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Equipe de Suisse

Embolo s'entraîne à nouveau avec l'AS Monaco

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L'attaquant suisse Breel Embolo se dit prêt à rejouer prochainement (KEYSTONE/Georgios Kefalas).

L'attaquant bâlois de l'AS Monaco piaffe d'impatience: il veut revenir à la compétition aussi vite que possible.

Breel Embolo pourrait faire sa rentrée prochainement. "Je ne veux plus perdre de temps", lâche l'attaquant aux 63 sélections en équipe de Suisse, qui s'est entretenu avec Keystone-ATS sur sa guérison et ses ambitions, pour l'Euro notamment.

Embolo n'est pas du genre à s'isoler. Il a besoin de contacts sociaux. C'est lui qui met de la vie dans un vestiaire, qui chante et qui plaisante. A l'AS Monaco, son tempérament a manqué dans le vestiaire, et on se réjouit forcément de son retour.

"Ça fait tellement de bien. C'est de plus en plus normal pour moi de m'entraîner à nouveau vraiment en équipe", souligne Breel Embolo, qui a accueilli Keystone-ATS dans le très chic centre d'entraînement La Turbie de l'ASM.

Après une période d'adaptation d'environ deux semaines au sein des espoirs, il est de retour en équipe première. Près de sept mois après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, l'attaquant de 27 ans tire un premier bilan: "Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure. Le flux d'informations pour le cerveau est plus important, tous les mouvements sont plus rapides. Je dois maintenant trouver l'équilibre. Je dois d'abord me réhabituer à toutes ces choses en fait simples".

Trouver le bon équilibre

Breel Embolo lui-même se décrit comme un "type qui se donne à fond", que les physiothérapeutes doivent freiner de temps en temps. "Ils craignent plus pour ma santé que moi", sourit-il. Parfois, l'ambition le saisit: "Je veux alors gagner, même à l'entraînement. Il est important que je puisse à nouveau m'accrocher, que je perde cette retenue".

Il s'agit actuellement pour lui de trouver le bon équilibre, d'évaluer les risques, de faire preuve d'une témérité maîtrisée. "Le genou n'est en fait menacé que si je fais des choses sans en avoir conscience, si la fatigue m'incite à faire de faux mouvements", glisse-t-il.

Les dernières semaines furent intensives. Il ne s'agissait pas de courses et de détails tactiques, mais de valeurs cardiaques, de reconstitution de la masse musculaire perdue. "Il y a un mois, j'étais à plus de 95 pour cent lors du check-up. Le médecin était très satisfait. Maintenant, il s'agit de la dernière touche".

Embolo investit beaucoup de temps dans des séances supplémentaires avec un thérapeute belge et dépense son argent pour du personnel médical privé. "A mon âge, on ne peut pas simplement attendre que la chance nous sourit". Un spécialiste s'occupe en parallèle de l'ajustement d'une cheville douloureuse, dont le rayon d'action est limité de dix degrés à gauche.

Retour à la case départ

En juillet dernier, Breel Embolo était prêt pour un grand chapitre en Ligue 1. Pour sa deuxième saison à Monaco, l'homme qui vaut vingt millions de dollars voulait laisser son empreinte. "On m'a engagé comme leader, comme gagnant. Il s'agit de donner un signal", disait-il il y a un an. Quelques jours plus tard, il se tordait de douleur à l'entraînement - les ligaments du genou étaient déchirés, le ménisque également endommagé. L'été précédant la phase finale de l'Euro en Allemagne, il était au plus bas.

"Lorsque j'ai digéré le premier choc et que j'étais déjà en mesure d'évaluer clairement la situation, j'étais surtout désolé pour mon entourage. Deux semaines avant le début de la saison, et je ne peux pas aider l'équipe. Que faire ?"

Breel Embolo avait contacté sa mère - mais seulement quatre jours après l'accident à l'entraînement. "J'avais du mal à prononcer un mot. Je ne savais pas comment partager ce moment de frustration avec elle. Je voulais garder ma douleur loin d'elle", explique-t-il avec le recul pour décrire sa situation compliquée avant l'intervention chirurgicale.

"Les deux premiers mois, j'ai eu besoin de prendre du recul, de m'accommoder de la situation, de l'accepter". Au lieu de réaliser ses hautes ambitions, il fait face à un redémarrage complet: "Retour à la case départ", lâche-t-il.

Mais à la différence de la grave blessure subie lorsqu'il était jeune à Schalke (2016), il reprend pied plus rapidement, profite de son réseau. La confiance en soi était plus grande, l'ancrage dans le club meilleur. "J'avais déjà pu montrer ici ce dont j'étais capable dans les bonnes phases. De plus, j'ai beaucoup d'amis, ce qui est utile dans ce genre de situations mentalement exigeantes". Le stress paralysant de devoir absolument et immédiatement faire à nouveau ses preuves ne germait même pas.

La dernière occasion?

Maintenant, les scénarii deviennent de plus en plus concrets. Le genou droit résiste au volume d'entraînement. Pas d'enflure, pas de douleur. Breel Embolo pourrait faire même son retour dans le cadre monégasque ce samedi à Metz.

"Lors des huit derniers matches du championnat, il s'agira pour moi d'aller chercher de bonnes sensations, si possible de marquer quelques buts. C'est ce que j'ai en tête, et je ne veux avoir autour de moi que des gens qui croient en cet objectif", glisse-t-il.

Murat Yakin connaît le tableau de marche d'Embolo depuis leur récente rencontre. Les tests contre le Danemark et l'Irlande sont arrivés trop tôt, mais un retour en forme pour l'Euro est dans ses cordes. "Je ne veux plus perdre de temps, je veux retrouver tout de suite le rythme. Cela doit suffire pour un bon championnat d'Europe", assure Breel Embolo, qui accorde au tournoi allemand une importance déterminante: "Il n'y aura plus beaucoup d'occasions. Ce sera peut-être même la dernière pour la génération actuelle."

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Equipe de Suisse

Les Suissesses battues par la France

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Malgré leur combativité, à l'image de Sydney Schertenleib, à terre, les Suissesses se sont logiquement face à la France de Grace Geyoro, n°8; quant à Selma Bacha - n°13 - elle s'est mise en évidence en tirant sur la latte avant de marquer le second tricolore (© KEYSTONE/EPA/GIAN EHRENZELLER)

En Ligue des nations, l'équipe de Suisse féminine a subi une deuxième défaite en trois matches. La sélection de Pia Sundhage s'est inclinée face à la France (0-2) vendredi soir à Saint-Gall, devant 11'011 spectateurs.

Le pari de la jeunesse tenté par Pia Sundhage, laquelle avait laissé Ramona Bachmann, Ana-Maria Crogorcevic et Géraldine Reuteler sur le banc au coup d'envoi, n'a donc pas payé. Même si l'attaquante du Barça Sydney Schertenleib (18 ans) a montré de belles choses grâce à sa pointe de vitesse et à sa technique au-dessus de la moyenne.

La France a livré un match solide pour cueillir son troisième succès dans cette poule. Les Bleues, finalistes de cette Ligue des nations l'année passée, ont affiché un visage bien plus conquérant que lors de la dernière confrontation. La défaite subie à Genève (1-2) en amical en octobre dernier leur a certainement servi de leçon.

Bon début de match des Suissesses

Les Suissesses ont pourtant connu une bonne entame de match. Elles se sont même créé la première demi-occasion de cette partie (14e) grâce à la prometteuse Noemi Ivelj (18 ans), qui a récupéré le ballon dans les pieds adverses avant d'armer une frappe trop croisée.

Mais la France a démontré toute sa force de frappe moins d'une minute plus tard. Delphine Cascarino a pris de vitesse la défense helvétique avant d'armer un centre que Sandy Baltimore, seule dans les cinq mètres, a aisément pu propulser la balle dans la cage vide pour ouvrir la marque (15e).

Pour doubler la mise, les Bleues ont profité d'une faute de main d'Elvira Herzog trompée par une frappe flottante et lointaine armée par Selma Bacha (43e). La portière français Pauline Peyraud-Magnin avait eu la main plus ferme sur une tête à bout portant de Luana Bühler (27e).

Les entrées de Géraldine Reuteler et d'Alayah Pilgrim à la mi-temps, puis de Ramona Bachmann et d'Ana Maria Crnogorcevic (65e) n'ont guère changé le cours de la partie. La frappe d'Alayah Pilgrim (74e) constitue quasiment la seule occasion suisse d'une deuxième mi-temps indigente.

Dernière de son groupe de Ligue A avec un seul point au compteur, l'équipe de Suisse tentera de redresser la barre mardi à Reykjavik face à l'Islande, qui a obtenu un match nul (0-0) en Norvège vendredi. Suisse et Islande avaient fait match nul (0-0) dans la première journée à Zurich.

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Equipe de Suisse

Murat Yakin sélectionne 4 néophytes

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Vaudois d'origine, Argentin de naissance, le latéral droit de Boca Juniors Lucas Blondel, en bleu et jaune, est l'un des 4 néophytes sélectionnés par le coach national Murat Yakin pour les matches amicaux face à l'Irlande du Nord et au Luxembourg (© KEYSTONE/EPA/Juan Ignacio Roncoroni).

Murat Yakin amène du sang neuf en équipe de Suisse. Le sélectionneur a convoqué jeudi quatre néophytes pour les matches amicaux contre l'Irlande du Nord (21 mars) et le Luxembourg (25 mars): Alvyn Sanches, Lucas Blondel, Isaac Schmidt et Stefan Gartenmann.

La convocation de Sanches (22 ans), qui brille avec Lausanne depuis le début de la saison (11 buts, 4 passes décisives), était attendue. Celle de Blondel, que Murat Yakin est allé voir jouer dernièrement à Buenos Aires avec Boca Juniors avait aussi été évoquée ces dernières semaines. Ce latéral droit de 28 ans, qui évolue depuis le début de sa carrière en Argentine, où il est né, possède également le passeport suisse par son père.

"Nous l'avions déjà sur le radar au printemps dernier avant qu'il ne se blesse sérieusement à un genou", a expliqué Yakin en conférence de presse." Nous pouvons nous estimer chanceux d'avoir dans nos rangs un joueur provenant du pays des champions du monde. Pour lui, ce sera aussi un changement de culture important, mais je ne doute pas une seconde qu'il soit bien accueilli au sein du groupe."

Le coach national de l'équipe de Suisse a encore sorti des surprises de son chapeau en appelant deux autres défenseurs inattendus. Il a convoqué le Vaudois Isaac Schmidt (25 ans), formé au LS et qui a quitté Saint-Gall pour Leeds et la deuxième division anglaise l'été dernier.

Aucun Servettien

Mais le nom le plus surprenant est bien celui de Stefan Gartenmann (28 ans). Ce défenseur central né au Danemark évolue en Hongrie à Ferencváros et le sélectionneur de la Nati est également allé lui rendre visite. Il possède des origines thurgoviennes et a obtenu son passeport suisse mardi.

"C'est un joueur robuste, un combattant. Il a un vrai profil de leader. J'ai eu un très bon échange avec lui à Budapest", a affirmé Yakin, qui n'a pas hésité à utiliser le terme de casting pour justifier l'arrivée de ces quatre néophytes.

"Oui, on peut appeler ça comme ça. Nous avons quatre matches de préparation en mars et en juin avant le début des qualifications pour la Coupe du monde en septembre. C'est l'occasion de tester différents profils, surtout en l'absence de certains leaders", a-t-il ajouté.

En revanche, aucun Servettien ne fait partie de la sélection helvétique cette fois-ci: ni Dereck Kutesa, ni Steve Rouiller n'ont été appelé par M. Yakin pour les deux premiers matches de l'année.

La défense s'annonce comme le grand chantier du sélectionneur d'ici l'automne. Avec les retours d'Aurèle Amenda, Miro Muheim, Cédric Zesiger et Albian Hajdari et l'arrivée des trois nouveaux, sept des neuf arrières convoqués ne cumulent que six (!) sélections. Seul l'inusable Ricardo Rodriguez (125) et Eray Cömert (17) comptent plus que cinq capes dans cette première liste de l'année 2025.

Xhaka et Akanji absents

Comme prévu, Granit Xhaka, qui attend la naissance de son troisième enfant, et Manuel Akanji, toujours blessé aux adducteurs, ne sont pas présents. Ni Ardon Jashari, attendu comme le remplaçant de Xhaka à mi-terrain. Le joueur du FC Bruges, touché en Ligue des champions mercredi, a été laissé au repos.

