La boxe thaï sera à l'honneur ce samedi à Genève avec la 3é édition de la Geneva Fight Night au théâtre Pitoëff organisée par le Massar Gym.
Au programme, 12 combats dont un titre WBC de champion européen -67 kg avec le Genevois Hakim Bah.
Des filles vont aussi monter sur le ring, dont Sonia Dinh, genevoise et boxeuse professionnelle. Elle affrontera une Italienne contre laquelle elle a déjà boxé et qu’elle a battu.
Alors faire de la boxe thaï à un niveau pro à Genève n’est pas courant.
Pourquoi a-t-elle fait ce choix?
Sonia Dinh
Boxeuse professionnelle
Sonia DinhBoxeuse professionnelle
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Un choix de vie qui nécessite une implication à 100%. En période de préparation de combat, Sonia Dinh s'entraîne deux fois par jour. Elle est aussi coach sportif. De quoi avoir des journées bien remplies. Arrive t-elle à vivre de sa passion?:
Sonia Dinh
Boxeuse professionnelle
Sonia DinhBoxeuse professionnelle
Sonia DinhBoxeuse professionnelle
Un sacré emploi du temps récompensé lorsqu’elle combat à la maison comme lors du gala de ce week-end prochain. Alors qu’est ce que ça change de boxer à domicile?
Sonia Dinh
Boxeuse professionnelle
Sonia DinhBoxeuse professionnelle
Sonia DinhBoxeuse professionnelle
La Geneva Fight Night au théâtre Pitoëff, c’est ce samedi 4 février.
L’interview de Sonia Dinh en intégralité ci-dessous:
La victoire d'Anaïs Kistler sur la jeune Slovaque Nikola Izova (KO technique 3e), ouvre des perspectives à la Neuchâteloise.
Anaïs Kistler (34 ans), elle s’est relancée avec des ambitions nouvelles. Un match de rentrée face à une opposition certes modeste, mais cette victoire est bonne à prendre pour lui redonner confiance. La différence de niveau est apparue dès les premiers échanges. A 18 ans, la jeune Izova a vite montré ses limites. Durement percutés par les frappes d’Anaïs, elle a sombré progressivement. Dès la 2e reprise, il était visible qu’elle n’en voulait plus et une réaction furieuse de sa part au 3e round n’a rien changé au cours des événements. Une réussite qui remet Anaïs sur les rails et lui permet d’entrevoir l’avenir avec optimisme.
La sociétaire du Club Pugilistique de Carouge évoque la différence entre Ioana Fecioru qui lui avait infligé sa deuxième défaite début mars et Nikola Izova (18 ans) qu'il a battue par arrête de l'arbitre.
Anaïs Kistler
Boxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
La différence d'âge - seize ans d'écart - ne change rien à l'affaire.
Anaïs Kistler
Boxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Nikola Izova ne lui a finalement guère posé de problèmes.
Anaïs Kistler
Boxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Pour l'instant, Anaïs Kistler n'a pas encore de combat prévu ces prochains mois...
Anaïs Kistler
Boxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - Poids superlégers
Koxha impressionnant mais accroché
Comme la Suisse, la Géorgie est un petit pays, mais ses combattants sont des durs à cuire ! Ils l’ont confirmé à la salle des Fêtes de Carouge, où tant Liridon Koxha que Benjamin Claude ont dû s’employer à fond pour sortir victorieux de leur affrontement avec Sandro Jajanidze (points) et Iosebi Okinashvili (ko technque 3e).
Face à un adversaire solide et inspiré, avec 43 combats au compteur (11 succès, dont 8 par ko et 30 défaites, dont seulement 5 avant la limite), rien n’a été facile pour Koxha (3-0-1) qui avait besoin de cet affrontement très dur physiquement pour situer son niveau. Impressionnant comme à son habitude, le frappeur lausannois (25 ans) n’a toutefois pas pu faire plier son adversaire du soir, au métier consommé et redoutable jusqu’au bout des six reprises.
Mercenaire du ring, ayant bourlinguéé aux quatre coins de l’Europe, Jajanidzé (29 ans) s’est révélé plus que coriace. Ses réactions furieuses ont parfois mis en difficulté Koxha, dont les jaillissements soudains et spectaculaires n’ont pas eu les effets escomptés. Un match sous haute tension, disputé dans un silence de cathédrale, en attendant le coup décisif d’un côté comme de l’autre…
Sur de son fait, Jajanidzé n’a rien lâché. Avec sa garde fermée, il a parfaitement su faire face aux frappes très appuyées de Koxha qui semblait pouvoir faire la différence au début. Mais la résistance du Géorgien lui a posé problème au fil des rounds et l’espoir lausannois, qui n’a pas suffisamment construit sa victoire par un travail technique, sait désormais ce qu’il lui reste à améliorer pour progresser et franchir un nouveau palier. Un match tendu et excitant, qui a tenu toutes ses promesses et qui confirme Liridon Koxha comme un sujet d’avenir (Corrado Corsi 59-55, Ramon Garcia 58-57, Leila Heddi 60-54).
Benjamin Claude a lui aussi dû batailler durement avant de terrasser le jeune Okinashvili (20 ans/0-0-1). Celui-ci s’est révélé par des frappes puissantes au 2e round. Contré sèchement en gauche-droit, le super-moyen carougeois a commencé à saigner du nez, mais il s’est vite repris. Sa pression, au 3e round, a mis le Géorgien dans ses petits souliers. Percuté par trois directs du droit d’affilée, ce dernier a subi un véritable traitement de choc de la part de Claude qui a frappé sous tous les angles, obligeant l’arbitre Fabian Guggenheim à intervenir pour lui éviter le ko. Une belle réussite pour Benjamin Claude (32 ans) qui signe son cinquième succès.
Chez les amateurs, les combats ont été également très disputés.
Anaïs Kistler a renoué avec la victoire face à la Slovaque Nikola Izova jeudi soir à Carouge: la sociétaire du Club Pugilistique de Carouge s'est imposé par KO technique à la troisième reprise.
Dans un combat très attendue, initialement prévu en six rounds de deux minutes dans la catégorie des superlégers (moins de soixante-trois kilos cinq cent, Anaïs Kistler (34 ans) a remporté une victoire importante face à la toute jeune Slovaque Nikola Izova (18 ans) jeudi soir à la Salle des Fêtes de Carouge. La Neuchâteloise l'a emporté par KO technique à la deuxième reprise, l'arbitre arrêtant le combat.
Anaïs Kistler
Boxeuse - poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - poids superlégers
Anaïs KistlerBoxeuse - poids superlégers
C'est la troisième victoire d'Anaïs Kistler chez les professionnelles pour deux défaites.
Nouveau combat et nouveau défi pour Anaïs Kistler qui remonte sur le ring après avoir pris le temps de réfléchir à sa boxe...
Anaïs Kistler (34 ans) est prête pour un nouveau combat. Elle remonte sur le ring jeudi soir à la Salle des Fêtes de Carouge. Sa défaite face à la Roumanie Ioana Fecioru le 2 mars l'a poussée à mettre entre parenthèse sa carrière professionnelle. Une interruption qui n’a rien à voir selon elle avec le cancer dont elle a souffert l’année dernière.
Anaïs Kistler
Boxeuse - superlégers (<64 kg)
Anaïs KistlerBoxeuse - superlégers (<64 kg)
Anaïs KistlerBoxeuse - superlégers (<64 kg)
Et la boxeuse que la Neuchâteloise aura en face d'elle est la Slovaque Nikola Izova jeudi à la Salle des Fêtes de Carouge. Tout cela lors d'un combat en six rounds de deux minutes dans la catégorie des superlégers, autrement dit les moins de soixante-quatre kilos.
En tout, quatre combats et trois matches professionnels figurent au programme de ce meeting. La rencontre féminine étant agendée vers 20h. Ouverture des portes: 18h30
Asta van Acker du Boxing Club Genevois s'est imposée aux points (4 juges à 1) face à la Sociétaire du Club Pugilistique de Carouge Carole Thévenaz dans la catégorie des moins de 63 kilos.
La Salle des Fêtes de Carouge a accueilli les championnats de Suisse amateurs samedi et dimanche avec la présence d'un nombreux public - quatre cents spectateurs dimanche et une finale 100% genevoise dans la catégorie des moins de soixante-trois kilos avec deux boxeuses du canton qui ont connu des parcours mouvementés. C’est finalement Asta Van Acker qui a remporté la médaille d’or face à Carole Thévenaz au terme d'un combat acharné.
"Tyson": un travail payant
Une victoire aux points par quatre juges à un avec une machine à compter les coups qui n'a pas fini de faire jaser dans le monde du noble. Cette consécration d'autant plus inattendu pour la nouvelle championne de Suisse qu'elle restait sur quatre ans sans combat à cause de la crise du coronavirus.
Asta van Acker
Championne de Suisse, moins de 63 kg
Asta van AckerChampionne de Suisse, moins de 63 kg
Asta van AckerChampionne de Suisse, moins de 63 kg
Le concours de "Tyson", alias Daniel Ekbide, son entraîneur, ancien boxeur amateur lui-même et élève de Samir Hotić, a été précieux pour la nouvelle détentrice de la ceinture de championne nationale.
Malade au mauvais moment
Quant à la médaillée d'argent Carole Thévenaz, malade depuis une bonne dizaine de jours, elle n’était pas au mieux de sa forme, mais elle était ravie d'avoir atteint la finale, ce d'autant plus qu'elle n'a commencé la compétition qu'il y a huit mois seulement.
Carole Thévenaz
Vice-championne de Suisse, moins de 63 kg
Carole ThévenazVice-championne de Suisse, moins de 63 kg
Carole ThévenazVice-championne de Suisse, moins de 63 kg
Asta va Acker: "ravie d'avoir pu récupérer"
Pour Asta van Acker, gagner ce combat n'allait pas de soi. Elle a dû d'abord se défaire en demi-finale de la Thurgovienne Laura Dana Ullrich qui jeté l'éponge à la deuxième reprise. Une aubaine pour la Genevoise qui a pu récupérer. Lors de la finale en revanche, elle ne partait pas dans l'inconnu face à une adversaire qu'elle avait déjà rencontrée en tant que sparring-partner.
Asta van Acker
Championne de Suisse, moins de 63 kg
Asta van AckerChampionne de Suisse, moins de 63 kg
Asta van AckerChampionne de Suisse, moins de 63 kg
Carole Thévenaz: "Asta a une droite explosive"
Quant à Carole Thévenaz, tout en se réjouissant que ce titre national revienne à une Genevoise, elle relevait la force de frappe de son adversaire.
Carole Thévenaz
Vice-championne de Suisse, moins de 63 kg
Carole ThévenazVice-championne de Suisse, moins de 63 kg
Carole ThévenazVice-championne de Suisse, moins de 63 kg
Une troisième genevoise Dina Selina Burgan, du Cercle des Sport à Plainpalais, s'est pour la finale - dans la catégorie des moins de cinquante-sept kilos - mais elle s'est nettement inclinée (jet de l'éponge) face à la multiple championne de Suisse Anna Julia Jenni du BoxTeam Bâle.
Christophe Rime: "Carole ira loin!"
Plus globalement, les perspectives semblent excellentes pour la boxe genevoise. Organisateur et entraîneur, Christophe Rime revient sur la finale des moins des soixante-trois kilos en soulignant les mérites de la boxeuse du Club Pugilistique de Carouge et de son adversaire.
Christophe Rime
Organisateur et entraîneur - Club Pugilistique de Carouge
Christophe RimeOrganisateur et entraîneur - Club Pugilistique de Carouge
Christophe RimeOrganisateur et entraîneur - Club Pugilistique de Carouge
Ambiance cordiale au Club pugilistique Carouge. De gauche à droite : David San Antonio, Anaïs Kistler, Giorgio Costantino, Bryan Fanga, Christophe Rime (B.Duboux/DR).
Quatre ans après avoir mis un terme à sa carrière côté amateur, la boxeuse neuchâteloise remonte sur le ring et passe professionnelle!
Le club pugilistique de Carouge accueille une nouvelle boxeuse dans sa salle du Rondeau. Et pas n’importe laquelle. Arrivée voilà deux mois, Anaïs Kistler a déjà un palmarès bien fourni: soixante-six combats, dont une cinquantaine de victoires chez les amateurs, cinq fois championne de Suisse. Elle avait raccroché les gants pendant trois saisons pour intégrer le rugby club Albaladejo Lausanne !
Coachée par Giorgio Costantino
Déçue par une première tentative avortée, à fin 2016, elle avait choisi de s’épanouir dans un autre domaine, plus collectif. Mais la passion du combat est toujours en elle et l’a poussée à rejoindre la petite structure du CPC formée autour de l’espoir Bryan Fanga (vingt-six ans), avec les entraîneurs Giorgio Costantino, Christophe Rime et David San Antonio, ainsi que le nouveau promoteur-organisateur Patrick Kinigamazi, qui vient de cesser la compétition. Une décision mûrement réfléchie et courageuse, qui l’oblige à une préparation intensive pour retrouver son meilleur niveau et son poids de forme d’antan. Or, l’entraîneur qui la prépare depuis deux mois n’est autre que Giorgio Costantino qui a coaché Patrick Kinigamazi durant une vingtaine d’années. La Neuchâteloise nous dit ce qu’elle pense de son nouveau mentor.
Anaïs Kistler
Néo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Défaite aux points face à Katie Taylor
Formée par Fouad Ben Saoud au Club lausannois de boxe, Anaïs Kistler y a fait ses classes et conquis ses titres, avec en outre, en 2013, un match nul, à Frekendorf, avec la Suédoise Patricia Berghult (classée neuvième mondiale), ainsi qu’une médaille d’or au réputé tournoi Montana, à Paris. Une de ses meilleures performances sur le plan international, où les quarante combats disputés à ce niveau lui ont fourni une solide expérience. Autre résultat à retenir : une défaite, mais aux points, en mai 2015, à Cork (Irlande) face à l’exceptionnelle Katie Taylor, depuis 2017 championne du monde professionnelle des poids légers pour les quatre plus importantes fédérations (WBA-IBF-WBO-WBC) et invaincue en dix-huit combats ! Celle-ci vient de défendre de justesse, aux points (96-94, 96-95, 96-95), ses ceintures face à la solide Britannique Natasha Jonas (9-1-1), contre laquelle Anaïs avait aussi échoué aux points en 2014 aux championnats d’Europe, à Bucarest.
Un moment détente avant de remonter sur le ring: Anaïs Kistler a pris une pause de trois ans et demi avant de reprendre sa carrière et de passer professionnelle (Steve Baudin, United Boxing, Renens/DR).
Qualification olympique ratée de peu!
Hormi la Bulloise Caroline Dousse, à l’occasion de son premier combat en juin 2010, à Martigny, seule Sandra Brugger, elle aussi multiple championne de Suisse amateur, a pu battre Anaïs sur le plan national : en octobre 2010 à Bâle, puis en avril 2016, en match qualificatif pour les JO de Rio. Anaïs en avait fait son objectif, mais non sélectionnée par Swiss Boxing pour des raisons obscures et alambiquées, la Lausannoise avait fait recours et fait plier la fédération par voie judiciaire. En pleine polémique, le match décisif entre les deux candidates, à Horgen (Zurich), avait tourné de peu à l’avantage de la Bernoise du Boxteam Basel.
C'est par ce message qu'Anaïs Kistler a informé ses followers des raisons qu'ils l'ont poussée à quitter le monde du noble art (capture d'écran/DR).
C’est pour oublier cette frustration qu’Anaïs Kistler a remis les gants et repris, depuis début 2021, le chemin de la salle d’entraînement. Un nouveau défi que ses qualités peuvent lui permettre de relever et de concrétiser, sans brûler les étapes et vouloir rattraper le temps perdu, et à condition de se concentrer exclusivement sur les exigences nettement plus élevées de la boxe pro. À condition aussi de gagner en vitesse, technique, puissance et d’améliorer ses enchaînements, comme Giorgio Costantino le lui a déjà fait comprendre. Un programme auquel Anaïs devra se soumettre en y mettant le prix : celui d’une hygiène de vie stricte, de la sueur et des sacrifices, pour ne pas avoir de regrets.
Âgée aujourd’hui de 32 ans, elle remonte sur le ring et passe professionnelle avec un premier combat dans la catégorie des poids légers (moins de soixante-quatre kilos) prévu le 24 juin au Palladium. Le nom de son adversaire n’a pas encore été dévoilé, mais pour la Neuchâteloise, ce n’est pas le plus important.
Anaïs Kistler
Néo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Mais attention, passer de la boxe amateur à la boxe professionnelle requiert certaines facultés d’adaptations.
Anaïs Kistler
Néo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Anaïs Kistler et son entraîneur Giorgio Costantino à l'entraînement (B.Duboux/DR).
Âgée aujourd’hui de 32 ans, elle remonte sur le ring et passe professionnelle avec un 1er combat dans la catégorie des poids légers (moins de 64 kg) prévu le 24 juin au Palladium. Un objectif ambitieux, ce d’autant plus que même s’il s’agit de boxe professionnelle, on ne peut guère en vivre.
Anaïs Kistler
Néo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Anaïs KistlerNéo-professionnelle - poids légers
Textes: Bertrand Duboux (Club Pugilistique de Carouge)