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Santé

Le bruxisme, ce mal méconnu qui vous lime les dents

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Le bruxisme s'observe de plus en plus dans nos sociétés stressées. Certains le qualifieraient même de "mal du siècle". La proportion de personnes qui serrent des dents est de plus en plus importante selon les dentistes. 

C’est un mal de plus en plus répandu, dont vous ne connaissez peut-être pas le nom et qui touche la dentition : le bruxisme. De plus en plus de personnes souffriraient de cette manie - il faut arrêter de "serrer des dents".  Les explications de Olivier Duc médecin-dentiste à Genève et Chargé d’enseignement en médecine dentaire.

Olivier DucMédecin-dentiste et Chargé d'enseignement en médecine dentaire

Le bruxisme toucherait 15 à 20% de la population, contre 7 à 8 % il y a quelques années. Le port d'une gouttière protège à la fois la mâchoire et les dents.

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Santé

Nestlé critiqué pour l'ajout de sucres dans les produits pour bébés

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Les produits critiqués ciblent les enfants de moins de trois ans (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Nestlé est sous le feu des critiques après une enquête de Public Eye sur le sucre dans les préparations pour bébé. L'Organisation non gouvernementale dénonce le traitement différencié des bébés dans le monde à travers les produits leur étant destinés.

Alors que les sucres ajoutés sont bannis dans de nombreux produits en Suisse, ils sont présents dans la majorité des céréales et laits infantiles dans les pays à moindre revenu, étaye Public Eye dans son étude, réalisée en collaboration avec le réseau international pour la nourriture infantile (Ibfan).

Les analyses conduites à la demande de Public Eye montrent que les deux principales marques de Nestlé, Cerelac et Nido, soit des céréales et laits infantiles destinés aux bébés de plus de six mois, contiennent des sucres ajoutés dans les pays à plus faibles revenus. Or ce n'est pas forcément le cas dans les marchés européens.

Ainsi, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, les laits de croissance Nido pour enfant de 1 à 3 ans sont sans sucre ajouté, alors que sur les 29 produits Nido analysés dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires, 21 contenaient des sucres ajoutés. En moyenne, les analyses ont indiqué une présence de 2 grammes par portion. La valeur maximale, 5,3 grammes par portion, a été détectée dans un produit vendu au Panama, selon Public Eye.

Concernant les céréales pour bébé, 115 produits commercialisés sous la marque Cerealac ont été analysés dans les principaux marchés de Nestlé en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Pas moins de 108 d'entre eux (94%) contenaient du sucre ajouté. La quantité la plus élevée de sucre, soit 7,3 grammes, a été découverte sur un produit commercialisé aux Philippes à destination des bébés de plus de 6 mois. Un carré de sucre pèse environ 3 grammes.

Contraire aux recommandations de l'OMS

En 2022, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à bannir tous les sucres ajoutés ainsi que les édulcorants de la nourriture pour bébés et enfants de moins de 3 ans, dans le contexte d'une explosion de l'obésité infantile, particulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

"Nous appliquons partout les mêmes principes de nutrition, de santé et de bien-être", se défend Nestlé. "Les produits Nido et Cerelac (ce dernier sous la marque Nestlé) sont vendus en Suisse et dans d'autres pays européens. De légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs, notamment des réglementations et de la disponibilité des ingrédients au niveau local", selon une prise de position.

Des efforts sont faits pour améliorer la qualité de certains produits incriminés. "Dans le cas de nos laits de croissance Nido (de 12 à 36 mois), tous les sucres ajoutés (saccharose et sirop de glucose) sont progressivement éliminés de nos recettes dans le monde entier".

Nestlé contrôle aujourd'hui 20% du marché des aliments pour bébés, devisé à près de 70 milliards de dollars. Selon des données d'Euromonitor, les ventes cumulées de Nestlé dans le segment des aliments pour bébé sont estimées à 2,5 milliards en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Le Parlement veut interdire les symboles extrémistes

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L'augmentation croissante des incidents antisémites en Suisse pousse le Parlement à agir. Le 2 mars, un juif orthodoxe a été attaqué à Zurich par un adolescent de 15 ans radicalisé en Tunisie (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'utilisation en public de symboles racistes, faisant l'apologie de la violence et extrémistes sera interdite. Après le Conseil des Etats, le National a soutenu mercredi une motion et deux initiatives en ce sens. L'UDC était majoritairement opposée aux textes.

La motion déposée par la commission des affaires juridiques du Conseil des Etats prévoit de punir l'utilisation, le port et la diffusion publique des objets de propagande et des symboles racistes, faisant l’apologie de la violence ou extrémistes. Il englobe aussi les gestes, les paroles, les saluts ou les drapeaux. Elle a été adoptée par 133 voix contre 38 et 17 abstentions.

Comme le texte déposé par l'ancien conseiller national Angelo Barille (PS/ZH), il ne se limite pas seulement aux symboles associés au national-socialisme. Pour Philipp Matthias Bregy (C/VS), il s'agit d'un signal contre toute forme d'extrémisme, peu importe de quel bord.

"Ceux qui tolèrent les symboles ou les gestes extrémistes tolèrent également le racisme et la haine. Nous devons appliquer la tolérance zéro", a poursuivi le Valaisan.

Une interdiction ne restreint pas la liberté d'expression, mais protège nos citoyens contre les actes qui incitent à la violence. La promotion de la violence n'a pas sa place en Suisse, a abondé Philippe Nantermod (PLR/VS). Et Sibel Arslan (Vert-e-s/BS) d'ajouter que ces symboles représentent une menace pour les personnes concernées, mais également pour la démocratie.

Symboles nazis en premier

Par 132 voix contre 40 et 15 abstentions, le National préfère toutefois agir par étapes. Une interdiction des symboles nazis, facilement identifiables, peut être plus rapidement mise en oeuvre que les autres symboles racistes et extrémistes.

"Nous ne voulons pas de croix gammée ou de salut hitlérien dans notre pays", a dit Raphaël Mahaim (Vert-e-s/VD) au nom de la commission. Et de rappeler que la complaisance envers l'antisémitisme, c'est se rendre complice de crimes contre les juifs.

M. Mahaim a rappelé qu'il ne s'agissait pas ici de faire une classification des crimes les plus horribles de l'Histoire. S'il y a unanimité pour une interdiction des symboles nazis, la discussion est plus difficile pour les autres, a-t-il souligné.

Si les symboles nazis sont connus de tous, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire le travail et interdire les autres symboles et gestes extrémistes, ont rappelé plusieurs orateurs. "C'est faisable", a indiqué le ministre de justice et police Beat Jans. Mais la loi doit être formulée de manière suffisamment ouverte pour s'adapter à l'actualité.

Augmentation des cas

La nécessité d'agir est guidée par l'augmentation croissante des incidents antisémites en Suisse. Le 2 mars dernier, un adolescent de 15 ans radicalisé en Tunisie a agressé un juif orthodoxe à Zurich.

Depuis quelques semaines, les Jeunes UDC sont confrontés à des accusations de connivence avec l'extrême droite. La tête pensante du parti des Jeunes aurait pris part à une réunion avec l'Autrichien d'extrême droite Martin Sellner, interdit d'entrée en Allemagne, et des membres de Junge Tat, un groupe d'extrême droite suisse surveillé par le Service de renseignement de la Confédération.

Plusieurs sections cantonales se sont distanciées des groupements extrémistes. Pour le président du premier parti suisse, Marcel Dettling, la radicalisation grandissante est inacceptable. Taguer des croix gammées ou tenir des propos nazis est intolérable, a-t-il défendu lors d'une interview avec la RTS. Et de rappeler que l'UDC a des lignes rouges qui concernent l'extrémisme de droite et de gauche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Sika augmente ses recettes en début d'année

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Au premier trimestre, Sika a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 13,8% sur un an à 2,65 milliards de francs. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le chimiste du bâtiment Sika a vu ses ventes progresser sur les trois premiers mois de l'année, notamment portées par l'acquisition du spécialiste allemand des activités d'étanchéité MBCC. Les objectifs annuels du groupe zougois ont été confirmés.

Au premier trimestre, Sika a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 13,8% sur un an à 2,65 milliards de francs, a-t-il indiqué mardi dans une présentation. Hors effets de changes, la progression des ventes a atteint 20,1% et les acquisitions ont contribué à hauteur de 19,9% au total des recettes.

L'entreprise a enregistré une progression des ventes de 16,6% aux Amériques, de 16,8% dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique et de 3,7% en Asie-Pacifique.

Le chiffre d'affaires est quasiment conforme aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.

Pour l'exercice en cour, Sika anticipe une hausse des recettes en monnaies locales entre 6% et 9%, ainsi qu'une augmentation "plus que proportionnelle" du résultat brut d'exploitation (Ebitda). Les synergies liées à l'acquisition de MBCC doivent quant à elles atteindre 180 à 200 millions de francs par an à partir de 2026, contre 41 millions en 2023.

A l'horizon 2028, la direction anticipe une marge Ebitda entre 20% et 23%, contre 18,2% l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

L'hôpital des nounours pour familiariser les enfants au milieu hospitalier

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C'est une manière originale de dédramatiser le milieu hospitalier pour les enfants: l'hôpital des nounours prend ses quartiers depuis lundi à Genève. 

La salle du Faubourg à Genève s'est transformée pendant une semaine en hôpital des nounours. Chaque jour, entre 300 et 500 enfants de 4 à 9 ans vont venir faire soigner leurs peluches aux côtés d’étudiants en 2ème année de médecine. Objectif: dédramatiser les hospitalisations. Emma Desenne, présidente de l’hôpital des Nounours.

"Les enfants gagnent en confiance pour les prochains rendez-vous médicaux", Emma Desenne, présidente de l’hôpital des Nounours

Le long d’un parcours d’une trentaine de minutes, les enfants de 4 à 9 ans sont ainsi guidés par des étudiants de médecine, de sciences pharmaceutiques, de la haute école de santé ou des sciences biomédicales devenus « nounoursologue » pour l’occasion.

Reportage sur place de Viviane Bisson et Benoît Rouchaleau.

Au total, près de 3000 enfants sont attendus durant la semaine à la salle du Faubourg. L’entrée est gratuite après réservation sur le site internet de l'hôpital des nounours.

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Santé

Roche clame un succès pour une combinaison de Columvi en oncologie

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Une étude clinique du nouvel anticancéreux Columvi de Roche présente des résultats encourageants. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le géant pharmaceutique et du diagnostic Roche revendique lundi le succès pour l'heure non quantifié d'une étude clinique avancée évaluant une combinaison de son nouvel anticancéreux Columvi.

Les patients préalablement traités et inéligibles pour une transplantation de cellules souches traités avec le Columvi en plus d'un mélange de gemcitabine et d'oxaliplatine (Gemox) ont survécu dans le cadre de cette étude plus longtemps que ceux sous Mabthera/Rituxan (rituximab) et Gemox, indique un communiqué diffusé. Le programme n'a pas soulevé de nouvelles interrogations quant à l'innocuité de la combinaison, par rapport aux effets secondaires connus de ses différentes composantes.

Le Columvi est homologué en monothérapie depuis l'été dernier des deux côtés de l'Atlantique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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