Servette a remporté le derby lémanique de la 15e journée de Super League. A la Tuilière, les Grenat se sont imposés 3-0 face à un LS réduit à dix après l'expulsion de Puertas.
Et voilà Servette qui se donne un peu d'air. Sans être brillants, les joueurs d'Alain Geiger ont su se montrer percutants au moment opportun, c'est-à-dire dès l'instant où ils ont pu évoluer en supériorité numérique.
Car la partie, disputée devant plus de 10'000 spectateurs, a pris une tournure différente à la 45e lorsque Cameron Puertas s'est fait l'auteur d'une faute inutile à mi-terrain. L'arbitre n'a alors pas hésité à sortir un deuxième carton jaune et a renvoyé le meneur de jeu vaudois aux vestiaires. Neuf minutes plus tôt, Puertas avait pris un premier carton largement évitable en zone offensive.
Trois assists pour Stevanovic
Servette n'a pas mis longtemps à profiter de leur avantage numérique. A la 49e, Kyei n'a pas manqué l'ouverture du score seul face au but vide après un excellent service de Stevanovic. Maître à jouer des Genevois, ce dernier s'est encore montré décisif à la 67e.
Une fois de plus décalé sur la droite, Miroslav Stevanovic a vu son puissant centre dévié par le portier Diaw avant d'être victorieusement repris par Imeri. Et c'est encore le Bosnien qui a servi Antunes pour le 3-0 des visiteurs (88e).
Servette grimpe au 6e rang
Dans les rangs lausannois, l'absence de Puertas a coûté cher en deuxième période, alors que la neige s'est mise à tomber plus fort encore. Les Vaudois se sont créé quelques occasions, mettant les réflexes de Frick à l'épreuve sur des frappes prises en dehors de la surface. Les hommes de Borenovic ont semblé jouer de manière plus simple à dix, même si ce ne fut pas fameux.
Lausanne se consolera en se disant que la défaite de Lucerne chez lui contre Bâle laisse au club de Suisse centrale la position peu enviable de lanterne rouge. Les Genevois de leur côté remontent au 6e rang.
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C'est bientôt la fin pour le FC Sion de Christian Constantin ! Tout indique que la Pontaise sera ce soir le cimetière des Valaisans à l'issue du barrage qui les oppose à Stade Lausanne-Ouchy.
Même si le passé raconte des remontadas fantastiques en finale de la Coupe de Suisse - deux succès contre Young Boys et un contre Servette après avoir été mené à chaque fois 2-0 - rien n'autorise cette fois l'espoir pour une équipe qui a concédé samedi sa sixième défaite de rang. Battus 2-0 par le troisième de Challenge League qui avait les moyens de gagner encore plus largement, Paolo Tramezzani et ses joueurs se dirigent vers ce match retour comme on se rend à l'abattoir. Cette équipe accuse trop de faiblesses pour espérer raisonnablement renverser le cours de ce barrage.
Reto Ziegler ne mérite pas ça
Même si la saison de Mario Balotelli illustre parfaitement le parcours du FC Sion, il y a quelque chose de tragique dans cette chute sans fin. Voir un Kevin Bua, un Numa Lavanchy ou un Reto Ziegler livrer des performances aussi pitoyables est attristant. Il y a peu, le Genevois et les Vaudois étaient encore des joueurs capables, chacun dans leur registre, de briller. Dernier titulaire de l'équipe de Suisse victorieuse de l'Espagne le 16 juin 2010 à Durban toujours en activité, Reto Ziegler s'est fourvoyé l'hiver dernier le jour où il fait le choix de revenir à Sion dans le fol espoir de regagner une deuxième Coupe de Suisse après celle de 2015. L'ancien joueur de Tottenham et de la Sampdoria ne mérite pas de terminer sa carrière ainsi.
Anthony Braizat et les Stadistes ne veulent toutefois pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. L'entraîneur rappelle à ses joueurs que rien n'est encore acquis. Mais le SLO jouera vraiment sur du velours lors de ce match retour. Face à une équipe obligée de se découvrir et qui n'a pas inscrit un seul but lors d'une phase de jeu lors de ses six derniers matches, les Lausannois vont se régaler. En premier lieu le gaucher Teddy Okou qui fut, samedi, le plus souvent irrésistible balle au pied.
Une saison qui pourrait se prolonger
Si le SLO fête ce mardi sa quatrième promotion en neuf ans pour se hisser en Super League depuis la 2e Ligue interrégionale, la saison ne sera malheureusement pas terminée. Elle se prolongera, selon le Nouvelliste, devant le tribunal civil avec une action que souhaite engager Christian Constantin. Le président entend, en effet, remettre en question l'octroi de la licence accordée à Yverdon-Sport.
Ce combat s'annonce long, incertain et un brin étonnant dans la mesure où Christian Constantin avait, en mars dernier, cosigné la lettre du président de la Ville de Sion qui autorisait Yverdon-Sport à jouer à Tourbillon le temps que les travaux d'aménagement de son stade soient terminés.
Le souvenir de la formidable bataille livrée il y a vingt ans pour annuler une relégation administrative en 1re ligue, encore bien présent dans sa mémoire, le guide sans doute dans cette démarche. Christian Constantin devrait toutefois avoir l'élégance d'accepter tout simplement la faillite sportive sur le terrain. Le combat qui s'annonce ne peut que desservir le football romand.
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Après 1958 et 2020, les Young Boys ont signé le troisième doublé de leur histoire. Cinq semaines après le sacre en Super League, ils se sont imposés d'extrême justesse (3-2) face au FC Lugano en finale de la Coupe de Suisse dimanche.
Sur "leur" pelouse artificielle du Wankdorf, les Bernois ont pris une première option sur la victoire grâce à deux réussites de la tête de l'ancien Servettien Jean-Pierre Nsame en première période. Le meilleur buteur du championnat a imposé, tant sur le corner de Fabien Rieder à la 20e que sur le coup-franc de Cédric Zeziger dans le temps additionnel sa détente et sa puissance physique pour terrasser les Tessinois.
A la pause, le détenteur du trophée s'est retrouvé au pied du mur. Mattia Croci-Torti a procédé alors à deux changements pour repasser à une défense à quatre et, surtout, pour replacer Ousmane Doumbia en ligne médiane après l'avoir titularisé en défense centrale pour pallier le forfait de Fabio Daprelà. Ce coaching s'est avéré très vite gagnant avec la réduction du score de Mattia Bottani, entré en jeu à la pause (53e). Ce but a changé la physionomie de cette finale. Elle est devenue bien plus indécis et engagée avec une formation tessinoise qui a jeté toutes ses forces dans la bataille pour pousser les "jaunes et noirs" dans leurs derniers retranchements.
Fatidique 85e minute
Tout s'est finalement joué à la 85e minute avec une occasion en or pour John Espinoza annihilée par Keller, Meschack Elia pouvait inscrire le 3e but de son équipe après une bourde de Kreshnik Hajrizi. La réduction du score de Renato Steffen (88e) a redonné un dernier souffle à des Luganais dont on ne soulignera jamais assez leurs mérites lors de cette finale.
Wicky entre dans l'Histoire
Même s'il n'avait sans doute pas imaginé voir son équipe aussi bousculée après la pause, Raphaël Wicky peut savourer son triomphe. Le Valaisan marche ainsi sur les pas d'Albert Sing et de Gerardo Seoane, les deux autres entraîneurs qui ont mené les Young Boys au doublé. Les choix forts qu'il a opérés au coup d'envoi, Fabian Lustenberger et de Kastriot Imeri sur le banc, ont payé. Le remarquable défenseur centrale Aurèle Amenda, dont l'avenir s'annonce particulièrement prometteur, et Filip Ugrinic ont justifié la confiance de leur entraîneur.
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Environ 30'000 fans de football bernois et tessinois attendent avec impatience la finale de la Coupe de Suisse dimanche à Berne. Les supporters des Young Boys de Berne ont pris possession du centre-ville dès le matin.
Sous un ciel bleu et des températures estivales, ils se sont mis dans l'ambiance du match sur la Bärenplatz, dans le centre de la ville fédérale. Vers midi, jusqu'à 10'000 fans d'YB ont ensuite participé à la marche des supporters en direction du stade du Wankdorf, dans une ambiance pacifique, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Celle-ci a été ponctuée de fumigènes, de chants et d'applaudissements.
Les supporters du FC Lugano ont pour leur part renoncé à défiler cette année. Six trains spéciaux en provenance du Tessin se sont arrêtés directement à la gare du Wankdorf. L'année dernière, les Tessinois avaient marché depuis Ostermundigen jusqu'au stade.
Le match, qui débutera à 14h00, affichera complet, avec 31'500 places vendues. Les deux clubs ont bénéficié d'un contingent de 13'000 billets. Lugano n'en a toutefois vendu que 11'616. Les autres billets ont été mis en vente par différents canaux ou ont atterri chez des sponsors et des fonctionnaires de la fédération.
Lugano avait remporté la coupe l'an dernier.
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Le nouveau champion contre le détenteur du trophée: l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse qui déroulera ce dimanche au Wankdorf avec un coup d'envoi à 14h00 est riche de promesses.
Les Young Boys viseront leur troisième doublé, alors que le FC Lugano entend devenir la première équipe à conserver sa Coupe de Suisse depuis le FC Bâle en 2008. Rassurées quant à leur avenir européen avec une participation certaine à une phase de poules - la Ligue Europa pour YB et la Conference League pour Lugano - les deux équipes pourront se livrer sans aucune arrière-pensée.
Sur leur pelouse artificielle fétiche du Wankdorf, les Young Boys s'efforceront d'emballer très vite le match pour ne laisser aucune ouverture à des Luganais qui excellent dans l'art de faire déjouer l'adversaire.
"On s'est très vite remis dedans"
Cinq semaines après avoir remporté un championnat qu'ils ont survolé, les Young Boys n'ont pas commis l'erreur de 2018 dans l'approche de cette finale. Il y a cinq ans, l'équipe était apparue un brin démobilisée après la conquête du titre.
"Le doublé a toujours été le grand objectif de notre saison", rappelle Kastriot Imeri, auteur d'un but magnifique lundi contre Winterthour. "Il y a eu bien sûr un relâchement après l'officialisation de notre titre. Mais on s'est très vite remis dedans." Les Bernois seront toutefois privés de deux des grands artisans du succès en demi-finale face au FC Bâle (4-2) avec les blessures du gardien Anthony Racioppi et du buteur Cedric Itten.
L'incroyable profondeur de son banc offre toutefois à Raphaël Wicky la possibilité de faire face à ce double forfait. Mais l'entraîneur valaisan prévient que rien ne sera acquis contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches. "J'ai un immense respect pour Lugano", confesse-t-il.
Raphaël Wicky sait qu'une finale de Coupe impose ses propres règles. Le côté émotionnel de la rencontre sera encore plus prononcé dans la mesure où elle sera la dernière sous les couleurs bernoises de Cédric Zesiger et de Fabian Rieder. Le défenseur a signé à Wolfsburg alors que le demi s'apprête lui aussi à partir en Bundesliga. Nul doute que les deux hommes, sans doute le duo maître des Young Boys cette saison, ne voudront pas manquer leurs adieux.
Un Lugano qui a du coffre
Porté par ses 10'000 tifosi, le FC Lugano ne partira toutefois pas battu d'avance. L'an dernier, la formation de Mattia Croci-Torti avait réussi une démonstration tactique en finale pour terrasser 4-1 le Saint-Gall de Peter Zeidler. Le 15 avril en demi-finale, l'ouverture du score des Servettiens n'avait pas altéré la sérénité d'une équipe parfaitement équilibrée et qui n'accuse pas vraiment un point faible. Cette équipe a vraiment du coffre.
Ce printemps, elle tire aussi sa force de la verve de Renato Steffen. L'ancien joueur des... Young Boys n'arrête pas de marquer et de délivrer des passes décisives, notamment lundi au Letzigrund face au FC Zurich avec son but de la victoire à la 90e minute. Comme si son triplé historique à Novi Sad contre le Bélarus avec l'équipe de Suisse le 25 mars dernier lui avait donné des ailes.
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Sandrine Mauron, en grenat, et les Servettiennes ne sont parvenues à trouver le chemin des filets face au FC Zurich de Julia Stierli, en blanc, et la gardienne Seraina Friedli, en jaune fluorescent, vendredi soir à Saint-Gall (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Nettement battues en demi-finales de la Coupe de Suisse (0-3), les Zurichoises ont pris leur revanche sur les Servettiennes sur le même score vendredi soir à Saint-Gall et remportent le 24e titre de championnes de Suisse.
Une issue cruelle si on en juge par l'absurdité de la formule, mais totalement logique au vu de la physionomie du match : voilà la principale conclusion qu'on peut tirer de cette finale de play-offs de Super League. Le FC Zurich a nettement battu Servette Chênois (3-0) vendredi à Saint-Gall devant moins de deux mille spectateurs (1937 dans un stade qui peut en contenir 18'000) grâce à des réussites de l'Autrichienne Marie Thérèse Höbinger juste avant la pause, de l'inévitable Fabienne Humm - on ne peut décidément pas la laisser seule dans les seize mètres - à un quart d'heure de la fin et de la toute jeune Alayah Pilgrim (néophyte en équipe nationale) au cours des arrêts de jeu.
Une formule absurde mais...
Premier constat: la formule de championnat est on ne peut plus inique. Créée pour susciter un intérêt médiatique et populaire, elle rate sa cible. Preuve en est l'affluence, encore plus faible qu'à la Tuillière, l'année dernière (quelques 2600 personnes) et même plus faible qu'à Meyrin fin mars à l'occasion des demi-finales de la Coupe de Suisse. L'horaire, un vendredi soir à 20h, y a contribué, les supporters servettiens n'ayant pas la possibilité de rentrer à la maison. Ainsi, les joueuses d'Eric Séverac perdent une couronne de championnes qu'elles auraient mille fois mérité après avoir dominé la saison régulière de la tête et des épaules terminant avec six longueurs d'avance sur les Zurichoises.
...une victoire indiscutable
Une fois les réflexions sur la formule exposées, on doit évidemment se pencher sur le verdict purement sportif. Sur ce point-là, force est de constater que la victoire des protégées de Jacqueline Dünker ne souffre pas la moindre discussion. Elles ont dominé cette partie dans tous les compartiments du jeu et sur tous les plans. Les Servettiennes, elles, au contraire, ne sont jamais véritablement entrées. Les occasions de buts en première mi-temps, à quelques rares exceptions près, sont toutes zurichoises. C'est donc le plus logiquement du monde que Marie-Thérèse Höbinger a ouvert la marque juste avant la pause.
Servettiennes dangereuses sur balles arrêtés
En seconde période, les pensionnaires de la Fontenette sont parvenues à porter le danger devant les buts adverses grâce aux balles arrêtées parfaitement bottées par le pied gauche d'Ágata Filipa. Sur un coup-franc, Mônica Mendes a été à deux doigts d'égaliser d'une habile reprise de la tête mais Seraina Friedli (gardienne remplaçante de l'Equipe de Suisse) s'est parfaitement détendue pour dévier la balle en corner. Les entrées en jeu de Coumba Sow et d'Alexandra Korhonen à l'heure de jeu n'ont pas permis d'inverser la tendance. Le suspense a néanmoins duré jusqu'à un quart d'heure de la fin. Mais la réussite inscrite par Fabienne Humm y a mis fin.
Coumba Sow: consternée (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Rôles inversés
Venue du FC Bâle l'été dernier, Imane Saoud a fait son apparition pour les dix dernières minutes, mais les championnes de Suisse en titre tenaient leur os et n'allaient plus le lâcher. La troisième réussite, celle d'Alayah Pilgrim mettant un point final. On a ainsi revécu le scenario qu'en demi-finales de la Coupe de Suisse au Stade des Arbères à cela près que les rôles ont été inversés.
Fabienne Humm, en blanc au centre, marque le 2-0 et met fin au suspense (KEYSTONE/Ennio Leanza).
Pas de Ligue des Championnes!
Cette victoire récompense en fin de compte non pas l'équipe qui a été la plus régulière sur l'ensemble, mais qui s'est montrée la plus performante lors de la phase décisive du championnat: les play-offs. Servette Chênois ne prendra pas donc pas part aux matches de barrage de la Ligue des Championnes (unique compétition européenne interclubs féminine), mais on ne saurait parler de saison ratée quand on se remémore la conquête de la Coupe de Suisse, une première dans l'Histoire du club...