Servette défie le FC Lugano, détenteur du trophée en demi-finales de la Coupe de Suisse mercredi soir (20h15) à la Praille. Les joueurs d'Alain Geiger veulent plus que jamais se qualifier pour la finale après 22 ans d'attente. Des interrogations demeurent quant au onze de départ...
Servette défie le FC Lugano mercredi soir (20h15) au Stade de la Praille. Objectif: une place en finale de la Coupe de Suisse ! Une finale que les Servettiens attendent depuis vingt-deux ans
Ceux-ci sont pleine confiance après leur victoire (2-1) sur les Young Boys, leaders du championnat, samedi dernier.
Mais rien ne sera facile face aux détenteurs du trophée, car le jeu des Tessinois ne convient pas aux joueurs d'Alain Geiger. Mais le mentor valaisan de la Praille se veut ambitieux et déterminé, même s'il reste prudent.
A quelques heures du coup d'envoi, des interrogations demeurent quant au onze de départ. Qui de Frick ou d'Omeragic jouera dans les buts? Ce dernier a toujours été aligné en Coupe jusqu'à présent, mais le capitaine est pleine forme et il a réalisé quelques arrêts déterminants face aux Young Boys. Mardi, Geiger n'a voulu donner aucune indication à ce sujet. En défense centrale, Vouilloz était titulaire lors des derniers matches, mais Rouiller connaît bien le FC Lugano pour y avoir joué et il a pour lui une solide expérience.
Bedia d'entrée
Dans le compartiment offensif enfin, de nombreuses options s'offrent au coach grenat qui devrait selon toute vraisemblance titulariser Bedia, auteur samedi de son cinquième but depuis le début de l'année à la Praille, même si Crivelli a purgé sa suspension. Pour le reste, l'entrée des plus réussies du trio Touati - Valls - Pflücke qui ont tous trois apporté une contribution lors des vingt dernières minutes samedi lors de la victoire sur les "jaunes et noirs" bernois rebat les cartes. Vaut-il mieux leur donner leur chance d'entrée ou au contraire compter sur eux comme joker? Il y a une vingtaine d'années, Lucien Favre, le dernier entraîneur grenat à avoir soulevé le trophée Aurèle Sandoz, avait coutume de dire qu'il fallait "penser sur nonante minutes"...
Le Servette FC a obtenu un point jeudi soir à la Praille face à Lucerne (2-2). 9e but pour Kutesa au terme d'une magnifique action collective.
Servette n’a pu faire mieux que match nul face à Lucerne jeudi soir au Stade de la Praille (2-2). Une déception dans la mesure où les «grenats» ont encaissé des buts évitables alors qu’ils semblaient avoir la maîtrise du jeu. Retour sur cette partie avec le défenseur genevois Théo Magnin.
Theo Magnin
Arrière latéral du Servette FC
Theo MagninArrière latéral du Servette FC
Theo MagninArrière latéral du Servette FC
Mais les Servettiens auraient même pu perdre la partie. Ayant encaissé un deuxième lucernois à un quart d’heure de la fin, ils sont parvenus à égaliser une minute plus tard au terme d’une magnifique action conclue par Kutesa, auteur pour l’occasion de son neuvième but de la saison…
Reste à savoir si c’est un point de gagné ou deux points perdus.
Servette a été accroché 2-2 au Stade de Genève par Lucerne lors de la 12e journée de Super League. Les Grenat perdent ainsi la tête du classement au profit du FC Zurich qui est en tête grâce à une meilleure différence de buts.
Les joueurs de Thomas Häberli ont pourtant nettement dominé avant la pause et auraient pu voire dû se mettre à l'abri. Ils ont ouvert le score après une belle action collective conclue par Stevanovic (29e). Mais les visiteurs ont égalisé contre le cours du jeu sur une tête de Jaquez (37e).
Les débats se sont un peu équilibrés ensuite. A peine entré sur la pelouse, Spadanuda a donné l'avantage aux Lucernois (77e). L'inévitable Kutesa a permis à Servette de revenir peu après (79e).
Dans l'autre rencontre de la soirée, les Grasshoppers et le FC Lugano se sont séparés sur un nul 1-1. Les Sauterelles ont mené par Muci (30e) alors que les Tessinois ont répliqué par Aliseda (52e).
Au classement, Zurich (différence de buts: +7) et Servette (+3) comptent 24 points. Lugano suit à deux longueurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
22 ans après sa dernières victoire, l'Equipe de Suisse féminine a battu la France (2-1). Un but d'anthologie de Naomi Luyet a donné la victoire aux joueuses helvétiques.
L’Equipe de Suisse s’est offert une victoire de prestige sur la France (2-1) mardi soir au Stade de Genève. Les Suissesses l’ont emporté grâce à un but d’anthologie de Naomi Luyet (18 ans): la frappe enroulée de la Valaisanne des Young Boys a terminé sa course dans la lucarne en heurtant au passage la barre transversale.
Cela faisait vingt-deux ans (14.08.02) que l’Equipe de Suisse n’avait plus battu la France. Or, certaines joueuses comme Iman Beney n’étaient pas nées à ce moment-là. Elle nous dit ce que cette victoire représente pour elle...
Iman Beney
Attaquante de l'Equipe de Suisse
Iman BeneyAttaquante de l'Equipe de Suisse
Iman BeneyAttaquante de l'Equipe de Suisse
Mais ce ne sont pas uniquement les qualités offensives des footballeuses helvétiques qui ont permis d’obtenir cet excellent résultat. Leur performance défensive est à souligner également. Sandrine Mauron, joueuse de milieu de terrain, nous dit quelle était l’idée que la coach nationale Pia Sundhage avait derrière la tête…
Sandrine Mauron
Demi de l'Equipe de Suisse
Sandrine MauronDemi de l'Equipe de Suisse
Sandrine MauronDemi de l'Equipe de Suisse
A noter que dix mille huit cents personnes ont assisté à cette partie.
Naomi Luyet a choisi le bon moment pour inscrire son premier but en sélection. La Valaisanne de 18 ans a donné la victoire 2-1 à la Suisse face à la France à Genève devant 10'800 spectateurs.
A la 54e minute, la joueuse des Young Boys a armé une frappe enroulée du droit à l’orée de la surface. Elle n’a laissé aucune chance à la gardienne Constance Picaud pour offrir à la Suisse une victoire qui fera non seulement date, mais qui doit lui insuffler un tout nouvel élan avant "son" Euro de juillet prochain.
Quatre jours après le 1-1 contre l’Australie, cette victoire démontre bien que la Suisse, sous la férule de Pia Sundhage, n’a plus rien à voir avec celle de 2023 qui était le plus souvent incapable de porter le danger dans les trente derniers mètres. Oui, cette équipe de Suisse a les moyens de tenir les premiers rôles à l’Euro.
Une victoire espérée depuis 22 ans
Cette première victoire contre la France depuis... vingt-deux ans s’est dessinée avec l’ouverture du score de Ramona Bachmann à la 25e minute. Celle qui honorait sa... 150e sélection a transformé imparablement un penalty dicté pour une main de Kelly Gago. Cette même Kelly Gago devait toutefois égaliser à la 34e sur une action qui a vu la défense suisse prise de vitesse sur son flanc droit. Heureusement, elle ne devait plus commettre de telles erreurs pour tenir le résultat en fin de match.
On demandera aux Suissesses, à Naomi Luyer et à sa "jumelle" des Young Boys Iman Beney en particulier, d’évoluer dans le même registre le mois prochain. La Suisse recevra l’Allemagne le 29 novembre à Zurich avant de défier l’Angleterre quatre jours plus tard à Sheffield. Deux affiches de prestige pour une équipe qui n’a plus peur de rien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La route n’arrête pas de s’élever pour la Suisse. Quatre jours après avoir partagé l’enjeu avec l’Australie à Zurich (1-1), les Suissesses défient la France ce mardi à Genève.
Face à l’Australie, la Suisse a vraiment convaincu. Elle a livré une performance très aboutie dans un nouveau système qui propose désormais une défense à trois. Le retour au jeu de la capitaine Lia Wälti a fait énormément de bien. La joueuse d’Arsenal a remis sur les bons rails une équipe qui n’avait pas vraiment convaincu lors de ses dernières sorties contre la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Hongrie.
A Genève, la Bernoise et ses coéquipières se mesurent à la nation qui figure à la dixième place du classement FIFA. Après l’incroyable élimination face au Brésil lors de "son" tournoi olympique, la France est en quête de rachat. Avec un nouveau sélectionneur en la personne de Laurent Bonadei, elle entend enfin répondre aux attentes toujours aussi élevées qu’elle peut susciter. Même si l’objectif immédiat est l’Euro en Suisse en juillet prochain, les Tricolores n’entendent vraiment pas se prendre les pieds dans le tapis à Genève.
La France reste sur deux succès face à la Suisse, acquis en l’espace de trois jours en février 2021 à Metz sur un score identique de 2-0. A Pia Sundhage à ses joueuses de signer un exploit pour marquer les esprits à huit mois de l’Euro. Elles espèrent aussi que le public sera au rendez-vous pour une telle affiche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats