Touchée à une cheville, la pépite anglaise Lauren James est bien titulaire en finale de l'Euro dimanche à Bâle face aux Espagnoles.

Les championnes du monde en titre joueront quant à elles avec les attaquantes Athenea Del Castillo, Esther Gonzalez et Mariona Caldentey.

La sélectionneuse de l'Angleterre, Sarina Wiegman, change très peu son équipe et cela se confirme dimanche à Bâle, où elle a aligné son onze-type. Jusque-là incertaine après avoir été touchée à une cheville lors de la première période de la demi-finale contre l'Italie (elle est sortie à la mi-temps), Lauren James est bien alignée au côté d'Alessia Russo et Lauren Hemp.

La défense et le milieu restent inchangés, hormis le retour en défense centrale de Jess Carter.

En face, la coach espagnole Montse Tomé a fait quelques changements, en titularisant l'attaquante Athenea del Castillo à la place de Claudia Pina pour cette finale, arbitrée par Stéphanie Frappart.

Angleterre: Hampton; Bronze, Williamson, Carter, Greenwood; Toone, Walsh, Stanway; Hemp, Russo, James.

Espagne: Coll; Batlle, Paredes, Aleixandri, Carmona; Bonmati, Patri, Putellas; Del Castillo, Gonzalez, Caldentey.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Au terme d'une demi-finale très tendue, la sélection espagnole s'est imposée par la marge la plus étroite (1-0) mercredi soir à Zurich face à l'Allemagne grâce à une réussite d'Aitana Bonmatí moins de dix minutes avant la fin des prolongations.

Au terme d'une belle action collective et d'un ballon récupéré haut dans le terrain, Athenea del Castillo a trouvé Aitana Bonmatí dans la profondeur. Bien qu'en position pourtant très excentrée, la lauréate des deux derniers ballons d'Or 2023 et 2024, elle est parvenue à faire trembler les filets sur la meilleure occasion ibérique des prolongations. La numéro six sang et or a délivré son équipe en surprenant au premier poteau Ann-Kathrin Berger, qui avait anticipé un centre après cent douze minutes et trente-quatre secondes.

Aitana Bonmati, n°6, trompe la vigilance de l'excellente Ann-Katrin Berger, en vert, en tirant au premier poteau (© KEYSTONE/Michael Buholzer).

L'Espagne est ainsi venue à bout des Allemandes après des défaites lors de l'Euro'22 (0-2) en Angleterre, puis lors de la finale pour la troisième et quatrième place des Jeux Olympiques d'été à Paris (0-1) l'an passé. Mais les joueuses de Montserrat Tomé ont dû lutter sans relâche contre des adversaires coriaces qui ont fait de la solidité défensive, leur argument massue.

Entrée en jeu à la 77e, Athenea del Castillo, n°10, a offert la passe décisive à Aitana Bonmatí, n°6, qui a inscrit le seul but de la partie; celle-ci avait été hospitalisée pour une méningite virale peu avant le début de l'Euro (KEYSTONE/Michael Buholzer)

Allemandes méfiantes

Les Espagnoles ont en effet éprouvé bien de la peine face au mur défensif mis en place par les Allemandes, particulièrement échaudées par la nette défaite subie face à la Suède (1-4) lors de la troisième journée du premier tour. Très déterminées dans les duels, les protégées de Christian Wück n'ont pas cedé un pouce de terrain face aux championnes du monde en titre ! De plus, elles ont pu compter sur leur gardienne Ann-Kathrin Berger, impeccable dans toutes ses interventions, notamment devant Esther Gonzalez (21e) et Mariona Caldentey (45e).

Avant de trouver la faille, Alexia Putellas, n°11, et les Espagnoles, en rouge et jaune, ont longtemps buté sur le mur défensif mis en place par la RFA, en blanc et noir, de la n°23 Sophia Kleinherne (© KEYSTONE/Til Buergy).

Les Espagnoles ont eu leur meilleure période en fin de première mi-temps, avec plusieurs occasions dont une tête d'Irene Paredes sur le poteau (41e). L'Allemagne a été plus active offensivement ensuite, sous l'impulsion de Klara Bühl dont un coup franc a frôlé le poteau (85e).

Cata Coll: des arrêts déterminants

La RFA aurait pu l'emporter dans les arrêts de jeu sans une incroyable double parade de Cata Coll sur des essais de Klara Bühl (encore elle) puis Carlotta Wamser (94e). La gardienne de la Roja a encore sauvé sur une frappe de Lea Schüller (118e) lors des tous derniers instants de cette seconde demi-finale.

La sélection espagnole a fêté la qualification pour la finale avec ses supporters présents au Letzigrund. Remplacée en seconde période, Esther Gonzalez, en vert, avait entre temps échangé son maillot avec la gardienne allemande Ann-Kathrin Berger (© KEYSTONE/Michael Buholzer).

L'Espagne a vaincu le signe indien

Jamais jusqu'ici, la sélection espagnole n'était parvenue à battre son homologue allemande, ni en match officiel, ni même lors de matches amicaux. Cette fois, c'est chose faite. "Nous avons vaincu notre bête noire et en plus, nous allons jouer la finale de l'Euro pour la première fois de l'Histoire. Que demander de plus?" a déclaré en substance Aitana Bonmatí à l'issue de cette partie.

Comme à la Coupe du Monde

La finale au Parc Saint-Jacques dimanche (18h) sera ainsi un remake de celle de la dernière Coupe du monde, gagnée (1-0) par l'Espagne voilà deux ans. Les Anglaises, tenantes du titre européen, espèrent leur revanche et conserver leur couronne.

L'Euro féminin a pris fin à Genève mardi soir avec la première demi-finale. Pascal Besnard, président de l'association Weuro Genève 2025 qui réunit les collectivités publiques, tire un bilan particulièrement réjouissant des 5 matches joués à la Praille.

Le stade de Genève de vivre une fin en apothéose. L'euro féminin s'est achevé de la meilleure façon possible dans la ville du bout du Lac mardi soir grâce notamment au suspense qui a régné en maître sur la première demi-finale; l’Angleterre est venue à bout de l’Italie (2-1). Le moment décisif est survenu juste avant la fin des prolongations lorsqu'un penalty a été accordée pour une faute d'Emma Severini. Celle-ci a retenu et ceinturé Beth Mead (autre remplaçante).

Michelle Agyemang a encore frappé

Un coup de pied de réparation aussitôt transformé, quoiqu'en deux temps par une troisième remplaçante Chloé Kelly ; alors qu'une quatrième joueuse entrée en cours de jeu Michelle Agyemang a égalisé durant les arrêts de jeu avant d'ajuster la barre transversale d'un lob astucieux quelques secondes avant la scène fatidique décrite plus haut.

Un match enthousiasmant

De quoi plonger dans l’euphorie les supporters anglais qui étaient largement plus nombreux. Une ambiance et une partie que Pascal Besnard a particulièrement appréciée.

Supporters et joueuses anglaises: une communion presque totale (© KEYSTONE/AP Photo/Alessandra Tarantino).

Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche des supporters deux heures avant d'assister à la partie. L'ancien président du Servette FC nous dit comment il a vécu cet avant-match.

Environ 3000 supportrices et supporters des "Lionnes" ont pris part à la marche précédant le match (© KEYSTONE/AP Photo/Alessandra Tarantino).

En fin de compte, cinq matches se sont joués à Genève. Pour les organisateurs genevois, l’heure de tirer le bilan qui est particulièrement réjouissant.

Alessia Russo, tout à gauche, ne parvient pas à tirer face à une défense italienne particulièrement bien regroupée; Elena Linari, Cecilia Salvai, n°23, Lucia di Guglielmo, n°3, font bonne garde, alors que Laura Giuliani est prête à intervenir (© KEYSTONE/AP Photo/Martin Meissner)

Reste à savoir quelles retombées on peut escompter par rapport à cet Euro...

L'Angleterre jouera dimanche à Bâle sa deuxième finale d'affilée dans un Euro dames.

Les "Lionesses", tenantes du titre, ont renversé l'Italie (2-1 après prolongation) mardi soir au Stade de Genève devant 26'539 spectateurs dans la première demi-finale.

Les joueuses de Sarina Wiegman, qui se frotteront à l'Espagne ou à l'Allemagne dimanche dès 18h au stade ultime, sont une nouvelle fois revenues de très loin. Et ce fut même encore plus chaotique qu'en quart de finale face à la Suède, qui menait encore 2-0 à la 78e avant de s'incliner aux tirs au but.

Menée au score depuis la 33e après un but inscrit en contre par Barbara Bonansea, l'Angleterre a ainsi égalisé à la... 96e sur un missile de sa "joker" Michelle Agyemang. Neuf minutes plus tôt, l'Italie avait manqué le but du k.o, Emma Severini manquant alors l'immanquable à moins de cinq mètres du but anglais.

Les Italiennes n'ont rien lâché. Mais elles n'ont quasiment rien montré en prolongation. Et, deux minutes après qu'Agyemang avait trouvé la transversale sur un lob, un penalty transformé en deux temps par Chloe Kelly à la 119e minute a permis aux vice-championnes du monde 2023 de s'éviter une nouvelle séance de tirs au but.

Coaching gagnant

Cette qualification n'est pas imméritée. Les Anglaises ont dominé d'entrée les débats, sans parvenir à trouver la faille dans un premier temps malgré plusieurs occasions d'ouvrir la marque. L'entrée en jeu à la mi-temps de Beth Mead, qui a remplacé une Lauren James décevante, a changé le cours du match.

Mais ce sont bien les introductions successives de Chloe Kelly (77e), buteuse décisive lors de la finale de l'édition 2022 face à l'Allemagne, et d'Agyemang (85e) qui ont permis d'enfin dynamiter la défense italienne. La profondeur du banc anglais aura donc fait la différence mardi soir.

Wiegman pour un "hat-trick"

Sarina Wiegman, dont le coaching fut une nouvelle fois gagnant, vivra donc sa troisième finale continentale consécutive dans la peau d'une sélectionneuse. Titrée à la tête des Pays-Bas en 2017, la Néerlandaise de 55 ans avait remis ça cinq ans plus tard avec l'Angleterre dont elle a pris les rênes en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Le nom de la première équipe finaliste de l'Euro féminin opposant l'Angleterre à l'Italie dévoilé tard mardi soir au Stade de Genève.

Angleterre ou Italie ? Le nom de la première équipe finaliste de l’Euro féminin sera connu mardi soir… avec un Stade de Genève totalement plein grâce à une importante cohorte de supporters des deux camps. De quoi mettre une chaude ambiance. Après avoir joué trois matches sur quatre au Letzigrund, les détentrices du trophée vont découvrir la Praille. De quoi réjouir la joueuse de milieu de terrain anglaise Georgia Stanway

Et on reparle du statut de favorite des Anglaises. Leur régularité et leur expérience parlent pour elles : à l’image de Georgia Stanway ; l’emblématique joueuse des Lionnes s’apprête à disputer sa quatrième demi-finale consécutive dans une grande compétition (Euro ou Coupe du Monde). Reste à savoir si la pression est devenue plus facile à gérer avec le temps