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Santé

Le groupe lausannois Be WTR commercialise l'eau de Paris

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Basé à Lausanne, le fabricant de filtres Be WTR a été autorisé à commercialiser l'eau de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plate ou gazeuse votre eau de Paris? Filtration optimisée, bouteille design en verre consigné: une petite entreprise vaudoise, la toute première autorisée à embouteiller l'eau de la capitale française, cible hôtels et palaces désireux de limiter le plastique et de consommer local.

Dans son entrepôt d'à peine 300 mètres carrés dans le 18e arrondissement de Paris, qui sera inauguré mercredi, la firme lausannoise Be WTR vient tout juste de lancer la production sur sa ligne d'embouteillage automatisée où s'entrechoquent tout doucement des flacons prêts à être remplis puis fermés par une capsule.

"Alors que la Ville de Paris traite des millions et des millions de litres à une vitesse très élevée, nous avons beaucoup moins de volume et donc un temps de contact plus long avec nos filtres spécifiques qui permettent d'enlever encore plus de choses et de perfectionner le goût de l'eau", résume à l'AFP Jonathan McNicol, directeur général France de Be WTR.

Outre les "résidus de pesticides et les Pfas (polluants éternels, ndlr) dont on peut encore trouver des traces dans l'eau du réseau" - sans pour autant qu'ils dépassent les seuils réglementaires - "le chlore et les métaux polluants" sont aussi filtrés, "ce qui donne un meilleur goût, plus soyeux et doux. Il y a une vraie différence avec l'eau du robinet. On a une matière première qui est très bonne et qu'on valorise", dit-il.

Quant à la minéralité de l'eau, "elle est conservée pour avoir la spécificité locale: c'est elle qui donne son goût à l'eau, notre but n'est pas d'avoir la même eau partout", tient à souligner le fondateur de Be WTR, Mike Hecker.

L'entreprise basée à Lausanne est la première à avoir obtenu une autorisation préfectorale pour embouteiller l'eau de Paris, issue de captages d'eau souterrains.

Elle a investi un million d'euros sur son site parisien qui peut produire jusqu'à 6 millions de bouteilles par an, et compte parmi ses premiers clients plusieurs acteurs de l'hôtellerie dont le géant Accor à Paris.

Réutilisable plus de 200 fois

"Nous payons notre mètre cube d'eau comme tout le monde, et il n'y a pas de taxe supplémentaire pour le fait d'embouteiller cette eau", précise M. McNicol.

Le produit final, une bouteille épurée sans étiquette et seulement gravée des lettres de la marque, "n'est pas forcément moins chère qu'une eau minérale: les coûts de base sont là, la main d'oeuvre, les investissements... on arrive à être à peu près équivalent voire un peu moins cher" que les eaux des grands groupes minéraliers qui dominent le marché, indique-t-il.

Au-delà de l'aspect "vertueux" de la bouteille en verre consignée "réutilisable plus de 200 fois", le groupe souligne aussi l'importance d'implanter ses petits sites d'embouteillage en centre-ville (comme elle l'a fait à Lausanne et va le faire dans d'autres localités prochainement) ou carrément au sein d'un établissement (c'est le cas à Dubaï au sein d'un "resort" de trois hôtels) afin de limiter au maximum le transport pour la livraison.

Dans l'industrie des eaux minérales, "le modèle classique est une grosse usine à proximité de la source d'eau, mais ensuite il y a le transport, et on sait que c'est un élément très important dans l'empreinte carbone. On peut innover dans le secteur de l'eau en cassant les codes, tout en étant respectueux de l'environnement", estime Mike Hecker qui a été un des cofondateurs de Nespresso et d'Eden Springs (fontaines à eau).

Au Bristol, hôtel de luxe parisien, Mike Hecker indique que les bouteilles de sa marque sont présentes aussi bien dans les chambres et les salles de conférence qu'à la table des deux restaurants étoilés.

Pour l'établissement, ce choix "apporte une alternative durable aux bouteilles en plastique" tout en portant l'expérience culinaire "à de nouveaux sommets".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

[ITW] “Cette confiance en la science est en train de s’éroder”

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L'année 2025 a marqué un tournant pour Antoine Flahault. Fin septembre, l'épidémiologiste a quitté l’Institut de santé globale de Genève, qu'il avait lui-même fondé. L'occasion pour cette figure de la pandémie de Covid-19 de faire le bilan des années passées à l'UNIGE mais aussi de revenir sur les défis sanitaires encore nombreux et la nécessité de lutter contre la désinformation. Il nous a accordé un entretien pour Radio Lac. 

Le grand public l'a découvert pendant la pandémie de Covid-19. Antoine Flahault, éminent épidémiologiste, a pris sa retraite fin septembre. Il a notamment mis en place l’Institut de santé globale de la faculté de médecine.

"Ce qui est vraiment nouveau aujourd'hui, c'est de voir des gouvernements avoir des discours anti-science qui font plaisir à une toute petite minorité, mais qui ne s'appuient pas sur la science."

