Ils seront plus 437 à s'élancer samedi à la conquête du Léman pour la 83e édition du Bol d'Or Mirabaud. Une édition qui renoue avec les festivités à terre après deux ans de crise sanitaire.
Un BOM qui se disputera sous le soleil durant tout le week-end mais qui ne battra pas de records, la faute au vent qui se fera désiré aussi bien le samedi que le dimanche.
Lionel Fontannaz
Météorologue pour MeteoSuisse
Lionel FontannazMétéorologue pour MeteoSuisse
Lionel FontannazMétéorologue pour MeteoSuisse
Sur l'eau, les TF35 devraient à nouveau se disputer la 1ère place, à moins que les airs ne soient pas suffisants. Au terme d'un final spectaculaire en 2021, c'était Yliam XIII Comptoir Immobilier barré par Bertrand Demole qui s'était imposé pour la première participation de la nouvelle classe à la régate. Parmi les favoris figure évidemment la nouvelle équipe Alinghi Red Bull Racing, vainqueur de la Genève-Rolle-Genève le week-end du 4-5 juin en terme de répétition générale avant le Bol d'Or Mirabaud.
Yann Petremand
Président du Comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du Comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du Comité d'organisation du BOM
Après plus de 12h45 de course, c'est en volant qu'Yliam XIII Comptoir immobilier est arrivé dans la rade genevoise. [Maxcomm/ Loris Von Siebenthal]
Les bateaux "non-volants" en outsider ?
En 2021, les M2 avaient pris le meilleur départ et fait la course en tête jusqu'à Yvoire sur le retour. Ils avaient toutefois dû s'incliner lorsque les airs se sont posés sur le petit-Lac. L'équipage d'Emineo avait même franchi la bouée du Bouveret 21 minutes avant le premier TF35 avant de se faire rattraper. Selon les conditions, ce BOM 2022 pourrait sourire aux plus petits bateaux.
L'an dernier, le D35 (ancienne classe reine du Léman) d'Emil One, barré par Christian Wahl, avait également mené la course avec les M2 jusqu'à l'entrée dans le petit-Lac au retour. Dépourvu de foil (comprendre que le bateau ne "vole" pas"), un petit air pourrait leur suffir pour que Christian Wahl remporte son 8e Bol d'Or, ce qui serait un record absolu.
En résumé, si les airs clouent les TF35 sur le plan d'eau, cela n'aura comme effet que de lancer une course lente mais tactique dans laquelle plusieurs types différents de bateaux peuvent tirer leur épingle du jeu.
Dans les petits airs, le D35 d'Emil One (en second plan) avait réussi à prendre de l'avance sur les TF35 dont celui d'Alinghi (au premier plan). [Maxcomm/Gilles Martin-Raget]
Parcours et record
Tous les bateaux doivent respecter le même parcours de 123 kilomètres théoriques. Le départ se fait au large de Genève, mène jusqu'au Bouveret où une bouée doit être contourné pour revenir à Genève. La ligne d'arrivée ferme le dimanche à 17h. Les bateaux les plus lents ont donc 31 heures pour traverser le Léman dans les deux sens.
Sauf changement radical de système météo, les records ne devraient pas être battus. On se rapprocherait alors des 30 ans du record absolu, réalisé en 1994 sur le trimaran Triga IV par Peter Leuenberger. Il avait bouclé le parcours en 5 heures, 1 minute et 51 secondes. Quant aux monocoques, le record est tombé 20 ans plus tard, en 2014, grâce à Syz & Co barré par Jean Psarofaghis, record établi à 8 heures, 9 minutes et 33 secondes.
Le Léman et ses 3 subdivisions "Petit Lac", "Grand Lac" et "Haut Lac" [CC BY-SA 3.0]
Un bol de vermeil en jeu
Si les multicoques devraient se battre pour la victoire, le duel fera également rage au sein des monocoques. Double tenant du titre, les Hongrois de Raffica pourraient rafler le bol de Vermeil (trophée remis au premier monocoque à franchir la ligne) en cas de succès.
