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Environnement

La micro-ferme de Bassenges craint pour son avenir

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Les exploitants de la ferme de Bassenge misent sur une "agriculture low tech", associant maraîchage, arboriculture et élevage en cycle fermé (image prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La ferme de Bassenges sur le campus universitaire vaudois s'inquiète du projet de l'EPFL consistant potentiellement à réaffecter ses bâtiments pour héberger des scientifiques en résidence. Le collectif d'agriculteurs qui l'exploite vient de lancer une pétition demandant d'abandonner ce projet et d'inscrire la fonction agricole de la ferme dans les statuts de la haute école.

La micro-ferme, située sur la commune d'Ecublens, avait vu le jour en février 2020 sur les terres agricoles du site universitaire de Lausanne. Les exploitants revendiquaient une "agriculture low-tech", associant maraîchage, arboriculture et élevage en cycle fermé.

"L'EPFL, qui s'était positionnée lors de l'appel à projet comme modèle d'exemplarité engagée pour la durabilité et l'agriculture, semble vouloir faire machine arrière", regrettent les pétitionnaires. Ils déplorent une décision qui "met en péril à très court terme l'avenir des terres agricoles ainsi que le futur [des exploitants]".

Le syndicat Uniterre a annoncé jeudi son soutien au collectif dans un communiqué. "Cette décision de l'EPFL (...) est hélas exemplaire d'une tendance qu'Uniterre ne peut que dénoncer: l'agriwashing", écrit-il, faisant référence à une tendance prétendant défendre une certaine image de l'agriculture qui plaît au grand public, et d'abandonner le projet, une fois l'écho médiatique dissipé.

Terres agricoles préservées

Contactée par Keystone-ATS, l'EPFL indique que le collectif bénéficie d'un contrat pour disposer de la ferme et des terres portant jusqu'au 31 janvier 2026, avec un an de dédite. "Nous avons pris contact avec les fermiers en été 2023, soit bien avant le délai légal, pour leur faire part de nos réflexions de manière transparente", a dit son vice-président Matthias Gäumann. Il souligne qu'aucune décision définitive n'a encore été prise.

Il a qualifié les accusations d'agriwashing de "peu opportunes". "Je ne reconnais pas l'institution dans ces propos", souligne-t-il.

M. Gäumann précise que, si une réflexion sur la réaffectation du bâti de la ferme est bien en cours, la ferme est un monument classé au patrimoine et sera dans tous les cas préservée. Quant aux terres qui l'entourent, "ce sont des terres agricoles, elles vont continuer à être cultivées, il n'est pas question de les affecter à d'autres usages", a-t-il assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Droits de douane agricoles: "une recette à succès" pour Fenaco

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Les droits de douane agricoles sont une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée, pour le patron de Fenaco (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le patron de la coopérative de distribution agricole Fenaco, Martin Keller, met garde lundi contre des concessions aux Etats-Unis sur les droits de douane agricoles. C'est "une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée", dit-il.

Les crises récentes, comme la pandémie de Covid-19 et l'irruption de la guerre en Ukraine, ont montré que le système a fait ses preuves, ajoute M. Keller dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. En comparaison avec d'autres pays, la Suisse n'a pas connu de grandes hausses de prix pour les denrées alimentaires et les magasins vides, affirme-t-il.

"Une des raisons importantes en est la politique agricole suisse avec son système douanier finement équilibré", assure M. Keller. Le système suisse vise un approvisionnement national de 50%, relève-t-il. "Si les droits de douane agricoles devaient être abandonnés, cet objectif serait mis sous pression".

Pas de problème pour Bio Suisse

Il pointe le marché du vin. La consommation de vin suisse a baissé de 16% l'année dernière, car la viticulture n'est pas protégée par des droits de douane, mais ouverte au marché mondial, note-t-il.

Autre son de cloche du côté des produits biologiques. Interrogé dans la Neue Zürcher Zeitung, le président de Bio Suisse, Urs Brändli, dit n'avoir "absolument aucune crainte" pour le secteur dans les négociations avec Washington. Le label Bourgeon de l'association est aussi attribué aux produits étrangers, mais il n'y a pas d'exploitation avec un tel label aux États-Unis, explique-t-il.

Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin avait annoncé que la Suisse n'entendait pas faire de grandes concessions aux Etats-Unis dans le domaine de l'agriculture. Les Etats-Unis ont compris qu'il était très important pour la Suisse de conserver une certaine autonomie en matière de production agricole, avait déclaré le conseiller fédéral au début mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le printemps commence toujours plus tôt en montagne

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En montagne, les plantes commencent aujourd’hui à pousser en moyenne six jours plus tôt qu’il y a 25 ans, car les températures sont plus élevées après la fonte des neiges (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Après la fonte des neiges, le printemps commence toujours plus tôt en montagne. Cela influence la biodiversité, l’agriculture et l’équilibre écologique, selon une étude du WSL Institut pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF) portant sur 25 ans de données.

Les plantes démarrent leur croissance en moyenne six jours plus tôt qu’il y a 25 ans, selon ces travaux publiés dans la revue Global Change Biology. En cause: la hausse significative des températures.

"En moyenne, après la disparition du manteau neigeux, la température ambiante est plus chaude de près de deux degrés par rapport à il y a 25 ans en raison du changement climatique", indique Michael Zehnder, biologiste au SLF, cité vendredi dans un communiqué de l'institut.

Ce réchauffement rapide a accéléré le début de la croissance des plantes, réduisant ainsi le temps entre la fin de la fonte des neiges et le verdissement des prairies.

Cela n’a pas seulement des conséquences pour le monde végétal, mais aussi pour l’économie et la société. En effet, le printemps en montagne, dont profitent excursionnistes et touristes, se trouve ainsi avancé. "La montée à l'alpage pourrait également démarrer plus tôt à l’avenir", selon Michael Zehnder.

Jours chauds ou durée du jour

Le biologiste a constaté que dans les zones proches de la limite de la forêt, à environ 2000 mètres, les années de fonte des neiges précoce, la végétation avait besoin de plus de jours chauds pour commencer à pousser.

À haute altitude, on observe également des plantes alpines qui se développent en fonction de la longueur des jours et retardent leur germination, même s’il fait en fait déjà assez chaud. L’étude montre cependant que les communautés végétales à ces altitudes nécessitent le même nombre approximatif de jours chauds pour le début de croissance, indépendamment du moment de la fonte des neiges.

A l’avenir, la végétation devrait reverdir plus tôt qu’aujourd’hui, en particulier aux altitudes élevées. Cela a un impact sur la composition des communautés végétales. Les espèces qui réagissent en premier lieu aux journées chaudes pourraient évincer celles qui s’en tiennent strictement à la durée du jour.

Perdants et gagnants

Pour son travail, le scientifique a utilisé 40 stations météorologiques du Système intercantonal de mesure et d’information IMIS. Chacune d’entre elles est équipée d’un capteur à ultrasons qui mesure la hauteur de neige en hiver. En été, ce dernier recueille également des données et peut ainsi détecter les plantes qui poussent de plus en plus tôt.

Michael Zehnder a analysé les données de 1998 à 2023. Pour recenser la végétation à proximité des stations, le biologiste a dû se rendre lui-même sur place, à une altitude comprise entre 1700 et 2700 mètres. En effet, les stations IMIS ne permettent pas aux chercheurs de savoir quelles plantes poussent sous les capteurs.

Or, "c’est important pour comprendre comment différentes communautés végétales réagissent de façons diverses à une fonte des neiges encore plus précoce à l’avenir et qui sont les perdants et les gagnants", conclut le chercheur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les “Saints de glace”, une croyance populaire qui dure

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Les “Saints de glace”, une croyance populaire qui dure (KEYSTONE/Andree-Noelle Pot)

Pas de “Saints de glace” cette année. Les traditionnelles gelées du mois de mai n’ont pas eu lieu, du moins pour le moment. Mais ces “Saints de glace” reviennent-ils vraiment chaque année?

C’est l’une des discussions que vous avez peut-être eu à la machine à café cette semaine…

A t-on eu ou pas les fameux "Saints de glace" cette année? La réponse est non, les "Saints de glace" ont commencé dimanche dernier, le 11 mai et se terminent ce jeudi 15 mai. Mais le mercure n’a pas chuté dans le négatif, loin de là.

Ces gelées de printemps sont des traditions qui datent du Moyen-âge mais ne sont plus vraiment véridiques aujourd’hui.

Les explications d'Aude Untersee, météorologue à Météo Suisse à Genève:

Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève

Cette croyance populaire est encore forte, notamment pour certains jardiniers. Mais, rappelons-le, les gelées au sol restent toujours possibles car nos saisons traversent parfois des moments extrêmes:

Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève

Est-il encore possible d’avoir des gelées avant cet été? Aude Untersee:

Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève

Les noms de "Saints de glace" sont Mamert, Pancrace, Servais et Boniface. Cet épisode de froid se termine la veille de la Sainte-Sophie en référence à «Sophie la froide», fêtée le 15 mai.

 

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Environnement

Fenaco engrange moins de recettes en 2024

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Fenaco, coopérative agricole exploitant notamment les magasins Volg et Landi, a vu son chiffre d'affaires se tasser de 3,3% à 7,29 milliards de francs en 2024 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La coopérative de distribution agricole bernoise Fenaco a engrangé moins de recettes en 2024. Des marchés volatils, des augmentations de coûts, des conditions météorologiques défavorables et les faibles rendements des récoltes ont entravé la marche des affaires.

Le produit net de Fenaco a diminué de 3,3% à 7,29 milliards de francs au cours de l'exercice 2024, indique mardi dans un communiqué la coopérative de distribution agricole, dont le siège est à Berne. Ce repli est principalement dû à des prix de vente plus bas, par exemple, ceux des combustibles fossiles, des aliments pour animaux et des engrais.

Dans le même temps, la pression sur les coûts est restée élevée. Le résultat d'exploitation (Ebit) est resté au niveau de l'année précédente, soit à 107,2 millions. Il en va de même pour le résultat de l'entreprise, qui s'élève à 97,2 millions. La marge Ebit s'est légèrement améliorée à 1,5%.

Pour l'exercice 2025, Fenaco prévoit un produit net au même niveau que celui de 2024. La situation des coûts reste difficile, même si des signes d'amélioration apparaissent, notamment dans le secteur de l'énergie. L'Ebit et le résultat net devraient s'améliorer légèrement par rapport à l'année précédente.

À compter du 1er juillet 2025, Michael Feitknecht succédera à Martin Keller à la tête de Fenaco, comme annoncé début avril. Le conseil d'administration a récemment nommé Jean-Daniel Heiniger comme futur président de l'organe de surveillance et successeur de Pierre-André Geiser. Il prendra ses fonctions lors de l'assemblée des délégués en juin 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Environnement

Trump présente un accord "historique" entre Londres et Washington

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Le président Trump a vanté depuis la Maison Blanche un accord "historique" avec la Grande-Bretagne. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Un accord commercial a été présenté jeudi comme "historique" par Londres et Washington: il permet au Royaume-Uni d'échapper au gros des surtaxes américaines sur ses voitures et ouvre davantage le marché britannique aux produits agricoles américains.

Jusqu'ici, les exportations britanniques étaient comme les autres entravées par l'offensive protectionniste de Donald Trump (+25% sur l'acier, l'aluminium et les voitures, +10% sur le reste des produits).

Le gouvernement du travailliste Keir Starmer a réussi à alléger la facture, qui reste plus élevée qu'avant le retour du républicain à la Maison Blanche.

La surtaxe de 10% - qui s'additionne aux droits de douane existant avant l'investiture de Donald Trump - reste en place. Le président américain a considéré jeudi que son niveau était "bas".

Automobile, acier, aluminium: traitement de faveur pour Londres

Dans un communiqué, le gouvernement britannique se félicite d'avoir "tenu sa promesse de sauver l'acier et les constructeurs automobiles britanniques".

Les droits de douane sur les voitures britanniques sont "immédiatement" rabaissés, passant de 27,5% - l'addition de la surtaxe de 25% et des droits de douane antérieurs - à 10% pour un quota annuel de 100'000 voitures.

Celui-ci, souligne Downing Street, correspond "quasiment" au nombre de véhicules exportés depuis le Royaume-Uni l'an dernier.

Londres ajoute que les droits de douane sur l'acier et l'aluminium sont "ramenés à zéro".

Dans sa communication, Washington mentionne seulement "une nouvelle union commerciale" concernant ces métaux.

Sollicitée par l'AFP pour des précisions à ce sujet, la Maison Blanche n'a pas donné suite.

Agriculture: des quotas réciproques

Selon Londres, les deux pays sont convenus d'ouvrir réciproquement leur marché à davantage de boeuf produit des deux côtés de l'Atlantique. Les éleveurs britanniques disposeront ainsi d'un quota sans droits de douane de 13'000 tonnes.

Les Etats-Unis ne précisent pas le volume concerné de leur côté mais, selon la ministre américaine de l'Agriculture, Brooke Rollins, cela va "augmenter de manière exponentielle" les exportations de boeuf américain.

Washington a aussi obtenu un quota d'exportation d'éthanol sans droits de douane.

Le gouvernement britannique insiste sur le fait qu'il ne fera pas de concession en matière de normes sanitaires sur les aliments importés, fermant ainsi ses portes au boeuf aux hormones et au poulet lavé au chlore.

Londres n'est pas non plus revenu sur sa taxe sur les services numériques - une attente des géants américains de la tech - qui rapporte 800 millions de livres par an.

La question des produits pharmaceutiques

Le gouvernement américain n'a pas encore imposé de nouveaux droits de douane sur les produits pharmaceutiques, mais prévoit de le faire à l'avenir.

Le secteur est particulièrement important pour le Royaume-Uni, où sont basés deux géants du secteur, AstraZeneca et GSK.

Selon le gouvernement britannique, "les États-Unis ont accepté d'accorder un traitement préférentiel au Royaume-Uni en cas de nouveaux droits de douane" sectoriels.

Les limites de l'accord

Une source du gouvernement britannique a précisé à l'AFP qu'il ne s'agissait pas d'un accord de libre-échange à part entière entre les deux alliés historiques, plutôt d'un "document de conditions générales" établissant des compromis, ainsi qu'un cadre pour des discussions approfondies plus tard.

Le déficit commercial des Etats-Unis est une obsession pour Donald Trump, mais son pays vend un peu plus de biens au Royaume-Uni que l'inverse, selon les données officielles américaines.

Un accord avec Londres était "la moisson la plus facile" pour le gouvernement américain, a déclaré à l'AFP Josh Lipsky, directeur du département de géoéconomie du groupe de réflexion américain Atlantic Council.

"C'est un accord positif mais très limité dans son périmètre", ajoute-t-il. "S'il a fallu 40 jours pour en arriver là [avec le Royaume-Uni], ce sera beaucoup plus difficile pour les pays avec lesquels les Etats-Unis ont un déficit commercial significatif, comme le Japon et l'Inde."

Selon Paul Ashworth, spécialiste de l'Amérique du Nord pour Capital Economics, ce que à quoi les pays ont abouti "dans la précipitation" n'a rien de l'accord "complet et exhaustif" vanté par Donald Trump.

Alors que des discussions sont prévues en Suisse ce week-end entre hauts responsables chinois et américains, "cet empressement à afficher des progrès sur les 'deals' révèle une volonté de plus en plus désespérée (du gouvernement Trump) de revenir sur les droits de douane avant qu'ils n'affectent la croissance et l'inflation", écrit l'économiste dans une note.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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