avait quatre-vingts huit ans, il a nagé la distance de cent mètres en un peu plus de neuf minutes.
A l'arrivée, tous les nageurs reçoivent un thé chaud, très sucré avec une plaque de chocolat. Les adeptes récent-e-s sont ravis des bienfaits procurés par le fait de nager régulièrement en eau froid.
Dernière étape, le jacuzzi, dont s'occupe Alain, un bénévole spécialisé dans cette tâche. Son rôle: maintenir l'eau à 37,5° grâce à un fourneau chauffé au bois.
Parmi les adeptes, on trouve Lila la Méduse, qui en est à sa deuxième participation, était davantage prise dans l'ambiance que préoccupée par la température de l'eau.
Les organisateurs réfléchissent déjà à la quatre-vingt-cinquième édition, une course sur cinq cents mètres réservée aux plus aguerris, comme c'est le cas tous les cinq ans, est d'ores et déjà prévue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Jérémy Desplanches (200 m 4 nages) et Roman Mityukov (100 m dos) ont décroché un ticket de finaliste.
Jérémy Desplanches sera bien présent au rendez-vous de la finale du 200 m 4 nages mercredi (18h37). Mais le Genevois de 28 ans a joué à se faire peur en demi-finales. En tête de la première demi-finale après 150 mètres, le double médaillé européen (or en 2018, argent en 2021) a en effet relâché son effort en crawl.
Beaucoup trop d'ailleurs, puisqu'il a terminé 4e en 1'59''53, à 0''01 de la 2e place occupée conjointement par l'Israélien Ron Polonsky et l'Italien Alberto Razzetti. "Le but était de m'économiser. Mais c'était un plan foireux. Si j'étais passé à la trappe pour un centième, j'aurais eu les boules", a-t-il lâché.
"Les demi-finales, c'est un truc que je déteste. Je me suis fait peur, mais heureusement ça passe", a encore souligné au micro de la RTS le médaillé de bronze olympique, qui devra probablement réussir un chrono proche de 1'57'' pour cueillir une cinquième médaille sur la scène internationale mercredi.
Nouveau RS pour Mityukov
Roman Mityukov a lui aussi signé le 5e temps des demi-finales, sur 100 m dos. Mais le Genevois de 22 ans a sorti le grand jeu mardi soir, améliorant de 0''12 son record national pour le porter à 53''75. Il devra certainement "exploser" cette marque mercredi en finale (18h10) pour s'approcher du podium.
Jérémy Desplanches a assuré sans trembler sa qualification pour les demi-finales du 200 m 4 nages aux Européens en grand bassin de Rome. Le Genevois a terminé 8e des séries mardi matin.
Le double médaillé européen (or en 2018, argent en 2021) a nagé en 2'01''47, loin de ses standards, pour prendre la 2e place de la troisième et dernière série. Il devra en faire plus dès 19h36 en demi-finales, mais ne devrait pas trembler pour se hisser en finale.
Deuxième Suisse engagé dans cette épreuve, Marius Toscan (20e en 2'06''03) a en revanche échoué. Le meilleur temps des séries a été l'oeuvre du Portugais Gabriel Jose Lopes (1'58''94), seul nageur à être passé sous les deux minutes.
Roman Mityukov s'est quant à lui qualifié avec brio pour les demi-finales du 100 m dos en signant le 4e temps des séries. Le Genevois a nagé en 54''01, à 0''14 de son record national. Le meilleur chrono a été l'oeuvre de l'Italien Thomas Ceccon (53''71).
Mamié et Borer OK
Sacrée sur 200 m brasse lundi soir, Lisa Mamié a par ailleurs décroché sans briller sa place en demi-finales du 50 m brasse. La Zurichoise a obtenu le 14e des 16 tickets attribués, en 31''72, à plus d'une demi-seconde de son record de Suisse (31''17).
Fanny Borer disputera en outre les demi-finales du 200 m papillon mardi soir. La Vaudoise a arraché le 15e ticket, en 2'16''91. Annina Grabher (18e en 2'18''91) et Tamara Schaad (19e en 2'19''00) ont en revanche échoué dans ces séries.