Le retour du public
Cette 83e édition du Bol d'Or Mirabaud marquera également le retour du public à la Société nautique de Genève. Pour l'occasion, le village du BOM voit le jour avec des festivités durant tout le week-end. Le programme est à retrouver sur le site du Bol d'Or Mirabaud (remis à neuf pour cette édition)
Radio Lac en direct du BOM
Dès vendredi soir, le Bol d'Or Mirabaud sera à suivre en direct sur Radio Lac. Des directs sont prévus durant toute la journée de samedi, dès 8h et jusqu'à l'arrivée des premiers concurrents.
Les Young Boys passeront l’hiver au chaud ! Victorieux 2-0 de l’Etoile Rouge Belgrade au Wankdorf, ils poursuivront leur parcours européen l’an prochain.
Ce succès leur assure, en effet, un repêchage en seizième de finale de l’Europa League. Les Bernois termineront à la troisième place de leur poule derrière les intouchables Manchester City et Leipzig. Ce rang colle pleinement aux ambitions d’un club qui a, pour l’instant, gagné plus de... 24 millions de francs dans cette campagne européenne.
Une équipe qui n'aura rien lâché
Acquis avant la demi-heure, ce succès récompense une équipe qui n’aura rien lâché durant 90 minutes et qui aura su exploiter pleinement ses temps forts. Portée par son formidable public, elle a, comme lors du barrage face au Maccabi Haifa, su être à la hauteur de l’événement. A l’heure où l’équipe nationale traverse bien des turbulences, la bravoure des Bernois redonne la foi à ceux qui veulent croire que le football suisse peut encore briller sur la scène internationale.
Deux buts sur leurs deux premières occasions et un gardien qui a réussi l’arrêt qu’il fallait réussir : le scénario de la première période ne fut pas loin d’être idéal pour les Young Boys. La formation de Raphaël Wicky a, ainsi, su pleinement exploiter les errances presque étonnantes à ce niveau de la compétition de la défense adverse sur les corners pour prendre le large.
A la 8e, Loris Benito, au second poteau, provoquait la déviation malheureuse dans ses propres filets de Kosta Nedeljkovic. A la 29e, Mohamed Camara récupérait un ballon dans la surface pour servir en retrait Lewin Blum dont la frappe abusait Omri Glaser. La responsabilité du gardien israélien est engagée sur ce 2-0 qui ouvrait une voie royale aux Young Boys.
La réponse de Racioppi
Après une frayeur sur son premier dégagement compensée heureusement par un arrêt de grande classe, Anthony Racioppi devait livrer parfaitement la marchandise. A la 23e, il gagnait son duel avec Osman Bukari qui s’était présenté seul devant lui. Cet arrêt entre les deux réussites bernoises s’apparentait bien au tournant de ce match.
A la reprise, Etoile Rouge n’avait pas d’autre alternative que de tenter le tout pour le tout. Au fil des minutes, l’emprise des Serbe était de plus en plus pesante avec ce tir sur le poteau d’Inbeom Hwang (57e). A la 63e, Racioppi devait une fois de plus opposer son veto, cette fois sur une tentative de Jean-Philippe Krasso. Cible de la presse de boulevard depuis trois jours après sa double erreur sur l’ouverture du score du FC Zurich, celui qui est désormais préféré à David von Ballmoos a su répondre présent lorsque les circonstances l’ont exigé.
La troisième parade décisive de la soirée du portier bernois a sonné le glas pour l'Etoile Rouge. On fut, ensuite, bien plus proche du 3-0 que du 2-1 avec les deux chances en or de Jean-Pierre Nsame (72e) et d'Ulisses Garcia (77e). Deux ultimes actions qui rappellent combien les Young Boys peuvent être également redoutables dans le jeu de rupture.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le LHC a signé mardi soir son cinquième succès consécutif en National League. Les Lions ont dominé Langnau 6-2. Genève-Servette a pour sa part souffert, battu 4-3 à Kloten.
Trois buts inscrits en deuxième moitié de première période ont permis à Lausanne de voir venir, face à des Langnau Tigers qui n'ont dans un premier temps pu que constater les dégâts.
Damien Riat a même enfoncé le clou peu après l'entame de l'ultime période, avec une réussite inscrite en infériorité numérique pour porter le score à 4-0.
