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Coupe du Monde: une répétition générale ratée pour les Helvètes

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Le défenseur ghanéen Mohammed Salisu - n°4 - s'élève plus haut que tout le monde pour ouvrir le score d'une tête lobée: le capitaine Granit Xhaka, n°10, Denis Zakaria, n°6, le gardien Yann Sommer - en orange - et Haris Seferovic, n°9, sont impuissants (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON).
Après trois victoires de rang, l'Equipe de Suisse a calé à Abou Dhabi. Elle s’est inclinée 2-0 devant le Ghana à une semaine de son entrée en lice dans la Coupe du monde.

Battue sur des réussites de Moammed Salisu à la 70e et d’Antoine Semenyo à la 74e, toutes deux favorisées par des largesses défensives, les Helvètes ne se sont pas vraiment rassurés lors de cet unique test avant la rencontre cruciale du jeudi 24 novembre (11h) contre le Cameroun. Malgré une occasion en or pour Breel Embolo juste avant la pause, cette défaite répond à une certaine logique. Les Ghanéens ont su mieux composer avec les conditions extrêmes de cette rencontre, jouée sous une température qui avoisinait au coup d’envoi les 35 degrés.

Y. Sommer: l'ombre d'un doute

Le gros point noir de l’après-midi dans le camp suisse réside dans les doutes suscités par la performance de Yann Sommer. Avec une responsabilité engagée sur les deux buts ghanéens, le Bâlois fut très loin de signer un retour gagnant. Jamais réellement sollicité avant la 70e minute, il a manqué de résolution sur les deux actions fatidiques. Sa volonté de défendre sa ligne à tout prix lui a joué un tour pendable sur le 1-0. Sur le 2-0, sa sortie ne fut pas des plus franches pour offrir un rebond heureux à l’adversaire. Le héros de l’Euro a une semaine devant lui pour retrouver ses repères après un mois sans jouer en raison de sa blessure à la cheville gauche. Sa titularisation ne fait. en effet, aucun doute, Murat Yakin a tenu à fermer tout de suite l'idée d'un débat sur son rang de no 1. "Il a joué 90 minutes. A mes yeux, l'essentiel est bien là", souligne-t-il.

Une première en 3-5-2

Murat Yakin avait bien arrêté le choix d'une défense à trois qu'il n'avait plus adoptée depuis son baptême du feu à la tête de la sélection contre la Grècel, le 1er septembre 2021. Cette organisation était dictée à la fois par les circonstances - l'absence de Ricardo Rodriguez pour motif de précaution - et sans doute par le souci de brouiller les cartes à une semaine de l'entrée en lice en Coupe du monde. "Mais nous reviendrons à une défense à quatre contre le Cameroun", assure-t-il.

Embolo malheureux à la finition

Dans un match sans réelle intensité, il est ardu de savoir si cette défense à trois avec Manuel Akanji, Fabian Schär et Eray Cömert, offre plus de réelles garanties. Les deux grosses occasions concédées en première période le furent sur deux balles arrêtées, une tête d'Inaki Williams (31e) et une volée de Rahman Baba (43e). Mais la plus belle chance avant la pause fut pour la Suisse à la 44e minute avec un mouvement splendide gâché malheureusement à la finition par Breel Embolo.

 

A cours de compétition, Xherdan Shaqiri a souffert de la chaleur jeudi à Abu Dhabi face au Ghana. Cela ne l'a pas empêché de signer un autographe à la juge de touche (© KEYSTONE/Laurent Gilliéron).

