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Politique

Le Parlement vote 80 millions pour les infrastructures sportives

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Les aides financières de la Confédération aux infrastructures sportives constituent en moyenne 10% des investissements. Par son effet multiplicateur, elles permettent un volume total de 900 millions de francs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Confédération mettra près de 80 millions de francs pour la construction d'infrastructures sportives de 2022 à 2027. Après les sénateurs, le National a approuvé mercredi cette enveloppe réhaussée de 13 millions par rapport à ce qu'avait demandé le gouvernement.

Le Conseil fédéral avait prévu 67 millions. Mais le Conseil des Etats a complété la liste des installations à soutenir, à savoir une piscine couverte à Berne, une salle d'unihockey à Schiers (GR) et le centre sportif à Kerenzerberg (GL). Ces trois projets nécessitent un soutien de 5,5 millions francs supplémentaires. Une décision qui n'a pas été contestée par le National.

En revanche, quelques voix dissonantes se sont fait entendre concernant le crédit destiné aux autres installations sportives d'importance nationale. Les sénateurs ont décidé de le faire passer à 15 millions de francs au lieu des 7,67 millions initialement prévus.

Doubler la somme n'est pas raisonnable alors que les finances fédérales sont déjà fortement sollicitées par la pandémie, selon Andreas Gafner (UDC/BE). L'objectif est de constituer une réserve suffisante pour une interprétation plus flexible des crédits, a contré Marie-France Roth Pasquier (Centre/FR) pour la commission. Cela permet de ne pas avoir de demandes supplémentaires en cours de période.

Les députés ont finalement accepté la hausse de ce poste par 137 voix contre 42. Pour disposer d'installations sportives de qualité, il faut les soutenir, a rappelé la ministre des sports Viola Amherd, précisant que cela bénéficiait autant au sport d'élite qu'au grand public.

Fonds réaffectés

Le projet du gouvernement a également été modifié pour le cas où des projets ne seraient pas réalisés. Les crédits pourront être utilisés pour d'autres projets qui ne doivent pas nécessairement viser le même but. L'UDC s'est là aussi irritée d'un possible changement d'affectation alors que tous les projets sont régulièrement actualisés.

Ces aides font partie de la Conception des installations sportives d’importance nationale (CISIN), allouées depuis 1998. Le programme bénéficie à plusieurs disciplines et contribue à améliorer les conditions du sport d'élite et de la relève.

En moyenne, les aides financières de la CISIN constituent 10% des frais d'investissements. Le soutien de la Confédération a ainsi un impact important par son effet multiplicateur, a rappelé Marie-France Roth Pasquier. Au total, le volume d'investissements s'élève à 900 millions de francs.

Plusieurs projets soutenus

Le projet prévoit d'allouer 7,5 millions de francs pour des installations en eaux vives pour le canoë-kayak au centre national de performance à Lausanne, ainsi que pour le surf et l'aviron.

Les sports de glace seront soutenus à hauteur de 8,25 millions de francs. Les projets comprennent une patinoire à Genève, des patinoires de hockey et de curling à Lausanne et au Tessin, ainsi qu'une piste de bobsleigh à St-Moritz (GR).

Deux millions de francs seront alloués à des installations de gymnastique à Berne et à Morges (VD). La piscine de Zurich-Oerlikon et le centre régional de Wil (SG) seront soutenus à hauteur de 3 millions. Le centre de rugby à Yverdon recevra 1,6 million.

Les pistes de ski alpin à Crans-Montana (VS) et Lenzerheide (GR), de freestyle à Mettmenstetten (ZH) et dans l’Engadine, de ski nordique à Engelberg (OW), Lenzerheide, la Vallée de Conches (VS) et Kandersteg (BE) recevront 15,83 millions au total.

En outre, 6,15 millions de francs iront à des salles pour les sports de balle à Schaffhouse, Berne et Frauenfeld. Au Tessin, une salle polyvalente pour le cyclisme sur piste et l'athlétisme recevra 5 millions. Enfin, les centres sportifs du Cornaredo à Lugano et de Gründenmoos à St-Gall bénéficieront de 10 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Le National maintient 1,15 milliard pour alléger la dette des CFF

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Les CFF ont enregistré de grosses pertes durant la pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit verser 1,15 milliard de francs aux CFF pour compenser les pertes subies durant la crise du Covid-19. Le National a maintenu lundi sa première décision alors que le Conseil des Etats n'a pas confirmé ce montant.

Par 97 voix contre 92, les députés ont confirmé le versement de 1,15 milliard de francs. Le PLR et l'UDC proposaient 600 millions. Pour Martin Candinas (Centre/GR), "les CFF ont besoin d'être en bonne santé financière pour être forts". Il s'agit de garder le cap et ne pas faire dérailler les CFF.

Le montant correspond aux pertes du trafic grandes lignes que les CFF ont subies durant la pandémie, a rappelé Jon Pult (PS/GR). La majorité s’est ralliée à la version du Conseil fédéral.

Cet apport unique en capital correspond au mandat que lui a donné le Parlement, a rappelé la cheffe du Département fédéral des finances Karin Keller Sutter. Ce versement unique permettra de réduire l’endettement net de la compagnie.

Le Conseil des Etats doit à nouveau se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Budget: le Conseil fédéral veut s'appuyer sur une large base

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"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a indiqué la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral souhaite prendre des décisions d'économies pour stabiliser le budget de la Confédération en s'appuyant sur une large base, a déclaré lundi Viola Amherd devant les médias. Elle s'exprimait après les deux premières tables rondes prévues sur le sujet.

Après qu'un groupe d'experts a présenté jeudi un rapport contenant plus de 60 mesures pour alléger le budget de la Confédération, ces tables rondes étaient destinées l'une aux partenaires sociaux, l'autre aux partis. Plusieurs ministres y ont participé.

"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a précisé la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter.

"C'est confidentiel", a répondu Mme Amherd à une question. "Tout le monde doit pouvoir s'exprimer librement".

Une troisième discussion avec les représentants des cantons doit avoir lieu mardi. Le Conseil fédéral prendra ensuite des décisions et mettra un projet en consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des armes à sous-munitions utilisées par quatre pays depuis 2023

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Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets de la décision lituanienne de se retirer de la Convention d'interdiction de cet armement. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quatre pays, la Russie, l'Ukraine, la Birmanie et la Syrie, ont utilisé depuis 2023 des armes à sous-munitions. Sans surprise, l'Ukraine a fait face au plus grand nombre de victimes pour la seconde année consécutive, affirme un rapport publié lundi à Genève.

Aucun des pays en cause n'est l'un des 112 Etats parties à la Convention d'interdiction. Les civils constituaient 93% des 219 victimes l'année dernière identifiées dans neuf pays et les enfants près de la moitié des tués et des blessés, affirme l'Observatoire des armes à sous-munitions.

En Ukraine, plus de 1000 personnes ont été tuées ou blessées par cet armement depuis le début de la guerre il y a deux ans. Les restes d'armes à sous-munitions affectent davantage de terres agricoles que les mines antipersonnel et les mines antivéhicules réunies.

Au total, 28 pays ou territoires sont contaminés ou pourraient l'être. Parmi eux figurent dix Etats parties à la Convention. L'année dernière, moins de terres ont été dépolluées par rapport à l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ONU appelle le monde à "se réveiller" sur les droits humains

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk est notamment inquiet de la situation en Ukraine et au Soudan. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk appelle à "se réveiller" face à la "nouvelle normalité" inquiétante sur les droits humains. Lundi à Genève, il a aussi estimé que le monde ne pouvait "laisser continuer" la guerre au Soudan.

"Nous pouvons soit continuer sur notre voie actuelle, une dangereuse nouvelle normalité", a affirmé l'Autrichien au début de cinq semaines de travaux du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. "Ou nous pouvons nous réveiller et changer les choses pour le meilleur, pour l'humanité et pour la planète", a ajouté celui qui est à mi-mandat.

Et de dénoncer les affrontements militaires qui se multiplient, la désinformation, le changement climatique qui affecte les plus vulnérables, les attaques contre le multilatéralisme ou les nombreuses violations. "Cela ne peut être le monde que nous voulons", selon lui.

Le Conseil a observé une minute de silence après le décès de l'ambassadrice péruvienne à l'ONU à Genève Ana Cecilia Gervasi. Celle-ci avait auparavant été ministre des Affaires étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Equateur teste une centrale flottante face à la crise énergétique

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Le navire-centrale de Karpowership peut produire 100 mégawatts d'électricité (archives). (© KEYSTONE/EPA/NABIL MOUNZER)

L'Equateur a commencé dimanche à tester une centrale électrique flottante, pouvant produire 100 mégawatts d'électricité, a indiqué Rafael Quintero, le vice-ministre de l'électricité et des énergies renouvelables. Le pays connaît une grave crise énergétique.

"Après cette période de test, qui ne devrait pas durer plus de deux jours, nous aurons deux autres jours de fonctionnement expérimental au cours desquels 100 mégawatts devraient être distribués de manière régulière et entrer ensuite en fonctionnement commercial", a-t-il déclaré.

Le secteur de l'électricité est en état d'urgence depuis le mois d'août en Equateur en raison d'une sécheresse prolongée, de réservoirs hydroélectriques à leur minimum et de la vétusté de ses infrastructures.

Le navire-centrale, de la société turque Karpowership, un fournisseur d'électricité d'urgence également présent dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, est arrivé en Equateur en août et est ancré dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest).

Pannes électriques de 13 heures

"Nous allons faire fonctionner près de 1200 mégawatts dans les prochains mois" pour couvrir le déficit énergétique du pays, a ajouté le ministre depuis Guayaquil.

En avril, l'Equateur a connu des pannes d'électricité pouvant durer jusqu'à 13 heures, les réservoirs de plusieurs centrales hydroélectriques étant au plus bas. A la mi-juin, le pays a connu une panne généralisée causée par la défaillance d'une ligne de transmission.

Samedi, une "erreur humaine", selon M. Quintero, a provoqué une panne d'électricité d'environ quatre heures dans plus d'une dizaine de provinces.

Le vice-ministre a également appelé les industries et les entreprises disposant de centrales électriques à éviter d'utiliser l'électricité produite par le système national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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