Les Vaudois se sont toutefois mis en danger quelques minutes plus tard, en encaissant deux buts signés Vili Saarijärvi en l'espace de cinq minutes. Mais l'alerte n'a été que passagère, Théo Rochette marquant le but de la sécurité dans une cage désertée par Stéphane Charlin au profit d'un patineur supplémentaire.
Lausanne a même salé l'addition finale par Michael Hügli à 5 secondes du terme. Ce succès permet aux hommes de Geoff Ward de conserver leur 4e place au classement, dans le sillage des Zurich Lions, également vainqueurs 4-2 sur la glace du leader Zoug.
Les Aigles battus malgré une belle remontée
Les choses ont été beaucoup plus compliquées pour Genève-Servette, battu 4-3 en déplacement à Kloten. Les Aigles peuvent s'en vouloir d'avoir concédé la défaite face aux Aviateurs, pénultièmes du classement, après avoir refait un retard initial de trois buts.
La soirée avait mal démarré pour les visiteurs, cueillis à froid par des Zurichois opportunistes dès la 2e minute. Jonathan Ang a même doublé la mise à la 16e, juste avant qu'une réussite de Marc-Antoine Pouliot ne soit annulée à la suite d'un coache's challenge pour une obstruction sur le gardien Metsola. Pire encore pour les Genevois, Ang a donné des ailes aux joueurs de l'Unterland en marquant encore dès le début du tiers médian.
Pas du genre à baisser les bras, les champions en titre ont fini par trouver la faille à la 28e grâce à Vincent Praplan. L'attaquant valaisan a même fait coup double pour relancer le match moins de quatre minutes plus tard.
L'égalisation attendue est tombée comme un fruit mûr après seulement 57 secondes de jeu dans la dernière période, sur une action conclue par Tim Berni. Sur leur lancée, les Genevois ont ensuite laissé filer de deux occasions de s'offrir le match lorsque les Zurichois ont écopé de pénalités successives.
Un manque de réalisme dont n'a pas fait preuve Miro Aaltonen, venu crucifier Gauthier Descloux à moins de deux minutes de la sirène finale et offrir la victoire 4-3 à Kloten, ravi de pouvoir se relancer après son récent changement d'entraîneur.
Dans les autres rencontres de la soirée, Bienne a réussi une jolie opération en allant s'imposer 5-2 à Ambri, alors que Lugano a fait voler en éclats Rapperswil, battu 6-1 par les Tessinois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève-Servette s'est incliné 4-3 mardi sur la glace du EHC Kloten. Les Grenat étaient pourtant revenus de 3-0 à 3-3 avant d'encaisser le but de la défaite à un peu plus d'une minute du terme de la rencontre. Une défaite fait mal au classement pour les Genevois.
Désormais privés de victoires depuis 5 matchs de rang aux Vernets, les Genevois ont au moins l'avantage de bien voyager avec 3 succès consécutifs sur la route. Un contraste saisissant avec le début de saison qui avait vu les Grenat s'incliner à 6 reprises. Face à une équipe de Kloten avant-dernière, les Genevois sont presque obligés de ramener les 3 points pour rejoindre la tête du classement, aussi pour s'éviter un petit camouflet.
Premier tiers raté
Mais les Genevois vont "rester dans le car" en tout début de période. Auteurs d'un départ canon, les joueurs de Kloten vont ouvrir le score après 1'23'' de jouée, sur une superbe déviation laissant Gauthier Descloux de marbre. Un but qui eut le mérite de réveiller les Grenat qui vont alors dominer les débats sans tromper l'ultime rempart des Aviateurs. Mais les hommes de Jan Cadieux vont prendre une autre leçon de réalisme sur le seul powerplay zurichois du tiers initial. Après 4 (!!) secondes de supériorité numérique, c'est 2-0 pour Kloten grâce à un tir imparable dans une position idéale de l'ailier zurichois Jonathan Ang.
Les Grenat vont penser réduire le score sur leur deuxième supériorité de la soirée mais la réussite de Marc-Antoine Pouliot est annulé pour une obstruction sur le gardien. C'est donc à 2-0 que les deux équipes rentrent aux vestiaires après 20 minutes.
Praplan décisif ?
On se dit que la pause aura remis les idées des Genevois dans le bon ordre. Mais c'est bien Kloten qui va inscrire le 3-0 en contre-attaque alors que Genève domine à nouveau les débats. Mais l'espoir va renaître 4 minutes après le 3-0 grâce à une demi-volée de Vincent Praplan. Formé à Kloten, l'attaquant genevois relance les débats. Il donnera même de solides arguments en faveur d'un retour genevois moins de 4 minutes plus tard avec un doublé grâce à un délice de passe d'Eliot Berthon. C'est donc 3-2 après 40 minutes et l'impression que Genève est capable de renverser cette rencontre en troisième période.
L'égalisation tombe en tout début de première grâce à Tim Berni et un tir imparable dans la lucarne du gardien. Mais la bonne remontée des Genevois est gâchée par Miro Aaltonen à 69 secondes du terme de la rencontre. L'attaquant finlandais de Kloten peut donner la victoire aux siens sur une nouvelle contre attaque zurichoise.
A Genève de réagir dès vendredi aux Vernets face à Langnau (à suivre sur Radio Lac dès 19h30).
La Suisse disputera l'Euro 2024 avec Murat Yakin comme sélectionneur. L'ASF a confirmé le Bâlois à son poste, malgré une fin de campagne de qualification peu convaincante.
Yakin a atteint les objectifs fixés dans son contrat, avec récemment la qualification pour la phase finale de l'Euro en Allemagne l'été prochain. "Même si nous avons fait quatre matches nuls et perdu une fois lors des derniers matches de qualification, Murat Yakin a toute notre confiance", a expliqué Dominique Blanc, président de l'Association suisse de football.
L'ASF était sous pression, car elle ne pouvait décemment pas se rendre samedi à Hambourg au tirage au sort de l'Euro sans avoir clarifié la situation quant au poste de sélectionneur. C'est désormais chose faite. Mais cette confirmation n'est valable que jusqu'après l'Euro. Une nouvelle évaluation sera faite après le tournoi pour définir les prochaines étapes, a expliqué l'ASF dans son communiqué
Une seconde "finale" en l’espace de trois mois: comme celle de Maccabi Haifa le 29 août dernier, la venue de l’Etoile Rouge ce mardi au Wankdorf revêt un immense enjeu pour les Young Boys.
En cas de succès, la formation de Raphaël Wicky sera assurée de disputer en février prochain les seizièmes de finale de l’Europa League avec l’espoir de vivre un printemps enchanteur sur la scène européenne. Il convient d’espérer que les Bernois témoigneront face aux Serbes du même brio que devant les Israéliens lors du barrage de la Ligue des Champions qu’ils avaient remporté 3-0.
Même si tout reste ouvert en cas de match nul, les Young Boys ont vraiment intérêt à s’imposer mardi pour terminer à la troisième place de ce groupe G derrière Manchester City et Leipzig. Ils accusent en effet une différence de buts plus négative que celle de l’Etoile Rouge (-7 contre -5). Par ailleurs, qui peut affirmer que se déplacer à Leipzig lors de la dernière journée comme le feront les Young Boys le 13 décembre sera plus "aisé" que de recevoir Manchester City pour l’Etoile Rouge?
Oui, la victoire sera impérative pour les Young Boys, surtout trois jours après s’être incliné au Letzigrund face au FC Zurich et cinq jours avant d’accueillir le Servette FC dans un nouveau choc au sommet de la Super League. Pour l’obtenir, les Young Boys ne manqueront pas d’atouts. Avec le soutien d’un public qui joue pleinement dans cette phase de poules son rôle de douzième homme, avec les particularités du jeu sur une pelouse artificielle qu’ils maîtrisent à la perfection, avec la classe d’un Meschack Elia et du néo-international Filip Ugrinic et avec l’instinct du buteur de Jean-Pierre Nsame, Raphaël Wicky veut croire que son équipe est suffisamment armée pour battre les Champions d’Europe de 1991.
Privés de Kastriot Imeri et de Cédric Itten, lequel ne reviendra pas avant janvier, les Young Boys abordent bien cette rencontre avec une énorme pression sur les épaules même si Raphaël Wicky s’efforce de l’évacuer. "Je ne dis pas que l’on doit gagner mardi, je dis seulement que cette rencontre nous offre une chance extraordinaire", lâche le technicien valaisan.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats