Rejoignez-nous

Santé

Novartis relève ses ambitions d'ici 2027

Publié

,

le

En tout, 103 projets sont actuellement menés, avec jusqu'à 15 dépôts de demandes d'homologations majeures attendus entre 2024 et 2027. (KEYSTONE/Urs Flueeler) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Novartis se montre plus gourmand en matière de croissance du chiffre d'affaires à moyen terme. Après s'être séparé de sa filiale Sandoz, le groupe pharmaceutique se concentre sur ses produits existants et sa pépinière de recherche et développement (R&D).

Novartis ambitionne désormais une croissance annualisée (CAGR) des ventes de 5% sur la période courant jusqu'en 2027, contre 4% jusqu'à présent, a-t-il indiqué mardi, en amont de sa journée des investisseurs à Londres. Il vise aussi une marge opérationnelle de base supérieure à 40%. La progression des recettes doit se maintenir autour de 5% sur le long terme également.

La multinationale explique continuer à faire des "progrès significatifs dans l'amélioration de la performance de la recherche et développement (R&D)", en concentrant le portefeuille en développement "sur les actifs à forte valeur", après avoir introduit sa filiale génériques et biosimilaires Sandoz à la Bourse suisse début octobre.

Selon Vas Narasimhan, directeur général de la firme des bords du Rhin, "Novartis a désormais achevé sa transformation en une société pharmaceutique innovante et 'pure-player', avec de fortes augmentations de marge de base et de flux de trésorerie disponible, tout en continuant à réaliser une solide performance opérationnelle".

Le groupe souligne dans le communiqué se concentrer sur quatre domaines thérapeutiques (cardiovasculaire, rénal et métabolique; immunologie; neuroscience; oncologie) ainsi que les plateformes technologiques (chimie, biothérapeutique, xRNA, radioligand, thérapie génique et cellulaire) dans quatre zones prioritaires que sont les Etats-Unis, la Chine, l'Allemagne et le Japon.

Plus de 100 projets en cours

En tout, 103 projets sont actuellement menés, avec jusqu'à 15 dépôts de demandes d'homologations majeures attendus entre 2024 et 2027.

En 2022, les recettes ont reculé de 2% à 50,55 milliards de dollars (à peine moins en francs). A taux de changes constants (tcc), le géant pharmaceutique revendiquait une croissance de 3%.

JPMorgan s'attend à une certaine prudence de la part des investisseurs. Si les nouvelles perspectives sont encourageantes, des obstacles se trouvent sur le chemin du groupe. Car Novartis va perdre d'ici 2027 et au-delà des droits de brevets exclusifs pour certains de ses produits les plus générateurs de revenus.

Laurent Flamme de la Banque cantonale de Zurich (ZKB) juge qu'il aurait été plus opportun de repousser la période de prévision, car à partir de 2028 et en particulier 2029, il faut s'attendre à des signes de freinage. L'expert attend des détails sur des dépôts des demandes d'homologation pour Kisqali et Pluvicto, escomptés respectivement en 2023 et 2024, car le marché n'apprécierait pas s'ils devaient être retardés.

L'action Novartis faisait partie des rares gagnantes de l'indice phare de la Bourse suisse vers 11h25, grappillant 0,15% à 86,10 francs, dans un SMI en recul de 0,7%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Genève se dote d'un pôle de soins neurologiques et psychiatriques

Publié

le

Une vue d'un scanner a résonance magnétique (IRM) lors d'une démonstration, lors de la signature de la convention au pole d'intelligence artificielle (AI) pour les soins, et la neuromodulation la sante au Campus Biotech, ce vendredi 14 février 2025 a Genève. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Département de la sante et des mobilités (DSM) et le Wyss Center for Bio and Neuroengineering signent une convention tripartite pour créer un pole de référence en intelligence artificielle pour les soins, la sante et la neuromodulation. Ce partenariat a pour objectif d'améliorer significativement les traitements et la prévention des troubles neurologiques et psychiatriques. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Un pôle de compétences pour le traitement avancé des troubles neurologiques et psychiatriques va voir le jour à Genève. Situé sur le Campus Biotech, dans le bâtiment qui abritait l'ancien siège de la société Merck Serono, ce centre promet d'utiliser toute la puissance de l'intelligence artificielle au service des patients.

Une convention jetant les fondements de ce pôle a été signée vendredi entre les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le département genevois de la santé et des mobilités (DSM) et le Wyss Center for Bio and Neuroengineering. Ce partenariat est inédit, a indiqué le directeur général des HUG Robert Mardini.

Il s'agit d'une avancée majeure pour le canton de Genève, a souligné, de son côté, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet. Le pôle va avoir un rôle d'aimant pour la recherche, la formation de spécialistes, l'intelligence artificielle dans la santé. Aux yeux du magistrat, cette approche préfigure "l'hôpital du futur".

La concentration des compétences et des équipements de dernière génération en un seul lieu augmentera les chances de trouver un traitement personnalisé pour chaque patient, grâce à des solutions novatrices. Une nouvelle ère de soins neurologiques s'ouvre à Genève, a noté la docteure Roma Vuarier, du centre Wyss.

Intelligence artificielle

L'utilisation de l'intelligence artificielle permettra d'analyser quantité de données et aidera à anticiper certaines pathologies ou contribuera à éviter à des maladies de s'aggraver. Cet outil permettra aussi de libérer du temps qui pourra être consacré par le personnel soignant aux contacts humains avec les patients.

Le pôle occupera 1000 m2 du Campus Biotech. Fondé par l'Université de Genève, l'EPFL et l'homme d'affaires et mécène Hansjörg Wyss, le Campus Biotech fonctionne à la manière d'un incubateur spécialisé dans les neurosciences et les neurotechnologies. Le lieu héberge plusieurs jeunes pousses prometteuses et des appareils de pointe.

Le dispositif mis en place au Campus Biotech complètera l'actuelle consultation de santé cérébrale et mentale des HUG. Il permettra notamment l'accueil de personnes souffrant d'épilepsie, de dépression, de troubles du sommeil. Des gens ayant été victime d'un AVC ou d'un traumatisme crânien.

Le pôle devrait être pleinement opérationnel dès 2028. Il recevra, alors, environ un millier de patients par année.

Continuer la lecture

Environnement

Vin: le Bordelais connaît sa plus faible récolte depuis 1991

Publié

le

Le Bordelais s'inquiète du risque de surtaxes douanières aux Etats-Unis, son premier marché à l'export en termes de valeur en 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Le vignoble de Bordeaux, premier vignoble AOC de France, a connu en 2024 sa plus faible récolte depuis 1991.

Ce, en raison de l'arrachage subventionné de parcelles et de faibles rendements liés aux conditions météorologiques, a-t-on appris vendredi auprès de l'interprofession.

Selon les chiffres publiés par l'administration des douanes, les vignerons bordelais ont produit 3,3 millions d'hectolitres l'an dernier, contre 3,8 millions en 2023, soit une chute de 14% de la production.

Cette forte baisse s'explique notamment par le rétrécissement de 103'000 à 95'000 hectares du vignoble, via deux plans d'arrachage successifs qui ont ramené la surface cultivée à son plus faible niveau depuis 1985, loin des 125'000 hectares cultivés au début des années 2000.

Il y a eu aussi l'impact du gel, du mildiou, un champignon ravageur causé par les précipitations abondantes du printemps, ou encore de la coulure, maladie qui entrave la fécondation des fleurs apparue avec les pluies de juin. Ces conditions ont affecté le rendement des vignes, à 35,1 hectolitres à l'hectare contre 37,2 en 2023.

Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) espère toutefois que cette petite récolte remédie en partie à la surproduction qui a frappé le Bordelais ces dernières années, en permettant de vider les chais et de faire remonter le prix du vin en vrac.

"Ça devrait arithmétiquement arriver dans les mois ou dans les années qui arrivent", estime Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB.

"L'année dernière, on a commercialisé 3,5 millions d'hectolitres et on en a produit 3,3 millions. Donc, si l'on vend plus que ce qu'on produit, ça veut dire qu'on est dimensionné pour répondre (à la demande), voire qu'on va puiser dans nos stocks et donc arithmétiquement les prix vont remonter", explique-t-il à l'AFP.

Reste une interrogation autour du marché américain, premier marché à l'export en valeur pour le Bordelais (340 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024) face au risque de surtaxes douanières qui pèse sur le secteur viticole depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

"Il y a un sujet qu'on ne connaît pas, c'est comment va se passer la commercialisation", dit Christophe Chateau. "Si Trump met une taxe de 25% sur les vins français aux Etats-Unis, les ventes là-bas vont baisser et donc le déséquilibre va perdurer."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Les "puffs" interdites en France

Publié

le

DR Radio Lac

Stop aux cigarettes électroniques jetables: le Parlement français a approuvé jeudi l'interdiction des "puffs", ces dispositifs en vogue notamment chez les jeunes qui sont friands de leur prix modique et leurs arômes diversifiés.

Parfum menthe, glace à la fraise, pastèque ou chocolat; "packaging" attrayant; coût abordable mais risque avéré de dépendance... Les "dispositifs de vapotage à usage unique", plus communément appelés "puffs", vont bientôt disparaître des lycées, collèges et rues.

Après une Assemblée nationale unanime la semaine dernière, le Sénat a approuvé l'interdiction par un vote à main levé, point d'orgue d'un parcours de plus de deux ans au Parlement. Le rapporteur Khalifé Khalifé (LR) a dénoncé un "marché qui cible sans vergogne les jeunes enfants avec un marketing décomplexé".

Un pas vers la génération sans tabac

"C'est une étape supplémentaire vers cette génération débarrassée du tabac (...) Et c'est un ministre à la santé cardiaque précaire qui vous le dit", a salué pour le gouvernement le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola, voyant également dans ces cigarettes électroniques jetables "un véritable fléau environnemental".

La France est donc en passe de devenir le deuxième pays européen, après la Belgique, à interdire leur commercialisation sur son territoire, une dynamique également suivie par le Royaume-Uni qui a annoncé leur interdiction à la vente d'ici juin.

"C'est une grande victoire dans un double combat que nous menions: le combat écologique contre les batteries polluantes en lithium de ces 'puffs', et le combat sanitaire pour nos collégiens ciblés par cette consommation qui devient de plus en plus dangereuse", se satisfait Francesca Pasquini (Génération.s).

Saluant une "avancée majeure", la Ligue contre le cancer a appelé dans un communiqué à "aller plus loin en interdisant les nouveaux produits et dérivés de la nicotine".

"Contournements"

Dans le détail, le texte interdit la vente et la distribution en France des dispositifs "pré-remplis avec un liquide et ne pouvant être remplis à nouveau, qu'ils disposent ou non d'une batterie rechargeable".

Tout en saluant une "décision importante sur le plan de la santé publique et de l'environnement", le Comité national contre le tabagisme (CNCT) s'inquiète de "contournements déjà anticipés par les fabricants qui continuent à mettre sur le marché des cigarettes électroniques ciblant les jeunes par la multiplicité de leurs arômes et qui demeurent jetables à l'issue d'un nombre très limité de recharge".

Francesca Pasquini se dit convaincue que l'exemple français, basé sur un accord transpartisan au Parlement, pourra inspirer nombre de voisins.

En France, 15% des adolescents âgés de 13 à 16 ans ont déjà consommé ces "puffs" et, parmi eux, 47% déclarent avoir commencé leur initiation à la nicotine par ce biais, selon une enquête BVA pour Alliance contre le tabac en 2023.

Les parlementaires engagés dans cette loi ont également appelé le gouvernement à tenir ses engagements sur l'interdiction prochaine d'un autre produit, les "pouches", ces sachets de nicotine à usage oral.

Continuer la lecture

Santé

Nestlé voit ses ventes et ses bénéfices reculer en 2024

Publié

le

Nestlé compte sur son programme d'économies de 2,5 milliards de francs d'ici à fin 2027 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé affiche des revenus et une rentabilité en baisse l'an dernier, plombé par la faiblesse de la conjoncture et de la demande du consommateur. Le groupe veveysan n'en relève pas moins son dividende et maintient ses objectifs pour l'année en cours.

Le chiffre d'affaires a baissé de 1,8% en glissement annuel à 91,35 milliards de francs, annonce la multinationale jeudi dans un communiqué. La croissance organique s'est inscrite à 2,2%, tandis que la croissance interne réelle (RIG), autrement dit le volume des ventes, s'est élevée à 0,8%, alors qu'elle était négative un an plus tôt (-0,3%).

Le café a une nouvelle fois été un vecteur majeur de la croissance, qui s'est accélérée au deuxième semestre, passant de 0,1% à 1,4%. Les confiseries et les produits pour animaux de compagnie y ont également contribué. Par région, elle a été portée par les marchés émergents et l'Europe.

Le résultat opérationnel courant récurrent a reculé de 2,2% à 15,70 milliards de francs et la marge afférente atteint 17,2% contre 17,3% précédemment. Le bénéfice net s'est contracté de 2,9% à 10,88 milliards.

Ces résultats reflètent sensiblement les attentes du consensus. Les analystes sondés par AWP anticipaient des recettes de 91 milliards de francs, un résultat d'exploitation ajusté de 15,5 milliards et une marge afférente de 17%. La croissance organique était attendue à 2,1% et la RIG à 0,7%.

Le flux de trésorerie libre s'est amélioré de 2,5% à 10,67 milliards. Les actionnaires se verront proposer à l'assemblée générale du 16 avril un dividende relevé à 3,05 francs par action, contre 3,00 francs un an plus tôt.

Economies de 300 millions

Au chapitre tant attendu des perspectives, Nestlé escompte pour 2025 une croissance organique des ventes améliorée, indique la direction sans préciser de chiffre, tandis que la marge opérationnelle sous-jacente devrait atteindre 16%.

"Nous disposons d'une feuille de route claire pour accélérer la performance et nous préparer pour l'avenir", assure Laurent Freixe, aux commandes du groupe depuis septembre. Nestlé compte notamment sur son programme d'économies de 2,5 milliards de francs d'ici à fin 2027 annoncé en novembre et qui a déjà permis de réduire les coûts de 300 millions. Les économies devraient totaliser 700 millions cette année, puis 1,4 milliard en 2026.

En parallèle, la multinationale prévoit d'investir dans la publicité et le marketing, à hauteur de 9% du chiffre d'affaires d'ici à la fin de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Novartis intègre Anthos Therapeutics pour près d'un milliard

Publié

le

La finalisation de la transaction entre Novartis et Anthos Therapeutics doit survenir d'ici fin juin. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis remet la main sur l'incubateur du laboratoire massachussetais pour un prix initial de 925 millions de dollars (842 millions de francs).

Les deux parties se sont en outre accordées sur des versements complémentaires susceptibles de représenter 2,15 milliards, en fonction du franchissement de jalons prédéfinis. La finalisation de la transaction doit survenir d'ici fin juin. L'opération doit étoffer la franchise cardiovasculaire de la multinationale rhénane avec l'adjonction de l'abélacimab, en phase terminale de développement clinique pour la prévention des crises cardiaques et des embolies chez des patients présentant des troubles du rythme cardiaque.

Anthos est le fruit d'une collaboration lancée en 2019 entre Novartis et Blackstone Life Science, destinées à faire progresser le développement de l'abélacimab à travers les différentes étapes cliniques, sous licence de Novartis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SportIl y a 39 minutes

Casper Ruud défendra son titre

Le Geneva Open tient sa première tête d’affiche. Triple vainqueur du tournoi en 2021, 2022 et 2024, Casper Ruud (ATP...

InternationalIl y a 1 heure

Glencore tombe dans le rouge en 2024

Le géant des matières premières Glencore a été moins rentable l'an dernier, selon des chiffres...

ActualitéIl y a 2 heures

Les éditions Zoé fêtent leur 50 ans dans une exposition

C’est une maison d’édition genevoise qui fête ses 50 ans d’existence. Les éditions Zoé sont...

GenèveIl y a 3 heures

6 minutes avec Justine Mettraux

Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne...

SuisseIl y a 3 heures

Revenus et bénéfice en hausse pour Straumann en 2024

Straumann a amélioré sa performance en 2024. Etoffant ses revenus de 10% à 2,5 milliards...

InternationalIl y a 4 heures

Une partie d'Odessa sans électricité après une attaque russe

Une "grande" zone résidentielle de la ville portuaire ukrainienne Odessa était sans chauffage ni électricité...

EconomieIl y a 4 heures

HSBC dit vouloir économiser 1,5 milliard de dollars par an

Le géant bancaire britannique HSBC a annoncé mercredi que le plan de réorganisation engagé par...

InternationalIl y a 4 heures

Les autorités euthanasient des dizaines de dauphins en Tasmanie

Des agents de protection de l'environnement commencent mercredi à euthanasier 90 dauphins échoués sur une...

InternationalIl y a 4 heures

Le président américain Trump dépeint Musk comme son maître d'oeuvre

Le président américain Donald Trump a dépeint mardi Elon Musk, l'homme le plus riche au...

CultureIl y a 7 heures

A$AP Rocky relaxé dans son procès pour agression avec arme

Le rappeur américain A$AP Rocky a été relaxé par un tribunal de Los Angeles mardi...