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Santé

Le bruxisme, ce mal méconnu qui vous lime les dents

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Le bruxisme s'observe de plus en plus dans nos sociétés stressées. Certains le qualifieraient même de "mal du siècle". La proportion de personnes qui serrent des dents est de plus en plus importante selon les dentistes. 

C’est un mal de plus en plus répandu, dont vous ne connaissez peut-être pas le nom et qui touche la dentition : le bruxisme. De plus en plus de personnes souffriraient de cette manie - il faut arrêter de "serrer des dents".  Les explications de Olivier Duc médecin-dentiste à Genève et Chargé d’enseignement en médecine dentaire.

Olivier DucMédecin-dentiste et Chargé d'enseignement en médecine dentaire

Le bruxisme toucherait 15 à 20% de la population, contre 7 à 8 % il y a quelques années. Le port d'une gouttière protège à la fois la mâchoire et les dents.

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Genève

Titeuf pilote un sous-marin pour les enfants malades

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KEYSTONE Byline MAGALI GIRARDIN

Zep s'est prêté au jeu de décorer un vrai sous-marin. Objectif de cette opération: mettre la lumière sur la recherche sur les cancers de l'enfant.

 

Un sous-marin jaune piloté par Titeuf pour redonner le sourire aux enfants malades.

Il se trouve à l’entrée de l’Hôpital des enfants des HUG. 

Il s’agit d’un réel sous-marin britannique téléguidé qui appartenait à la Royal Navy et qui explorait les océans. C’est aujourd'hui une œuvre d'art unique, relooké par le dessinateur Zep. Il y a donc installé Titeuf aux commandes. Ce sous-marin a été acheté par des bienfaiteurs de la Fondation CANSEARCH, qui finance la recherche sur les cancers pédiatriques et offert à l’Hôpital des enfants.

Une opération assez inédite pour Zep :

ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades

Avant cela, le sous-marin a voyagé à travers le canton comme nous l’explique Zep :

ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades

Pour Valérie Steck, la secrétaire générale de la fondation CANSEARCH, ce type d’œuvre permet de mieux faire passer des messages:

Valérie SteckSecrétaire générale de la fondation CANSEARCH

Le sous-marin s'appelle Smile for CANSEARCH et mesure plus de 3 mètres de long.

 

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Santé

Primes maladie 2024: La FRC exige un moratoire

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© KEYSTONE/GAETAN BALLY

La Fédération romande des consommateurs (FRC) demande un moratoire sur les primes. "Les assurés ne devraient pas payer seuls les effets de cet immobilisme", estime-t-elle mardi après l'annonce de la hausse des primes de 8,7% l'an prochain.

"Alors que le Parlement s’est montré incapable de mettre en place des réformes ambitieuses, les assurés essuient durement les plâtres de cette législature perdue", écrit la FRC dans un communiqué mardi.

 

Le gel des primes sous la forme d’un moratoire est un complément nécessaire pour donner un peu de coffre à l’initiative du parti du Centre sur les coûts de la santé. Cela consiste à ne plus répercuter de hausse sur les primes tant que des réformes pour maîtriser les coûts et soulager les assurés ne sont pas prises.

Pour y parvenir, il s'agit d'une mise à niveau des prix des médicaments sur ceux pratiqués dans les pays voisins, de changer le mode de financement et de mieux coordonner les soins, en particulier ceux de premiers recours. De plus, les primes à 10% du revenu du ménage.

Avec Keystone-ATS

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Santé

Pour Santésuisse: la hausse des primes se justifie

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© Keystone/GAETAN BALLY

Le calcul est simple, estime la faîtière des assureurs santésuisse: des coûts plus élevés entraînent des primes plus élevées. Les coûts des médicaments, les soins, la psychothérapie et la physiothérapie ont particulièrement augmenté en 2023, ce qui justifie la hausse de 8,7% en 2024, estime-t-elle.

Reste qu'aux yeux de la faîtière, des réformes sont indispensables, par exemple la baisse des tarifs des laboratoires et des prix des médicaments au niveau des autres pays européens, ainsi que le recours aux génériques. Ces mesures permettraient d'économiser bien plus d'un milliard de francs, estime santésuisse.

Les prix des analyses de laboratoire sont également trop élevés. Dans ce domaine, la même prestation coûte en Suisse plus de deux fois plus cher que dans les autres pays européens. La faîtière préconise des baisses de 10 à 15%.

De nettes améliorations sont encore nécessaires dans la planification de l'approvisionnement par les cantons auprès des hôpitaux ainsi que pour les médecins.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Primes d'assurance maladie: 9,1% de hausse l'an prochain à Genève!

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(© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La pilule va être particulièrement difficile à avaler pour les genevois: le ministre de la santé Alain Berset a annoncé cet après-midi une hausse de 9,1% des primes maladies pour le canton en 2024. Retrouvez ici nos astuces pour limiter les coûts.

La santé coûte toujours plus cher en Suisse. Les assurés vont débourser en moyenne 359,50 francs par mois en 2024 pour les primes maladie (+8,7%) : il s'agit de la hausse la plus forte depuis 2010. Partis, organisations de la santé, assureurs et consommateurs "sous le choc" multiplient les propositions.

La hausse moyenne des primes en 2024 est "une très mauvaise nouvelle pour les ménages, a dit le ministre de la santé Alain Berset mardi devant la presse à Berne. Attention toutefois à ne pas déconstruire notre système de santé, qui est bon."

"Tout le monde doit faire des efforts"

"Tout le monde doit faire des efforts" pour contenir les coûts, a poursuivi le Fribourgeois. Le Parlement, les assureurs, les médecins, les hôpitaux, les cantons, les citoyens aussi, qui doivent se demander si une visite chez le médecin est vraiment nécessaire.

L'an dernier, la hausse moyenne toutes tranches d'âge confondues était de +6,6%. Cette année, la prime moyenne des adultes augmente de 33,80 francs (+8,6%) à 426,70 francs et celle des jeunes adultes, de 23,80 francs (+8,6%) à 300,60 francs. La prime moyenne des enfants se voit ajouter 8 francs (+7,7%) par rapport à 2023 et s'élève à 111,80 francs, indique mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Trois cantons affichent des hausses de plus de 10%, sans pour autant enregistrer les primes les plus élevées au final. Il s'agit du Tessin (+10,5%), de Zoug (+10,2%) et d'Argovie (+10,1%).

Les cantons latins connaissent les hausses parmi les plus élevées de Suisse avec plus de 9%. L'augmentation est de 9,9% dans le canton de Vaud (400,80 francs), de 9,8% à Neuchâtel (417,20 francs), de 9,6% à Fribourg (339,40 francs), et de 9,1% à Genève et dans le Jura (388,60 francs pour ce dernier). Le Valais est un peu mieux loti avec une hausse de 8,6% (334,50 francs), tout comme Berne, (+8,3%, 367 francs).

Genève: la prime la plus élevée

Les primes de l'assurance maladie actuelles dans le canton de Genève. Cette infographie a été réalisée de manière automatisée par le robot d'écriture Lena. (KEYSTONE/Lena)

"C'est un coup de massue extrêmement violent" 

La palme de la prime la plus élevée revient à Genève avec 454, 40 francs, suivi de Bâle-Ville (451,10 francs) et du Tessin (430, 10 francs). Les Appenzellois de Rhodes-Intérieures sont les plus chanceux, avec une prime moyenne de 246,10 francs. Quelques cantons de Suisse centrale (NW, OW, UR, ZG) connaissent aussi des primes en dessous de 300 francs.

Les ministres en charge de la santé en Suisse romande sont sous le choc. La conseillère d'Etat Florence Nater en appelle à la solidarité nationale. Dans le canton de Vaud, Rebecca Ruiz dénonce un "coup d'assommoir", mais rappelle que son canton limite la charge des primes à 10% du revenu. A Genève, Pierre Maudet évoque "une hausse intolérable pour la population".

La hausse des coûts est, elle, due à des facteurs multiples: le vieillissement démographique, de nouveaux médicaments et traitements ainsi qu'une augmentation des prestations de santé, par exemple les prestations ambulatoires en milieu hospitalier ou en physiothérapie, avance l'OFSP.

Double peine donc pour les genevois. Le nouveau conseiller d'Etat chargé de la santé, Pierre Maudet, réclame plus de transparence.

Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé

Prix des médicaments

Le prix des médicaments est montré du doigt. L'an dernier, les médicaments représentaient 22% des coûts de l'assurance obligatoire des soins (AOS). En comparaison annuelle, les coûts liés aux médicaments grimpent plus fortement que les autres. L'augmentation la plus importante concerne les médicaments anticancéreux, les immunosuppresseurs et les antidiabétiques, qui sont à l'origine en 2023 de 50% de la hausse des coûts par assuré.

Le Conseil fédéral a transmis au Parlement deux volets de mesures visant à contenir les coûts dans le domaine de l'assurance-maladie, rappelle l'OFSP. Le Parlement discutera du deuxième volet déjà au cours de l'actuelle session parlementaire.

En réponse, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet réactive sa promesse de campagne: la création d'une caisse publique cantonale.

Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé

Le parti de Pierre Maudet, le groupe Libertés et Justice sociale (LJS), a justement déposé une motion au Grand Conseil pour la création d’une caisse maladie cantonale publique.

Réduction des réserves

De forts effets de rattrapage liés à la pandémie ont entraîné des coûts plus élevés, avec pour conséquence une perte liée aux activités d'assurance de 1,7 milliard de francs en 2022. A cela s'ajoutent des pertes sur placement de 1,8 milliard dues à une situation difficile sur les marchés des capitaux.

L'OFSP n'est guère rassurant pour l'avenir : avec les progrès techniques et de l'évolution démographique, les coûts de la santé continueront d'augmenter.

Un "lourd échec"

Tous les partis dénoncent le dérapage du système. Comme alternative, le PLR propose un modèle d’assurance "budget" qui permettrait de payer jusqu’à 25% de primes en moins, "sans restreindre la liberté de choix".

Le PS vise à limiter les primes à 10% du revenu. Les Vert-e-s défendent des primes d’assurance-maladie proportionnelles au revenu.

Le Centre met en avant son initiative "pour un frein des coûts de la santé" tandis que l'UDC réclame des franchises plus élevées pour les requérants.

A l'instar des partis, les principales organisations de la santé, des assureurs et des consommateurs disent vouloir contenir les coûts. Pour la Fédération des médecins suisse (FMH), "d'importantes réformes pourraient la freiner, mais elles sont bloquées".

Hôpitaux et cliniques, via H+, observent qu'ils ne parviennent pas à couvrir leurs coûts en dépit de la hausse des primes.

Du côté des assureurs, Santésuisse estime des réformes indispensables tandis que Curafutura déplore "l'inaction politique".

Les ministres de la santé des cantons latins estiment que les cantons sont réduits à un rôle d'exécutant.

Craintes pour les bas revenus

La Fédération romande des consommateurs (FRC) demande un moratoire sur les primes. "Certaines personnes pourraient être amenées à renoncer à se faire soigner, comme c'est déjà le cas de 15 à 20% de la population", redoute la section romande de la Fédération suisse des Patient-e-s (FSP).

Caritas s'inquiète également pour les bas revenus, sachant que certains assurés consacrent 10 à 15% de leur revenu brut aux primes.

Avec Keystone-ATS

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Politique

🔴 Primes maladies 2024: Les annonces en direct

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© KEYSTONE/GAETAN BALLY

Alors que deux tiers des Suisses ne devraient pas changer de caisse, les montants des primes maladies pour l'an prochain sont connus, avec la palme de l'augmentation pour Genève. Des astuces pour faire baisser la facture à retrouver ici. Discours et réactions en direct sur notre suivi.

Avec Keystone-ATS

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