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Sport

CHI de Genève: l’Allemand Marcus Ehning s'adjuge le Rolex Grand Prix, Steve Guerdat deuxième

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La piste de Palexpo lors de la première manche

Le 58e Concours hippique de Genève (CHI) s'est conclu avec le succès de l’Allemand Marcus Ehning sur Prêt a tout lors du Rolex Grand Prix de dimanche. Steve Guerdat, seul Suisse qualifié pour le barrage, termine à la 2e place avec 45 centièmes de retard sur l’Allemand.

Marcus Ehning, champion olympique en 2000 à Sydney, a savouré sa victoire. Lui qui n'avait pas de pression de concourir à Genève. "Steve est un bon ami, tu dois rester concentrer tout le temps avec lui. Je passais avant lui au barrage et la foule n'a pas pu hurlé contre moi", a déclaré le vainqueur du jour.

Reste qu'il est heureux d'avoir remporter ce parcours incroyable

"Mon barrage s'est très bien déroulé"

Après son beau succès de vendredi soir lors de la 18e finale du Top 10, Steve Guerdat l'avait dit: son objectif de l'année était le Rolex Grand Prix de ce dimanche à Palexpo. Deuxième à 45 centièmes de Marcus Ening, le Jurassien ne ressent toutefois aucune déception:

Steve Guerdat2e du Rolex Grand Prix

 

Le passage du Jurassien ne souffre d'aucune erreur particulière. Steve Guerdat lui-même reconnait que sa deuxième manche s'est "presque trop bien passé":

Steve Guerdat2e du Rolex Grand Prix

 

Le CHI de Genève touche à sa fin. Pour Bianca et Alamo, deux de la première équipe de chevaux de Steve Guerdat, l'heure est maintenant aux vacances mais pas pour le cavalier.

Steve Guerdat2e du Rolex Grand Prix

 

Car même si la place de numéro 1 mondial, occupée par le Néerlandais Harrie Smolders, 5e ce dimanche, est maintenant accessible pour le Jurassien, hors de question de chambouler tout le programme de ses montures

Steve Guerdat2e du Rolex Grand Prix

 

Enfin, comme Steve Guerdat l'a dit lors de la remise des prix, l'année prochaine il sera à nouveau présent dans le public genevois.

Un public qui aura souffert lors du premier passage de Steve Guerdat: le Jurassien n'a terminé qu'à un petit dixième (74 secondes 90) du temps accordé, en cas de dépassement des 75 secondes il n'aurait pas pu prendre part au barrage.

A noter que l'Anglais Scott Brash, seul cavalier à avoir réussi le doublé "Rolex Top 10 IJRC + Rolex Grand Prix" - c'était en 2014 - à Genève a pris part pour la dernière fois à un concours avec sa jument Ursula XII, qui sera mise à la retraite après de nombreux sacres avec l'Anglais.

Sébastien Telley

Football

Raphaël Wicky: "Nous avons écrit l'histoire"

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Mattia Croci-Torti (à gauche) et Raphaël Wicky: deux entraîneurs pour une finale emballante. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

"Avec ce doublé, nous avons écrit l'histoire !" Raphaël Wicky ne pouvait masquer une légitime fierté à l'issue de cette finale de la Coupe de Suisse qui fut aussi indécise qu'il le redoutait.

"Nous avons souffert. Lugano est revenu très fort en seconde période, poursuit l'entraîneur des Young Boys. Gagner dans ce contexte est peut-être encore plus beau... Je crois que notre état d'esprit a fait la différence aujourd'hui. J'avais déjà mesuré l'été dernier lors de la préparation d'avant-saison combien le groupe vivait bien."

Pour Mattia Croci-Torti, le sentiment d'avoir offert la meilleure des répliques primait presque sur l'amertume de la défaite. "Nous avons un peu dormi en début de rencontre. Ensuite, il y a ce 2-0 qui tombe presque de nulle part, regrette le mentor luganais. Après le repos, notre réaction fut remarquable. Lugano était bien la meilleure équipe sur le terrain. Il n'a pas manqué grand-chose au final..."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Les Young Boys gagnent la Coupe de Suisse en battant le FC Lugano

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Les "jaunes et noirs" de la capitale fédérale ont réalisé le 3e doublé Coupe-championnat de leur Histoire dimanche au Wankdorf (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE).

Après 1958 et 2020, les Young Boys ont signé le troisième doublé de leur histoire. Cinq semaines après le sacre en Super League, ils se sont imposés d'extrême justesse (3-2) face au FC Lugano en finale de la Coupe de Suisse dimanche.

Sur "leur" pelouse artificielle du Wankdorf, les Bernois ont pris une première option sur la victoire grâce à deux réussites de la tête de l'ancien Servettien Jean-Pierre Nsame en première période. Le meilleur buteur du championnat a imposé, tant sur le corner de Fabien Rieder à la 20e que sur le coup-franc de Cédric Zeziger dans le temps additionnel sa détente et sa puissance physique pour terrasser les Tessinois.

A la pause, le détenteur du trophée se retrouvait devant un véritable Everest. Mattia Croci-Torti procédait alors à deux changements pour repasser à une défense à quatre et, surtout, pour replacer Ousmane Doumbia en ligne médiane après l'avoir titularisé en défense centrale pour pallier le forfait de Fabio Daprelà. Ce coaching s'est avéré très vite gagnant avec la réduction du score à la 53e de Mattia Bottani, l'un des entrants. Ce but a changé la physionomie de cette finale. Elle est devenue bien plus "sauvage" dans le bon sens du terme avec un Lugano qui a jeté toutes ses forces dans la bataille pour pousser l'adversaire dans ses derniers retranchements.

Fatidique 85e minute

Tout s'est finalement joué à la 85e minute avec une occasion en or pour John Espinoza annihilée par Keller, Meschack Elia pouvait inscrire le 3-1 après une bourde de Kreshnik Hajrizi. Le 3-2 de Renato Steffen à la 88e devait redonner un dernier souffle à des Luganais dont on ne soulignera jamais assez leurs mérites lors de cette finale.

Wicky entre dans l'Histoire

Même s'il n'avait sans doute pas imaginé voir son équipe aussi bousculée après la pause, Raphaël Wicky peut savourer son triomphe. Le Valaisan marche ainsi sur les pas d'Albert Sing et de Gerardo Seoane, les deux autres entraîneurs qui ont mené les Young Boys au doublé. Les choix forts qu'il a opérés au coup d'envoi avec les non-titularisations de Fabian Lustenberger et de Kastriot Imeri ont payé. Le remarquable Aurèle Amenda, dont l'avenir s'annonce magnifique, et Filip Ugrinic ont su justifier la confiance de leur entraîneur. Qui, même personne ne l'a dit ouvertement, jouait gros sur cette finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Bernois et Tessinois attendent la finale de Coupe avec impatience

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Fumigènes, chants et applaudissement ont ponctué la marche des supporters bernois. (© KEYSTONE/Alessandro della Valle)

Environ 30'000 fans de football bernois et tessinois attendent avec impatience la finale de la Coupe de Suisse dimanche à Berne. Les supporters des Young Boys de Berne ont pris possession du centre-ville dès le matin.

Sous un ciel bleu et des températures estivales, ils se sont mis dans l'ambiance du match sur la Bärenplatz, dans le centre de la ville fédérale. Vers midi, jusqu'à 10'000 fans d'YB ont ensuite participé à la marche des supporters en direction du stade du Wankdorf, dans une ambiance pacifique, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Celle-ci a été ponctuée de fumigènes, de chants et d'applaudissements.

Les supporters du FC Lugano ont pour leur part renoncé à défiler cette année. Six trains spéciaux en provenance du Tessin se sont arrêtés directement à la gare du Wankdorf. L'année dernière, les Tessinois avaient marché depuis Ostermundigen jusqu'au stade.

Le match, qui débutera à 14h00, affichera complet, avec 31'500 places vendues. Les deux clubs ont bénéficié d'un contingent de 13'000 billets. Lugano n'en a toutefois vendu que 11'616. Les autres billets ont été mis en vente par différents canaux ou ont atterri chez des sponsors et des fonctionnaires de la fédération.

Lugano avait remporté la coupe l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Les Young Boys sur leurs gardes

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Fabian Rieder veut réussir ses adieux avant de partir en Allemagne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le nouveau champion contre le détenteur du trophée: l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse qui déroulera ce dimanche au Wankdorf avec un coup d'envoi à 14h00 est riche de promesses.

Les Young Boys viseront leur troisième doublé, alors que le FC Lugano entend devenir la première équipe à conserver sa Coupe de Suisse depuis le FC Bâle en 2008. Rassurées quant à leur avenir européen avec une participation certaine à une phase de poules - la Ligue Europa pour YB et la Conference League pour Lugano - les deux équipes pourront se livrer sans aucune arrière-pensée.

Sur leur pelouse artificielle fétiche du Wankdorf, les Young Boys s'efforceront d'emballer très vite le match pour ne laisser aucune ouverture à des Luganais qui excellent dans l'art de faire déjouer l'adversaire.

"On s'est très vite remis dedans"

Cinq semaines après avoir remporté un championnat qu'ils ont survolé, les Young Boys n'ont pas commis l'erreur de 2018 dans l'approche de cette finale. Il y a cinq ans, l'équipe était apparue un brin démobilisée après la conquête du titre.

"Le doublé a toujours été le grand objectif de notre saison", rappelle Kastriot Imeri, auteur d'un but magnifique lundi contre Winterthour. "Il y a eu bien sûr un relâchement après l'officialisation de notre titre. Mais on s'est très vite remis dedans." Les Bernois seront toutefois privés de deux des grands artisans du succès en demi-finale face au FC Bâle (4-2) avec les blessures du gardien Anthony Racioppi et du buteur Cedric Itten.

L'incroyable profondeur de son banc offre toutefois à Raphaël Wicky la possibilité de faire face à ce double forfait. Mais l'entraîneur valaisan prévient que rien ne sera acquis contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches. "J'ai un immense respect pour Lugano", confesse-t-il.

Raphaël Wicky sait qu'une finale de Coupe impose ses propres règles. Le côté émotionnel de la rencontre sera encore plus prononcé dans la mesure où elle sera la dernière sous les couleurs bernoises de Cédric Zesiger et de Fabian Rieder. Le défenseur a signé à Wolfsburg alors que le demi s'apprête lui aussi à partir en Bundesliga. Nul doute que les deux hommes, sans doute le duo maître des Young Boys cette saison, ne voudront pas manquer leurs adieux.

Un Lugano qui a du coffre

Porté par ses 10'000 tifosi, le FC Lugano ne partira toutefois pas battu d'avance. L'an dernier, la formation de Mattia Croci-Torti avait réussi une démonstration tactique en finale pour terrasser 4-1 le Saint-Gall de Peter Zeidler. Le 15 avril en demi-finale, l'ouverture du score des Servettiens n'avait pas altéré la sérénité d'une équipe parfaitement équilibrée et qui n'accuse pas vraiment un point faible. Cette équipe a vraiment du coffre.

Ce printemps, elle tire aussi sa force de la verve de Renato Steffen. L'ancien joueur des... Young Boys n'arrête pas de marquer et de délivrer des passes décisives, notamment lundi au Letzigrund face au FC Zurich avec son but de la victoire à la 90e minute. Comme si son triplé historique à Novi Sad contre le Bélarus avec l'équipe de Suisse le 25 mars dernier lui avait donné des ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Basketball

Les Lions encore une fois absents de la finale des play-offs

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Malgré une fin de saison tonitruante, Keith Clanton, n°69, Eric Thomas, à droite, et les Lions de Genève n'ont pas eté en mesure de rivaliser face au Fribourg Olympic de Boris Mbala, en bleu et blanc (© KEYSTONE/Anthony Anex).

Pour la deuxième année consécutive, les Lions de Genève ne jouent pas la finale des play-offs d'SBL qui commence samedi entre Fribourg Olympic et Massagno. Bilan et perspectives pour les basketteurs du Grand-Saconnex...

Eliminés en trois matches par Fribourg Olympic (82-86, 71-99, 67-93), les Lions de Genève ont réellement fait ce qu'ils ont pu face aux ogres fribourgeois. En vain. Les blessures du capitaine Bryan Colon, puis de l'arrière shooteur Thomas Jurkovitz ont constitué un handicap trop lourd face à l'invincible armada des bords de la Sarine. Les six joueurs alignés lors du troisième acte n'ont guère fait illusion plus d'une quinzaine de minutes. La marche était trop haute!

Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève

Reste à tirer le bilan de l'exercice 22-23, marqué par une élimination en demi-finales de la Coupe de la Ligue et une autre en quarts de finale de la Coupe de Suisse face aux deux grands favoris de cette saison, respectivement Massagno et Fribourg Olympic.

Principal point positif de la saison : avoir décroché un top 3 à l'issue de la saison régulière, objectif avoué du club.

Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève

 

Fribourg Olympic favori de la finale

Les Fribourgeois qui ont remporté les quatre dernier titres nationaux n'ont certes pas l'avantage du terrain, mais leur confiance semble à toute épreuve. Surtout depuis l'arrivée de Roberto Kovac, l'ancien arrière shooteur des Lions de Genève qui a quitté Massagno avec pertes et fracas au début de l'année. Olympic n'a pas perdu le moindre match depuis le 21 janvier et la venue de... Massagno lors de la 16e journée (69-81).

Divorce R. Kovac - Gubitosa

L'emblématique coach Robbi Gubitosa (50 ans) a, ensuite, perdu un joueur majeur : Roberto Kovac a en effet disputé son dernier match sous le maillot tessinois en ce 21 janvier, soit huit jours avant que le club décroche (enfin) son premier trophée en s'adjugeant la SBL Cup. Le contrat du "sniper" de 33 ans a été rompu un mois plus tard. Et l'arrière international suisse n'a pas tardé à s'en trouver un nouveau: il s'est engagé avec Olympic, où il avait déjà évolué entre 2011 et 2016 avant de rejoindre Genève.

23 succès de suite pour Mbala & co.

De leur côté, le capitaine Boris Mbala et ses coéquipiers ont enchaîné depuis 23 succès d'affilée, 21 en championnat et 2 en Coupe de Suisse. Massagno a pour sa part concédé trois défaites depuis cet affrontement du 21 janvier, dont deux face à Fribourg. Les Tessinois ont notamment perdu leur duel le plus important jusqu'ici, la finale de la Coupe de Suisse le 1er avril à St-Léonard (86-76).

 

L'ancien sniper tessinois des Lions de Genève Roberto Kovac, au premier plan, et Olympic abordent en pleine confiance la finale des play-off (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX).

Une aubaine pour Olympic

L'arrivée de Roberto Kovac est une aubaine pour Fribourg et son coach Petar Aleksic, qui venaient d'apprendre que Jonathan Kazadi était contraint de se faire opérer à la hanche et de mettre fin à sa saison. Le Tessinois a très vite repris ses marques à St-Léonard.

Avide de revanche face à Massagno, Roberto Kovac était resté plutôt discret face à son ancienne équipe en finale de Coupe (9 points). Il a en revanche brillé lors du face-à-face suivant, inscrivant 21 points à Fribourg dans le cadre de la dernière journée de la phase préliminaire.

Intensité

Ce duel du 29 avril ne constitue certes pas un match référence. Assuré de terminer en tête grâce à ses deux succès obtenus dans les deux précédentes confrontations directes, Massagno n'avait pas jeté toutes ses forces dans la bataille. Son meilleur marqueur Dusan Mladjan n'était pas du voyage, tout comme le précieux Juwann James.

La finale de Coupe peut en revanche servir de référence. Marko Mladjan y avait alors souligné un élément-clé dans la rivalité entre les deux équipes: la profondeur du banc. Celle-ci permet non seulement de faire souffler ses cadres durant un match, mais aussi d'avoir une plus grande intensité dans les duels à l'entraînement.

Et de l'intensité, Olympic peut en mettre à chaque instant avec des joueurs suisses dominants (Kovac, Mbala, Natan Jurkovitz, Arnaud Cotture, Paul Gravet ou encore Yuri Solca) et des renforts étrangers prêts à se fondre dans un collectif (Antonio Ballard, Matthew Milon, Davonta Jordan et Milos Jankovic).

Dépendants des frères Mladjan

En face, on est "Mladjan-dépendant". Les frères Dusan (17,3 points par match en play-off) et Marko Mladjan (13) sont les seuls Suisses ayant joué plus de 17' par match depuis le début des séries. Et du côté des importés, seul Shannon Bogues (16,3 points par match) semble capable d'assumer aussi un rôle de leader offensif.

A Fribourg, c'est Roberto Kovac qui mène l'attaque avec 18,7 points par match en play-off, Boris Mbala n'étant pas en reste (16,3). Le Tessinois monte en puissance et sa soif de revanche, combinée à la volonté qu'a Olympic d'offrir un sixième titre de champion à son futur ex-coach Petar Aleksic, pourrait bien faire pencher la balance.

Cet article a été publié automatiquement, modifié ultérieurement par la rédaction. Source : ats

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