Le Groupement Transfrontalier Européen (GTE) dénonce la décision du Conseil des Etats d'inclure les frontaliers dans la compensation des risques pour les primes d'assurance maladie."Prétendument destinée à réduire les inégalités", cette mesure est une "injustice flagrante envers les frontaliers qui contribuent déjà activement à l'économie suisse tout en résidant dans les pays voisins", estime-t-il.
Dans un communiqué publié jeudi, le GTE, organisation qui défend les intérêts des travailleurs frontaliers dans la région franco-suisse, "interroge vigoureusement cette réforme". Il déplore le fait qu'aucune consultation sérieuse des travailleurs frontaliers n'ait eu lieu avant son adoption.
Les frontaliers méritent d'être entendus et pris en compte dans les décisions qui les concernent directement. Le GTE avait pourtant sollicité par courrier la Chancellerie fédérale au mois de juin 2023, relève-t-il.
Actuellement, les frontaliers, majoritairement jeunes et en bonne santé, se soignent en France, où les coûts de santé sont bien inférieurs. Imposer des primes significativement plus élevées et sans progressivité à ces travailleurs constitue une mesure injuste et déconnectée de leur réalité quotidienne, poursuit le GTE.
Plus de souplesse
Si la solidarité est un principe louable, il doit être appliqué de manière équitable et proportionnée. Le GTE souligne que le système actuel favorise déjà largement les assureurs suisses, et qu'imposer une augmentation des primes, disproportionnée au regard de l’évolution des coûts de santé effectifs des transfrontaliers, pénalise les frontaliers.
Face à cette décision, le GTE demande l’ouverture d’une discussion sur les conditions et les modalités de l’exercice du droit d’option entre la Couverture maladie universelle pour les frontaliers (CMU) et la LAMal. Les travailleurs et retraités transfrontaliers sont doublement confrontés, en France comme en Suisse à des conditions changeantes et à des décisions politiques qui remettent en question la pertinence et la stabilité de leur choix initial.
Il est impératif que les autorités compétentes examinent cette question avec sérieux. Elles doivent ouvrir un dialogue inclusif pour permettre aux frontaliers de faire des choix informés et adaptés à leur situation spécifique.
Forte hausse des primes
Pour mémoire, le nombre de personnes assurées en Suisse et résidant à l’étranger ne cesse d’augmenter. Elles étaient près de 170'000 en 2021. Or, les frontaliers assurés en Suisse paient des primes beaucoup plus basses que les habitants du pays.
Après le National, le Conseil des Etats a adopté mardi un projet visant à corriger cette inégalité. Les assurés résidant à l'étranger seront désormais inclus dans la compensation des risques dans l'assurance-maladie.
Pour le Parlement, il s'agit d'une question de solidarité. La compensation des risques a en effet été créée pour que les assureurs-maladie ne soient pas tentés d'assurer uniquement des personnes en bonne santé. Ce mécanisme permet un rééquilibrage financier entre les assurances qui comptent peu d’assurés présentant un risque élevé de maladie et celles confrontées à des risques importants. Sachant que les frontaliers, en général, sont plutôt en bonne santé car actifs et donc généralement jeunes.
La modification devrait faire bondir le montant des primes des frontaliers jusqu'à 65%. Elles resteront inférieures à celles payées en Suisse. Ces versements supplémentaires profiteront notamment aux cantons de Genève et de Bâle-Ville.
A Genève, le journal Le Chênois fête cette année ses 110 ans. Tiré à 18'300 exemplaires et distribué dans tous les ménages de Chêne-Bourg, Chêne-Bougeries et Thônex, l'organe officiel des communes des Trois-Chêne sera désormais aussi disponible dans des caissettes à journaux.
L'objectif est d'accroître la visibilité du journal et de le rendre accessible aux personnes ne résidant pas dans les Trois-Chêne, indique la rédaction du Chênois dans un communiqué. Un site internet sera aussi lancé cette année d'anniversaire afin de compléter la présence du média local sur les réseaux sociaux.
Le Chênois a été créé en pleine Première guerre mondiale par les autorités de Chêne-Bougeries. Il visait à informer plus efficacement la population des décisions officielles à une époque où les initiatives se succédaient pour soutenir les hommes mobilisés aux frontières et leurs familles livrées à elles-mêmes.
En 1926, Le Chênois devient l'organe officiel des communes des Trois-Chêne. Il publie les avis officiels, les communiqués des sociétés communales et des chroniques historiques. Durant 68 ans, il ne traitera que des affaires communales sous le seul angle officiel, étant sous la responsabilité directe de l'exécutif.
La nouvelle formule ouverte sur l'extérieur est lancée en 1983. Le Chênois dépend alors des conseils municipaux. En 2003, le journal est confié à une association qui comprend des membres des exécutifs et des conseils municipaux. La rédaction compte un rédacteur en chef, un assistant de direction, un graphiste, une équipe de 5 à 7 journalistes et des partenaires rédactionnels bénévoles.
Le Chênois paraît sept fois par an. La longévité du journal est "remarquable" dans un contexte morose pour la presse romande, relève la rédaction. Elle s'explique en grande partie par le soutien financier de communes chênoises, mais également par la fidélité des annonceurs locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une centaine de personnes, selon un journaliste de Keystone-ATS, 300 selon les organisateurs, ont participé samedi à une "déambulation" dans le quartier des Charmilles, à Genève pour dénoncer le manque de zones de verdure dans le périmètre. Elles soutiennent le projet de la Ville de Genève d'acquérir le domaine du dessinateur de BD Zep, afin de le transformer en parc public.
Parmi ces promeneurs du samedi, on pouvait reconnaître le conseiller administratif des Vert-e-s de la Ville de Genève Alfonso Gomez, l'ancienne conseillère d'Etat écologiste Michèle Künzler ou l'ancien conseiller national des Vert-e-s Ueli Leuenberger.
L'avenir de la propriété de Zep a pris un tour très politique ces dernières semaines au bout du lac. En novembre, le Conseil municipal de la Ville de Genève avait accepté un crédit de 21,5 millions de francs pour racheter la bâtisse du 18e siècle, construite au bout d'une grande allée boisée, à l'abri des regards.
La parcelle de 35'000 mètres carrés convoitée par la municipalité, qui porte le nom de Campagne-Masset, outre la maison de maître, comprend une piscine, des vignes produisant du vin, une forêt ainsi qu'une prairie. On entre dans le domaine par un grand portail situé sur l'avenue d'Aïre.
Opportunité unique
Pour la gauche et le MCG, la vente de cette demeure hors du commun représente une opportunité que ne doit absolument pas laisser passer la Ville de Genève. Son acquisition par la municipalité permettra notamment de créer un parc public qui serait un poumon de verdure au milieu d'un quartier déjà fortement densifié et qui voit fleurir les nouvelles constructions.
Le PLR a lancé un référendum contre ce crédit d'achat. Il a été rejoint dans son combat par Le Centre, les Vert'libéraux et l'UDC. La droite conteste déjà le prix de vente de 21,5 millions de francs. Un investissement qu'elle estime conséquent au moment où la Ville de Genève prévoit un budget déficitaire pour 2025.
La droite critique également le flou à propos de l'affectation future de la maison et les coûts d'entretien qu'elle risque de générer pour la municipalité. De plus, pour les opposants, la parcelle n'est pas idéale pour devenir un parc public, car le terrain est en pente et ne compte qu'un unique accès depuis l'avenue d'Aïre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Au vu des baisses de températures annoncées, la Ville de Genève réactive dès dimanche son plan grand froid, pour quatre nuits. Avec l'ouverture d'un abri PC supplémentaire de 80 places à Champel, 583 places sont disponibles dans le dispositif d'hébergement d'urgence intercommunal.
Les abris sont ouverts de 19h15 à 08h15, rappelle vendredi le département de la cohésion sociale et de la solidarité. Les admissions se font par l’intermédiaire de la Centrale d’hébergement d’urgence au numéro gratuit 0800 22 22 10.
Le Service social renforce également à partir de dimanche soir, avec le soutien du Service logistique et manifestations et de la Protection civile de la Ville, sa tournée nocturne pour aller à la rencontre des personnes qui sont dans la rue. L’association La Maraude Genève s’associe à ce travail de proximité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.
« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.
Un travail intime mais jamais solitaire
Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.
L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.
Un mariage fructueux
Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.
L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.
A voir ce week-end ou cet été
L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.
Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.
Franc succès pour la nouvelle mesure d'abonnements TPG "gratuits" pour les moins de 25 ans et réduits de 50% pour les séniors.
Depuis le 1er janvier 2025, les abonnements des Transports Publics Genevois sont intégralement pris en charge par le Canton pour les moins de 25 ans et à 50% pour les bénéficiaires AVS/AI.
Et la mesure séduit. En témoignent les files qui ne désemplissent pas depuis le début de l'année dans les agences TPG. Dix jours après le lancement du dispositif, 31'435 nouveaux abonnements TPG ont déjà été vendus: 5'922 chez les séniors mais surtout 25'513 pour les moins de 25 ans, dont une très large majorité pour les 6 à 17 ans.
Au département genevois des mobilités, le conseiller d'Etat Pierre Maudet ne cache pas sa satisfaction mais il concède qu'il ne pensait pas enregistrer autant de nouveaux abonnés en si peu de temps.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat en charge des mobilités
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des mobilités
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des mobilités
Près de 70% des ventes de ces nouveaux abonnements ont été réalisées en ligne, alors que 30% des bénéficiaires se sont rendus dans des agences.
La prise en charge totale ou partielle de ces nouveaux abonnements représente plus de 11 millions de francs d'investissements pour l'Etat. Mais plus que l'aspect financier, l'enjeu est surtout la capacité d'accueil dans les transports publics avec l'afflux de ces nouveaux usagers, selon Pierre Maudet.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat en charge des mobilités
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des mobilités
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des mobilités