Aujourd'hui les défis sanitaires restent nombreux notamment pour éradiquer certaines maladies, comme le paludisme, le choléra ou la rougeole. La lutte contre la désinformation et les mouvements populistes anti-sciences a aussi pris une nouvelle ampleur. Antoine Flahault:

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International

L'UE autorise le rachat par Mars du groupe Kellanova

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L'acquisition de Kellanova va lui permettre de se développer dans les snacks salés. Kellanova est issue de la scission en 2023 de l'ex-groupe américain Kellogg en deux sociétés distinctes. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

L'Union européenne (UE) a annoncé lundi avoir autorisé le rachat par le géant agroalimentaire américain Mars de son compatriote Kellanova. Ce dernier détient notamment les chips Pringles et certains produits céréaliers vendus sous la marque Kellogg's.

La Commission européenne, qui avait ouvert cet été une enquête approfondie sur cette transaction à 31 milliards d'euros (36 milliards de dollars), annoncée en août 2024, dit avoir conclu qu'elle n'entraînerait pas de problèmes de concurrence en Europe. Bruxelles avait justifié son enquête en disant s'inquiéter du risque que l'opération ne provoque des hausses de prix pour les consommateurs, en augmentant le pouvoir de pression de Mars lors des négociations tarifaires avec les distributeurs.

Mais la Commission a estimé finalement que "les produits de Kellanova qui vont s'ajouter au portefeuille de marques de Mars ne vont pas renforcer son pouvoir de négociation". Outre sa célèbre barre chocolatée, Mars produit aussi les Twix et Snickers, les bonbons au chocolat M&Ms ou encore les aliments pour animaux Whiskas et Royal Canin.

L'acquisition de Kellanova va lui permettre de se développer dans les snacks salés. Kellanova est issue de la scission en 2023 de l'ex-groupe américain Kellogg en deux sociétés distinctes.

D'un côté, WK Kellogg a conservé les activités de céréales pour petit-déjeuner en Amérique du Nord (Kellogg's Corn Flakes, Froot Loops, Rice Krispies, All-Bran...). Le groupe italien Ferrero a annoncé cet été vouloir racheter cette société pour 3,1 milliards de dollars. De l'autre, Kellanova a hérité des marques de céréales à l'international, et des gammes d'encas salés et sucrés, dont les chips Pringles, les biscuits Cheez-It et les Pop-Tarts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Santé

Nestlé ne revalorisera pas les salaires des sièges suisses en 2026

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Nestlé a déjà annoncé la suppression de 16'000 postes dans le monde, dont 12'000 places de cadres (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nestlé s'abstiendra l'année prochaine de revoir à la hausse les salaires de ses employés des sièges en Suisse. Le géant romand de l'alimentaire a récemment annoncé vouloir supprimer 12'000 emplois de cadres dans le monde.

"Compte tenu de la pression sur les coûts, dont vous êtes tous.tes conscient.es, nous ne procéderons pas à une révision salariale pour les sièges en Suisse l'année prochaine", selon une communication interne signée de la cheffe des ressources humaines Anna Lenz, dont l'agence AWP a pris connaissance.

Les sièges recouvrent notamment celui de Vevey, la direction de Nestlé Suisse ou encore celle du fabricant de capsules de café Nespresso.

Le syndicat Unia, contacté par AWP, a confirmé avoir eu connaissance de cette absence de révision salariale.

Confronté à une stagnation de ses volumes de ventes, le fabricant du chocolat Cailler et des confiseries Smarties a présenté en octobre dernier un plan d'économies à l'échelle mondiale au cours des deux prochaines années. Il comprend la suppression de 16'000 postes, dont 12'000 places de cadres. Le groupe veut économiser 3,0 milliards de francs d'ici fin 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Géants de la malbouffe attaqués par San Fransisco

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Santé: les aliments ultra-transformés sont dans le viseur de San Francisco qui souhaite faire passer leurs fabricants à la caisse. (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Mars, Coca-Cola, Nestlé... San Francisco a lancé mardi une procédure judiciaire inédite contre une dizaine de géants des aliments ultratransformés, en les accusant d'avoir créé une "crise de santé publique" qui grève les finances de la ville américaine.

La métropole démocrate s'attaque ainsi aux fabricants de chips, sodas, plats préparés ou encore céréales pour enfants, qui fabriquent leurs aliments en laboratoire en y intégrant de nombreux additifs - colorants, émulsifiants, édulcorants, etc.

"Ces entreprises ont créé une crise de santé publique avec la conception et la commercialisation des aliments ultratransformés", a expliqué David Chiu, le procureur de la ville. "Elles en ont tiré d'énormes profits, et maintenant elles doivent assumer la responsabilité des dommages qu'elles ont causés."

Selon la plainte, les aliments ultratransformés "représentent plus de 70% des produits des supermarchés" aux Etats-Unis, et "plus de la moitié" du régime alimentaire des Américains.

Leur omniprésence dans les rayons a provoqué une "augmentation dramatique de l'incidence de l'obésité, du diabète, des maladies cardiaques, des cancers et d'autres maladies chroniques", souligne la ville.

