Rejoignez-nous

Santé

La Suisse compte désormais 25 cas de coronavirus

Publié

,

le

Le nombre de cas de coronavirus continue d'augmenter en Suisse. Un 25e cas a été annoncé ce lundi matin, il a été enregistré au Tessin, c'est le deuxième dans le canton. De son côté, la Confédération continue de renforcer les mesures pour contrer la propagation de l'épidémie.

Le nouveau patient, un habitant âgé de la région de Lugano, s'est rendu dimanche soir aux urgences d'une clinique privée de la ville tessinoise, où il a été admis, a indiqué lundi dans un communiqué le Département tessinois de la santé.

Onze cantons (AG, BE, BL, BS, FR, GE, GR, TI, VD, VS, ZH) sont touchés par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). Genève en compte le plus, avec 8 cas confirmés, suivi des Grisons (6). En Suisse romande, quatre cantons sur six sont touchés pour l'heure, à l'exception du Jura et de Neuchâtel. Au total, plus de 1300 cas suspects ont été testés jusqu'ici.

Poignées de mains à éviter

Face à la menace grandissante, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a publié de nouvelles recommandations lundi sur son site internet, faisant passer le niveau d'alerte de jaune à rouge. Elle invite la population à éviter les poignées de mains, à jeter les mouchoirs usagés dans une poubelle fermée et à toujours téléphoner avant d’aller chez le médecin ou aux urgences.

Ces recommandations s'ajoutent à celles déjà édictées la semaine passée et font suite à la multiplication des cas confirmés de coronavirus en Suisse.

Jusqu'ici, trois règles d’hygiène étaient déjà en vigueur: se laver soigneusement les mains, tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude et en cas de fièvre et de toux, rester à la maison.

L'OFSP appelle les habitants à prêter attention aux règles d’hygiène et à adopter les bons réflexes en cas de symptômes (par exemple, difficultés respiratoires, toux, fièvre). "Nous pouvons ainsi protéger les autres et nous-mêmes contre une infection au nouveau coronavirus", souligne l'office.

Maintien des cours à Bienne

Les cantons adaptent, quant à eux, leur dispositif. Leurs représentants se réunissent ce lundi dans le cadre d'une task force fédérale. Si les sorties scolaires hors du territoire suisse sont annulées dans plusieurs cantons, Genève et le Jura maintiennent pour l'instant les camps en Suisse.

Le Valais recommande de ne pas voyager dans les zones à risques, mais n'émet pas de restriction pour les écoles. A Bienne, les manifestations scolaires et les cours se poursuivent dans tous les degrés, malgré la mise en quarantaine de 45 élèves et de neuf enseignants du Lycée technique, a averti la Direction de l'instruction publique et de la culture du canton de Berne.

Les enfants, les adolescents et les membres du corps enseignant en bonne santé continuent de se rendre à l'école. La participation aux excursions, aux camps et aux examens d'admission est maintenue.

Les écoles ont pour instruction de renvoyer immédiatement les élèves malades et demandent aux parents de venir les chercher. Le canton de Berne a également transmis un dossier d'information accompagné de règles de conduite aux parents d'élèves.

Manifestations annulées

Un certain nombre de manifestations commencent d'être annulées, à l'instar d'un rassemblement pour demander la libération du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange organisé par le Parti pirate à Berne ce lundi, ou d'une assemblée d'information communale à Köniz en soirée. La direction de l'organisation des Suisses de l'étranger a pour sa part annulé sa séance du 14 mars à Berne.

Les partis politiques maintiennent pour l'instant leur assemblée des délégués, prévues en mars et avril. La session de printemps des Chambres fédérales, qui débute lundi après-midi, se déroulera exceptionnellement sans public.

Sur le plan économique, les premières répercussions de l'épidémie commencent à se faire sentir. Plusieurs entreprises ont fait des demandes de chômage partiel, dont huit en Valais, trois dans le Jura, quatre dans le canton de Berne, cinq dans celui de Zurich et deux à St-Gall.

La compagnie aérienne Swiss a pour sa part prolongé de près d'un mois, soit jusqu'au 24 avril la suspension de ses vols entre Zurich et Pékin et vers Shanghai.

Source: ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Le laboratoire genevois Obseva dépose une demande de moratoire

Publié

le

La société biopharmaceutique Obseva (ici son logo), basée à Plan-les-Ouates (GE), connaît des difficultés financières. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La société biopharmaceutique Obseva, en difficultés, a déposé une demande de moratoire financier auprès des autorités genevoises. Cette démarche doit apporter une "protection" au laboratoire basé à Plan-les-Ouates, qui pourra dès lors "se concentrer sur les négociations et conclusions d'accords qui pourraient avoir un effet important sur son développement".

