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Environnement

USP: "la Suisse ne se nourrira que d'importations jusqu'à fin 2024"

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"Aujourd'hui déjà, les surfaces mondiales de production sont limitées", écrit l'Union suisse des paysans. "Il suffit d'une guerre dans un pays exportateur important ou d'une année de conditions météorologiques extrêmes pour que l'approvisionnement de toute l’humanité soit menacé." (© KEYSTONE/DPA/PHILIPP SCHULZE)

"D'un point de vue statistique, la Suisse ne se nourrira dès mardi que d’importations jusqu’à la fin de l’année", écrit l'Union suisse des paysans (USP). En effet, affirme-t-elle, "l'agriculture indigène ne produit que 52% des denrées dont a besoin la population".

Ce qu'on appelle le "taux d’auto-approvisionnement brut" n'a cessé de diminuer au cours des dernières années, poursuit l'USP. D’un point de vue statistique, l’auto-approvisionnement de la Suisse prend donc fin mardi.

Jusqu'à la fin de l'année, la population suisse sera tributaire de denrées alimentaires importées, et donc de surfaces à l'étranger. La Suisse fait ainsi partie des plus grands importateurs nets du monde, affirme l'USP.

Voisins plus autosuffisants

La faîtière des paysans établit des comparaisons avec l'Allemagne, qui aurait un taux d’auto-approvisionnement de 88% et pourrait donc se contenter de denrées indigènes jusqu'au 1er novembre. La France produirait, elle, suffisamment d’aliments pour subvenir entièrement aux besoins de sa population.

Or, écrit l'USP, la production alimentaire présente un impact écologique plus important à l’étranger qu’en Suisse. "Il ressort d’ailleurs du rapport de l’Office fédéral de l’environnement que 75% de l’empreinte écologique liée à la consommation en Suisse est générée à l'étranger".

"Moins nous produisons chez nous et plus nous importons, plus nous impactons la planète", insiste la faîtière. "La protection de nos surfaces de production et de l'agriculture indigène est donc importante non seulement pour la sécurité alimentaire, mais aussi pour des raisons environnementales globales".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans veulent se faire entendre à Berne

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Les paysans ont manifesté avec des cloches et des drapeaux cantonaux. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Un millier de paysans ont manifesté mardi à Berne pour se faire entendre du monde politique et de l'administration, selon un journaliste de Keystone-ATS sur place. Ils ont exigé moins de charge administrative, plus de sécurité dans la planification et des prix justes.

Le rassemblement s'est déroulé devant le siège de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) à Liebefeld, dans la banlieue bernoise. Dans son appel à manifester, le groupe Dialog Bauern Schweiz avait appelé à ne pas y venir en tracteur, mais à participer avec des cloches.

Les manifestants brandissaient aussi des banderoles, des panneaux et des drapeaux de leurs cantons, pour montrer la portée nationale de leur mouvement.

Dans leur lettre de protestation, les organisateurs du rassemblement soulignent que l'année 2024 n'a pas été facile pour les familles paysannes de Suisse. Elle a été marquée par une situation difficile sur le marché, des conditions-cadres incertaines et de grandes difficultés de culture dues aux conditions météo.

Selon eux, seule la revendication d'une plus grande valorisation de leur travail et de leurs produits a été satisfaite par les décisions prises en votation ces dernières années. En revanche, ce n'est pas le cas pour la réduction de la charge administrative.

Les autorités fédérales n'ont pas non plus entendu la demande d'une plus grande stabilité et d'une meilleure sécurité de planification pour les familles paysannes ainsi que d'un prix "juste et approprié" pour leurs produits et leur travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les sénateurs jubilent après la décision sur la protection du loup

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Le loup est de plus en plus dans la ligne de mire du Parlement fédéral (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Après la décision de la Convention de Berne d'affaiblir la protection du loup, le Conseil des Etats veut une mise en oeuvre conséquente dans la gestion des populations de loups en Suisse. Il a accepté deux motions en ce sens.

Plusieurs sénateurs des régions de montagne ont accueilli mardi avec un plaisir non dissimulé la décision du Conseil de l'Europe sur le déclassement de la protection du loup, annoncée au moment même du débat sur le prédateur. L'une des motions demandait précisément au Conseil fédéral de s'activer pour rétrograder le loup d'"espèce de faune strictement protégée" à "espèce de faune protégée" dans la Convention de Berne.

Le texte, accepté par 32 voix contre 11, doit permettre à l'avenir de réguler la population de loups au niveau régional. Selon cette approche, le loup pourrait être chassé dans les régions où la population atteint une certaine valeur seuil, selon des quotas fixés au niveau régional.

La régulation demandée est désormais possible, s'est félicité Beat Rieder (Centre/VS). S'adressant au Conseil fédéral, il a ajouté: "Vous pouvez le faire, vite et de manière efficace, de manière à ce qu'on n'ait plus besoin de parler du loup dans cette chambre", a-t-il déclaré.

Pour les Vert-e-s, le durcissement des conditions de tirs demandé par la droite n'avait plus lieu d'être.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

COP16: les sécheresses coûtent près de 300 milliards d'euros par an

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Les sécheresses, alimentées par le réchauffement et une gestion insoutenable des ressources en eau et des sols, devraient toucher 75% de la population mondiale d'ici 2050, indique un rapport de l'ONU. (© KEYSTONE/DPA/MARTIN GERTEN)

Les sécheresses coûtent près de 300 milliards d'euros par an, alerte l'ONU mardi dans un rapport, au 2e jour de la COP16 sur la désertification. Elle appelle à des investissements urgents dans des solutions fondées sur la nature, comme la reforestation.

Les sécheresses, alimentées par le réchauffement climatique et une gestion insoutenable des ressources en eau et des sols, devraient toucher 75% de la population mondiale d'ici 2050, indique un rapport de l'ONU publié mardi, intitulé "Économie de la sécheresse: investir dans des solutions fondées sur la nature pour la résilience face aux sécheresses".

Le rapport illustre comment ces solutions fondées sur la nature, comme la "reforestation" ou la "gestion des pâturages" peuvent à la fois permettre de réduire les pertes et augmenter les revenus agricoles tout en offrant des avantages climatiques et environnementaux.

Une étude de 2020 parue dans la revue scientifique Global Change Biology concluait que "les interventions fondées sur la nature se révèlent le plus souvent aussi efficaces, voire plus efficaces" dans 59% des cas, "que d'autres interventions pour lutter contre les effets du changement climatique".

Moyens de subsistance impactés

L'année 2024, qui sera très certainement la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, a été marquée par plusieurs sécheresses dévastatrices en Méditerranée, en Equateur, au Brésil, au Maroc, en Namibie, au Malawi, provoquant incendies, pénuries d'eau et de nourriture.

Leur coût "dépasse les pertes agricoles immédiates, il affecte l'ensemble des chaînes d'approvisionnement, réduit le Produit intérieur brut (PIB), impacte les moyens de subsistance et entraîne des problèmes à long terme tels que la faim, le chômage, la migration", a souligné Kaveh Madani, co-auteur du rapport et directeur de l'Institut universitaire des Nations unies pour l'eau, l'environnement et la santé (UNU-INWEH).

Gérer durablement l'eau

"Gérer nos terres et nos ressources en eau de manière durable est essentiel pour stimuler la croissance économique et renforcer la résilience des communautés enfermées dans des cycles de sécheresse", a affirmé, Andrea Meza, secrétaire exécutive adjointe de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).

C'est son organisation qui organise la COP16 qui a lieu cette semaine à Ryad, en Arabie saoudite.

"Alors que des discussions pour une décision historique sur la sécheresse sont en cours, le rapport appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître les coûts excessifs et évitables des sécheresses, et à utiliser des solutions proactives et fondées sur la nature pour sécuriser le développement humain dans les limites planétaires", a-t-elle expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Le Conseil d'Etat vaudois a choisi ses vins et fromage pour 2025

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Le Conseil d'Etat vaudois a désigné ses vins et son fromage d'honneur pour 2025 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pour la première fois, le Conseil d'Etat vaudois a sélectionné un vin rouge d'honneur. Il a porté son choix sur le garanoir en barrique du Château Le Rosey à Bursins. Pour le blanc, il a désigné le Clos Maijoz, réserve des autorités de la Ville d'Aigle.

Pour accompagner ces crus, le gouvernement vaudois a aussi annoncé jeudi le nom de son fromage d'excellence, à savoir le gruyère AOP de la fromagerie de Grandcour. Ces trois produits seront servis aux hôtes du Conseil d'Etat lors de manifestations officielles l'an prochain.

Le Conseil d'Etat a fait son choix après avoir dégusté à l'aveugle deux vins blancs et deux vins rouges, Premiers Grands Crus vaudois ainsi que cinq Gruyère AOP présélectionnés parmi une quinzaine d'échantillons de chaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le Conseil fédéral ne veut pas de zones "zéro loup" en Suisse

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Le Conseil fédéral ne veut pas de zones "zéro loup" (archives). (© KEYSTONE/PHOTPRESS/WWF/GIANCARLO MANCORI)

Les cantons doivent pouvoir délimiter des zones "zéro loup", demande la commission de l'environnement du Conseil des Etats. Le Conseil fédéral y est opposé. Il faut attendre les effets de la loi révisée en décembre 2022 avant de décider de nouveaux changements.

Au cours des douze dernières années, la population de loups a augmenté de façon exponentielle en Suisse, selon la commission. Cette évolution s'accompagne de conséquences économiques et sociales graves pour les régions concernées.

Dans sa motion, la commission souhaite donc que la régulation des populations se fasse à l'avenir au niveau régional. Ces modifications sont nécessaires pour pouvoir agir avec souplesse à l'augmentation des populations de loups et pour réduire la charge administrative, estime la majorité.

Une minorité de gauche est opposée. Le Conseil fédéral l'est aussi car cela nécessiterait de modifier à nouveau la loi, a-t-il indiqué dans sa réponse publiée jeudi.

La commission aimerait également que le statut de protection du loup soit atténué. Dans le cadre des discussions au sein de la Convention de Berne, la Suisse doit se positionner en faveur d'une rétrogradation du canidé d'"espèce de faune strictement protégée" à "espèce de faune protégée".

Le Conseil fédéral s'est en revanche montré d'accord sur ce point. Il avait déjà proposé cette rétrogradation en 2022, qui avait été rejetée. Si une nouvelle proposition est déposée, il la soutiendra, a-t-il écrit. Les deux statuts de protection sont compatibles avec la loi sur la chasse révisée il y a presque deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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