Personne ne parvient pour l'heure à stopper Roger Federer en 2018.
Filip Krajinovic (ATP 28), sans doute le meilleur joueur serbe du moment, s'en est rendu compte à son tour à l'occasion de leur 4e tour à Indian Wells. Le finaliste du dernier Masters 1000 de Paris-Bercy a été impuissant dans un match que l'on annonçait pourtant périlleux pour le Bâlois. Roger Federer s'est imposé 6-2 6-1 en 59 minutes pour se hisser en huitième de finale, où l'attend le Palois Jérémy Chardy (ATP 100).
Dans un match couperet - sa place de no 1 mondial était en jeu comme elle sera contre Chardy et lors d'un éventuel quart de finale -, Roger Federer a eu besoin de quatre jeux avant de trouver son rythme de croisière pour toucher parfois au sublime. Il a, en effet, livré une performance de choix lundi dans le désert californien où il a cueilli le titre à cinq reprises déjà.
Filip Krajinovic a cherché à battre Roger Federer en cadence. Malgré un bagage technique certain, le Serbe a très vite mesuré que sa tâche s'apparentait à une véritable mission impossible. Capable des plus beaux contres, capable aussi des plus belles variations, Roger Federer a connu un moment de grâce entre la fin du premier set et le début de second. Il a gagné ainsi sept jeux de rang et a réussi une série de dix-sept points enlevés consécutivement sur son engagement. Comme pour signifier que cette année, il y a, pour l'instant, lui et les autres !
En huitième de finale, Jérémy Chardy, malgré sa belle victoire lundi sur son compatriote Adrien Mannarino et son retour improbable samedi devant Fabio Fognini contre lequel il avait accusé un set et deux breaks de retard, est promis au même sort que Krajinovic. Le Français ne peut même pas s'appuyer sur sa victoire sur le Bâlois en mai 2014 sur la terre battue de Rome pour croire que cette rencontre d'Indian Wells puisse tourner en sa faveur. Au Foro Italico, le Bâlois venait de fêter la naissance de ses jumeaux. Gagner ce jour-là sans aucune préparation aurait fait de lui un véritable extraterrestre.
L'aventure européenne reprend jeudi pour Lugano et St-Gall, qui démarrent la saison régulière de la Conference League.
Cette phase de ligue comporte six journées, soit deux de moins qu'en Ligue des champions. Elle se terminera le 19 décembre.
Reversé dans cette compétition après son échec en barrage pour l'Europa League face au Besiktas Istanbul, Lugano accueille le HJK Helsinki (actuel 3e du championnat de Finlande) à Thoune jeudi à 21h. Les hommes de Mattia Croci-Torti sont en forme: ils partagent la 1re place du classement de Super League avec Zurich et Lucerne.
Les Tessinois, qui avaient disputé la phase de poules de la Conference League en 2023/24 (dernière place du groupe D avec 4 points), ont été gâtés lors du tirage au sort. Ils devront aussi se mesurer à La Gantoise, au Legia Varsovie, aux Tchèques du Mlada Boleslav, aux Serbes du FK TSC et aux Chypriotes de Pafos.
Bruges face à la Fiorentina
La tâche de St-Gall, qui s'est qualifié en sortant Trabzonspor aux tirs au but lors des barrages à la fin août, s'annonce plus délicate. Et la troupe d'Enrico Maassen reste sur une défaite en Super League, sa troisième dans cet exercice 2024/25, samedi à Yverdon (1-0).
Les Brodeurs se déplacent pour commencer en Belgique pour y affronter à 18h45 le Cercle Bruges, à la peine dans son championnat national (14e avec 8 points). Ils se frotteront ensuite à la Fiorentina, à Heidenheim, au Vitoria Guimarães, aux Nord-Irlandais de Larne et - hasard du tirage au sort - au FK TSC.
Chaque équipe va jouer six matches durant cette phase de ligue. Les huit meilleures équipes du classement général se qualifieront directement pour les 8es de finale, alors que les 16 suivantes disputeront des barrages programmés en février. Le tirage au sort de ces barrages sera effectué le 20 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Liverpool a conquis un deuxième succès en autant de matches en Ligue des champions. A domicile, les Reds ont battu Bologne 2-0 après leur victoire inaugurale sur la pelouse de l'AC Milan.
Servi par Salah, MacAllister a marqué dès la 11e. Mais ensuite, Liverpool n'a pas vraiment montré son meilleur visage, les Anglais étant parfois mis en danger par les visiteurs. Mais l'inévitable Salah a calmé les nerfs des fans rouges (75e).
Deux des Suisses de Bologne étaient titulaires à Anfield Road. Le capitaine Remo Freuler a évolué en précieuse sentinelle devant sa défense, alors que Dan Ndoye a occupé le flanc gauche de l'attaque, se mettant plusieurs fois en évidence. Il a ainsi tiré sur le poteau à la 32e. Michel Aebischer est lui entré à la 62e.
Monaco, avec son trio suisse Philipp Köhn - Denis Zakaria - Breel Embolo (sorti à la pause), a failli retomber de haut après sa victoire contre Barcelone lors de la 1re journée. En Croatie, le club de la Principauté a arraché in extremis le nul 2-2 contre Dinamo Zagreb grâce à un penalty de Zakaria à la 89e. Le Dinamo a ainsi un peu réagi après sa lourde défaite contre le Bayern Munich (9-2)...
Le Bayern et le Real chutent
Les Bavarois, pour leur part, ont eu la vie moins facile à Birmingham où Aston Villa l'a emporté 1-0. Duran a marqué le but décisif (79e) sous les yeux du prince William. Les Anglais comptent par conséquent six points en deux matches après avoir également gagné à Berne face aux Young Boys (3-0) mi-septembre.
Tenant du trophée, le Real Madrid a été surpris au nord de la France. Les merengue, décevants en l'occurrence, ont perdu 1-0 contre Lille sur un penalty de David (45e). Le LOSC a réalisé un véritable exploit.
Exploit de la Juve
Même réduite à dix après l'expulsion de son gardien à la 59e, la Juventus a trouvé les ressources pour aller s'imposer 3-2 à Leipzig. Conceicao a donné la victoire aux Italiens à la 83e. Sesko et Vlahovic avaient auparavant chacun signé un doublé.
Benfica Lisbonne, avec Zeki Amdouni dès l'heure de jeu, s'est imposé 4-0 contre l'Atlético Madrid. Jordan Lotomba, remplacé à la 82e, a participé au succès du Feyenoord Rotterdam 3-2 à Gérone. Enfin, Ardon Jashari a lui aussi fêté une victoire, le Club Bruges ayant gagné 1-0 à Graz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Ruben Vargas est au repos forcé "pendant plusieurs semaines", selon son entraîneur à Augsbourg Jess Thorup. L'international suisse s'est blessé aux ligaments d'une cheville mardi à l'entraînement.
Vargas ne devra pas être opéré, mais il devra porter une attelle spéciale pendant environ deux semaines, a précisé Jess Thorup. Ce n'est qu'ensuite qu'il pourra reprendre l'entraînement.
Ruben Vargas manquera donc également les deux prochains matches de l'équipe de Suisse en Ligue des Nations, le 12 octobre en Serbie et trois jours plus tard à Saint-Gall contre le Danemark.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les deux meetings suisses de la Ligue de diamant, Athletissima Lausanne et Weltklasse Zurich, auront lieu fin août en 2025.
Le calendrier définitif de la catégorie la plus élevée des meetings, qui comprend 15 étapes, a été dévoilé mercredi.
Sur le sol suisse, les meilleurs athlètes du monde prendront d'abord le départ le mercredi 20 août à la Pontaise de Lausanne. Une semaine plus tard, les mercredi 27 et jeudi 28 août, le Letzigrund de Zurich - et la Sechseläutenplatz - accueilleront les finales des 32 disciplines de la Diamond League.
La saison estivale débutera par deux meetings en Chine (26 avril et 3 mai) et sera ponctuée par les championnats du monde à Tokyo à partir du 13 septembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les joueurs du GSHC (dont Bernard Giroud, numéro 10) et le public célèbrent la promotion en LNA du GSHC, le 29 février 1964, après une victoire contre le HC Bienne aux Vernets. (KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/Gnn.)
Les Vernets à l'honneur mercredi aux Cinémas du Grütli. "SportVintage - La saga des Vernets et du Genève-Servette", mettra en avant la patinoire du GSHC à travers des images d'archives et diverses interventions. L'objectif: raconter l'aventure de ce lieu emblématique.
Bernard Giroud a bien connu les débuts de la patinoire des Vernets, inaugurée en 1958. Il a porté les couleurs du Genève HC puis du Genève-Servette HC jusqu'en 1974. Lorsqu'on évoque la patinoire ultramoderne de l'époque, un élément revient directement.
Bernard Giroud
Joueur du GSHC entre 1963 et 1974
Bernard GiroudJoueur du GSHC entre 1963 et 1974
Bernard GiroudJoueur du GSHC entre 1963 et 1974
Mais quand on joue aux Vernets pendant plus de 11 ans, il y a forcément des souvenirs marquants, notamment dans la période dorée lors de laquelle le GSHC termine à 5 reprises vice-champion de Suisse. Des souvenirs qui ne sont pas liés qu'aux performances du club.
Bernard Giroud
Joueur du GSHC entre 1963 et 1974
Bernard GiroudJoueur du GSHC entre 1963 et 1974
Bernard GiroudJoueur du GSHC entre 1963 et 1974
Une patinoire pleine de 10'000 personnes, c'est désormais une époque lointaine puisque la capacité maximale des Vernets est de 7'135 spectateurs. Le public a lui aussi évolué, également dans la manière de se comporter.
Bernard Giroud
Joueur du GSHC entre 1963 et 1974
Bernard GiroudJoueur du GSHC entre 1963 et 1974
Bernard GiroudJoueur du GSHC entre 1963 et 1974
50 ans après la fin de sa carrière, Bernard Giroud n'a toujours pas quitté les Vernets. C'est pour lui, et pour beaucoup, encore un endroit où le sport se mélange à la convivialité.