Le fondateur et président d'Obseva, Ernest Loumaye, veut obtenir des financements pour les activités opérationnelles de la société jusqu'à l'achèvement de plusieurs projets de développement et de négociations sur le financement dans les prochains mois, a indiqué l'entreprise jeudi dans un communiqué.

La demande de moratoire et le soutien financier du fondateur devraient permettre à Obseva "de négocier et finaliser l'accord le plus avantageux pour Obseva et ses actionnaires", a souligné Fabien de Ladonchamps, le directeur général, sans plus de précision.

Au premier semestre, le laboratoire avait enregistré une perte nette de 6,8 millions de dollars, à comparer au débours de 44,6 millions un an plus tôt. A fin juin, les liquidités et équivalents se montaient à un peu plus de 3,3 millions de dollars, contre 8,2 millions au bouclement de l'exercice précédent.

L'entreprise avait averti fin septembre que ses réserves financières devraient lui suffire à financer ses activités jusqu'au quatrième trimestre de l'année en cours, soulevant un "doute substantiel" quant à sa capacité de survivre encore un an sous sa forme actuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Patient guéri du virus du sida: "je suis la preuve que le corps peut combattre le VIH"

Publié

le

Il est le sixième au monde à être en rémission du virus du SIDA. Romuald, plus connu sous le nom du "patient de Genève", a décidé de sortir de l'anonymat et de raconter son histoire. Il se veut porteur d'espoir. 

C’était il y a 40 ans. En 1983, l’Institut Pasteur à Paris, découvrait le virus responsable du SIDA, le VIH. Depuis, la lutte se poursuit avec aussi un espoir de guérison pour les 39 millions de personnes vivant avec le virus dans le monde.

Romuald, qu’on connaît plus sous le nom du « patient de Genève », est en rémission du VIH depuis deux ans maintenant, après avoir subi une greffe de moelle osseuse. Il s’agit seulement du sixième cas de guérison. Après avoir gardé l’anonymat ces derniers mois, Romuald veut désormais être porteur d’espoir.

Romuald

Diagnostiqué séropositif il y a une trentaine d'années, Romuald contracte une leucémie en 2018 et suite à une greffe de moelle osseuse, il est aujourd’hui en rémission du virus.

Fait particulier: la greffe de moelle osseuse est issue d’un donneur qui ne porte pas une mutation génétique, connue pour protéger naturellement du VIH, contrairement aux cinq autres. Un cas exceptionnel.

Romuald

Ce cas unique permet de faire avancer la recherche et pourrait peut-être permettre à terme à des patients de bénéficier d'autres traitements.

Romuald

Vendredi aux HUG, Romuald racontera, à travers son histoire, les incroyables étapes franchies depuis la découverte du VIH. Il sera aussi possible de se faire dépister gratuitement dans le hall d'entrée de l’hôpital.

Retrouvez l'interview en intégralité ci-dessous:

Témoignage Romuald

Continuer la lecture

Santé

Novartis relève ses ambitions d'ici 2027

Publié

le

En tout, 103 projets sont actuellement menés, avec jusqu'à 15 dépôts de demandes d'homologations majeures attendus entre 2024 et 2027. (KEYSTONE/Urs Flueeler) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Novartis se montre plus gourmand en matière de croissance du chiffre d'affaires à moyen terme. Après s'être séparé de sa filiale Sandoz, le groupe pharmaceutique se concentre sur ses produits existants et sa pépinière de recherche et développement (R&D).

Novartis ambitionne désormais une croissance annualisée (CAGR) des ventes de 5% sur la période courant jusqu'en 2027, contre 4% jusqu'à présent, a-t-il indiqué mardi, en amont de sa journée des investisseurs à Londres. Il vise aussi une marge opérationnelle de base supérieure à 40%. La progression des recettes doit se maintenir autour de 5% sur le long terme également.

La multinationale explique continuer à faire des "progrès significatifs dans l'amélioration de la performance de la recherche et développement (R&D)", en concentrant le portefeuille en développement "sur les actifs à forte valeur", après avoir introduit sa filiale génériques et biosimilaires Sandoz à la Bourse suisse début octobre.

Selon Vas Narasimhan, directeur général de la firme des bords du Rhin, "Novartis a désormais achevé sa transformation en une société pharmaceutique innovante et 'pure-player', avec de fortes augmentations de marge de base et de flux de trésorerie disponible, tout en continuant à réaliser une solide performance opérationnelle".