 

Occasion en or pour Okafor

A la reprise, Murat Yakin lançait, sans toucher à son 3-5-2, Nico Elvedi, Michel Aebischer et Noah Okafor dans la fournaise. Lancé par Shaqiri, Okafor était tout près de débloquer le score à la 48e. Peu après l'heure de jeu, ce fut au tour de Christian Fassnacht et de Renato Steffen d'entrer en jeu. Les deux joueurs de Super League prenaient alors le rôle des pistons dévolu à Silvan Widmer et à Ruben Vargas sans être en mesure toutefois d’insuffler l'élan espéré. L’ultime changement à la 65e minute voyait Haris Seferovic relayer Schär, ce qui conduisait au recul de Zakaria en défense centrale. Chère à Murat Yakin, la notion de flexibilité a vraiment pris tout son sens à Abou Dhabi. Pas sûr toutefois qu’innover ainsi à la veille d’une Coupe du monde soit vraiment pertinent.

 

Peu nombreux, mais très bruyants, les supporters des "Black Stars" étaient en liesse jeudi après les deux buts marqués par Salisu et Semenyo (© KEYSTONE/Laurent Gilliéron).

 

Calmer le jeu

Murat Yakin, Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri n'avaient qu'un seul message à délivrer après le coup de sifflet final contre le Ghana: il convenait de calmer le jeu.

"Ce n'était qu'un match amical. Le résultat était secondaire", déclare Murat Yakin. "L'important était de sortir de ce match sans aucun blessé", glisse pour sa part Granit Xhaka. Quant à Xherdan Shaqiri, il assure que l'équipe de Suisse "sera prête" pour la rencontre contre le Cameroun jeudi prochain.

"L'essentiel était de retrouver le rythme, de bien gérer le temps de jeu des joueurs et de s'habituer à la chaleur. On la ressent différemment ici qu'en Europe, explique Murat Yakin. On a joué à l'heure qui sera celle du coup d'envoi à Doha contre le Cameroun. Il y avait une sorte de routine à trouver. Pendant une heure, le contenu m'a plu. Après avec tous les changements, ce fut peut-être plus laborieux."

Cette défaite n'ébranle pas les certitudes du coach national qui reviendra à une défense à quatre contre le Cameroun. "J'ai fait le choix de jouer à trois derrière en raison principalement de l'absence de Rodriguez. Mais notre système de jeu s'articule bien avec quatre défenseurs. Je remarque par ailleurs que nous avions de la peine à enclencher la machine comme ce fut le cas cet été lors de la Ligue des Nations, souligne-t-il. Nous avons une semaine devant nous pour monter en puissance. Nous sommes dans les temps. Et à Doha, le stade sera plein et il y aura l'adrénaline qu'il faudra pour aller chercher les trois points."

La performance de Yann Sommer, coupable sur les deux buts, ne l'inquiète pas outre mesure. "Yann ne peut pas faire grand-chose sur les deux buts, avance-t-il pour fermer d'entrée la porte à toute polémique. Sa cheville a tenu. Il s'est prouvé à lui-même qu'il pouvait à nouveau tenir sa place sur 90 minutes."

 

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Football

Une anomalie à corriger

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La Suisse veut poursuivre le redressement entamé contre le Bélarus (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Trois jours après avoir battu 5-0 une équipe qui jouerait le maintien en Super League, la Suisse accueille à Genève un adversaire tout heureux d'avoir partagé à domicile l'enjeu avec le Kosovo.

Le tour préliminaire de l'Euro 2024 ne provoque pas encore le grand frisson.

Murat Yakin et ses joueurs n'auront toutefois pas le droit à l'erreur ce mardi face à Israël. Après la promenade de Novi Sad contre le Bélarus dans une rencontre qui risque de ne pas être comptabilisée dans le classement de ce groupe I en raison du soutien à la Russie du régime de Minsk dans la guerre en Ukraine mais qui a permis à Renato Steffen d'écrire une page d'histoire avec son hat-trick parfait, la Suisse se doit de vaincre. Pour marquer d'entrée de jeu son empreinte dans ce tour préliminaire et, bien sûr, pour être en phase avec l'objectif avoué: gagner les dix rencontres de cette campagne. Elle espère remporter le deuxième dans un stade qui ne laissera pas apparaître des vides béants. Les 11'500 billets vendus jusqu'à lundi ne préfigurent malheureusement pas un immense succès populaire pour cette rencontre.

S'il reconnaît ne pas être féru de statistiques, Murat Yakin ne doit certainement pas ignorer que la Suisse n'a encore jamais battu Israël en quatre rencontres officielles. Que c'est justement contre cet adversaire que le Bâlois avait honoré sa 49e et dernière sélection le 9 octobre 2004 à Tel Aviv. Sorti peu après l'heure de jeu sur blessure, le défenseur n'avait pas vraiment rayonné lors de ce match conclu sur un score de 2-2.

La troisième "force"

Le temps est donc venu corriger enfin cette anomalie face à une sélection qui occupe le 76e rang du classement FIFA, mais qui se profile comme la troisième "force" de ce groupe I derrière la Suisse et la Roumanie, mais devant le Kosovo, le Bélarus et Andorre. Israël ne s'est jamais hissé dans une phase finale depuis son affiliation à l'UEFA en 1994. Les Israéliens restent toutefois sur une dernière campagne réussie avec une promotion en Ligue A de la Ligue des Nations dans un groupe qui comprenait l'Islande et l'Albanie. Dans l'équipe appelée à affronter la Suisse, on ne trouve qu'un seul joueur qui évolue régulièrement dans l'un des cinq grands championnats en la personne du demi de Fulham, Manor Solomon.

"Il est clair que l'issue de cette rencontre est entre nos mains. A nous de faire le nécessaire contre une équipe qui joue un football très offensif avec deux latéraux qui sont presque des attaquants, souligne Murat Yakin. Je demanderai à mes joueurs de presser l'adversaire tout de suite". Le sélectionneur devrait reconduire le onze victorieux même si, dit-il, la réflexion est ouverte pour donner davantage de punch à son flanc droit.

Buteur à Novi Sad, Zeki Amdouni devrait ainsi à nouveau sortir du banc pour insuffler, faut-il l'espérer, le même élan qu'en Serbie. "Il est important que des joueurs comme Amdouni bénéficient aujourd'hui déjà d'un temps de jeu conséquent, souligne Murat Yakin. Il ne faut pas les lancer seulement le jour où les circonstances l'exigeront." Le discours vaut également pour Fabian Rieder. Le buteur du FC Bâle et le joyau des Young Boys sont appelés à tenir un rôle en vue dans cette campagne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Equipe de Suisse

Les Helvètes joueront contre Israël comme à Novi Sad

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Pas question de changer un système qui marche : le coach national Murat Yakin, en noir, reste fidèle au système de jeu appliqué à Novi Sad face à la Biélorussie (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Le coach national Murat Yakin n'entend rien changer à un dispositif tactique qui marche : la sélection helvétique jouera contre Israël mardi soir (20h45) à Genève avec le même système de jeu que contre la Biélorussie à Novi Sad...

L’Equipe de Suisse retrouve le Stade de la Praille qui lui a si bien réussi au cours des deux dernières décennies - une seule défaite en juin dernier face à l'Espagne (0-1) - contre Israël mardi soir (20h45) à l’occasion de son deuxième qualificatif de l’Euro.
La large victoire 5-0 sur la Biélorussie est idéale pour lancer cette campagne qualificative.
Le coach national Murat Yakin qui a aligné un 4-3-3 (quatre défenseurs, trois demis, trois attaquants) samedi à Novi Sad compte garder le même système de jeu sans procéder à des modifications.

Murat YakinCoach national de l'Equipe de Suisse

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Equipe de Suisse

Quand la réalité dépasse la fiction: 3 buts de Steffen à Novi Sad

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A l'image de Ricardo Rodriguez, les Helvètes n'ont pas perdu la boule: ils se sont largement imposés sur la pelouse bosselée du Stade Karageorge de Novi Sad (© KEYSTONE/AP Photo/Darko Vojinovic)

Les Helvètes ont très nettement gagné face à la Biélorussie (5-0) samedi à Novi Sad (Serbie) leur premier match qualificatif en vue de l'Euro dont la phase finale se jouera l'an prochain en Allemagne. Renato Steffen a marqué 3 fois en moins d'une demi-heure!

S'il y a bien un scenario auquel peu d'observateurs s'attendaient c'est celui-là: trois buts de Renato Steffen. En moins d'une demi-heure qui plus est. Habituellement demi extérieur plutôt offensif, latéral à la Coupe du Monde au Qatar, le gaucher du FC Lugano s'est subitement mué en renard des surfaces pour mettre fin au semblant de suspense qui régnait avant la partie. La glorieuse incertitude du sport a trouvé l'une de ses plus expressions lors d'une pluvieuse soirée dans cette Voivodine (province autonome serbe, avec une importante minorité hongroise) qui se désintéressait de l'évènement. Tout de grenat vêtus, les Biélorusses n'ont eu qu'une seule véritable occasion en tout de partie. Soixante secondes ne s'étaient pas encore écoulé quand le tir d'Uladimir  Khvashchinki a heurté la barre transversale des buts défendus par Yann Sommer. Ensuite, rideau.

3 buts venus du côté gauche

Les trois premières réussites sont toutes venues de la gauche grâce à des bons mouvements collectifs. Elles ont toutes été conclues par un Renato Steffen censé évoluer à droite. Se faisant discrètement oublier dans son rôle principal d'ailier droit, il a émergé dans un rôle secondaire qu'on lui connaissait pas jusqu'alors celui de buteur patenté avec un sang-froid à faire pâlir de jalousie un Filippo Inzaghi ou plus près de nous, un Harry Kane.

Les choix du coach

Si souvent critiqué, le coach national a encore une fois fait un choix que d'aucuns auraient qualifié de "farfelu". Sauf que l'idée en question a débouché sur une avance de trois buts avant même la demi-heure. Murat Yakin est peut-être une personnalité à part, mais il a souvent eu du succès. Personne n'attendait la titularisation de Noah Okafor à Rome contre l'Italie (1-1): un autre choix surprenant qui a permis aux Helvètes de prendre l'avantage dans le premier quart d'heure et d'obtenir un point précieux dans l'optique de la qualification pour la Coupe du Monde. Samedi, le technicien bâlois a aligné neuf joueurs de Super League. C'est assez rare pour être souligné. Et surtout, ça montre que l'Equipe de Suisse a besoin de tout le monde lors de dix matches qualificatifs pour l'Euro qui s'apparentent à autant de peaux de banane...

Amdouni marque aussi

Difficile de rêver mieux et surtout, idéal pour mettre du baume au cœur des supporters rouge à croix blanche encore meurtri après la cuisante déconvenue subie contre le Portugal au Qatar (1-6). La suite a été du même acabit avec un but du capitaine-chef d'orchestre Granit Xhaka et un autre de l'espoir genevois Zeki Amdouni. De quoi se mettre dans de bonnes dispositions avant de recevoir Israël mardi soir (20h45) au Stade de la Praille. Quant à savoir si ce large succès est à même de faire décoller la prélocation, c'est une autre histoire...

 

 

 

 

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Football

La victoire et rien d'autre pour l'équipe de Suisse

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La victoire et rien d'autre pour l'équipe de Suisse face au Bélarus (© KEYSTONE/PATRICK STRAUB)

La note artistique importe peu, seule la victoire compte: tel est le message délivré par Murat Yakin et Silvan Widmer à la veille des trois coups de la Suisse dans le tour préliminaire de l'Euro 2024.

"Nous avons cette semaine organisé un séminaire interne avec les joueurs. Nous sommes arrivés à une seule conclusion: il n'y a que les victoires qui vous font avancer !" A écouter les propos de Murat Yakin, la grande révolution n'est pas pour demain. Malgré l'humiliation du huitième de finale de la Coupe du monde, Murat Yakin restera cet entraîneur pragmatique qui ne recherche que l'efficacité quitte à dérouter parfois son monde.

Ce samedi (18h) dans le huis clos de Novi Sad face au Bélarus, le sélectionneur demandera de "faire preuve de patience face au bloc adverse et de bien défendre sur les balles arrêtées." "Nous avons étudié le Bélarus lors de ses rencontres de l'an dernier en Ligue des Nations. Comme toutes les équipes, cette sélection peut être dangereuse si on la laisse jouer, explique-t-il. A nous d'imposer notre football, de gagner les duels en un contre un et de forcer la réussite dans la surface adverse."

Trois pour une place

Breel Embolo sur le flanc - "sa blessure au genou s'est aggravée au fil des jours", précise Murat Yakin -, la Suisse devra évoluer avec un nouveau no 9 à Novi Sad. Qui tiendra le rôle du Monégasque, buteur à quatre reprises lors des six derniers matches officiels de la sélection ? "Les jeux sont encore ouverts", glisse un Murat Yakin soucieux de ne pas dévoiler trop vite ses cartes.

Ils sont trois pour cette place de no 9. Entre Noah Okafor, présent à la Coupe du monde avec un temps de jeu limité toutefois à 45 minutes, le meilleur buteur de Super League Cedric Itten et Zeki Amdouni, remarquable avec le FC Bâle depuis le début de l'année, le choix que doit arrêter Murat Yakin n'est pas "simple". On veut croire toutefois que le sélectionneur cultive un petit penchant pour Amdouni...

"La page est tournée" Silvan Widmer

Avant cette rencontre de Novi Sad, Murat Yakin s'est rendu à Londres et à Manchester pour s'entretenir avec Granit Xhaka et Manuel Akanji. Il a également fait le voyage à Mayence pour une partie contre Mönchengladach qui lui a permis de rencontrer quatre de ses sélectionnés: Edimilson Fernandes, Silvan Widmer, Jonas Omlin et Nico Elvedi. Entretenir un tel contact avec les joueurs a sans doute aidé à panser les plaies du 6-1 contre le Portugal. "Il ne faut cependant pas regarder trop derrière soi", sourit toutefois Murat Yakin.

"La page est tournée" assure, pour sa part, Silvan Widmer, qui fut, faut-il le rappeler, le grand absent de ce huitième de finale en raison de cette maudite climatisation qui n'avait cessé de sévir lors de cette Coupe du monde. C'est son forfait qui avait incité Murat Yakin à opter pour une défense à trois.

Que l'on se rassure. L'Argovien est à nouveau opérationnel et l'Equipe de Suisse retrouvera ses fondamentaux à Novi Sad. "Cette campagne ne sera sans doute pas de tout repos. Nous serons parfois poussés hors de notre zone de confort, explique Silvan Widmer. Mais nous devons nous donner comme objectif de la maîtriser à la perfection."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Equipe de Suisse

Euro 24: Embolo blessé retourne dans son club

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Breel Embolo - à droite - a dû quitter le camp de l'Equipe de Suisse à cause de fortes douleurs à un genou (© KEYSTONE/Georgios Kefalas).

Breel Embolo s'est blessé et doit renoncer à jouer les deux matches qualificatifs pour l'Euro 24.

Murat Yakin devra se passer de Breel Embolo pour les deux premiers matches qualificatifs en vue de l'Euro'24 à Novi Sad (Voivodine/Serbie) face à la Biélorussie samedi (18h) et contre Israël mardi à Genève (20h45). L'attaquant de l'Association Sportive de Monaco doit quitter le rassemblement de l'Equipe de Suisse à cause de douleurs à un genou. Il retourne dans son club; aucun joueur ne sera appelé pour le remplacer. L'absence d'Embolo s'ajoute à celle de Xherdan Shaqiri. La présence de Noah Okafor, Cédric Itten, Ruben Vargas et Zeki Amdouni, sans oublier Christian Fassnacht offre quelques options au coach national.

 

 

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