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La Suisse fait le plein de confiance

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La Suisse a fait le plein de confiance. A Villarreal, la formation de Vladimir Petkovic a tenu en échec l'Espagne (1-1) lors de son grand oral avant la Coupe du monde en Russie.

L'égalisation de la 62e minute, qui porte la griffe de ses deux latéraux, a symbolisé le visage d'une équipe généreuse dans l'effort et solidaire comme jamais. Même si l'Espagne n'a pas évolué dans le registre étincelant qui lui avait permis de battre l'Argentine 6-1 en mars dernier, la Suisse mérite bien des éloges. Elle n'a pas refusé le jeu et elle a pu compter sur des individualités qui font la différence. A commencer bien sûr par les deux "complices" Stephan Lichtsteiner et Ricardo Rodriguez. Mais aussi sur un Yann Sommer auteur de plusieurs parades décisives et qui tient peut-être son match référence, et sur un Denis Zakaria sur la lancée du barrage aller de Dublin. Le Genevois ne mériterait vraiment pas de se retrouver sur le banc le 17 juin contre le Brésil à Rostov-sur-le-Don, même si c'est le sort le plus probable qui l'attend.

Pas à la fête

Sans Granit Xhaka, ménagé bien évidemment, et sans Johan Djourou auquel Vladimir Petkovic avait préféré Manuel Akanji pour donner un premier signal fort dans cette phase de préparation, la Suisse aura tenu le choc presque jusqu'à la demi-heure face à la Roja. Elle s'inclinait toutefois sur une volée du latéral de la Real Sociedad Alvaro Odriozola qui avait été servi par David Silva. L'ailier de Manchester City fut dans tous les bons coups sur le flanc gauche, face un Stephan Lichtsteiner qui aura manqué de résolution sur cette action décisive. Comme il en avait manqué à la 2e minute sur la première occasion des Espagnols qui fut annihilée à la fois par Denis Zakaria et par Yann Sommer.

Comme on pouvait l'imaginer, la Suisse n'était pas à la fête face à un adversaire qui n'a plus perdu une seule rencontre depuis deux ans. Elle avait toutefois le mérite de s'efforcer de sortir proprement le ballon face au pressing adverse. Mais très vite, un constat s'est imposé: il n'y avait rien à faire face à la virtuosité d'un David Silva, d'un Andres Iniesta et d'un Thiago Alcantara.

Un capitaine qui sonne la charge

Vulnérable sur le plan défensif, Stephan Lichtsteiner a eu l'immense mérite d'être à l'origine des - rares - offensives suisses avant le repos. Il offrait, ainsi, à la 24e minute une possibilité pour Blerim Dzemaili d'armer une volée. Juste après l'ouverture du score, le capitaine était cette fois lancé dans la profondeur par Xherdan Shaqiri sans que son centre au cordeau ne trouve preneur. Le butin était bien maigre. Mais pouvait-on espérer davantage avec un Haris Seferovic, un Dzemaili et un Steven Zuber un brin dépassés devant la qualité de l'opposition à laquelle ils devaient faire face ?

Ce n'est donc pas le fruit du hasard si Vladimir Petkovic lançait à la reprise Josip Drmic pour Seferovic et Breel Embolo pour Dzemaili, demandant par ailleurs à Shaqiri de jouer désormais dans l'axe. Le sélectionneur avait également introduit Djourou pour Schär, comme pour signifier qu'il n'avait pas encore arrêté son choix quant à la composition de sa charnière centrale pour la Russie.

Avec les changements qui se sont succédé non seulement à la pause mais aussi très rapidement en seconde période (avec notamment la sortie d'Iniesta à la 55e minute), le match épousait un scénario parfois étrange dû à la fois à son caractère amical et à la proximité de la Coupe du monde. Ainsi, la Suisse avait le bonheur d'égaliser à la 62e minute sans s'être vraiment ménagé une véritable occasion franche. Ricardo Rodriguez devait témoigner ainsi d'un très bel opportunisme pour exploiter une faute de main de David De Gea sur une frappe de Lichtsteiner. Encore une fois, le capitaine aux 99 sélections avait sonné la charge. Remplacé par Michael Lang juste après ce but, il pouvait regagner le banc avec le sentiment du devoir accompli.

(Source ATS - Photo ©KEYSTONE/AP/ALBERTO SAIZ)

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Sport

Un court déplacement pour le leader

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Le FCZ de Bo Henriksen peut prendre le large en tête de la Super League (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

A nouveau en tête de la Super League, le FC Zurich effectue le court déplacement de la Schützenwiese à Winterthour samedi à 20h30 dans le cadre de la 16e journée.

Les joueurs du coach Bo Henriksen peuvent prendre le large en attendant le choc YB-Servette de dimanche.

Le FCZ, qui a récupéré le sceptre de leader samedi passé en battant Young Boys 3-1, possède deux longueurs d'avance sur les Bernois et les Genevois qui s'affrontent dimanche au Wankdorf. Jonathan Okita et ses équipiers ont le vent en poupe, contrairement à Winterthour qui couche sur une série de trois défaites en championnat.

Les deux matches programmés samedi à 18h verront s'opposer des équipes de bas de classement. La lanterne rouge Stade Lausanne-Ouchy, qui reste également sur trois défaites d'affilée, accueille un FC Bâle qui espère confirmer son regain de forme (deux succès dans ses trois dernières sorties).

Septième avec une marge de huit unités sur Bâle et de neuf sur le SLO, Lausanne-Sport se déplace pour sa part au Letzigrund pour y affronter Grasshopper. Les Vaudois restent sur six matches sans défaite (quatre victoires, deux nuls), alors que GC (10e à 5 points du LS) a perdu trois de ses quatre dernières parties en SL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

6e succès pour Lausanne, Fribourg gagne aussi, pas Genève

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Le LHC a pu célébrer sa 6e victoire de rang (© KEYSTONE/PostFinance/GEORGIOS KEFALAS)

Lausanne a signé un sixième succès de rang en National League. Les Vaudois ont battu Ajoie 4-3 ap à Porrentruy.

Deux points pour le LHC. Les mauvaises langues diront: seulement. Car il est vrai que les Lions auraient dû quitter le Jura avec trois points de plus. Après le 2-3 de Riat à la 46e, les joueurs de Geoff Ward ont bénéficié de plus d'une minute à 5 contre 3. Et malgré un siège en règle du but ajoulot, les Lausannois ne sont pas parvenus à prendre ce deuxième but d'écart qui aurait certainement démoralisé leurs adversaires.

Au lieu de ça, les Jurassiens se sont accrochés et ont fini par égaliser à la 56e grâce à Hazen. Pour les Ajoulots, cette venue de Lausanne était à traiter comme un back to back avec une bonne semaine de préparation. Ils ont obtenu un point car au cours de la prolongation, les Finlandais du LHC ont fait leur boulot. Haapala a trouvé Suomela pour le deuxième point vaudois. Lausanne conserve bien entendu sa 4e place.

Genève battu bêtement

Celui qui comprend la saison de Genève est prié de s'expliquer immédiatement. Quand on a l'impression que le club du bout du Léman va relever la tête, il replonge dans ses travers. Recevoir Langnau, sans être méprisant envers les Emmentalois, devrait signifier trois points pour les Aigles. Pas forcément trois points faciles, mais trois points quand même. Genève s'est incliné 2-0. Et pourtant le club entraîné par Jan Cadieux dispose d'une force de frappe offensive à même de mettre en difficulté les Tigres.

Seulement les stars genevoises sont restées muettes. Au contraire des "nobodies" emmentalois que sont Meier et Erni, deux défenseurs qui n'ont par exemple pas le prestige de Tim Berni, Simon Le Coultre ou Roger Karrer.

Echangé contre Marco Maurer pour le mois de décembre, Julius Honka a fait ses débuts avec les Grenat. Mais le défenseur finlandais n'a pas franchement aidé ses nouvelles couleurs. Sans commettre d'erreurs majeures cela dit, alors que Robert Mayer s'est en quelque sorte fabriqué le 0-1 sur un tir de Noah Meier qui n'était pas ultra dangereux.

Le champion pointe au 10e rang actuellement. Clairement indigne de ce que l'on attend d'un club qui a soulevé la coupe au printemps dernier.

Fribourg va mieux

Fribourg semble avoir vraiment mis fin à sa série négative. A Rapperswil, les Dragons ont réussi à repartir avec la totalité de l'enjeu (4-1). Sans parler de piège, ce déplacement en terres saint-galloises avait tout de la possible peau de banane. Parce que Rapperswil broie du noir en championnat et que Fribourg traverse une période un peu moins faste qu'en début de saison.

Seulement les joueurs de Christian Dubé ont su se montrer solides et consciencieux. Même s'ils ont encaissé le 1-1 en laissant trop d'espace à Albrecht, les Fribourgeois ont globalement retrouvé leur aplomb défensif. Et devant, DiDomenico (quel but!) et Wallmark ont mené la charge, même si le but de la victoire sera le 1-2 de Bykov à la 27e.

Bienne ne va pas bien. Les Seelandais ont courbé l'échine à domicile face au leader Zurich. Les Lions se sont imposés 3-2. Une réussite en power-play de Derek Grant à la 53e a permis aux Zurichois de l'emporter. Bienne croupit à la 11e place à six longueurs de Genève. L'entraîneur Petri Matikainen est-il en danger?

Dans les autres matches, Davos a écrasé Berne 7-0, tandis que Lugano a fait sien le derby tessinois en dominant Ambri 5-0. A noter que la ligne Carr-Thürkauf-Granlund a encore fait des dégâts. Le dernier match de la soirée a vu Kloten s'imposer 3-2 ap à Zoug. Assez surprenant, mais les Aviateurs restent sur trois victoires sur leurs quatre derniers matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Genève-Servette perd ses moyens et le match face à Langnau

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Les Grenat se sont manqués vendredi aux Vernets. Les Genevois se sont inclinés 2-0 face à Langnau. C'est leur premier match sans inscrire de but à domicile depuis le 30 janvier 2020 (défaite 3-0 face à Lausanne). Mais c'est surtout la manière qui inquiète. 

Genève-Servette est une équipe capable du pire et du meilleur en même temps ces derniers matchs. Dominateurs dans le jeu, les Servettiens oscillent entre malchance et manque de hargne au moment d'inscrire des goals. La défaite de mardi face à Kloten en est l'exemple, Kloten n'a eu besoin que de 15 tirs pour marquer 4 buts alors que Genève a calé après 3 goals en 37 tentatives. Huitièmes à 4 points de la 6e place, les Grenat n'ont donc pas le droit de trembler au moment de recevoir les Langnau Tigers, dixièmes de National League avec seulement 3 points de retard sur Genève.

Le premier tiers ne sera pourtant pas celui dans lequel apparaît une équipe du GSHC "morte de faim" et impitoyable offensivement. C'est sur un score nul et vierge que les deux équipes se séparent après les 20 premières minutes sans qu'une tendance ne se dégage en faveur d'une équipe ou d'une autre.

Aucune réaction genevoise

Le deuxième tiers sera bien mieux entamé par les Genevois à qui ils ne manquent qu'un but pour concrétiser le bon début de période. Mais l'élan servettien est stoppé par une pénalité contre le GSHC. Une pénalité passée sans encombre au niveau du score mais non sans mal en terme de rythme. Incapables de remettre la compresse, les Grenat ne laissent que peu d'occasions aux Emmentalois, mais quand même assez pour que ceux-ci ouvrent le score à la 29e minute sur une déviation quelque peu chanceuse devant Robert Mayer. Comme lors des dernières rencontres, les Genevois incapables de marquer sont punis par une malchance crasse.

C'est donc menés d'un but que les Servettiens reviennent sur la glace en début de troisième période. Des Genevois qui vont même froler la correctionnelle avec une tentative bernoise à la suite d'une erreur genevois qui semblait finir juste derrière la ligne. Mais le 2-0 emmentalois tombe à moins de 5 minutes du terme de la partie. En face, les Genevois semblent apathiques et s'inclinent 2-0 sous les sifflets de leur public et sans montrer de réaction d'orgeuil.  Il va falloir réagir dès samedi face à Zurich.

 

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Genève

Au CHI de Genève, Steve Guerdat veut "gagner le Top 10 et le Grand Slam" (VIDEO)

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Steve Guerdat au CHI de Genève en décembre 2028 (Archives) (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

A 41 ans, Steve Guerdat affiche l'un des plus beaux palmarès du sport équestre mondial. Homme de valeurs, il n'en finit jamais d'apprendre.

"Qu'est-ce que cela signifie d'être un modèle pour les plus jeunes? Ça veut dire que je vieillis", s'amuse le cavalier jurassien en ouverture de la conférence de presse du CHI de Genève (6-10 décembre à Palexpo), organisée mercredi dans un hôtel genevois.

"Ce n'est pas quelque chose que je recherche. J'essaie juste d'être moi-même et de m'épanouir avec mes chevaux. Mais ça fait plaisir de savoir que certains me suivent sur cette route que je trouve saine", poursuit-il.

"Le plus beau compliment qu'on puisse me faire, c'est de me dire que je suis resté le même", alors qu'il a connu la gloire d'un sacre olympique individuel il y a 11 ans déjà à Londres avec le regretté Nino des Buissonnets. "Ça fait également plaisir d'être une source d'inspiration", souffle-t-il.

Si Steve Guerdat inspire les plus jeunes cavaliers de saut d'obstacles, il n'en garde pas moins l'âme d'un novice. "Je ne me sens pas toujours au niveau. J'ai parfois l'impression d'être un enfant", concède-t-il. "Par exemple, la semaine dernière, je ne voulais rater sous aucun prétexte les premiers pas du nouveau cheval de Marcus Ehning", explique-t-il.

Les qualités exceptionnelles de Dynamix

"J'ai aussi des modèles. J'ai encore beaucoup à apprendre", assure Steve Guerdat. Son apprentissage se poursuit notamment avec sa jument Dynamix de Belhême, sur laquelle il est devenu champion d'Europe individuel en septembre à Milan. "Elle possède des qualités athlétiques exceptionnelles", savoure-t-il.

"On l'a avec nous depuis cinq ans, on la connaît par cœur. Elle est très attachante, ce qui n'est pas toujours le cas des cracks. C'est une jument dont on tombe amoureux au premier regard. C'est un pur bonheur de travailler chaque jour avec une telle bête", précise-t-il.

Le médaillé de bronze des Jeux équestres mondiaux 2018 en individuel ne s'attendait pourtant pas à vivre de tels succès dès cette année avec cette jument. "Les championnats d'Europe devaient surtout constituer pour elle une étape avant les JO de Paris 2024. Elle a 10 ans, et est selon moi encore en pleine formation", souligne-t-il.

Un grand moment

Steve Guerdat juge d'ailleurs Dynamix largement perfectible. "Si le titre olympique se jouait ce week-end, je ne ferais sûrement pas partie des candidats à l'or, lâche-t-il. "On doit encore beaucoup travailler sa vitesse sur les parcours plus courts, comme c'est le cas du barrage en vigueur aux JO. Il faut alors être capable d'aller très vite."

Le double champion d'Europe par équipes œuvre chaque jour afin de rendre Dynamix encore plus performant dans ce domaine. "On travaille à la maison sur des obstacles de 30-40 cm de haut. Mais la réalité de la piste se retrouve seulement lors des concours", rappelle-t-il.

Et le prochain concours, c'est le CHI de Genève qui démarre mercredi prochain. "Je me réjouis de présenter Dynamix au public de Genève depuis que j'ai décroché mon titre européen. Entrer sur cette piste, c'est toujours un grand moment", sourit Steve Guerdat, qui montera Dynamix lors d'un Grand Prix dominical qu'il a déjà gagné à trois reprises à Palexpo.

Le Jurassien visera forcément la victoire dans ce Grand Prix, tout comme le vendredi soir lors de la prestigieuse finale du Top 10. "Je monterai Venard, le chouchou de notre écurie, pour cette finale du Top 10. C'est avec lui que j'estime que mes chances sont les plus grandes dans cette épreuve" qu'il a déjà remportée deux fois (2010 et 2018).

Le partage

Si Steve Guerdat parle forcément plus de ses deux meilleures montures, il n'en oublie jamais les autres. "Tous les chevaux finissent par vous apporter quelque chose. Ils émergent au fur et à mesure", explique celui qui fonctionne surtout au feeling avec ses chevaux.

"J'aime faire les choses naturellement. Je marche aux sentiments avec mes chevaux, je suis à leur écoute", souligne-t-il. "L'important est de comprendre quand ton cheval a besoin d'en faire plus ou d'en faire moins pour être en forme le jour J. Je n'aime pas que notre métier soit trop professionnalisé. Je veux surtout partager des moments privilégiés avec les chevaux."

Avec Keystone-ATS

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Football

Les Servettiens savourent leur exploit face à l'AS Rome

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René Weiler a su faire progresser le onze grenat au fil des mois (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI).

Avec le match nul (1-1) face à l'AS Rome, le Servette FC a parfaitement répondu à l'attente du nombreux public (près de 29'000 spectateurs) accouru jeudi soir à la Praille. Le coach grenat René Weiler salue la performance de ses joueurs qui ont su se surpasser au meilleur moment. 

Même avec une défaite, le SFC aurait préservé son troisième rang au classement du groupe G de cet Europa League. Le revers subi par Sheriff Tiraspol dans les arrêts de jeu face à Slavia Prague (2-3) en Transnistrie à cause d'un penalty concédé dans les arrêts de jeu a scellé le sort des champions de Moldavie.

La mentalité vaut mieux que le talent, mais nous avons les deux. René Weiler

Mais pour l'entraîneur grenat, l'essentiel est ailleurs: son équipe progresse de match en match. Il mesure le chemin parcouru et se réjouit de poursuivre l'aventure européenne dès mi-février.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

 

https://www.radiolac.ch/sport/servette-qualifie-pour-la-conference-league/

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