Environ 40% des Américains souffrent d'obésité, un des taux les plus élevés du monde, et près de 16% d'entre eux sont diabétiques, selon les statistiques officielles.

San Francisco réclame des dommages et intérêts, d'un montant non spécifié, pour les coûts de santé supportés par la collectivité.

Elle accuse notamment les fabricants d'avoir violé la législation californienne sur la concurrence, en adoptant un "marketing déloyal et trompeur", similaire aux techniques employées par l'industrie du tabac.

Les dix entreprises poursuivies "ont tout fait pour priver les consommateurs d'un choix éclairé", dénonce la plainte. Elles "savaient que les aliments addictifs qu'elles concevaient rendaient leurs clients malades, et elles ont caché la vérité au public."

Apparus vers la fin du XIXe siècle, les aliments ultratansformés ont commencé à être produits en masse pour nourrir les soldats américains pendant les deux guerres mondiales, avant d'inonder les supermarchés du monde entier dans la deuxième moitié du XXe siècle.

Mais leur nocivité est de plus en plus dénoncée et s'impose comme un rare sujet de consensus politique aux Etats-Unis.

Le ministre de la Santé de Donald Trump, Robert Kennedy Jr., contesté pour ses positions antivaccins, est un critique très actif de la malbouffe et a érigé en priorité la lutte contre l'obésité et le diabète.

Sous sa pression, les grands fabricants de glaces se sont engagés à se passer de colorants de synthèse à partir de 2028.

Dans le détail, la plainte de San Francisco vise Kraft Heinz Company, Mondelez International, Post Holdings, The Coca-Cola Company, PepsiCo, General Mills, Nestlé USA, Kellogg, Mars Incorporated, et ConAgra Brands.

La Consumer Brands Association, qui représente plusieurs de ces entreprises, a publié un communiqué affirmant que les géants de l'alimentaire travaillent actuellement pour concevoir des produits avec plus de protéines et de fibres, et avec moins de sucre et de colorants synthétiques.

"Il n'existe actuellement aucune définition scientifique consensuelle des aliments ultra-transformés, et tenter de classer les aliments comme malsains simplement parce qu'ils sont transformés, ou diaboliser les aliments en ignorant leur contenu nutritionnel complet, induit les consommateurs en erreur et exacerbe les disparités en matière de santé", a estimé Sarah Gallo, une responsable de cette organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Kunstmuseum de Bâle indemnise les héritiers de biens en fuite

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La lithographie "Mères" (1919) de Käthe Kollwitz est l'une des huit ½uvres du Kunstmuseum de Bâle issues de la collection de Julius Freund. (© Kunstmuseum Basel Kupferstichkabinett, Ankauf/Foto: Jonas Hänggi)

Le Kunstmuseum de Bâle annonce une solution à l'amiable dans le cas de biens en fuite du collectionneur juif Julius Freund (1869-1941). Les héritiers recevront une indemnisation d'un montant non divulgué et les huit ½uvres concernées resteront à Bâle.

Le Kunstmuseum a pris lui-même l’initiative de contacter la représentante légale des héritiers de Julius Freund et a signalé la possession des huit ½uvres, explique mardi l'institution. Après un échange des différentes positions, les deux parties ont trouvé un accord: le montant de la somme versée reste toutefois confidentiel.

Le Kunstmuseum se déclare heureux de pouvoir conserver ces oeuvres datant du 19e et du début du 20e siècles. Il s'agit d'une lithographie de Käthe Kollwitz, ainsi que de dessins de Carl Blechen, Max Liebermann, Hans von Marées et Adolph von Menzel.

Les biens en fuite se réfèrent aux ventes d'oeuvres d'art réalisées par des émigrés juifs entre 1933 et 1945 en dehors de la sphère d'influence des nazis. La commission compétente et le musée estiment que les cas de ventes en fuite doivent être traités différemment des cas de spoliation nazie et que seules des raisons très spécifiques justifient une restitution.

De telles raisons n’existaient pas dans le cas de la collection Freund, poursuit le Kunstmuseum, sans exclure pour autant un droit à une indemnisation financière. Au vu des circonstances en 1942, la famille a subi une perte de patrimoine en raison de la vente aux enchères de ses biens.

Précarité

Julius Freund, un industriel du textile juif-allemand de Berlin, avait rassemblé plus de 700 ½uvres du romantisme et du réalisme allemands ainsi que du début du 20e siècle. Pendant le régime nazi, il émigre avec son épouse en Angleterre, où il décède en 1941.

Dès 1933, le couple a transféré à leur fille Gisèle la propriété d'½uvres conservées en Suisse par une maison de ventes aux enchères, afin de les protéger d'une saisie directe par le régime. En 1942, Gisèle Freund fait vendre à Lucerne des ½uvres, une décision motivée par la précarité financière de sa mère, selon le communiqué.

Le Kunstmuseum de Bâle a acquis lors de cette vente cinq dessins et une lithographie pour son cabinet des estampes. Deux autres ½uvres de cette provenance ont été ajoutées à la collection par des donations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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