Servette ambitionne de terminer au deuxième rang de Super League ce qui serait la première fois depuis un quart de siècle ; mais terminer troisième pourrait en fin de compte s'avérer plus avantageux pour le club grenat ; avant le match de dimanche (16h30) à Zurich contre les Grasshoppers, Alain Geiger commente ce paradoxe avec humour...
Servette est toujours en course pour une qualification européenne. Les joueurs d’Alain Geiger se doivent de l’emporter dimanche (16h30) à Zurich face aux Grasshoppers. Le SFC est actuellement quatrième de Super League avec un seul point de retard sur le deuxième rang, synonyme de qualification pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions dès la mi-juillet.
Quand on ramasse des cerises, on a un œil sur les cerises, un œil sur le panier: mieux vaut regarder en haut qu'en bas. Alain Geiger
Mais ce classement ne sera pas nécessairement le plus avantageux. Quoi qu'il en soit, l’entraîneur grenat préfère viser le plus haut possible et le fait savoir avec humour…
Alain Geiger
Entraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
En terminant troisième, Servette pourrait prendre part aux matches de barrage de l’Europa League fin août à condition que les Young Boys, déjà champions, remportent également la Coupe de Suisse… Or, entrer en lice un mois plus tard avec des chances accrues d'accéder à la phase de groupes permettrait au club grenat de mieux se préparer en espérant réaliser de substantielles recettes en cas de succès.
3 matches, 3 victoiresQuant au match qui les attend dimanche, les Servettiens partent avec les faveurs de la cote. Ils ont battu les «Sauterelles» trois fois en autant de matches (3-1, 3-2, 2-1) cette saison ; de quoi se montrer raisonnablement optimiste avant la quatrième et dernière confrontation directe de la saison entre les deux adversaires.
Alain Geiger
Entraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
Dimanche au Letzigrund, Servette devra se passer de Douline, Crivelli et Magnin, tous trois blessés.
Le onze grenat défie les Romanistes au Stade Olympique jeudi soir (21h) devant plus de 60'000 spectateurs. Un rêve éveillé pour les coéquipiers de Dereck Kutesa qui rêve de marquer dans cette mythique arène.
Le passé côtoie le présent et ce à plus d'un titre dans la Ville Eternelle. Le sport à lui seul mérite un gros chapitre. Cité dans le Foro Italico, le Stade Olympique (construit pour les Jeux d'été en 1960 mais dont le but est aussi d'honorer l'Antiquité) sera le théâtre du match comptant pour la 2e journée d’Europa League qui voit Servette défier l’AS Rome jeudi (21h) soir. Les Romanistes partent largement favoris face aux Servettiens.
De marquer dans un stade pareil contre un tel club, pour moi c'est un rêve. Dereck Kutesa
Mais ceux-ci vivent un rêve éveillé. Jouer un tel match sur la scène européenne devant soixante milles spectateurs représente un moment fort dans leur carrière et surtout ça change beaucoup du championnat. Et le percutant attaquant genevois Dereck Kutesa ne rêve que d'une chose: faire trembler les filets "giallorossi".
Dereck Kutesa
Attaquant du Servette FC
Dereck KutesaAttaquant du Servette FC
Dereck KutesaAttaquant du Servette FC
L’issue du match ne fait à première vue guère de doute : les joueurs de René Weiler ont peu d’arguments à faire valoir face aux individualités de l’AS Rome qui font partie des meilleurs joueurs du monde. Mais le technicien zurichois vit lui aussi quelque chose d'extraordinaire à titre personnel et à travers ses joueurs.
René Weiler
Entraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
Nous sommes toujours à la recherche d'un bon équilibre à mi-terrain. René Weiler
Ce d’autant plus que les pertes de ballons à mi-terrain constituent actuellement le talon d’Achille du onze grenat en ce moment. Que peut faire l’entraîneur servettien pour y remédier?
Pour la première fois de son histoire, le Servette FC croisera le fer avec une équipe italienne sur la scène européenne. Les Grenat défient l'AS Roma de Jose Mourinho ce jeudi en Europa League dans le cadre unique de l'Olimpico.
Battu 2-0 à domicile par le Slavia Prague lors de la première journée de cette phase de poules, le Servette FC n'aura pas son mot à dire pour la qualification pour les seizièmes de finale à moins d'un improbable exploit à Rome. Les Grenat entendent plutôt faire le match avec le Sheriff Tiraspol pour cueillir la troisième place du groupe synonyme de repêchage en Conference League. C'est pourquoi ils garderont un œil sur Prague où le Slavia accueille le Sheriff avec l'espoir que les Moldaves concèdent une nouvelle défaite après le revers 2-1 à domicile devant la Roma.
Sans réelle pression
Cinq jours après un succès indispensable devant le Lausanne-Sport et moins de septante-deux heures avant d'affronter le FC Lugano au Tessin dans sans doute le match plus important de la semaine, la formation de René Weiler s'efforcera d'apporter la réplique espérée aux Romains, victorieux de la Conference League en 2022 et finalistes de cette Europa League le printemps dernier.
Sans ses grognards Jérémy Frick et Steve Rouiller, sur le flanc mais qui auraient mérité mille fois de disputer un tel match en raison de tout ce qu'ils ont pu apporter au club depuis cinq ans, elle peut aborder cette rencontre sans réelle pression tant le déséquilibre des forces en présence apparaît immense. On espère seulement que le cadre et le renom de l'adversaire ne la paralyseront pas.
René Weiler espère que l'allant d'Alexis Antunes et de Dereck Kutesa, deux "enfants" du club, donnera à son équipe un visage conquérant. Décisif lors du derby de samedi après avoir été le buteur contre les Rangers lors de la phase de qualification de la Liugue des Champions, Dereck Kutesa s'est ainsi affirmé peut-être comme le leader de l'équipe en attendant que Miroslav Stevanovic retrouve tout son mordant. A 25 ans, celui qui n'avait pas su s'imposer à Reims, voudra rappeler à l'Olimpico qu'il possède dans les pieds ce petit plus qui peut faire toute la différence.
Pas loin de basculer dans la crise
La "malchance" du Servette FC est de rencontrer la Roma au mauvais moment. Seulement treizième de la Série A, la formation de Jose Mourinho n'aurait pas été loin de basculer dans la crise si elle n'avait pas battu Frosinone dimanche soir. Mais, victorieux 2-0 du promu grâce à des réussites de Romelu Lukaku et du capitaine Lorenzo Pellegrini, elle a fait le job pour gommer la déroute de jeudi dernier face au Genoa.
Même si l'entraîneur opérera un large "turnover" qui ménagera notamment Paolo Dybala, les Romains ne peuvent pas se permettre de pendre la rencontre de jeudi par-dessus la jambe. Le climat actuel sur l'équipe interdit un nouveau couac comme celui accusé il y a deux ans en Norvège face au Bodö/Glimt avec une défaite 6-1 presque surréaliste.
Et Jose Mourinho rappellera à ses joueurs que la première place du groupe, contrairement à la deuxième, les qualifiera directement pour les huitièmes de finale. Il serait donc ballot d'égarer des points avant la double confrontation contre le Slavia Prague....
Les Servettiens sont soulagés après leur victoire sur le Lausanne-Sport samedi soir (2-1) à la Praille. Une victoire qui fait du bien et qui vient récompenser les efforts consentis.
Deux buts, trois points et un gros soupir de soulagement dans le camp. Les joueurs de René Weiler qui n'avaient pas démérité à Lucerne (0-2), qui avaient manqué de réussite face à Winterthour (2-2) ont cette fois-ci su secouer le cocotier au meilleur moment, c'est-à-dire dans le premier quart d'heure de la seconde mi-temps dès le retour sur le gazon quand ils attaquaient face à leurs supporters les plus fervents (Tribune Nord). Miroslav Stevanovic (tir dévié), puis Dereck Kutesa (maître-tir dans la lucarne) ont trouvé le chemin des filets deux fois en l'espace de deux minutes. L'entrée en jeu de ce dernier, conjugué à celle d'Enzo Crivelli ont permis au onze grenat de peser davantage sur la défense lausannoise. Reste à savoir ce que le coach grenat a dit à ses joueurs dans les vestiaires.
René Weiler
Entraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
Loin de s'attribuer les mérites de deux changements effectués, le technicien zurichois a rendu hommage à ses joueurs soulignant leurs mérites et le fait qu'ils ont su passer la vitesse supérieure au meilleur moment.
René Weiler
Entraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
Pourtant, les Servettiens auraient pu perdre pied après les sorties sur blessure de leurs deux défenseurs centraux (Steve Rouiller, puis Jérôme Onguéné). Il n'en a rien été et ceux qui les ont remplacés (Yoan Severin, puis Nicolas Vouilloz) ont même aidé leurs coéquipiers à renverser la vapeur...
René Weiler
Entraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
Cette victoire va donc aider le SFC à remonter au classement, même si son mentor ne veut pas voir plus loin pour l'instant.
