Rejoignez-nous

Santé

Lonza: Moderna va réduire la production d'ARNm sur le site de Viège

Publié

,

le

Lonza avait mis à disposition, dès le printemps 2020, des capacités à Viège et à Portsmouth, dans le New Hampshire, pour la production du vaccin Covid à ARN Messager de la biotech américaine Moderna (archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Reflet de la normalisation de la situation en matière de coronavirus, Moderna va cesser la production d'ARN messager (ARNm) pour son vaccin contre le Covid-19 sur le site de production de Lonza à Viège. Progressive, la mesure interviendra au 3e trimestre.

La mesure s'inscrit dans le plan visant à redimensionner l'empreinte de fabrication en fonction du redimensionnement du marché du vaccin contre le Covid-19, explique la société établie à Cambridge, près de Boston, dans l'Etat américain du Massachusetts. Celle-ci ajoute vouloir absorber la demande l'an prochain et l'année suivante à la faveur des capacités de son propre site de Norwood, également sis dans le Massachusetts.

En 2025, Moderna entend étoffer ses capacités dans ses nouvelles installations de fabrication d'ARNm au Royaume-Uni, au Canada et en Australie. Moderna continue de maintenir une capacité de production de substances médicamenteuses externes chez Rovi en Espagne.

Moderna fait part à Lonza de sa reconnaissance pour l'avoir "aidé à augmenter sa capacité et à répondre aux exigences de fabrication pendant une urgence de santé publique mondiale". Les activités de Lonza à Viège se sont révélées cruciales pour permettre à la biotech américaine de livrer son vaccin dans plus de 70 pays, dont la Suisse.

Production depuis 2020 à Viège

Repassé au deuxième trimestre en mode de combustion de liquidités, après avoir vu sa rentabilité exploser pendant la pandémie de coronavirus, Moderna avait fait part la semaine dernière de sa volonté d'ajuster ses capacités de production à la normalisation de la situation sanitaire. L'entreprise avait laissé entendre que la mesure était susceptible d'avoir des répercussions sur son sous-traitant rhénan Lonza.

Lonza avait mis à disposition, dès le printemps 2020, des capacités à Viège et à Portsmouth, dans le New Hampshire, pour la production du vaccin Covid à ARN Messager de la biotech américaine. Le site valaisan était en charge de la production à l'échelle mondiale, à l'exception des Etats-Unis où Moderna s'est depuis doté de capacités propres.

"Nous étions conscients qu'il nous faudrait à un moment ou un autre réduire nos capacités de production, après les avoir massivement étendues pendant la pandémie," avait indiqué en entretien avec l'agence AWP le directeur général de Moderna, le Français Stéphane Bancel. Le responsable n'avait pas souhaité préciser dans quelle mesure les divers sites seraient concernés.

Moderna avait précisé que les vaccins Covid-19 devraient encore rapporter sur l'année en cours entre 6 et 8 milliards de dollars en fonction du taux de vaccination au pays de l'oncle Sam, contre plus de 18 milliards en 2022 et plus de 17 milliards en 2021. A plus longue échéance, de nouvelles franchises en oncologie et dans les maladies rares doivent générer selon les projections de la direction des recettes annuelles de 10 à 15 milliards, auxquels s'ajouteraient les 8 à 15 milliards déjà attendus dans le domaine respiratoire pour l'année 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Londres ne s'opposera pas à un retour des frises du Parthénon

Publié

le

Londres ne fera pas obstacle au retour des vestiges antiques "s'il y a un accord entre Athènes et le British Museum". (archives) (© KEYSTONE/AP/MATT DUNHAM)

Londres ne s'opposera pas à un retour des frises du Parthénon en Grèce si un accord est trouvé avec le British Museum pour régler cette querelle historique, a assuré une source gouvernementale grecque mardi à l'issue d'une rencontre entre les Premiers ministres.

Le gouvernement britannique "ne fera pas obstacle" au retour des vestiges antiques exposés depuis plus de deux siècles dans la capitale britannique "s'il y a un accord entre Athènes et le British Museum", a affirmé cette source quelques heures après la fin de la première entrevue depuis son arrivée au pouvoir du Britannique Keir Starmer et du Grec Kyriakos Mitsotakis.

Avant sa visite au Royaume-Uni, ce dernier, ardent partisan d'un retour de ces trésors archéologiques vieux de quelque 2500 ans, s'était dit "fermement convaincu" que les marbres du Parthénon reviendraient à Athènes.

Selon lui, la question n'est pas de savoir "si" elles retrouveront leur ville d'origine mais "quand".

Toutefois, a-t-il répété ces derniers jours, le règlement éventuel de cette épineuse question qui empoisonne les relations bilatérales de longue date concerne le gouvernement grec et le musée britannique.

Officiellement, les deux Premiers ministres n'ont pas indiqué après leur rencontre s'ils avaient abordé ce long contentieux.

Downing Street avait affirmé en amont de l'entretien que les frises du Parthénon ne figuraient "pas à l'agenda" de Keir Starmer.

Et les services du Premier ministre britannique ont indiqué que les discussions avaient été consacrées à l'immigration, au soutien à l'Ukraine et à un cessez-le-feu à Gaza.

Downing Street a déclaré que la position du gouvernement britannique n'avait pas changé: "Nous ne prévoyons pas de modifier la loi pour permettre" un retour des frises à Athènes, a dit un porte-parole.

Interrogé sur un éventuel prêt des marbres du Parthénon, il a indiqué que "ces décisions reviennent entièrement au British Museum".

Samedi, le chef du gouvernement grec avait dit que les discussions avec le British Museum se poursuivaient.

Trésor antique

La Grèce est déterminée à retrouver son patrimoine. Un retour à Athènes de ce trésor antique exposé dans l'un des plus grands musées du monde depuis 1816 constituerait pour le dirigeant conservateur une victoire politique incontestable.

Pour lui, conserver une partie des frises du Parthénon hors de Grèce revient à "couper Mona Lisa (la Joconde) en deux", avait-il assuré l'an dernier.

Dans cette optique, Kyriakos Mitsotakis a mené avec son chef de la diplomatie, George Gerapetritis, des "rencontres privées" avec des responsables du British Museum, dont son dirigeant George Osborne, à "deux ou trois reprises" cette année, selon la télévision britannique Sky News.

Les discussions sont "bien avancées", selon le Guardian, qui cite mardi des sources proches des négociations. L'accord consisterait en un partenariat culturel qui verrait les frises retourner à Athènes, en échange d'oeuvres de premier plan envoyées à Londres.

Athènes a démenti toute tractation secrète mais le gouvernement Starmer semble plus enclin à écouter la demande grecque que son prédécesseur, Rishi Sunak.

Ce dernier avait infligé un camouflet diplomatique à M. Mitsotakis un an plus tôt en annulant à la dernière minute leur rencontre prévue, durant laquelle le dirigeant grec comptait aborder la question.

"Pillage" ou "acquises légalement"

Athènes réclame depuis des décennies le retour de ces précieuses frises détachées du Parthénon.

Les autorités grecques soutiennent qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" orchestré en 1802 par Lord Elgin, ambassadeur britannique auprès de l'Empire ottoman.

Mais Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" par Lord Elgin, qui les a revendues au British Museum.

Une loi britannique de 1963 empêche le musée d'effectuer des restitutions.

Au Royaume-Uni, où selon un sondage YouGov de 2023, une majorité de Britanniques se montrent favorables à une restitution, les opposants craignent un effet domino qui verrait les revendications de plusieurs pays s'accumuler.

Au sommet de l'Acropole, le Parthénon est un temple construit au Ve siècle avant JC en hommage à la déesse Athéna.

Le nouveau musée de l'Acropole, inauguré en 2009, a réservé un espace pour accueillir les frises du Parthénon à l'étage où sont reconstitués les quatre côtés du temple. Les frises exposées à Londres ont été remplacées par des moulages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le brasseur danois Carlsberg cède ses activités en Russie

Publié

le

Le brasseur danois Carlsberg a annoncé mardi la cession de ses activités en Russie. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le brasseur danois Carlsberg a annoncé mardi la cession de ses activités en Russie, au lendemain de la signature d'un décret par Vladimir Poutine retirant ces activités de la liste des actifs gérés par l'Etat russe.

"Il s'agira d'un rachat par les cadres. Le nouvel actionnaire de contrôle de Baltika Breweries sera une société détenue à parts égales par deux salariés de longue date de Baltika, qui occupent actuellement des postes de direction dans l'entreprise", a précisé le groupe danois dans un communiqué.

Carlsberg avait annoncé en mars 2022 sa décision de quitter la Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine, mettant en vente ses importantes activités dans le pays qui comptaient alors 8.400 salariés.

En juillet 2023, les actions de Baltika, son activité en Russie, avaient été placées "temporairement" sous le contrôle de l'Etat russe, le patron du groupe danois Jacob Aarup-Andersen estimant alors que Carlsberg avait été "volé".

"Depuis l'annonce de notre intention de quitter la Russie en 2022, nous avons épuisé toutes les options possibles pour trouver un moyen de nous retirer complètement de la Russie tout en protégeant nos employés, nos actifs et la valeur de l'entreprise Carlsberg", a déclaré le patron du groupe Carlsberg cité dans le communiqué de mardi.

"Compte tenu des circonstances, nous pensons qu'il s'agit de la meilleure solution possible pour nos employés, nos actionnaires et la poursuite de nos activités", a-t-il ajouté, précisant que cet accord mettait fin à tout litige. Carlsberg va recevoir un montant non divulgué de cash, ainsi que les parts de Baltika dans les activités en Azerbaïdjan et au Kazakhstan.

La vente annoncée ce mardi de Baltika Breweries a été autorisée au préalable par la commission gouvernementale russe chargée de la cession des actifs russes détenus par des entreprises de pays dits "inamicaux".

Si le montant de cette cession n'a pas été dévoilé par Carlsberg dans son communiqué, la Russie avait renforcé début octobre ses critères concernant ces opérations.

La décote du prix de vente par rapport à la valeur de l'actif est ainsi passée de 50 à 60% et la taxe de sortie à payer au budget fédéral a été rehaussée à 35% (contre 15% auparavant), un moyen de dissuader les entreprises occidentales de vendre.

Enfin, toute transaction d'une valeur supérieure à 50 milliards de roubles (environ 445 millions d'euros au taux actuel) doit être approuvée directement par Vladimir Poutine, en plus de la commission gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Culture

Réouverture de Notre-Dame: 6000 policiers et gendarmes mobilisés

Publié

le

Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus le week-end prochain aux cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON / POOL)

Un dispositif "extrêmement important" de "6000" policiers et gendarmes sera déployé samedi et dimanche pour assurer la sécurité des cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement est attendue.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé que "6.000 personnes (policiers, gendarmes)" seraient mobilisés durant ces deux jours, à l'image de ce qui avait été fait pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques fin juillet.

M. Nuñez a répété que s'il n'y avait pas de "menace caractérisée" visant spécifiquement ces cérémonies, elles se tenaient dans un contexte de "très haut niveau de menace terroriste".

Des militaires du dispositif Sentinelle seront mobilisés et la lutte anti-drones placée sous l'autorité de l'armée. La brigade fluviale de la préfecture de police sera également sollicitée durant ces deux jours, ainsi que la BRI (brigade de recherche et d'intervention) avec des tireurs d'élite sur les points hauts.

L'accès à l'île de la Cité sera interdit sauf pour les invités et les prestataires de services et la circulation proscrite.

Dès mercredi commenceront les premières restrictions de circulation avec la mise en place de "cinq boxes" pour accueillir sur les quais hauts rive gauche 40'000 personnes au maximum, samedi.

La jauge de la cathédrale est de 3000 personnes.

M. Nuñez était entouré de Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de Notre-Dame, de Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo et du maire de Paris centre Ariel Weil.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Santé

Un café coûte en moyenne 4,58 francs outre-Sarine

Publié

le

Le café au restaurant bientôt à 5 francs outre-Sarine. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le prix moyen d'une tasse de café au restaurant se monte à 4,58 francs en 2024 en Suisse alémanique (+9 centimes sur un an). Il s'agit de la cinquième année consécutive de hausse.

Par endroits, le prix du petit noir peut atteindre jusqu'à 6 francs, indique lundi la faîtière CafetierSuisse dans un communiqué à l'occasion de son coup de sonde annuel.

Aucun chiffre n'était disponible pour la Suisse romande. Mais les observations de Keystone-ATS permettent de dire que le prix du café y est en moyenne sensiblement voire beaucoup plus bas qu'outre-Sarine.

Jusqu'à 6 francs le café

Sur les dix dernières années, la tasse de café a augmenté de 36 centimes en moyenne (+9%). Les prix alémaniques les plus bas se situent dans les cantons de Soleure et Argovie. C'est à Zoug qu'ils sont les plus élevés: 4,84 francs en moyenne, et 4 francs pour le prix le plus bas.

Dans le canton de Zurich, la moyenne est de 4,78 francs, avec des pointes autour des 6 francs. Il faut débourser 4,72 francs en moyenne en ville de Berne.

Le président de Cafetiersuisse Hans-Peter Oettli a indiqué qu'il fallait s'attendre à de nouvelles hausses, comparables aux précédentes, pour 2025. En cause, l'augmentation permanente des coûts, en particulier les dépenses de personnel, qui représentent environ la moitié des dépenses des restaurateurs, a-t-il précisé lundi en visioconférence. En outre, la demande reste forte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants au Congo

Publié

le

L'Etat belge est condamné à indemniser le dommage moral à cinq personnes (image prétexte/archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

La cour d'appel de Bruxelles a condamné lundi l'Etat belge pour le placement forcé dans des orphelinats de cinq fillettes métisses au Congo avant l'indépendance de 1960. Elle estime que leur "enlèvement" à leurs mères constituait "un crime contre l'humanité".

La cour d'appel renverse le jugement de première instance de 2021. "La demande civile des appelantes fondée sur ce crime n'est pas prescrite", et "l'Etat belge est condamné à indemniser le dommage moral" des cinq femmes désormais septuagénaires, précise un communiqué de la cour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 2 heures

Géorgie: des milliers de manifestants pro-UE protestent à nouveau

Des milliers de manifestants pro-UE ont protesté mardi soir en Géorgie pour la sixième nuit consécutive contre le gouvernement, malgré...

GenèveIl y a 2 heures

Un manifeste du Rhône pour préserver sa santé publié à Genève

Quel avenir pour le Rhône à Genève? La question qui préoccupe 13 associations locales de...

GenèveIl y a 2 heures

Pas d'ouverture des magasins sans conditions le 22 décembre

Les commerces genevois qui voudront ouvrir le dimanche 22 décembre devront solliciter une autorisation exceptionnelle...

GenèveIl y a 2 heures

Une piétonne meurt, happée par un tram

Une piétonne de 76 ans est décédée lundi vers 18h00 à la rue de la...

EnvironnementIl y a 3 heures

Les paysans veulent se faire entendre à Berne

Un millier de paysans ont manifesté mardi à Berne pour se faire entendre du monde...

CultureIl y a 3 heures

Londres ne s'opposera pas à un retour des frises du Parthénon

Londres ne s'opposera pas à un retour des frises du Parthénon en Grèce si un...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Pétition vaudoise: près de 8000 signatures contre le deal de rue

La pétition vaudoise contre le deal de rue a été remise mardi au Grand Conseil....

SuisseIl y a 4 heures

Bilan mitigé pour le Black Friday suisse

Les promotions de la fin du mois de novembre, dont le point d'orgue a été...

GenèveIl y a 4 heures

Gilles Marchand intègre le Centre en philanthropie de l'UNIGE

Après 7 années passées à la tête de la SSR, Gilles Marchand rejoindra, en mars...

InternationalIl y a 4 heures

Le président proclame la loi martiale, l'opposition manifeste

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a proclamé mardi la loi martiale, une décision contestée...