Au-delà de la défaite (2-4), Servette Chênois a réussi ses débuts en Ligue des Championnes contre Atletico Madrid. Les joueuses d’Eric Severac ont opposé une vaillante résistance avant de s’incliner en toute logique. Terreur des défenses adverses, l’attaquante brésilienne Ludmila a marqué deux buts avant de faire deux passes décisives.
Il n’a manqué que le public mercredi au Stade de Genève. Car la rencontre des seizièmes de finale de la Ligue des Championnes entre Servette Chênois et Atletico Madrid a tenu toutes ses promesses.
Battues 4-2, les joueuses d’Eric Séverac ont livré une excellente performance faisant honneur au football suisse.
Déterminées et bien organisées, elles ont mené deux fois au score pour arriver à la pause avec une avance d’un but.
Mais au fil des minutes, la supériorité intrinsèques des Madrilènes, qu’elle soit technique, tactique ou athlétique leur a permis de renverser la vapeur.
Résultat: les Servettiennes ont capitulé trois fois en seconde période, pour concéder une défaite des plus logiques. Reste la satisfaction d’avoir pu montrer leurs qualités sur la scène continentale face à des adversaires plus aguerries.
Au sein de l’équipe visiteuse, une joueuse a crevé l’écran : Ludmila da Silva qui a marqué deux buts avant de faire deux passes décisives. Avec ses aptitudes physiques et techniques hors norme, puissance athlétique, vitesse de course, explosivité, agilité, détente verticale, l’attaquante brésilienne a fait souffrir la défense servettienne. Sur son premier but, elle a expédié une bombe dans un angle très fermé, pour ne pas dire impossible, laissant la gardienne Gaëlle Thalmman impuissante tout comme Amandine Soulard qui a tenté un sauvetage désespéré sur la ligne. Lors de la seconde égalisation, l’élévation de Ludmila (160cm) lui a permis de sauter plus haut que Caroline Abbé (179cm) avant de catapulter le cuir au fond des filets.
Non contente de cela, elle a encore adressé deux centres qui ont permis à Deyna Castellanos et à Emelyne Laurent de marquer les troisième et quatrième buts.
Outre ses réalisations, elle se démène pour créer des espaces et revient prêter main forte aux lignes arrières pour récupérer des ballons. Inutile d’en dire plus: mercredi soir, elle a marqué le match de son empreinte.
Eric Séverac: un appel aux autorités
Cette rencontre pourrait faire date ce d’autant qu’elle a été télévisée dans toute la Suisse.
De quoi souligner l’importance croissante du football féminin et lancer un appel du pied aux autorités politiques.
L'Equipe de Suisse féminine participera à l'Euro l'année prochaine en Angleterre! Une qualification acquise dans la douleur: les joueuses helvétiques ont éliminé la République tchèque aux tirs au but (3-2) grâce notamment à deux arrêts de la Servettienne Gaëlle Thalmann.
1-1 à l'aller à Chomutov, 1-1 au retour après les prolongations à Thoune, il a fallu avoir recours à la loterie des tirs au but pour départager les deux équipes. La séance a mal débuté pour les Suissesses, avec les échecs de Malin Gut (penalty arrêté) et de Coumba Sow qui a tiré par dessus. Mais Gaëlle Thalmann a remis son équipe sur les rails en arrêtant le premier tir tchèque, puis en déviant sur son poteau le quatrième. Ana Maria Crnogorcevic a donné l'avantage aux Suissesses 3-2 avant que la dernière Tchèque ne tire sur la barre transversale.
Des Suissesses fébriles
Une nervosité palpable a hanté les esprits des Suissesses. Cela s'est traduit notamment par un manque de précision dans les passes, des contrôles ratés et des balles arrêtées mal exploitées. En première mi-temps, les protégées de Nils Nielsen n'ont ainsi pas su menacer la cage tchèque.
Le début de la seconde période a été difficile pour l'Equipe de Suisse. Après une première alerte sur une frappe lobée de Martinkova (48e), les Tchèques ont ouvert la marque sur un tir lointain de Svitkova (51e) sur lequel Gaëlle Thalmann ne semblait pas irréprochable.
Heureusement, Coumba Sow - à peine entrée sur la pelouse en lieu et place de la Genevoise Sandy Maendly - a pu égaliser en profitant d'un mauvais alignement de la défense adverse (59e). Le score ne bougeait plus et les prolongations étaient donc nécessaires. Durant celles-ci, un coup franc de Svitkova finissait sur la transversale (114e).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'arrière centrale de Servette Chênois retrouve les joies de la sélection helvétique à l'occasion des matches de barrage qualificatifs pour l'Euro face à la République tchèque.
A l'ombre des quarts de finale masculins de la Ligue des Champions, l’Equipe de Suisse féminine vit un moment important. Réunies en camp d’entraînement depuis dimanche, les joueuses de Nils Nielsen se sont envolées mercredi pour la République tchèque après une dernière séance le matin même à Freienbach (SZ).
En raison de deux blessures de dernière minute, le coach national danois de la sélection helvétique a convoqué quatre joueuses supplémentaires. Parmi elles, Thaïs Hurni (ex-Yverdon-Sports & Young Boys) ; l’arrière centrale de Servette Chênois avait déjà été convoquée en février pour affronter la France.
Sandy Maendly et Gaëlle Thalmann, ce sont au total trois Servettiennes qui font parties de cette sélection de vingt-sept joueuses. Les Suissesses affronteront la République tchèque chez elle vendredi (16h) à Chomutov, avant de recevoir leurs adversaires mardi prochain.
Les Servettiens restent deuxième de Super League grâce à l'égalisation de Miroslav Stevanović qui leur a permis d'obtenir un point face aux "bianconeri" après l'ouverture du score d'Olivier Custodio (1-1). Le revers du FC Bâle face à Vaduz (1-2) a fait le reste.
Encore un match nul entre Servette et Lugano sur ce même score de parité (1-1) pour la troisième fois de suite cette saison... A croire qu'ils ont pris un abonnement. Avec "Miča" - encore lui - dans le rôle du sauveur a permis à ses coéquipiers d'éviter une deuxième défaite à domicile consécutive. Celui-ci a trouvé la faille à cinq minutes de la fin, tirant une peine des pieds servettiens. Pourtant, son équipe avait largement dominé la seconde mi-temps. Malgré quelques circonstances défavorables, les joueurs d'Alain Geiger ont atteint leur objectif: conserver leur deuxième rang. Un demi-succès même si - comme le souligne leur coach - ils auraient préféré obtenir trois points plutôt qu'un seul.
Ce résultat et ce classement qui constitue un succès indéniable, vont de pair avec un certain nombre d’interrogations. En manque d’efficacité offensive, le coach servettien se pose des questions quant au dispositif tactique à adopter. Celui avec trois attaquants semble avoir atteint ses limites…
Victorieuses (2-0) face aux Young Boys, les Servettiennes ont passé le cap des huitièmes de finale grâce à une excellente seconde mi-temps.
Servette Chênois s’est qualifié pour les quarts de finale jeudi soir au Stade de Genève en battant les Young Boys (2-0) grâce à des réussites de Sandy Maendly en début de seconde mi-temps et de Léonie Fleury en toute fin de partie, au terme d'une rencontre qui a davantage valu par son suspense que par sa qualité. En première mi-temps en tous cas. Depuis le haut de la tribune, les joueuses d'Eric Severac ont paru particulièrement empruntées au cours des vingt premières minutes. Après quoi, elles ont refait surface. Pourtant, elles ont failli se faire surprendre à quelques cinq minutes de la pause sur deux attaques très rapidement menées. Les visiteuses se sont passées tout près de l'ouverture du score par Nadine Riesen, puis par leur Américaine Courtney Strode. Le tout en moins de soixante secondes!
Une seconde mi-temps bien maîtrisée
Changement de décor à la reprise. Les Servettiennes ont pris un net ascendant sur les joueuses de la capitale fédérale. Les chances de but se sont succédées devant la cage défendue par Saskia Bürki et les filets n'ont pas tardé à trembler. Valérie Gillioz a fait valoir ses qualités de récupératrice pour mettre sur orbite que Sandy Maendly qui - grâce à deux une-deux avec Maëva Sarrasin - est parvenue à trouver la faille et à libérer ses coéquipières. La machine était lancée.
Les "jaunes et noires" de la capitale fédérale n'ont ensuite plus guère eu d'occasions d'égaliser. Pas une surprise pour leur ancienne camarade Thaïs Hurni qui a joué sous les couleurs d'YB durant plusieurs saisons :
Les Servettiennes, au contraire, ont accentué leur pressions se créant toujours davantage. L'entrée en jeu d'Amira Arfaoui et de Leonie Fleury a largement contribué à mettre à mal l'arrière-garde bernoise. Ce qui a débouché sur une fin de partie en apothéose: la joueuse d’Annecy a une nouvelle fois marqué un but d’anthologie d’un lob pris des quarantaine qui a terminé sa course dans la lucarne. L'entraîneur ne tarit pas d'éloge à son égard -elle qui débute rarement les matches - comme envers celles qui ne prennent même place sur le banc des remplaçantes.
Vainqueurs en Bulgarie (3-1) jeudi, les "Rouges" de Vladimir Petkovic se sont imposés par la marge la plus étroite face à la Lituanie (1-0) dimanche soir à Saint-Gall. Les six points engrangés constituent le minimum syndical. Il en faudra davantage pour contester la première place du groupe C à l'Italie.
Un but après une minute et vingt-cinq secondes marqué par Xherdan Shaqiri, sur une passe de Breel Embolo, puis l'attente vaine d'autres buts qui ne sont jamais venus. L'Equipe de Suisse a séché sur sa copie face aux Lituaniens, défensifs, mais qui ont tenté leur chance à chaque qu'ils en avaient l'occasion. Si les occasions ont été suffisamment nombreuses pour permettre aux Helvètes de faire trembler les filets à plusieurs reprises. Un certain manque de dynamisme dans le jeu les a empêché d'y parvenir. Une prestation mi-figue, mi-raisin ni totalement décevante, l'état d'esprit a été bon, ni enthousiasmante. Comme à Sofia, les joueurs de Vladimir Petković n'ont marqué qu'en début de match et comme dans la capitale bulgare, ils auraient pu encaisser un but d'entrée de jeu en seconde mi-temps.
L'Italie victorieuse à Sofia
Que retenir de ce match plutôt ennuyeux sur le plan du spectacle pur si on excepte le début et les vingt dernières minutes? D'abord, avec deux succès, les footballeurs rouges à croix blanche sont repartis sur de bonnes bases après une année entière sans la moindre victoire. C'est un élément positif. Mais le sort est cruel. Ils sont tombés sur la tête de série qu'il fallait éviter: l'Italie qui a raté la dernière Coupe du Monde en Russie et qui voudra - sans le moindre doute - éviter de repasser par les matches de barrage. Et sans être flamboyants, les Italiens ont gagné dimanche soir à Sofia contre la Bulgarie après avoir battu l'Irlande du Nord (2-0 à chaque fois).
Une tâche ardue
Dans ces conditions, rafler la première place du groupe - seule synonyme de qualification directe pour la phase finale de la Coupe du Monde au Qatar - est une tâche ardue et il faut commencer par marquer beaucoup de buts afin de faire en sorte d'avoir la meilleure différence de buts possible. Or, la Lituanie est, à première vue, l'équipe la plus abordable du groupe C davantage que l'Irlande du Nord ou la Bulgarie. Idéalement, faire trembler les filets adverses deux ou trois fois semblaient nécessaire. Plus facile à dire qu'à faire cependant. Il faudra donc avancer pas à pas en espérant que les bonnes dispositions montrés durant les cent-quatre-vingts première minutes de ce tour préliminaire se traduisent par des résultats plus en rapport avec les ambitions affichées par la sélection helvétique.