René Weiler
Entraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
René WeilerEntraîneur du Servette FC
Dans le camp des visiteurs, c'est au contraire la soupe à la grimace: battus pour la cinquième fois depuis le début de la saison par un but d'écart sur le même score (1-2) qui plus est, ils sont plus que jamais menacé de relégation. Une situation peu réjouissante pour leur coach.
Ludovic Magnin
Entraîneur du Lausanne-Sport
Ludovic MagninEntraîneur du Lausanne-Sport
Ludovic MagninEntraîneur du Lausanne-Sport
En revanche, le coach vaudois conteste le fait que son équipe manquerait de qualités pour jouer un rôle en vue dans ce championnat.
Les dimanches sont toujours aussi radieux pour Yverdon Sport. Une semaine après son succès devant Bâle pour sa première dans son stade rénové, le néo-promu s’est offert le scalp du FC Saint- Gall (1-0).
La formation de Marco Schällibaum s’est imposée par la marge la plus étroite (1-0) pour une cinquième rencontre de rang sans défaite en championnat. Cette série souligne qu’elle est bien la meilleure équipe romande du moment. Acquise sur une réussite de l’Algérien Aymen Mahious à la 28e minute, cette victoire ne souffre aucune discussion. Toujours aussi redoutables dans le jeu de transition, les Vaudois auraient pu s’imposer plus largement s’ils avaient témoigné d’une plus grande efficience dans le dernier geste.
Amené par les deux derniers "survivants" de la promotion William Le Pogam et Anthony Sauthier, la réussite de Mahious illustre parfaitement la réussite d’un club qui a tourné une nouvelle page lors du mercato sans renier toutefois ses valeurs. Ainsi au coup d’envoi, Le Pogam et Sauthier étaient les deux seuls joueurs qui étaient présents la saison dernière. Ils ont été, à la surprise générale, "abandonnés" par Kevin Martin. Le gardien a, en effet, cédé sa place à Sebastian Breza. Avec d’autres qualités que son coéquipier, le Canadien a livré la marchandise pour offrir à ses couleurs un premier blanchissage en neuf rencontres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Servette remporte sa 1ère victoire de la saison à domicile en battant Lausanne (2-1) devant plus de 9'000 spectateurs grâce à des buts de Kutesa et de Stevanovic, marqués en l'espace de deux minutes.
Mené (0-1) à la pause, le Servette FC a remporté sa première victoire de la saison en championnat devant son public (9'023 spectateurs) samedi au Stade de la Praille en battant le Lausanne-Sport (2-1) grâce à un excellent un premier quart de la seconde mi-temps. Les joueurs de René Weiler ont trouvé la faille grâce à Stevanovic et à Kutesa. Deux buts inscrits en l'espace de cent vingt secondes. Tout ça, après avoir perdu sur blessure leurs deux arrières centraux en première mi-temps. Ils ont su réagir après avoir encaissé l'ouverture du score.
Houleuse ambiance
L'ambiance devenait houleuse après l'ouverture du score lausannoise à cause de gestes provocateurs adressés en direction de la Tribune Nord à la section grenat, le principal club de supporters. Sur le terrain, les Servettiens avaient dominé dans l'ensemble les quarante-cinq premières. Mais malgré quelques offensives intéressantes, ils manquaient encore de force de pénétration. Les néo-promus ont de leur côté lancé des contre-attaques fulgurantes. Sur la troisième, ils ont ouvert le score par Alvyn Sanches peu avant la pause.
Tsunemoto réussit sa rentrée
En seconde période, le SFC a nettement dominé tant au niveau des occasions de but que sur le plan de la domination territoriale. Lors des vingt dernières minutes, l'entraîneur vaudois Ludovic Magnin a effectué de nombreux changements qui ont eu une incidence sur la physionomie du match. Plus aucun but n'a ensuite été marqué notamment grâce à la bonne performance défensive du onze grenat. Les rentrées de Tsunemoto, absent depuis fin juillet, et de Vouilloz (après avoir été écarté pour raisons extra-sportives) qui a remplacé Onguéné, sorti sur blessure, y sont beaucoup.
Il fallait tirer plus souvent au but: ça nous a réussi avec celui de Kutesa. Yoan Séverin
Même si Servette a reculé, ces trois points précieux mettent à fin à une période de plus de deux mois sans victoire en championnat. Un soulagement pour tout le club grenat, notamment pour l'arrière central français Yoan Sevérin, entré pour Steve Rouiller, au milieu de la première période déjà.