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La Suisse peut espérer une dizaine de médailles

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Swiss Olympic s'est montrée prudente dans l'énoncé de ses objectifs pour les JO de Tokyo. L'organe faîtier du sport helvétique espère une moisson au moins aussi bonne qu'en 2016 à Rio, où sept médailles avaient été glanées. Mais la délégation peut potentiellement briguer une dizaine de podiums.

Les attentes sont particulièrement grandes en ce qui concerne les cavaliers de saut d'obstacles, qui accumulent les victoires et les médailles depuis de longues années. Les épéistes, les cyclistes et les rameurs affichent également de grandes ambitions, alors que le nageur Jérémy Desplanches ou le relais 4x100 m féminin rêvent de frapper un grand coup.

Les plus fortes chances de médailles suisses

Les cavaliers de saut d'obstacles. Avec les nos 2 - Martin Fuchs - et 3 - Steve Guerdat - de la hiérarchie, le chef d'équipe Michel Sorg dispose de deux atouts majeurs. Le Zurichois et le Jurassien - lequel avait cueilli l'or en 2012 - peuvent viser le titre individuel. En ajoutant le "rookie" neuchâtelois Bryan Balsiger (24 ans) et le très expérimenté Beat Mändli (51 ans), la team helvétique aura forcément aussi un sacré coup à jouer par équipe.

Du potentiel en Escrime, BMX freestyle, VTT et Aviron

Les épéistes. Cinq ans après la frustrante 4e place de Benjamin Steffen et 17 ans après le sacre de Marcel Fischer, les épéistes suisses espèrent jouer à nouveau les premiers rôles. Et ce tant en individuel que par équipe, où l'harmonie règne entre les fougueux Latins Lucas Malcotti et Michele Niggeler et les expérimentés Alémaniques Benjamin Steffen et Max Heinzer.

Nikita Ducarroz, BMX freestyle. La Genevoise d'origine américaine était une quasi-inconnue en Suisse il y a quelques mois. Mais son titre de vice-championne du monde conquis en juin et sa place de no 2 au classement UCI l'ont placée sous les feux des projecteurs et propulsée parmi les principales candidates au podium. Et, à 26 ans, elle a suffisamment d'expérience pour faire face à la pression.

Mathias Flückiger, VTT. Le Bernois de 32 ans débarque à Pékin dans la peau du leader de la Coupe du monde de cross-country. De quoi ouvrir son appétit, même si le polyvalent Mathieu van der Poel fait figure d'épouvantail. Son éclosion peut aussi servir les intérêts du Grison Nino Schurter, un tenant du titre tout heureux de se retrouver à nouveau dans l'ombre.

Les rameurs. Cinq ans après le sacre quasi programmé du quatre sans barreur poids léger, l'aviron suisse se porte toujours aussi bien. Jeannine Gmelin et le duo Barnabé Delarze/Roman Röösli visent l'or. Mais la skiff zurichoise et le deux de couple valdo-lucernois sont conscients que tout est possible, avec une dizaine d'embarcations susceptibles de monter sur le podium dans les deux catégories.

 

Ils arrivent à Tokyo avec de grands objectifs

Jérémy Desplanches, 200 m 4 nages. Champion d'Europe en 2018, vice-champion du monde et 2019 et vice-champion d'Europe ce printemps à Budapest, le Genevois est devenu l'homme des grands rendez-vous. Il sait qu'il devra "exploser" son record de Suisse (1'56''56) pour matérialiser son rêve olympique, et il en est capable. A 27 ans - il les fêtera le 7 août -, il est au sommet de sa forme.

Stefan Küng, contre-la-montre sur route. Médaillé de bronze du "chrono" des Mondiaux 2020, le Thurgovien (27 ans) a fait du clm olympique son grand objectif de la saison. Il a terminé le Tour de France en forme. Avec néanmoins un soupçon de frustration due à des performances en deçà de ses attentes (2e et 4e dans la spécialité), qui pourrait nourrir une envie de revanche pour Tokyo.

Giulia Steingruber, saut de cheval. La gymnaste de 27 ans aurait pu tirer sa révérence après les JO de Rio, où elle s'était parée de bronze au saut de cheval. Elle n'a pas poursuivi sa carrière pour se contenter de faire de la figuration à Tokyo. L'or semble promis à la star Simone Biles dans sa discipline de prédilection, mais la St-Galloise espère faire parler son expérience.

Ils pourraient nous surprendre !

Nicola Spirig, triathlon. La Zurichoise disputera, comme Steve Guerdat, ses cinquièmes JO. Sacrée en 2012, en argent en 2016, elle a les moyens de cueillir une troisième médaille olympique. Mais, à 39 ans, elle ne possède plus la même pointe de vitesse que ses jeunes rivales. Son expérience pourrait en outre s'avérer décisive dans le relais mixte, qui vivra son baptême du feu aux JO.

Le relais 4x100 m féminin. Cinquième aux Mondiaux 2017, 4e à ceux de 2019, le quatuor de choc de Swiss Athletics est mûr pour une médaille. Mujinga Kambundji, Ajla Del Ponte et Salomé Kora ont poursuivi leur progression. A Sarah Atcho, Cynthia Reinle ou Riccarda Dietsche de se mettre au diapason pour une épreuve où la moindre faute ne pardonne pas et dans laquelle même les favorites américaines et jamaïcaines peuvent commettre un impair le jour J.

David Graf/Simon Marquart/Zoé Claessens, BMX course. Les deux compères zurichois ont tous deux connu les joies de la victoire cette année en Coupe du monde, alors que la Vaudoise de 20 ans a cueilli son premier podium à ce niveau en mai. Leur potentiel est grand. Mais nul n'est véritablement maître de son destin dans une discipline où les chutes sont légion et souvent rédhibitoires.

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Genève

Genève assumera son devoir de mémoire sans déboulonner des statues

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Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a présenté lundi le plan d'action "Monuments et héritage raciste dans l'espace public". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a présenté lundi son plan d'action par rapport aux monuments qui rendent hommage à des personnalités ayant encouragé le racisme, le colonialisme ou encore l'esclavagisme. La priorité va à la contextualisation.

"Aucun retrait de statues ou de monuments n'est prévu et aucun lieu controversé ne sera renommé", a indiqué Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève. La Municipalité privilégie le dialogue et la recontextualisation sur le lieu même de l'hommage, a précisé le magistrat.

Cinq figures historiques ont été retenues pour cette première phase du plan d'action qui devra être réalisée d'ici 2025. Parmi ces personnalités, le controversé Carl Vogt. Ce scientifique et politicien, qui a un boulevard à son nom et un buste à son effigie, a combattu pour les libertés individuelles tout en soutenant des thèses racistes.

Son buste pourrait être déplacé. Mais la décision sera prise en concertation avec l'Université de Genève. Un nouvel emplacement n'a pas encore été défini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Joël Monteiro blessé à la cheville

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Joël Monteiro: une blessure qui tombe mal. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Coup dur pour les Young Boys et peut-être pour l'équipe de Suisse ! Touché à la cheville, Joël Monteiro est sur le flanc pour quelques semaines.

Meilleur buteur des Young Boys en championnat avec ses 12 réussites, l'attaquant de 24 ans s'est blessé dimanche à Zurich lors des ultimes instants d'une rencontre remportée 2-0 par les Bernois. Le club précise que Joël Monteiro ne devra pas subir une intervention pour soigner cette blessure.

Les Young Boys espèrent que Joël Monteiro pourra encore jouer cette saison. En instance de naturalisation, il entre, par ailleurs, dans les plans de Murat Yakin pour l'Euro au mois de juin. Avec la possibilité de retenir 26 joueurs pour le tournoi, Murat Yakin est sans doute très tenté de le sélectionner s'il reçoit son passeport suisse dans les temps. Cette blessure peut toutefois tout remettre en question.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Gaza: Israël lance une opération d'évacuation à Rafah

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Des Palestiniens évacuent Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Israël a lancé lundi une opération visant à faire évacuer des dizaines de milliers de familles palestiniennes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L'armée y prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas.

En dépit des condamnations internationales, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis de lancer cette offensive, indispensable selon lui pour détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

"Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées abritaient environ 250'000 personnes.

L'armée a confirmé avoir "commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", estimant à "environ 100'000" le nombre de personnes concernées.

Des habitants ont raconté à l'AFP avoir appris la nouvelle à leur réveil, après une nuit d'angoisse rythmée par une dizaine de frappes israéliennes. Certains préparaient leurs affaires, dans leurs tentes inondées par une pluie abondante, ou les entassaient dans des remorques.

Pourparlers pour une trêve

Après des bombardements nocturnes qui ont fait 16 morts au sein de deux familles, selon les secouristes, la Défense civile a annoncé lundi que l'armée intensifiait ses frappes sur deux des quartiers concernés par les évacuations.

Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza, est transformée en un gigantesque camp de réfugiés abritant, selon l'ONU, 1,2 million de Palestiniens, soit la moitié de la population du territoire, pour la plupart des déplacés.

Benjamin Netanyahu a promis de lancer cette offensive quelle que soit l'issue des négociations indirectes menées par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, visant à imposer une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens.

Un cycle de pourparlers a pris fin dimanche au Caire sans avancée. Le Hamas continue à réclamer un cessez-le-feu définitif tandis qu'Israël promet de détruire le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, auteur le 7 octobre sur son sol d'une attaque sans précédent, qui a déclenché la guerre.

Cet ordre d'évacuation "laisse présager le pire: davantage de guerre et de famine. C'est inacceptable. Israël doit renoncer à une offensive terrestre" à Rafah, a lancé lundi le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.

"Où aller?"

Des tracts largués lundi matin sur les quartiers est de Rafah avertissent que "l'armée israélienne s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes". "Pour votre sécurité, l'armée israélienne vous demande d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah, est-il indiqué.

Selon l'armée, "des hôpitaux de campagne, des tentes et un volume croissant de nourriture, d'eau, de médicaments et autres" sont installés dans cette zone.

Mais des habitants et des organisations humanitaires décrivent des secteurs déjà surpeuplés ou détruits après sept mois de guerre. "Ma famille et moi, 13 personnes, ne savons pas où aller", confie Abdul Rahman Abu Jazar, un homme de 36 ans. Cette zone manque "de place pour planter des tentes ou d'écoles où nous abriter", "il n'y a aucun hôpital", assure-t-il.

Un responsable de l'ONG Action contre la faim, Jean-Raphaël Poitou, a décrit un lieu où "tout est abîmé". "Les infrastructures, dans toutes les zones qui seraient rouvertes, tout a été aplati. Les gens vont devoir aller sur des débris ou dans des petites zones", dans le désert ou sur la plage, a-t-il affirmé.

"Négociations enlisées"

L'armée a affirmé que cette évacuation "faisait partie des plans de démantèlement du Hamas", considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Cette opération intervient après la mort dimanche de quatre soldats tués par des roquettes tirées depuis l'est de Rafah autour de Kerem Shalom, le principal point d'entrée de l'aide humanitaire depuis Israël vers Gaza.

La branche armée du Hamas a revendiqué ces tirs, qui ont conduit Israël à fermer le passage, alors que l'aide internationale entre au compte-gouttes dans le territoire assiégé, où l'ONU craint une famine généralisée. Ce bombardement a provoqué "un enlisement des négociations" en vue d'une trêve, a affirmé lundi le média égyptien Al-Qahera News, proche des renseignements.

"A chaque fois qu'il y a une rupture, la violence redouble", a souligné Joost Hiltermann, analyste pour l'International Crisis Group. "Cela signifie que Netanyahu dit: 'Les négociations ne mènent pas à l'accord que je souhaite, donc je vais commencer à envahir Rafah'", a expliqué cet analyste à l'AFP.

Le Hamas de son côté "sait qu'Israël ne changera pas de position (...) donc ils tirent des roquettes pour montrer que le prix à payer sera élevé", a-t-il ajouté. En parallèle aux négociations, "les troupes israéliennes se massent à la frontière pour envahir Rafah et le Hamas tire des roquettes dans leur direction", relève M. Hiltermann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

"Tu t'en sors?" ou comment s'amuser en toute sécurité la nuit

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La Prévention suisse de la criminalité (PSC) organise jusqu'au 28 juin une campagne de prévention nationale pour que la fête se déroule en toute sécurité (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Comment faire la fête le soir et rentrer chez soi en toute sécurité. C'est le thème de la campagne nationale de prévention lancée lundi à l'attention des jeunes amateurs de sorties nocturnes. Cette sensibilisation se décline en trois conseils: "think, stay, help".

Les fêtes de la nuit sont souvent un "must" pour les jeunes. Mais souvent, elles sont le théâtre d'insultes, de harcèlement, de menaces et de violences physiques pouvant aller jusqu’à de graves infractions comme des viols ou des coups de couteau, souligne dans un communiqué la Prévention suisse de la criminalité (PSC).

La campagne "Tu t’en sors?" vise à ce qu'aucun soir de fête ne vire au cauchemar. Menée en collaboration avec les corps de police cantonaux et municipaux, elle s'adresse à tous ceux qui aiment sortir, soit aux auteurs potentiels, victimes, tiers et témoins.

La campagne donne trois conseils, formulés en anglais: "You better think" (Réfléchis bien), "Stay together" (Restez ensemble) et "Help if you can" (apporte ton aide si tu peux) (www.tutensors.info). Concrètement, il s'agit de garder dans la mesure du possible le contrôle sur soi-même, éviter d'être complètement ivre, garder un oeil sur les boissons des uns et des autres, organiser les retours ou aider une personne harcelée ou en détresse. Face à un risque d'escalade, il ne faut pas hésiter à appeler la police au 117.

Sur sa page d'accueil, la PSC rappelle que l'unique responsable d'un acte de violence est celui qui le commet. La victime n'est pas coupable. La campagne nationale sera visible sur des affiches et des dessous de verre. Les actions auront lieu dans des lieux bien fréquentés, jusqu’au 28 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Union européenne autorise le rachat de US Steel par Nippon Steel

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Le rachat a été approuvé par les conseils d'administration d'US Steel et de Nippon Steel, mais aux Etats-Unis, l'opération a suscité des inquiétudes concernant la sécurité nationale (archives). (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Bruxelles a autorisé lundi l'acquisition du sidérurgiste américain US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel pour 14,9 milliards de dollars (13,5 milliards de francs), un projet menacé par le rejet du président américain Joe Biden.

La Commission européenne estime que l'opération "ne soulève pas de problèmes de concurrence" dans l'UE, compte tenu des positions limitées des entreprises" sur ce marché.

Plus important groupe sidérurgique japonais, Nippon Steel a annoncé en décembre vouloir racheter US Steel. L'opération a été approuvée par les deux conseils d'administration mais elle a suscité aux Etats-Unis des inquiétudes concernant la sécurité nationale.

Le président Joe Biden, en campagne pour un second mandat, s'y oppose au nom de la défense des "travailleurs" américains. Son rival, le républicain Donald Trump a déjà promis qu'il bloquerait ce rachat s'il retournait à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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