Murat Yakin et ses joueurs vont s'envoler lundi pour un stage de quatre jours au Portugal, à Faro, avant de rejoindre Belfast pour y affronter l'Irlande du Nord. Le duel face au Luxembourg aura lieu à Saint-Gall quatre jours plus tard.

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: un onze helvétique à reconstruire

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Breel Embolo, en rouge et grenat, est déséquilibré par Robin Le Normand, n° 3, qui va être expulsé pour faute de dernier recours (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Solide lors de l'Euro, l'Equipe de Suisse paraît beaucoup plus fragile aujourd'hui après ses deux défaites (1-4) face à l'Espagne et (0-2) au Danemark lors des deux premières journées de la Ligue des Nations.

En manque de réussite, en proie également à de gros problèmes défensifs, l’Equipe de Suisse s'est nettement inclinée (1-4) face à l’Espagne. Les Helvètes ont pourtant joué plus d’une heure à onze contre dix, mais ils ne sont pas parvenus à égaliser. Si les circonstances ont été défavorables avec notamment un but accordé aux espagnols sans qu’on ne sache réellement si le ballon avait franchi la ligne, puis, un but annulé suite à l’intervention de la VAR pour une faute de main préalable, la vitesse d'exécution et la finesse des champions d'Europe ont vite fait de creuser un écart difficile à rattraper.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

On peut se demander s'il n'y aurait pas eu la possibilité de mettre plus de rythme en seconde mi-temps pour accélérer le jeu afin d'avoir plus de chances d'obtenir l'égalisation.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

Le défenseur genevois a vécu une soirée intense au niveau des émotions, lui qui a cru avoir égaliser après avoir appris au dernier moment qu'il allait jouer, Silvan Widmer s'étant blessé à l'échauffement.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

Reste une série d'interrogations. L'Equipe de Suisse était à un cheveu d'une qualification historique pour les demi-finales de l’Euro, surtout si on songe au corner directement botté par Xherdan Shaqiri sur la barre transversale des buts anglais. Aujourd'hui, les joueurs au maillot rouge à croix blanche se retrouvent derniers du groupe 4 sans le moindre point en deux matches avec six buts encaissés et un seul marqué.

Comment expliquer que la sélection helvétique, si solide en Allemagne, soit devenue si fragile quelques mois plus tard ?

Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse

Au vu de ces résultats, faut-il s’inquiéter pour la sélection helvétique ?

Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse

 

En conclusion, le coach national Murat Yakin et l'encadrement de l'équipe nationale ont du pain sur la planche. Remplacer les trois joueurs qui ont pris leur retraite ne se fait pas du jour au lendemain. Le chantier est immense. Le directeur des équipes nationales Pierluigi ne s'est pas présenté à nos micros pas plus que Denis Zakaria, ni Zeki Amdouni. Problèmes d'agenda, manque de temps? Sans doute. Le fait que le match se joue à 20h45 un dimanche soir n'aide pas non plus.

Un scenario inattendu

Le scenario de la partie - totalement inattendu - a peut-être déstabilisé le onze helvétique. Les Ibériques étant en infériorité numérique, ils ont délibérément laissé la possession du ballon aux Helvètes. Paradoxalement, c'est surtout en première mi-temps que ces derniers ont le plus mis leurs adversaires sous pression. En seconde période, leur domination territoriale est devenue de plus en plus stérile au fil des minutes.

Zeki Amdouni en évidence

Un seul attaquant a tiré son épingle du jeu : Amdouni. Le buteur genevois a non seulement le seul à faire trembler les filets, il a également expédié un coup-franc sur la barre transversale des quarante-cinq premières minutes. Après le thé, il s'est procuré plusieurs balles d'égalisation. Un contraste saisissant avec Embolo qui s'est progressivement éteint à mesure que le match avançait. Zakaria n'a pas eu l'emprise sur le jeu escompté. Les deux Valaisans entrés en cours de jeu Joël Monteiro et Vincent Sierro n'ont pas réellement pesé sur la défense adverse. De là à dire que l'Equipe de Suisse a déçu, il y a un pas qu'on ne franchira pas ici.

L'Espagne marche sur l'eau

L'Espagne marche sur l'eau depuis plusieurs mois: gagner coup sur coup la Ligue des Nations, l'Euro et le tournoi olympique est un évènement unique dans l'Histoire du ballon rond. Il faudra donc attendre de rencontrer des adversaires plus abordables pour mesurer le potentiel réelle de cette Equipe de Suisse. Circonstances défavorables ou pas, dimanche soir la marche était trop haute.

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: les Helvètes défient l'Espagne

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Murat Yakin, en blanc, et Denis Zakaria, en rouge (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Battus au Danemark (0-2) jeudi, les joueurs de Murat Yakin doivent se racheter devant leur public face à l'Espagne dimanche soir (20h45) à la Praille. Plus facile à dire qu'à faire.

L’Equipe de Suisse défie l’Espagne dimanche soir (20h45) à Genève. Battus au Danemark, les Helvètes doivent une revanche à leurs supporters. Mais leurs adversaires ibériques seront très difficiles à battre, eux qui ont remporté les trois dernières grandes compétitions : Ligue des Nations, Euro et Jeux Olympiques. Comment contrer cette armada offensive?

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

L'ancien Servettien a vécu une période difficile la saison dernière avec une blessure peu avant l’Euro. Comment a-t-il vécu cet Euro ? Et est-ce que ce match contre l’Espagne représente une nouveau départ pour lui...

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

Sachez encore que Denis Zakaria sera, sans surprise, titulaire en lieu et de place de Granit Xhaka, suspendu. Le Bâlois qui est d’ailleurs présent avec l’équipe nationale dans la ville du bout du Lac.

Par ailleurs, c’est Manuel Akanji qui portera le brassard de capitaine. Enfin, on jouera à guichets fermés ; un peu plus de 26266 personnes prendront place dimanche soir (20h45) au Stade de Praille.

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Equipe de Suisse

Après Danemark - Suisse (2-0): le dépit de Murat Yakin

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Murat Yakin perplexe: le coach national peine à s'expliquer les décisions du directeur de jeu (© KEYSTONE/Gian Ehrenzeller).

Battue (0-2) à Copenhague par le Danemark, l'Equipe de Suisse a manqué de sang-froid dans les moments-clés de la partie. Mais ce sont surtout les décisions arbitrales qui laissent le coach national perplexe.

"Incompréhensible !" Tel est le premier mot qui vient à la bouche de Murat Yakin après la défaite helvétique au Danemark (0-2).

Le Bâlois conteste le carton rouge de Nico Elvedi au début de la seconde période qui a été le grand tournant de la rencontre. "Nico était en avance lors de ce duel avec Dolberg. Le Danois fait faute pour passer devant, explique-t-il. Après, il y a bien sûr la faute de Nico. Et la VAR n’a statué que sur ce geste. Alors que c’est le premier de Dolberg qui a tout conditionné..."

L’arbitre allemand Daniel Siebert s’est rendu dans le vestiaire suisse après le coup de sifflet final pour s’expliquer sur l’action qui a amené l’ouverture du score. "Breel Embolo était au sol et le fairplay aurait commandé aux Danois de sortir le ballon, poursuit Murat Yakin. Ils ne l’ont pas fait. Il est normal aussi de voir nos joueurs réagir avec une telle véhémence. L’arbitre a affirmé qu’il revenait aux Danois de sortir le ballon, qu’il ne pouvait pas, lui, interrompre l'action."

C’est donc avec le sentiment d’avoir été volé au coin du bois que Murat Yakin met le cap sur Genève pour affronter l’Espagne dimanche (20h45). "L’absence de Granit Xhaka fait mal, regrette-t-il. A nous de nous adapter. Je ne sais pas si nous nous retrouvons déjà le dos au mur, mais ce que je sais, c’est que nous avions entamé la Ligue des Nations sur trois défaites en 2022 avant d’assurer notre maintien au final !"

A Copenhague, Murat Yakin était satisfait de ce qu’il a vu à onze contre onze. "Nous étions dans le contrôle dans une rencontre à l’extérieur contre une équipe athlétique, glisse-t-il. Après l’expulsion d’Elvedi, nous ne pouvions plus être dans l’action, mais seulement dans la réaction. Et cela change tout, je vous assure ! »

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