Le groupe souligne dans le communiqué se concentrer sur quatre domaines thérapeutiques (cardiovasculaire, rénal et métabolique; immunologie; neuroscience; oncologie) ainsi que les plateformes technologiques (chimie, biothérapeutique, xRNA, radioligand, thérapie génique et cellulaire) dans quatre zones prioritaires que sont les Etats-Unis, la Chine, l'Allemagne et le Japon.

Plus de 100 projets en cours

En tout, 103 projets sont actuellement menés, avec jusqu'à 15 dépôts de demandes d'homologations majeures attendus entre 2024 et 2027.

En 2022, les recettes ont reculé de 2% à 50,55 milliards de dollars (à peine moins en francs). A taux de changes constants (tcc), le géant pharmaceutique revendiquait une croissance de 3%.

JPMorgan s'attend à une certaine prudence de la part des investisseurs. Si les nouvelles perspectives sont encourageantes, des obstacles se trouvent sur le chemin du groupe. Car Novartis va perdre d'ici 2027 et au-delà des droits de brevets exclusifs pour certains de ses produits les plus générateurs de revenus.

Laurent Flamme de la Banque cantonale de Zurich (ZKB) juge qu'il aurait été plus opportun de repousser la période de prévision, car à partir de 2028 et en particulier 2029, il faut s'attendre à des signes de freinage. L'expert attend des détails sur des dépôts des demandes d'homologation pour Kisqali et Pluvicto, escomptés respectivement en 2023 et 2024, car le marché n'apprécierait pas s'ils devaient être retardés.

L'action Novartis faisait partie des rares gagnantes de l'indice phare de la Bourse suisse vers 11h25, grappillant 0,15% à 86,10 francs, dans un SMI en recul de 0,7%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Morosité écomomique et inflation ont plombé les ventes de bière

Publié

le

Au cours de l'année brassicole écoulée - du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023 - le marché de la bière suisse a enregistré une contraction de 2,5% à 4,57 millions d'hectolitres (hl) (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Après une reprise post-pandémique vigoureuse, les ventes de bière sont reparties à la baisse en 2022/23. Un repli que l'Association suisse des brasseries (ASB) met sur le compte de la hausse des prix et des incertitudes géopolitiques.

Au cours de l'année brassicole écoulée - du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023 - le marché de la bière suisse a enregistré une contraction de 2,5% à 4,57 millions d'hectolitres (hl). Dans un communiqué diffusé mardi, la faîtière des brasseurs relativise toutefois ce recul, l'exercice 2021/22 ayant bénéficié d'un fort effet de rattrapage après la pandémie de Covid-19.

L'évolution est également sensiblement différente s'agissant de la production nationale (-1,2%) ou des importations (-7,0%), dont la part frôle désormais le cinquième (21,3%) alors qu'elle représentait plus d'un quart (26,1%) il y a une dizaine d'années. L'engouement du public helvétique pour la bière sans alcool s'est une nouvelle fois confirmé: avec une hausse de 5,3% à près de 280'000 hl, ce segment constitue désormais 6,1% du marché, contre 5,8% en 2021/22.

"La peur de l'inflation, la hausse des primes d'assurance maladie, les coûts élevés de l'énergie et la situation géopolitique incertaine pèsent sur le moral des consommateurs", avance le président de l'ASB Nicolò Paganini. A cela s'ajoute un euro plus bas que jamais, qui stimule le tourisme d'achat, ainsi qu'une météo capricieuse, qui a limité les occasions de consommer en extérieur au printemps, et que l'été indien n'a pas suffi à compenser.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Sika prend une participation minoritaire dans le finlandais Concria

Publié

le

Avec sa participation dans Concria, Sika investit dans une technologie intéressante et innovante pour la fabrication de revêtements de sol (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le chimiste de la construction Sika s'est porté acquéreur de 30% du capital-actions de Concria Oy, une jeune pousse finlandaise spécialisée dans les sols en béton. Les détails financiers de la transaction n'ont pas été divulgués.

"Avec notre participation dans Concria, nous investissons dans une technologie intéressante et innovante pour la fabrication de revêtements de sol", s'est félicité Ivo Schaedler, responsable de l'unité Construction de la multinationale zougoise, cité mardi dans un communiqué.

Le groupe finlandais bénéficiera quant à lui du réseau de distribution et de l'implantation de Sika à travers le monde pour promouvoir ses ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture